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L’hôpital de Besançon indique dans un communiqué de presse qu’un réseau expert et une filière de soins pour lutter contre l’endométriose  viennent de voir le jour en Bourgogne Franche-Comté. Une femme sur dix est concernée par cette pathologie gynécologique, qui se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. A Besançon, un numéro d’appel téléphonique unique est également  mis en place au CHU pour les patientes souffrant de cette pathologie. Il est également destiné aux médecins qui souhaitant adresser leurs patientes. Il s’agit du 03 81 21 94 38.

Ce lundi 10 janvier, des travaux ont débuté sur le parvis du CHRU Jean Minjoz pour une durée d’environ deux mois. Ils permettront de végétaliser l’entrée de l’hôpital, actuellement très minérale. Une soixantaine d’arbres seront plantés. L’objectif est notamment de lutter contre les îlots de chaleur.

Les travaux permettront également de mieux gérer les eaux pluviales afin qu’elles s’infiltrent naturellement dans le milieu. Grand Besançon Métropole investit 150 000 € dans cette opération, avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté

Depuis quelques mois déjà, plusieurs services de chirurgie du CHU de Besançon disposent de 10 casques de réalité virtuelle hypnoVR conçus et développés en France, qui permettent, avant ou pendant l’opération, de diminuer la douleur, le stress et l’anxiété des patients tout en présentant également de sérieux avantages pour les équipes soignantes.

Le patient est invité à choisir l’univers en 3D dans lequel il évoluera. Il peut aussi choisir dans quelle langue s’exprimera la voix (féminine ou masculine) qui l’accompagnera et guidera sa respiration. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans un monde virtuel éloigné de l’hôpital.

Le CHU de Besançon dispose désormais d’un nouveau scanner dit « spectral Â» pour son secteur d’imagerie des urgences. Il porte une technique innovante dans l’imagerie médicale et apporte de nombreux atouts : analyse « multi-énergies Â» pour chaque examen, temps d’exposition réduits, moins de produits de contraste injecté et une amélioration de la pertinence du diagnostic. L’hôpital Minjoz est le premier établissement de la région à être équipé de cette technique d’imagerie pour son secteur des urgences. Moins d’une dizaine d’établissements de santé en France disposent actuellement d’un scanner spectral de ce type.

Depuis le 23 août, l’artiste bisontin Nacle est perché sur sa nacelle, face au mur situé sous l’héliport du CHU de Besançon. Armé de ses bombes d’aérosols, le graffeur a été doté d’un chantier d’envergure : un mur d’un peu plus de 8 mètres de haut, pour une cinquantaine de mètres de largeur. Jusqu’au 10 septembre, l’artiste sera à la réalisation d’une fresque, représentant des mains sur un fond très coloré, en l’honneur de tout le personnel du CHU ayant lutté contre la pandémie de COVID-19.

 

Une fresque pour tous

 

« C’est une fresque en hommage au personnel du CHU. Que ce soit le personnel soignant, administratif, mais aussi tous les autres. C’est pour tous les gens qui travaillent au CHU, et aussi pour ceux qui passent au CHU. Parce qu’on est tous concernés. C’est une fresque pour tous les bisontins, et tous les francs-comtois Â» souligne Nacle, examinant sa peinture, depuis l’autre côté de la route. Effectivement, après avoir soumis quatre projets à la direction de communication du CHU, celle-ci les a proposés à tout son personnel, c’est-à-dire à peu près 7000 personnes, par le biais d’un vote en interne. Et ce sont environ 1200 personnes qui ont répondu à l’appel, en votant à l’unanimité pour cette maquette, représentant des mains sur un fond coloré. « Je pense que ça a parlé à ceux qui ont voté. Cette fresque-là, ils la verront tout le temps en allant travailler, alors autant que cela leur plaise. Les gens voulaient de la couleur, sans doute pour égayer un peu leur quotidien. Ça tombe bien, c’était aussi ma préférée Â» révèle le graffeur.

