Un souffle de verdure s’apprête à transformer la terrasse impersonnelle du 4e étage du service de soins palliatifs du CHU de Besançon. Grâce au soutien du Fonds Phisalix et de ses mécènes, un jardin thérapeutique et sensoriel verra bientôt le jour, pensé comme un espace de réconfort pour les patients, leurs familles et les soignants.
Un lieu de vie au cœur du service
« Ici, certains patients ne peuvent plus rentrer chez eux. Ils n’ont pas toujours la possibilité de sortir à l’extérieur. Offrir un espace pour respirer, voir le soleil, entendre des oiseaux, c’est essentiel », explique le Docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon. Le projet prévoit des bacs de jardinage à hauteur de fauteuil roulant, des plantes aromatiques, une fontaine, des aménagements végétalisés et un mobilier convivial. Un espace conçu autant pour l’apaisement que pour l’introspection, dans un moment de vie où les gestes simples comptent plus que jamais.
L'interview de la rédaction : Le docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon.
Le soutien du Fonds Phisalix et des mécènes
Le chantier est estimé à 155.000 €. Ce 16 septembre, quatre mécènes – la Ligue contre le cancer, le groupe 1000, Ruggieri, Druet et Trascic – ont remis ensemble des chèques pour un total de 60 000 €, soit 60 % du financement déjà acquis. « Le mécénat n’a pas vocation à se substituer à l’Assurance maladie, mais à apporter ce supplément d’âme qui rend l’hôpital plus humain », souligne Emmanuel Luigi, directeur général adjoint du CHU. Depuis sa création en 2024, le Fonds Phisalix a déjà collecté 180 000 € et financé plusieurs projets, de la pédiatrie à la psychiatrie, en passant par l’oncologie. Le jardin thérapeutique est l’un de ses projets phares pour 2025.
L'interview de la rédaction : Jonathan Debauve, directeur de la communication du CHU Minjoz.
Un fonds en plein essor
Nommé en hommage à Marie et Césaire Phisalix, couple de médecins bisontins engagés dans la recherche et la société, le fonds s’appuie sur une dynamique collective. « Les équipes médicales, les cadres de santé et les mécènes travaillent ensemble, c’est ce qui fait la force de ce projet », insiste la direction. Parmi les initiatives à venir : un dîner caritatif organisé le 14 octobre à Besançon, en partenariat avec Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école fondée par le chef Thierry Marx. Objectif espéré : récolter 15.000 € supplémentaires grâce à un repas de gala et une vente aux enchères. Fermob, partenaire du projet, s’est également engagé à fournir du mobilier en don en nature. Pour participer à cet évènement : https://www.fonds-phisalix.fr/
Un symbole pour l’hôpital public
Au-delà des chiffres, le jardin incarne une philosophie : replacer l’humain au centre des soins. Dans un service où l’accompagnement prime sur l’acharnement thérapeutique, cet espace permettra aux patients de retrouver un peu de liberté et aux familles de créer des souvenirs précieux. « Ce n’est pas un projet de décoration, c’est une démarche profondément utile pour le bien-être des malades et de leurs proches », conclut le Docteur Nicolas Becoulet
À l’occasion de Septembre Turquoise, mois national de sensibilisation aux cancers gynécologiques, le CHU de Besançon renouvelle son engagement en organisant une journée d’information et d’échange ouverte à tous. Elle se déroulera le vendredi 19 septembre. Professionnels de santé, patientes, proches et grand public sont invités à participer à une série d’ateliers, de stands et de tables rondes pour mieux comprendre ces pathologies encore trop méconnues.
Une mobilisation essentielle
Chaque année en France, près de 16 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer gynécologique. Ces cancers, qui touchent l’appareil génital féminin, se déclinent en cinq formes principales : endomètre, ovaires, col de l’utérus, vulve, vagin et trompes de Fallope. Si certains sont rares, d’autres comme le cancer du col de l’utérus peuvent être détectés précocement grâce au dépistage, augmentant ainsi les chances de guérison. La prévention joue un rôle clé : activité physique, vaccination et suivi gynécologique régulier sont autant d’actions qui peuvent réduire les risques.
Le CHU de Besançon, centre expert
Le CHU de Besançon est reconnu comme centre expert pour la prise en charge des tumeurs gynécologiques rares. Son approche multidisciplinaire réunit chirurgiens gynécologues et digestifs, oncologues, radiothérapeutes, et professionnels du soin de support. L’établissement propose également des essais cliniques innovants en chirurgie, radiothérapie et oncologie. Un hôpital de jour dédié aux soins de support accompagne les patientes tout au long de leur parcours : diététique, activité physique adaptée, soutien psychologique et sexothérapie font partie des services proposés.
