Un équipage de voie publique de la police bisontin a contrôlé un véhicule immatriculé en Italie, suspecté de vol. À bord se trouvaient trois hommes âgés de 43, 27 et 20 ans, ainsi qu’un mineur de 13 ans. Le conducteur n’a pu présenter les clés du véhicule, tandis que de nombreux outils étaient visibles sur la plage arrière.
La fouille a permis de découvrir sept caisses à outils dont les occupants n’ont pu justifier la provenance. Les intéressés ont déclaré être venus en France pour acheter du matériel, le mineur servant d’interprète. Les objets saisis n’ont toutefois pas pu être rattachés aux plaintes récentes pour vols similaires. Les trois majeurs ont été remis en liberté le 21 novembre, avec convocation devant le tribunal le 8 juin 2026, à 13h30. Le mineur a vu sa garde à vue levée le 20 novembre, à 18h00.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cette nuit au 69 rue Battant pour un feu d’appartement situé au 3ᵉ étage d’un immeuble d’habitation. Un homme de 43 ans a été retrouvé décédé dans le logement. L’incendie, maîtrisé au moyen d’une lance à incendie, n’a pas gagné la toiture grâce à l’action rapide des secours.
Des reconnaissances ont été menées à l’aide d’un drone sur l’ensemble du bâtiment. Quatre habitants du 2ᵉ étage, dont l’appartement a été sinistré par les eaux d’extinction, ont été relogés à l’hôtel par la mairie. La police nationale et scientifique, ainsi que les services d’ENEDIS et GRDF, étaient présents sur place.
Un homme de 43 ans a été retrouvé sans vie cette nuit, vers 2h45, dans un appartement, à la suite d’un incendie, dans le quartier Battant à Besançon. De nombreux moyens ont été déployés sur place par les secours.
Un violent feu s’est déclaré ce samedi 22 novembre vers 23 h 30 au Manoir des Montagnes, hôtel des Rousses. Mobilisés dans des conditions glaciales, 51 pompiers et 25 engins ont contenu l’incendie, qui a détruit une partie du bâtiment. L’hôtel était fermé et inoccupé, aucune victime n’est à déplorer. L’origine du sinistre reste inconnue.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus samedi soir pour deux incendies de conteneurs rue Hector Berlioz. Au n°24, un premier feu sur la voie publique a été rapidement éteint à l’aide d’une lance. Au n°27, un second incendie s’est déclaré dans les caves de l’immeuble, communicantes avec celles du n°28.
Les cages d’escalier des deux entrées étaient enfumées à l’arrivée des secours. Le sinistre, maîtrisé au moyen de deux lances, a endommagé une conduite d’eau potable, entraînant une coupure générale avant réparation. Tous les locataires ont pu regagner leurs logements, à l’exception de deux personnes relogées dans leur famille. ENEDIS, GRDF et les services municipaux étaient présents sur place.
Ce samedi après-midi, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus au 52 rue de la Poyat à Saint‑Claude pour un feu de cheminée. L’intervention rapide de 21 sapeurs‑pompiers a permis d’éviter tout risque de propagation et de maîtriser le sinistre. Trois victimes ont été prises en charge et relogées par le SAMU social.
Hier, vers 23h, les sapeurs pompier du Jura sont intervenus à Longchaumois pour un feu de hangar de 100 m2 au sol, qui s’est totalement embrasé. Trois lances ont été déployées par les secours pour venir à bout des flammes. 17 soldats du feu se sont rendus sur place.
Un hangar agricole d’environ 1000 m², contenant 200 tonnes de fourrage, deux tracteurs, une moissonneuse-batteuse et deux porcelets, a été totalement embrasé vendredi soir à Pelousey. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers du Doubs a permis d’éviter la propagation des flammes vers un bâtiment voisin abritant une bergerie.
