L’emblématique dessinateur de presse de célèbre journal Le Monde, Plantu, était au CHU de Besançon ce mercredi après-midi. Une exposition de ses dessins de presse réalisés pendant la période Covid est actuellement affichée sur les murs de l’hôpital jusqu’au 30 juin. A cette occasion, Jean Plantureux de son vrai nom, s’est déplacé jusqu’au CHU Minjoz afin de rencontrer le personnel soignant. Il a pu déambuler dans différents services et a terminé sa visite par une séance de dédicaces de ses dessins aux membres du personnel. Plantu explique en quoi cette période difficile a marqué sa vie, et pourquoi il a tenu à l’immortaliser de cette façon par ses créations.
A travers ses coups de crayons, Plantu raconte cette crise sanitaire « mieux que personne » confie cette infirmière du CHU Minjoz. « Ce virus a bouleversé notre mode de vie, il a ébranlé tout un système de santé, et c’est touchant de se rendre compte à quel point il le retranscrit de cette façon, à travers ces dessins » poursuit-elle.
Plantu a souhaité rendre hommage à ces femmes et hommes qui prennent soin de la santé des autres, dans des conditions très difficiles. « Vous vous sentez souvent seuls, sans appuis. Ce n’est pas vrai. Au fond, vous savez que les patients ont besoin de vous et de votre bienveillance. La population vous soutient. Ces dessins, je les ai faits pour vous dire à quel point on vous aime. Telle une petite souris, je me suis baladé partout. Je vous ai observés, écoutés. Chaque dessin a une histoire, la vôtre » livre le dessinateur.
Face à Plantu, des soignants venus très nombreux et quelques curieux patients ont pu discuter librement avec lui, et se faire dédicacer les reproductions de ses dessins.
Jean Plantureux, alias Plantu, célèbre dessinateur de presse du journal Le Monde :
Le CHU de Besançon rappelle à tous les visiteurs que le port du masque et la présentation du pass sanitaire restent en vigueur. A cela s’ajoute la désinfection des mains à l’entrée et à la sortie du service de soins.
Après 7 années passées à la direction générale du CHU de Besançon, Chantal Carroger quittera ses fonctions le 23 mai prochain pour partir en retraite. L’intérim sera assuré par Emmanuel Luigi, actuel directeur général adjoint, jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur général dont la prise de fonction débutera au 1er janvier 2023.
Le procureur général et la directrice générale du CHU ont fait le constat des difficultés d'organisation rencontrées par le service de médecine légale. Avec les autres signataires de ce nouveau protocole, ils ont convenu d'avancées permettant notamment une modification des modalités de prise en charge d'une partie des examens de garde à vue, une augmentation de l'effectif des médecins légistes, et un enrichissement des prestations offertes dans le ressort en matière de médecine légale.
La médecine légale est une spécialité de la médecine qui consiste à constater et évaluer des lésions de victimes, vivantes ou décédées, et d’aider la justice. Elle regroupe trois grands champs d’activité :
- La médecine légale du vivant (constatation et évaluation des lésions après des violences, évaluation de leur retentissement et éventuels préjudices)
- La médecine légale thanatologique (réalisation d'autopsie lors de mort suspecte, criminelle ou après accident de la voie publique, de corps non identifiés ou à la demande des familles)
- L'expertise médicale (visant à répondre à des questions techniques de procédures pénales et à évaluer les préjudices de victimes dans des procédures indemnitaires).
« Il faut donner au service de médecine légale les moyens à la hauteur de la tâche qu’on leur demande d’accomplir » souligne Christophe Barret, procureur général près la Cour d’Appel de Besançon. Un propos soutenu par Chantal Carroger, directrice du CHU de Besançon, satisfaite de ce nouveau protocole qui remet la médecine légale au cœur des missions de l’hôpital. Il prévoit notamment six médecins légistes à temps plein et deux autres à temps partiel. ”A un moment, on s’est retrouvé avec deux médecins légistes seulement. Aujourd’hui, nous avons une équipe complète” a déclaré la directrice du CHU de Besançon. Par ailleurs, pour alléger l’activité des médecins légistes qui opèrent de jour comme de nuit toute de l’année, les médecins de ville ou SOS médecins sont désormais requis pour les examens de gardes à vue qui interviennent au milieu de la nuit. Qui plus est, un nouveau poste au CHU de Besançon est financé par le ministère de la Justice à hauteur de 75.000€. Et pour faire fonctionner ce service de médecine légale de la meilleure des façons, le ministère de la justice lui verse une subvention d’un million d'euros par an.
« Je suis fier, parce qu’il est assez rare de voir une signature de protocole suivi d’une augmentation de moyens » témoigne Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. D’autant plus que ce service de médecine légale peut jouer un rôle extrêmement important dans de nombreuses situations. Notamment lors d’affaires criminelles. « La médecine légale est un des modes essentiels de production de la preuve. Une preuve qui peut établir une responsabilité pénale, et apporter une réponse judiciaire » explique Christophe Barret, procureur général près de la Cour d'appel de Besançon. Mais la médecine légale, ce ne sont pas seulement les autopsies réalisées pour résoudre des enquêtes. Cette discipline présente de nombreuses autres missions. Cela va de l’examen d’un suspect pour déterminer la compatibilité de son état avec une garde à vue ou non, l’examen d’une victime pour établir son ITT, la prises en charge des victimes, des familles de défunts, la mise sous scellé des indices, les analyses, l’évaluation psychiatrique, etc.
- En 2021, le service de médecine légale du CHU de Besançon a examiné 1789 victimes dans le cadre d’une enquête.
- 999 personnes ont été vues dans le cadre d’une garde à vue.
- 202 autopsies ont été réalisées en 2021 et 88 depuis le début 2022.
C’est un projet qui tient à cœur Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole. Soucieuse du bien-être et de la santé de ses concitoyens, lors des périodes de grande chaleur, l’édile bisontine et sa majorité ont lancé des travaux de végétalisation des espaces à proximité des arrêts de bus et de tram de la cité comtoise.

