Ce mardi, les services de dermatologie et de rhumatologie du CHU de Besançon proposent un stand d’information dédié à la sensibilisation au psoriasis et au rhumatisme psoriasique. La première pathologie est une affection cutanée inflammatoire qui touche 2 à 3% des Français, tandis que la deuxième est une forme de rhumatisme inflammatoire chronique qui affecte les articulations chez 30% des patients atteints de psoriasis. A cette occasion, la réalité virtuelle et la technologie robotique s’unissent pour mieux sensibiliser.
La société Curling, basée en Belgique, est présente pour sensibiliser le patient aux impacts de ses habitudes de vie sur sa santé. A l’aide de la nouvelle technologie, elle renseigne les patients sur leur âge « artériel » et les risques qu’ils prennent. La sédentarité, l’alcool, le tabac, une mauvaise alimentation sont autant de causes qui retentissent notamment sur l’activité cardiaque entre autre. Le psoriasis étant lié à des difficultés cardiaques, il est important d’adopter les bons comportements. « En tant qu’acteur de notre vie, nous sommes notre premier médecin » explique Yvan Bien.
L'interview de la rédaction / Yvan Bien
Des conséquences invalidantes
Comme le souligne le Professeur Clément Parti, chef du service de rhumatologie au CHU de Besançon, « les patients atteints de psoriasis peuvent développer une maladie articulaire, inflammatoire, qui peut être très invalidante ». Comme très souvent, la médecine réalise de belles prouesses et avancées. Des traitements existent. Ils permettent de traiter les symptômes, mais aussi de cibler précisément le mal, en agissant sur une molécule spécifique. Ces deux pathologies peuvent toucher plusieurs articulations et parties du corps.
L'interview de la rédaction / le professeur Clément Parti
N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Le Professeur Clément Parti rappelle que « le rhumatisme psoriasique peut avoir des conséquences irréversibles sur une articulation, avec l’apparition d’un handicap pour la suite de sa vie ».
Ce jeudi matin, Français Braun, le ministre de la santé, était à Besançon où il s’est rendu dans deux laboratoires privés, implantés dans le pôle Témis santé. Peu avant, il a échangé, en compagnie de Marie Guite Dufay, avec la commission santé de régions de France. Réunis en intersyndicale ce matin, une centaine de soignants de l’hôpital Minjoz de Besançon ont tenté d’interpeller François Braun pour échanger avec lui sur les moyens et la situation des hôpitaux publics en France et le prolongement de l’âge de départ à la retraite. Empêchés par les forces de l’ordre et gazés à deux reprises, les manifestants n’ont pu que rester à distance.
A l’image de Marc Paulin du syndicat Sud Santé, les syndicats et le personnel soignant de l’hôpital Minjoz dénoncent « la méprise de ce gouvernement ». Ils regrettent que François Braun n’ait pas dénié rencontrer les 7200 personnes qui travaillent au centre hospitalier dans des conditions difficiles. « Ces femmes et ces hommes qui se sont dévoués corps et âmes durant trois ans » explique M. Paulin. Et de conclure : « sans doute que le ministre avait d’autres préoccupations. Notamment la défense des laboratoires privés, qu’il a visité ce matin ».
L'interview de la rédaction : Marc Paulin ( syndicat Sud Santé)
Une prise de conscience nécessaire
Depuis deux ans, la situation de l’hôpital bisontin ne s’améliore pas. Les arrêts de travail sont une réalité. Ils atteignent plus de 10% des effectifs aujourd’hui. 149 lits sont actuellement fermés faute de personnel. Les recrutements sont difficiles et ne permettent pas de combler les départs. « Nous n’arrivons pas à reprendre une activité normale. Le pôle chirurgie fonctionne à 80% de ses capacités. Sans parler de la situation des urgences ». La réforme des retraites cristallise également la colère. Marc Paulin rappelle que « ¼ des infirmières et 1/3 des aides-soignantes, qui partent en retraite, ont développé des pathologies liées directement à leur travail ». Le responsable syndical ajoute que « l’espérance de vie d’une infirmière est de 6 à 10 ans inférieure à la moyenne nationale ». Des arguments que le gouvernement peine à entendre.
L'interview de la rédaction : Marc Paulin (syndicat Sud Santé)
Le CHU de Besançon recherche 25 joueurs de poker en ligne. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail de recherche sur la dépendance aux jeux de hasard et d’argent et celle aux jeux vidéo, notamment en ligne. Les services de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Besançon conduisent plusieurs projets portant sur les éventuelles prédispositions à la dépendance sans substance. L’objectif est de mesurer l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques. Pour de plus amples informations sur cette opération, il faut contacter l’hôpital bisontin au 03.81.21.90.07
L’épidémie de Covid-19 régresse depuis plusieurs mois, et le CHU de Besançon ajuste ses recommandations quant au port du masque entre ces murs. Il ne sera plus obligatoire pour les personnels, les patients, les visiteurs.
