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Ce vendredi, un couple, domicilié à Corcondray (25) depuis un an et demi, âgé d’une trentaine d’années,  a été placé en garde à vue après la découverte de la mère de famille et d’un  enfant de 4 ans dans un fossé, à proximité d'un cimetière. Lorsque les gendarmes les ont retrouvés après de longues recherches, mobilisant une trentaine d’hommes, le petit garçon, légèrement vêtu,  présentait de réelles souffrances et des strangulations au niveau du cou. Ce dernier ne survivra malheureusement pas à ses blessures.

A l'institut  médico-légal, la mère très agitée, a déclaré au médecin légiste avoir tué son enfant, expliquant qu’il représentait « le diable Â». Au cours de la nuit, cette mère de famille, plutôt joviale,  a inquiété le voisinage. Deux témoins l’ont aperçue, en pleur, précisant qu’elle était en danger de mort. Des propos que son père a confirmé.

L’enquête a permis d’établir qu’un projet de séparation était en cours. Une plainte pour des violences conjugales avait été déposée le 9 novembre dernier. La justice doit se positionner dans la soirée sur le sort de cette femme. Soit elle sera hospitalisée. Soit elle sera présentée à un magistrat instructeur. Une enquête de flagrance pour homicide a été ouverte.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

Dans l’affaire de l’agression raciste survenue en avril dernier à Dole, l’homme de 72 ans qui a foncé avec sa voiture sur un père de famille a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme par la cour d’appel de Besançon. Le chauffard avait également traité sa victime de « sale bicot Â».

En première instance, il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier. Le septuagénaire ne sera pas incarcéré. Il exécutera sa peine, à son domicile, en portant un bracelet électronique. Quant à Adil Séfrioui, il a été totalement relaxé des faits de « violences légères et injures Â» qui lui étaient reprochés.

Une altercation s’est produite mercredi après-midi, vers 14h, sur un quai de la gare Viotte à Besançon. Un jeune homme de 17 ans a donné un coup à un agent, qui lui-même a rétorqué. Le jeune homme voulait prendre un train sans billet. L’un des agents aurait tenté de le faire descendre en le tirant par le bras.

Lors des contrôles d’usage, il est apparu que le jeune homme faisait l’objet d’une fiche de recherche pour mineur en fugue. Le jeune contrevenant a été placé en garde à vue. Une plainte a été déposé par la victime et son collègue. La garde à vue du jeune homme est toujours d'actualité  ce soir.

Mercredi soir, vers 23h45, à Besançon, un homme de 27 ans s’est montré violent lors de son arrivée au commissariat de police. Il hurlait et criait des insultes. Il présentait une plaie saignante au visage. Lorsque les pompiers sont intervenus pour le prendre en charge, il s’est débattu et a craché au visage d’un secouriste.

Il a été placé en garde à vue avec différemment de ses droits, vu son état d’ivresse. Il a néanmoins été transporté à l’hôpital. A son retour, il était toujours aussi excité. Il cracha sur un policier. Sa garde à vue est toujours en cours ce jeudi soir.

Mercredi, vers 22h, les policiers de la BAC de Besançon ont interpellé un homme qui proférait des menaces à l’encontre d’une autre personne, qui avait trouvé refuge dans une épicerie, située à l’angle du boulevard Blum et de la rue de Vesoul.

Sur place, la victime a expliqué aux policiers qu’elle avait reçu plusieurs coups de poing de la part de cet individu. L’agresseur présumé a été placé en garde à vue.

Mercredi soir, vers 22h15, dans le cadre d’une prolongation de garde à vue, un mineur de 15 ans, qui avait été interpellé la veille sur un point de deal dans le secteur de Planoise, a tenté d’échapper aux policiers lors de son transport à l’hôpital pour y subir un examen. Il a poussé un agent. L’adolescent a effectué 300 mètres avant d’être interpellé par les policiers de l’escorte. Il a été déféré ce jeudi après-midi devant un juge pour enfant du tribunal judicaire de Besançon.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cet après-midi, vers 16h30, pour un poids-lourd ayant eu un accident sur l’autoroute, à hauteur du Puy, dans le sens Mulhouse-Beaune. Légèrement blessé, le conducteur a pu s’extraire de la cabine, avant l’arrivée des secours. Le véhicule  transportait des caisses vides pour la société Peugeot. Environ 600 litres de gasoil se sont répandus sur la chaussée.

Bethoncourt : noyade

Déc 05, 2025

Hier, en fin d’après-midi, les pompiers du Doubs ont découvert le corps sans vie d’une femme de 86 ans dans la rivière « la Lizaine Â» à Bethoncourt. La victime était portée disparue depuis le matin même. Des effets avaient été retrouvés au bord de la rivière. Ce qui avait provoqué l’intervention des plongeurs de l’équipe cynotechnique. Les circonstances de la noyade n’étaient pas connues hier soir.

 

Les faits remontent dans la nuit du 15 au 16 septembre dernier, au cours de laquelle un pavillon a été visité dans le secteur de Palente, par un ou des auteurs. Ce ou ces derniers avai(en)t dérobé deux cartes bleues, deux téléphones portables et les clés d'un véhicule, qui avait été retrouvé le lendemain, au petit matin, calciné, à quelques mètres de l’habitation.

Au terme de minutieuses investigations, un homme, défavorablement connu,  a été identifié. Il s’était évadé quelques jours avant les faits de la maison d’arrêt de Besançon, avant d’être de nouveau interpellé. Ce lundi, il a été extrait de sa cellule pour être auditionné par les policiers. En dépit d’éléments probants, il nie en bloc, excepté les tentatives de retrait de numéraires réalisés avec les cartes bancaires dérobées. Il sera convoqué en mars prochain devant la justice.

A la demande de son éditeur et du libraire, Maître Randall Schwerdorffer a été contraint d’annuler sa séance de dédicaces prévue à Besançon ce vendredi.  L’avocat bisontin, défenseur de Jonathann Daval, devait y présenter son livre « Je voulais qu’elle se taise Â» dans lequel il revient sur l’affaire Daval et apporte un vrai témoignage sur ce qu’il a vécu, en côtoyant au plus près l’homme qui fut sans doute, il y a un an de cela, le plus haï de France.

Randall Schwerdorffer dénonce la pression et l’attitude de l’association « Osez le féminisme Â» qui s’est clairement opposée à cette séance de dédicaces. Pour l’avocat, la décision de l’association militante est contraire aux valeurs qu’elle entend défendre. « Comment prétendre lutter contre la liberté des femmes et mener des actions qui sont contre la liberté d’expression ? » déplore Me Schwerdorffer.

Une démarche « anti-démocratique Â»

Randall Schwerdorffer dénonce une position de posture. Une action militante, « sans connaître réellement l’affaire Â». Il en veut pour preuve, les approximations du communiqué de presse. « Ils n’ont pas à imposer leurs idées. On voit d’ailleurs les limites de ce type d’association Â» ajoute-t-il. Et de compléter : « dans la confrontation et le débat des idées, ils ne me font absolument pas peur Â». L’avocat se dit consterné , lui qui a toujours prôné le débat d’idée. Il explique d’ailleurs qu’il était prêt à échanger avec ses opposants. De tels agissements, émanant du milieu féministe, pour lutter contre les violences faites aux femmes, , ne desservent-ils pas cette cause ? L’avocat en est convaincu. La question est posée.

L'interview de la rédaction