Engagés le 10 janvier dernier, les travaux sur le parvis du CHU Jean Minjoz sont terminés. La maire de Besançon a fait de cet endroit une priorité. D’une part, pour le confort aux usagers évoqué précédemment, mais aussi pour les visiteurs de l’hôpital Minjoz, qui ont besoin également d’un havre de paix pour se ressourcer et prendre du recul dans les moments les plus difficiles.

Les travaux réalisés
600 m2 ont été désimperméabilisés sur une surface de totale de 3200 m2. Une soixantaine d’arbres ont été plantés. Différentes variétés ont été choisies en tenant compte du cône d’envol de l’hélicoptère et de leur résistance à la sécheresse. Par ailleurs, sur la strate basse de 420 m2, plus de 3000 fleurs ont été semées. Ce sont les enfants de la crèche de l’hôpital qui ont mis en terre les dernières. Selon Grand Besançon Métropole, cette végétalisation diminuera de plus de 20% l’effet de l’ilot de chaleur urbain sur ce secteur. Pour ces travaux, Grand Besançon Métropole a investi 150.000 euros avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté.

Partis de Montauban, les bénévoles de l’association « Crazy Road Trip » réalisent actuellement leur tour de France des CHU. L’objectif pour ces femmes et ces hommes est de distribuer des jouets pour les enfants dans les services d’oncologie pédiatrique. Dix centres universitaires hospitalier ont été ciblés par l’organisateur. Ce jeudi, environ 70 jeux et jouets ont été déposés au CHU Jean Minjoz.

L’équipe médicale et son chef de service apprécient cette démarche. Comme le souligne le docteur Amsallem, jouer est une activité importante pour les enfants. Elle leur permet notamment de s’évader et de se créer un univers. Par ce biais également, ils entrent en interaction avec d’autres. Des moments précieux qui jouent un rôle social, intellectuel et physique des plus importants.
Le reportage de la rédaction / Soraya ( présidente de l'association). Dr Amsallem
L’hôpital de Besançon indique dans un communiqué de presse qu’un réseau expert et une filière de soins pour lutter contre l’endométriose viennent de voir le jour en Bourgogne Franche-Comté. Une femme sur dix est concernée par cette pathologie gynécologique, qui se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. A Besançon, un numéro d’appel téléphonique unique est également mis en place au CHU pour les patientes souffrant de cette pathologie. Il est également destiné aux médecins qui souhaitant adresser leurs patientes. Il s’agit du 03 81 21 94 38.
Ce lundi 10 janvier, des travaux ont débuté sur le parvis du CHRU Jean Minjoz pour une durée d’environ deux mois. Ils permettront de végétaliser l’entrée de l’hôpital, actuellement très minérale. Une soixantaine d’arbres seront plantés. L’objectif est notamment de lutter contre les îlots de chaleur.
Les travaux permettront également de mieux gérer les eaux pluviales afin qu’elles s’infiltrent naturellement dans le milieu. Grand Besançon Métropole investit 150 000 € dans cette opération, avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté
Depuis quelques mois déjà, plusieurs services de chirurgie du CHU de Besançon disposent de 10 casques de réalité virtuelle hypnoVR conçus et développés en France, qui permettent, avant ou pendant l’opération, de diminuer la douleur, le stress et l’anxiété des patients tout en présentant également de sérieux avantages pour les équipes soignantes.
Le patient est invité à choisir l’univers en 3D dans lequel il évoluera. Il peut aussi choisir dans quelle langue s’exprimera la voix (féminine ou masculine) qui l’accompagnera et guidera sa respiration. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans un monde virtuel éloigné de l’hôpital.
Le CHU de Besançon dispose désormais d’un nouveau scanner dit « spectral » pour son secteur d’imagerie des urgences. Il porte une technique innovante dans l’imagerie médicale et apporte de nombreux atouts : analyse « multi-énergies » pour chaque examen, temps d’exposition réduits, moins de produits de contraste injecté et une amélioration de la pertinence du diagnostic. L’hôpital Minjoz est le premier établissement de la région à être équipé de cette technique d’imagerie pour son secteur des urgences. Moins d’une dizaine d’établissements de santé en France disposent actuellement d’un scanner spectral de ce type.