 

Nacle 3

 

 

Nacle met la main à la pâte

 

L’artiste a ses propres codes, sa propre méthode bien connue dans le paysage urbain bisontin : des personnages peints en différentes nuances de gris. « En 7 nuances de gris, de la plus foncée à la plus claire, réhaussée avec un peu de noir et de blanc Â», précise Nacle. « Et pour les fonds, je travaille tout à l’aérosol, avec pas mal de couleurs. J’essaye d’en transporter dans ma nacelle à peu près 80 tous les jours, pour pouvoir travailler un maximum de couleurs, et offrir un peu de gaieté aux gens Â», poursuit-il. Après un peu plus de deux semaines de conception et bien qu’inachevée, on peut déjà apercevoir une grande partie de la fresque. Des mains qui se succèdent, l’une d’entre elle tenant une seringue, mais aussi un scalpel, ou encore une souris d’ordinateur. Mais aussi deux autres cherchant à se rallier, pouvant laisser croire à un clin d’œil de l’œuvre de Michel-Ange, mais signifiant plutôt la symbolique de la main tendue. En tout cas, il devrait y avoir une dizaine de mains, où chacune représentera un métier de l’hôpital ou une symbolique. « J’aimerais aussi montrer la transmission, avec une main d’une personne âgée, et celle d’un enfant. La main a un caractère universel Â», confie l’artiste.

 

Nacle 2

 

Un chantier impressionnant

 

Tout ce projet est né d’une rencontre avec Aline Chassagne, l’adjointe à la culture, au patrimoine historique, et aux équipements culturels de la ville de Besançon, lors d’une des sessions de l’artiste à la Rhodiacéta. « Après s’être rencontrés, nous avons échangé nos contacts. La genèse vient d’elle, elle avait à cÅ“ur de faire une fresque en l’honneur du personnel du CHU, suite à la pandémie et tout ce qu’on a vécu ces dernières années Â». Commencé le 23 août, le chantier devrait finir aux alentours du 10 septembre. « Où peut-être un peu plus parce que le format est assez gros… et les conditions météorologiques peuvent parfois compliquer un peu les choses Â» indique Nacle. Le montant de ce projet est de 7 000€, financé par la Ville à hauteur de 3 000€, par la Direction régionale des affaires culturelles à hauteur de la même somme, et de 1000€ par le CHU.

 

Un accident a eu lieu cette après-midi aux alentours de 16h, à Besançon, Boulevard Léon Blum. Un enfant se serait fait renverser par une voiture et serait dans un état grave. Ce dernier a été transporté au CHU de Besançon, tout comme deux autres personnes choquées par la scène. 

S’accordant sur un préavis de grève national ce jeudi 10 juin, une mobilisation de psychologues s’est tenue à Besançon devant l’Agence Régionale de Santé. Les professionnels de santé du CHU Minjoz ont été rejoints par ceux du CHS de Novillars et des psychologues de Dijon. Un petit comité a été reçu par Frédéric Cirillo, adjoint au directeur de l’organisation des soins et responsable du département ressources humaines du système de santé à l’ARS. Des mesures menaçant leur emploi Les psychologues ont dénoncé ce jeudi une série de mesures menaçant selon eux de plus en plus leurs pratiques. Ils ont aussi pointé du doigt un manque flagrant de concertation entre ces professionnels et les services de l’Etat. Parmi leurs revendications, les manifestants mobilisés ce jeudi alertent sur le salaire de début de carrière, inférieur à celui des infirmiers. Ils déplorent que le Ségur de la santé exclue la revalorisation des psychologues. Tout comme l’augmentation de leur salaire, ils demandent également l’accès direct du public aux consultations des psychologues dans les établissements de la fonction publique hospitalière. Les psychologues souhaitent aussi une réduction de la précarité et des temps partiels dans ces métiers de plus en plus sollicités, notamment depuis l’impact de la crise du Covid-19. « Tout se fait au détriment de l’hôpital » Autre motif d'inquiétude : le tarif insuffisant des remboursements des consultations. « Cela ne permet pas aux psychologues libéraux d’en vivre. Les remboursements sont insuffisants » déplore Emelyne Collot, psychologue au CHS Novillars. « L’impression qu’on a, c’est que tout cela se fait au détriment de l’hôpital » souligne à nouveau la psychologue de Novillars. Des équipes de plus en plus réduites selon elle, ne permettant pas de prendre en charge correctement la plupart des patients. « A l’hôpital, ce sont des patients qui ont besoin d’équipes pluridisciplinaires, de soins conséquents » s’inquiète Emelyne Collot. Une délégation de quatre personnes a été reçue hier à l’ARS : 2 psychologues du CHS de Novillars et deux du CHU Minjoz de Besançon. L’objectif : se faire entendre. « Il y a un problème avec les mesures proposées en ce moment, et ce n’est plus possible. Tout ça a été fait sans concertation, il faut que ça puisse être réfléchi plus largement. La prise en charge du soin psychologique est quelque chose de global, qui ne peut pas se traiter seulement en quelques séances que l’on va vous donner chez un psy en libéral » regrette Emelyne Collot.