Programme de la journée
Stands d’information
10h-15h | Hall de l’hôpital Jean-Minjoz – Accès libre
Atelier « Vie intime / Santé sexuelle ». Animé par Céline Bruchet, sexothérapeute. Hôpital Jean-Minjoz – Sur inscription : https://framaforms.org/formulaire-dinscription-a-latelier-sante-sexuelle-1753788632
3 Sessions :
10h-11h et 11h30-12h30 (patientes uniquement)
13h30-14h30 (couples)
Café Imagyn
15h-16h | Maison des familles – Sur inscription : https://framaforms.org/formulaire-dinscription-au-cafe-imagyn-1753715884
Un moment d’échange convivial pour les patientes et leurs proches, animé par Babette Gonzales.
Table ronde – Soignants, patientes et proches
16h-17h30 | Thème : Activité physique adaptée avant et après chirurgie pelvienne
Intervenants : Dr Brice Paquette et Quentin Jacquinot, PhD
Inscriptions : https://framaforms.org/formulaire-dinscription-a-la-table-ronde-soignantspatientes-1753789211
Table ronde – Professionnels de santé
15h-16h | Échanges sur les traitements, la recherche et les parcours de soin
Intervenantes : Pr Mougin, Drs Toubin et Mansi
Inscriptions : https://framaforms.org/formulaire-dinscription-a-la-table-ronde-reservee-aux-professionnels-de-sante-1753789501
Cette journée est une invitation à briser les tabous, à mieux comprendre les enjeux des cancers gynécologiques et à renforcer les liens entre patientes, proches et soignants. Une mobilisation turquoise pour une cause qui mérite toute notre attention.
A l’occasion de Septembre en Or, mois international de sensibilisation aux cancers pédiatriques, le CHU Minjoz de Besançon se mobilise pour informer, soutenir et faire avancer la recherche autour des cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.
Chaque année en France, près de 2 500 enfants et 800 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer. Bien que rares, ces cancers représentent la deuxième cause de mortalité chez l’enfant et la première par maladie. Leurs spécificités exigent une prise en charge adaptée, dans un environnement médical et humain dédié
Ainsi, ce mercredi 10 septembre, de 9h30 à 17h, une journée thématique sera proposée. Des stands d’information animés par les professionnels de santé et les associations partenaires (Sourire à la vie, Semons l’espoir, Ligue contre le cancer, Le Liseron, P’tits bouts de ficelle, Nausicaa, Le rire médecin) seront installés dans le hall du CHU. De nombreuses animations viendront ponctuer l’événement : clowns, magicien, atelier musical, borne photo, bar à paillettes et barbe à papa sans sucre.
Une organisation pionnière en cancérologie
Créé en 2008, l’Institut Régional Fédératif du Cancer (IRFC) est une organisation inédite en France. Il regroupe l’ensemble des hôpitaux et cliniques de Franche-Comté impliqués en oncologie, radiothérapie et hématologie : le CHU de Besançon, l’Hôpital Nord Franche-Comté, Le Groupe hospitalier de Haute-Saône (Vesoul), le Centre hospitalier Louis Pasteur (Dole), le Centre hospitalier Jura Sud (Lons-le-Saunier), le Centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (Pontarlier) la Polyclinique de Franche-Comté et la Clinique Saint-Vincent (Besançon). Dès son origine, l’IRFC a été conçu pour répondre à deux défis majeurs : un manque criant d’oncologues (seulement six en 2008 sur tout le territoire) et une forte hétérogénéité des prises en charge en cancérologie.
L'interview de la rédaction : Emmanuelle Pidoux-Simonin, administratrice de l’Institut Fédératif du Cancer.
Un principe fondateur : l’expertise qui se déplace vers le patient
Le modèle franc-comtois repose sur une idée simple mais innovante : ce ne sont pas les patients qui se déplacent, mais les praticiens. Une équipe hospitalo-universitaire unique, surspécialisée par organe, intervient dans chaque établissement. Ainsi, où qu’il se trouve, chaque patient bénéficie de la même qualité de soins et du même accès à l’innovation qu’au CHU de Besançon.