Néanmoins, il reste nécessaire dans certains cas :
Évidemment, tous les autres gestes barrières sont toujours d’actualité.
Plus d’informations sur les modalités de visites :
Dans la matinée, une femme, qui aurait perdu le contrôle de son véhicule, a heurté une voiture sur la N57 à hauteur des Premiers-Sapins dans le Doubs. La collision a fait trois blessées, dont une grave, héliportée en urgence au CHU de Besançon. La conductrice de 35 ans aurait subitement perdu le contrôle de son véhicule après un malaise. Sa voiture se serait déportée, percutant un véhicule transportant une femme de 50 ans et sa fille âgée de 19 ans.
Depuis une quinzaine de jours, le CHU Minjoz, à Besançon, dispose d’un nouveau robot dédié à la chirurgie de l’oreille. Le site bisontin est le premier centre hospitalier universitaire du quart nord-est de la France à être équipé de cet outil. A la fin de l’année 2022, seulement dix robots identiques étaient installés en France. Ce plateau technique de pointe est notamment utilisé pour la pose d’implants, qui permettent à certaines personnes atteintes de surdité d’avoir un meilleur accès au son. Il est également utilisé pour la pose de prothèses ou encore comme support à l’endoscope, pour avoir un meilleur champ de vision lors d’une intervention.
Le coût d’une telle installation est estimé à 400.000 euros. Equipé d’un joystick, de trois bras et d’un écran pour visualiser l’intervention, le robot est piloté à distance par le professionnel. La dextérité est meilleure et la sécurité est plus grande pour le patient. La maîtrise des actes est plus assurée et certains désagréments sont plus facilement évités.
Cette technologie devrait encore progresser. D’ailleurs, le Professeur Laurent Tavernier travaille actuellement, avec d’autres chercheurs du laboratoire bisontin FEMTO-ST, sur le développement d’un micro-robot pour détecter et traiter, par pulvérisation laser, une pathologie de l’oreille moyenne, autour des osselets.
L'interview de la rédaction / le Professeur Laurent Tavernier, chef du service ORL, audiophonologie, chirurgie cervico-faciale
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin sur la D678 à Courlaoux dans le Jura pour un accident de circulation impliquant un poids-lourd et une voiture. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave héliporté sur le CHU de Besançon médicalisé, et d'une autre personne indemne laissée sur place. 12 sapeurs-pompiers et 5 engins se sont rendus sur place.
Thierry Gamond-Rius est le nouveau directeur général du CHU Minjoz de Besançon. Il succède à Chantal Carroger qui fait valoir ses droits à la retraite. Il prendra ses fonctions le 6 février prochain. Le nouveau patron du CHU bisontin a été nommé par décret du Président de la République en date du 30 décembre 2022.
Agé de 59 ans, il était jusqu’alors directeur du groupe hospitalier Bretagne Sud, premier établissement de médecine chirurgie obstétrique de la région. Titulaire d’une maîtrise de droit public, M. Gamond-Rius est diplômé de Sciences Po Grenoble et de l’École des hautes études en santé publique, il a également suivi la formation « Hôpital + ».
Une bonne nouvelle en provenance du CHU de Besançon. Ces trois centres nationaux de référence (CNR) ont été renouvelés pour cinq ans par le ministre chargé de la santé. Il s’agit des CNR de la résistance aux antibiotiques, échinococcoses et papillomavirus humains.
Ces structures ont pour mission l’expertise concernant la microbiologie et la pathologie des agents infectieux. Elles contribuent également à la surveillance épidémiologique et doivent alerter Santé publique France et le ministère chargé de la Santé en cas de constatation de nature à présenter un risque ou une menace sur l'état de santé de la population.
Face au fort afflux de patients ces derniers mois vers les services d’urgences de Besançon, le CHU Minjoz demande à chacun de prendre les bonnes décisions et de ne pas surcharger inutilement l’endroit. Il est rappelé que si la situation ne relève pas d’une urgence, il faut déjà en passer par son médecin traitant ou le médecin de garde, en contactant le 39.66. Le 15 est accessible pour les cas les plus urgents. Un assistant de régulation prendra les renseignements et les transmettra au médecin régulateur qui proposera la solution adaptée à la situation