Un choc latéral à forte cinétique entre deux voitures s’est produit vendredi soir, vers 18h, sur la départementale 486, à la sortie de Marchaux-Chaudefontaine en direction de Corcelle-Mieslot. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont pris en charge quatre victimes : un homme de 27 ans et trois femmes de 47, 23 et 14 ans. Après bilan et régulation médicale, elles ont été évacuées vers l’hôpital Minjoz à Besançon.
Face à une menace qualifiée de « majeure » pour la société, la jeunesse et la santé publique, la Police nationale du Doubs appelle à renforcer la participation citoyenne dans la lutte contre le narcotrafic. Lors d’un point presse organisé ce vendredi 21 novembre, Laurent Perraut le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs a détaillé les enjeux et les résultats de cette démarche fondée sur l’implication directe des habitants, notamment grâce aux outils numériques.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Un réflexe citoyen à développer
La participation citoyenne n’est pas nouvelle : elle a longtemps été utilisée pour lutter contre les cambriolages ou pour gérer les problèmes de tranquillité publique. Mais les forces de l’ordre souhaitent désormais l’étendre à un domaine jugé crucial : le trafic de stupéfiants. « La sécurité est l’affaire de tous », a rappelé le directeur. Si le premier geste reste la non-consommation, l’objectif est désormais d’encourager les citoyens à signaler, de manière anonyme et sécurisée, les situations laissant présumer l’existence d’un trafic.
maSécurité.fr : un canal anonyme et sécurisé
L’outil au cœur du dispositif est la plateforme du ministère de l’Intérieur maSécurité.fr, également accessible via une application mobile. Elle permet d’échanger en direct avec un policier ou un gendarme, sans révéler son identité. Les habitants peuvent y signaler des faits criminels ou délictuels, dont les trafics de stupéfiants. Depuis début 2025, 186 signalements ont été effectués dans le Doubs via ce canal, soit environ 16 par mois. Deux tiers de ces signalements sont jugés exploitables par les services de police.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Des résultats opérationnels concrets
Le directeur a illustré l’efficacité du dispositif par plusieurs exemples récents :
Fin juillet : un signalement a indiqué un revendeur livrant en trottinette dans le centre-ville. Une surveillance est mise en place, permettant l’interpellation rapide du vendeur et d’acheteurs. Les policiers saisissent kétamine, cannabis, cocaïne et 550 euros en liquide.
Fin octobre : un renseignement évoque un trafic dans une propriété du secteur Saint-Ferjeux. Là encore, une surveillance débouche sur l’interpellation du suspect, la découverte de près d’un kilo de résine de cannabis et de matériel de conditionnement.
Ces interventions ont été permises par la CROSS, la cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants du Doubs, qui regroupe police, gendarmerie, douanes et autres partenaires. Tous les signalements reçus sont triés, analysés et, si nécessaire, transmis aux unités locales pour action immédiate.
Dénonciation citoyenne, oui… délation infondée, non
Interrogé sur le risque de dérive — par exemple signaler un simple groupe de jeunes gênant au pied d’un immeuble — le directeur a insisté : l’objectif n’est pas d’instrumentaliser la plateforme pour régler des conflits de voisinage. « Ce que nous attendons, ce sont des renseignements étayés, objectifs, factuels : des lieux, des horaires, des comportements caractéristiques d’un point de deal ».
Les troubles de tranquillité publique, eux, doivent continuer de passer par le 17 ou les dispositifs municipaux existants. Selon la police, les citoyens font globalement bien la différence entre un attroupement banal et un véritable trafic.
Un appel à une vigilance renforcée
Fort du sérieux des signalements déjà reçus et de la capacité opérationnelle des services à en traiter davantage, M. Perraut souhaite désormais élargir la participation citoyenne. « Nous avons les moyens d’absorber plus de signalements. Plus l’information est précise, plus nous sommes efficaces. » Alors que le narcotrafic continue d’affecter la vie quotidienne dans plusieurs quartiers, les autorités espèrent que cette démarche contribuera à renforcer la pression sur les réseaux, améliorer la tranquillité publique et protéger la jeunesse face à une menace qui « peut déstabiliser durablement nos sociétés ».