Une montée en puissance spectaculaire
En dix-sept ans, l’IRFC est passé de 6 à 35 oncologues médicaux et spécialistes d’organes. Les établissements disposent désormais : de plateaux techniques de chimiothérapie, de deux sites spécialisés en radiothérapie (CHU de Besançon et CNFC), de soins de support dans l’ensemble des centres et de services d’hospitalisation dédiés aux complications et traitements lourds. Cette organisation a permis d’attirer et de fidéliser des médecins spécialistes, renforçant l’attractivité médicale de la région.
Une réponse structurée aux enjeux de santé publique
L’IRFC n’assure pas seulement la prise en charge des traitements. Il couvre l’ensemble du parcours : du diagnostic à l’après-cancer, en passant par la recherche clinique. Chaque année, près de 600 patients sont inclus dans des essais cliniques, donnant à la Franche-Comté un accès direct à l’innovation thérapeutique. L’IRFC s’appuie également sur des outils numériques harmonisés, notamment un logiciel unique de prescription de chimiothérapie, garantissant une homogénéité des pratiques médicales sur tout le territoire.
Oncotel : un numéro unique pour tous
Pour assurer la continuité des soins et la réactivité face aux urgences, l’IRFC a mis en place Oncotel, un numéro gratuit et centralisé. Accessible 7 jours sur 7 et 24h/24, il répond aux patients déjà suivis, familles et médecins traitants en quête d’avis ou d’orientation. Avec près de 170 appels par jour, Oncotel illustre la volonté de proximité et d’efficacité de l’organisation.
Un modèle partenarial public-privé
L’IRFC fonctionne sous la forme d’un groupement de coopération sanitaire réunissant établissements publics et privés. Son financement repose sur les cotisations des membres fondateurs, complétées par le soutien constant de l’Agence Régionale de Santé (ARS). nCette coopération étroite entre acteurs hospitaliers, cliniques privées et autorités sanitaires a permis de dépasser les logiques de concurrence pour privilégier l’intérêt des patients.
L'interview de la rédaction : Le Professeur Norbert Ifrah, président de l’Institut National du Cancer.
Résultats et perspectives
Les résultats sont probants : amélioration de l’égalité d’accès aux soins, hausse des taux de survie et de guérison, développement de la recherche et maintien d’une offre de proximité. Le modèle IRFC, pensé initialement pour corriger les déséquilibres régionaux, répond aujourd’hui à des enjeux nationaux : désertification médicale, continuité des soins, attractivité des territoires. L’avenir de l’IRFC repose sur la poursuite de ses missions fondatrices : garantir la même qualité de soins à tous, développer l’accès à l’innovation et maintenir un réseau hospitalier de proximité.
Un établissement en reprise d’élan
L’année 2024 aura marqué un tournant pour le CHU Jean-Minjoz de Besançon. Après une période de tensions liées au recrutement et à la fidélisation des professionnels, l’établissement a confirmé son attractivité. Le CHU a réussi à mieux faire connaître son offre et à stabiliser ses effectifs, via notamment des stages et titularisations qui renforcent l’engagement des professionnels. Sur le plan financier, la trajectoire est encourageante. Le déficit, qui s’élevait encore à 25 M€ en 2023, a été ramené à 15 M€ en 2024 et devrait atteindre 7 M€ en 2025. Cette amélioration résulte à la fois d’une maîtrise des dépenses et d’une activité en hausse, notamment
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond Rius, directeur du CHU Jean Minjoz
Des investissements soutenus
L'interview de la rédaction : le Professeur Samuel Lima, président de la commission médicale d'établissement du CHU Minjoz
En 2024, le CHU a consacré 51 M€ à l’investissement. Les priorités ont concerné : le biomédical, pour maintenir un haut niveau de qualité dans les équipements, la modernisation immobilière et la réouverture de lits, notamment en gériatrie, et la préparation d’un nouveau service de médecine polyvalente en aval des urgences (24 lits prévus d’ici 2026). Les grands chantiers à venir concernent : la rénovation des deux derniers étages de la tour historique Jean-Minjoz, la création d’un nouveau bâtiment de psychiatrie (mise en service début 2027), le doublement de la capacité de chirurgie ambulatoire (de 20 à 40 places d’ici 2027), la construction d’un bâtiment dédié à la réanimation médicale (28 lits, modernisation complète) et la modernisation du Centre 15, du SAS et des activités d’hyperbarie.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond Rius, directeur du CHU Jean Minjoz
Une ouverture territoriale renforcée
Le CHU de Besançon est engagé dans une dynamique de coopération territoriale de longue date. Près de 200 praticiens seniors participent à des activités dans les hôpitaux de Franche-Comté, avec des coopérations emblématiques en oncologie, neurologie, chirurgie et imagerie. La fusion prévue au 1er janvier 2026 avec plusieurs établissements (Avanne, Tilleroyes et Bellevaux), dans le cadre d’une direction commune, vise à offrir une filière gériatrique complète et développer une direction de la politique gérontologique afin de coordonner les établissements et d’ouvrir davantage l’hôpital sur son territoire. Cette fusion portera les effectifs du CHU à environ 8 300 salariés dès 2026, confirmant son rôle de pôle majeur de santé publique dans la région.
