Suite au décret publié en France, modifiant les critères définissant l’offre raisonnable d’emploi (ORE) pour les travailleurs frontaliers en situation de chômage, le 21 mars dernier, la confédération européenne des frontaliers monte au créneau et n’a pas tardé de réagir. Ses membres ont pris plusieurs décisions. La création d’une cellule juridique pour la défense des travailleurs frontaliers a été actée. Tout comme, l’interpellation de la ministre du travail et des parlementaires nationaux et européens. Cette décision suscite de réelles inquiétudes quant à son impact sur l’attractivité économique des régions frontalières et sur les droits des travailleurs concernés.
Rappelons que, par cette décision, le gouvernement veut réduire le déficit de l’assurance chômage, estimé à 800 millions d’euros par an, en raison des indemnités versées aux travailleurs frontaliers. En 2023, plus de 25.000 travailleurs frontaliers, résidant en France, et travaillant en Suisse, ont ouvert des droits à l’assurance chômage.