Moderniser le parcours patient
Au-delà des investissements techniques, l’établissement place le patient au cœur de sa stratégie. Plusieurs projets visent à fluidifier les parcours et améliorer l’accueil : le projet J0, permettra aux patients de chirurgie de rentrer le matin de l’intervention plutôt que la veille, la création de salons de sortie, réduisant le temps d’attente entre la sortie médicale et le retour au domicile et la révision des conditions d’accueil administratif et logistique, pour simplifier les démarches et améliorer « l’expérience patient ».
Perspectives et vision
Pour rester attractif et fort, voire leader, sur ses missions, le CHU de Besançon poursuit une stratégie de consolidation de ses pôles de spécialité de haut niveau, de développement de coopérations territoriales renforcées et des investissements continus en biomédical et immobilier Enfin, l’établissement entend affirmer son identité régionale en associant plus explicitement son nom à celui de la Franche-Comté, reflet de son rôle structurant pour l’ensemble du territoire. Et ce, à compter du 1er janvier prochain.
Ce vendredi 20 juin, le CHU de Besançon célèbre la musique à l’hôpital Jean-Minjoz et, pour la première fois, à l’hôpital Saint-Jacques. À Jean-Minjoz, une chorale, une pianiste et plusieurs groupes animeront le hall de 11h à 15h30 avec des styles variés allant du rock au jazz.
Saint-Jacques accueillera, quant à lui, l’orchestre d’harmonie “La Concorde de Saint-Ferjeux” à partir de 20h dans la cour d’honneur Paulette-Guinchard. Ce concert ouvert au public sera aussi l’occasion de soutenir le fonds Phisalix dédié aux projets du service de psychiatrie. Un rendez-vous musical et solidaire à ne pas manquer !
L’hôpital Jean-Minjoz de Besançon organise des journées d’information sur l’échinococcose alvéolaire les 10 et 11 juin 2025, de 9 h à 17 h. Cet événement vise à sensibiliser le public à cette maladie rare mais grave, qui touche particulièrement la région Franche-Comté.
Durant ces journées, des spécialistes du CHU de Besançon et du Centre National de Référence des Échinococcoses seront présents pour expliquer les mécanismes de l’infection, les moyens de prévention et les avancées médicales dans sa prise en charge. L’Association AIREA, qui regroupe des patients et leurs proches, participera également pour offrir son soutien et partager des témoignages.
Le CHU de Besançon est reconnu pour son expertise sur cette maladie depuis plus de 40 ans, notamment grâce à sa position géographique au cœur de la zone où le parasite est présent chez les animaux sauvages. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de prévention et de sensibilisation essentielle pour mieux comprendre les risques et les solutions disponibles.
Le CHU de Besançon régalera ses patients ce vendredi avec un menu d’exception, conçu dans le cadre de l’événement culinaire « Des étoiles dans votre menu », initié par le Comité de liaison alimentation nutrition (CLAN) en 2015. Cette année, c’est le chef Vivien Songzoni, du restaurant Le Grapiot à Pupillin, qui a collaboré avec l’Unité de production culinaire pour élaborer ce repas gourmand, destiné à près de 1 000 patients hospitalisés. Une initiative qui allie plaisir gastronomique et bien-être en milieu hospitalier !
Un homme de 44 ans devra s’expliquer le 25 septembre prochain devant la justice. Le 28 mars, il a été pris en charge par la police municipale, après avoir été surpris en train de commettre des vols dans les vestiaires du personnel du CHU Minjoz à Besançon. Il avait été précédemment interpellé par les agents de sécurité de l’établissement bisontin. Il a ensuite été placé en garde à vue.
À l'occasion de Mars bleu, mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, le CHU de Besançon organise une journée d’information et de sensibilisation sur le cancer colorectal ce mercredi 26 mars de 10h à 16h. Ce cancer est la deuxième cause de mortalité en France. Le dépistage précoce permet de guérir 9 cancers sur 10, mais le taux de participation reste faible (34 % en 2023). Ce test est recommandé tous les 2 ans pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, sans symptôme, ni antécédent.