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Ce vendredi se tient le procès des deux militants d’extrême-droite qui ont dégradé la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon le 20 novembre dernier. Le visage de l’écrivain avait été repeint en blanc alors que l’œuvre était en train d’être restaurée. Un rassemblement était organisé à 13h30 devant le tribunal de grande instance par plusieurs organisations. Une cinquantaine de militants anti-fascistes se sont mobilisés.

Cette statue de Victor Hugo avait été vandalisée dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 novembre 2022. Le visage de l’écrivain avait alors été repeint en blanc. Ces dégradations avaient été commises suite à la restauration de la statue d’Ousmane Sow, alors que le visage de Victor Hugo avait changé de couleur, prenant une teinte plus foncée. Deux étudiants avaient rapidement été interpellés par la police, grâce aux images de vidéosurveillance. Ces deux anciens membres du Rassemblement National et de la « Cocarde Etudiante », une organisation étudiante d’extrême droite aux idées nationalistes assumées, devaient être jugés fin novembre mais l'audience avait été reportée. Le procès débute ce vendredi à 16h. Ils sont notamment poursuivis pour dégradation de bien public à caractère raciste. Le verdict est attendu en début de soirée. Devant le tribunal, une cinquantaine de manifestants antifascistes se sont rassemblés pour protester contre les idées d’extrême droite.

 

Alexis et Emilien, deux manifestants présents ce vendredi devant le tribunal : 

 

La bataille entamée il y a des années dans le quartier des Vaîtes à Besançon se poursuivait ce mercredi matin au tribunal administratif. L’audience a débuté à 10h pour examiner le fond de ce dossier. Le projet d’écoquartier des Vaîtes, imaginé au début des années 2000 et lancé il y a plus de quinze ans, fait toujours autant parler de lui. Pour rappel, le Conseil d’Etat, avait confirmé la suspension des travaux en juillet 2020. Le délibéré sera connu dans 3 semaines. Rien n’est acté, mais les conclusions du rapporteur sont plutôt favorables aux associations opposées au projet d’écoquartier. Rappelons que la décision portera sur l’ancien projet. Le conseil municipal de Besançon a adopté un projet revisité en 2021, qui pourrait être relancé quoi qu’il arrive.

Ce mercredi 25 janvier, c’est le fond de ce dossier épineux qui était examiné par le tribunal administratif. En mai 2019, le juge des référés avait tranché en faveur des associations opposées au projet d’écoquartier, suspendant les travaux sur le site des Vaîtes. Cette suspension a ensuite été confirmée par le Conseil d’État l’année d’après. L’enjeu de l’audience ce mercredi matin était l’annulation, ou pas, de l’arrêté préfectoral permettant de déroger à l’interdiction de détruire, altérer, dégrader des sites de reproduction ou aires de repos d’espèces protégées. Une dérogation nécessaire au lancement du chantier, qui ne peut être délivrée que si un projet d’aménagement répond à plusieurs critères. Dans ce cas, il s’agissait notamment de la « raison impérative d’intérêt public majeur » et « l’absence de solutions alternatives satisfaisantes ».

« Des terres maraîchères qu’il faut protéger »

Les débats se sont particulièrement articulés autour de ces deux axes ce mercredi. Seulement, pour Me Coline Maillard-Salin, l’avocate des associations France nature Environnement et Jardins des Vaîtes, l’argument de l’intérêt public majeur ne peut être retenu. « C'est d'ailleurs ce qu’avait retenu le juge des référés. C'est une vision très éloignée du territoire, il est considéré par exemple que le site des Vaites serait une décharge sauvage. Alors, j'imagine bien que tous les bisontins qui connaissent le site savent que ce n'est pas une décharge sauvage. La qualité agronomique des terres est vraiment louée par de nombreuses études, dont une très récente de 2021. Elle affirme que ce sont des terres maraichères depuis des décennies, et donc il n’y a pas de raison de de construire précisément à cet endroit ». L’avocate a longuement insisté sur la qualité de ces terres, où vivent par ailleurs de nombreuses espèces protégées. Mais aussi sur le fait que les besoins en logements à Besançon n’exigent pas un projet immobilier sur ce site. Me Maillard-Salin a justifié son propos en évoquant une population bisontine stable, ainsi qu’un nombre de logements vacants. « On a le droit de construire à Besançon, on ne dit pas le contraire. Mais nous ne sommes pas dans une situation de pressurisation. Nous ne sommes pas dans une grave crise du logement qui nous conduirait à construire n'importe où, sur des espaces protégés ».

« Une absence de solution alternative »

Par ailleurs, le rapporteur public a indiqué que la préfecture et Territoire 25 n’ont présenté aucun élément démontrant que d’autres sites ont été envisagées pour la construction de logements. C’est également ce qu’avait mis en avant le Conseil d’État : l’absence de solution alternative au projet des Vaîtes. « On avait évoqué la question des Près-de-Vaux. Mais l'argumentation adverse était de dire qu’il y avait une difficulté par rapport au PPRI (Plan de prévention du risque inondation), qu’il faudrait construire une voie hors-crue. En nous disant que le caractère anti écologique d'une telle voie est trop coûteux, ce qui a conduit la ville à ne pas donner suite à cette opération. Mais je considère aussi que pour les Vaîtes, il y a un caractère anti écologique à construire sur cet espace ». Pour l’heure, selon les dires du rapporteur public, la balance pencherait plutôt du côté des Jardins des Vaîtes et de la FNE. Le délibéré sera connu dans trois semaine. Reste à savoir ce que décidera le juge bisontin.

 

Me Coline Maillard-Salin, l’avocate des associations France nature Environnement et Jardins des Vaîtes : 

 

Plusieurs coups de feu intenses ont retenti ce dimanche aux alentours de 21h en direction d'une cage d'escaliers, au 22 rue de Fribourg, à Planoise. 22 tirs plus précisément, dans ce haut-lieu du trafic de stupéfiants bisontin. Aucune victime n'est à déplorer, mais plusieurs impacts de balles ont marqué les murs, et de nombreuses douilles jonchaient le sol. Les services de police ont immédiatement diligenté une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en lien avec un trafic de stupéfiants.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi après-midi, le procureur de la République, Etienne Manteaux, a indiqué que les gendarmes de Poligny ont repéré le présumé véhicule des malfaiteurs dans la commune jurassienne. Ce dernier avait été volé à Beaune au début du mois de janvier. La fouille du véhicule n’a pas été « spectaculaire », seulement quelques fausses plaques d’immatriculation ont été retrouvées. Mais ce qui intéresse véritablement les enquêteurs est l’exploitation de l’ADN et des empreintes digitales des personnes qui ont utilisé cette voiture. Un gros travail de balistique et d'analyses ADN est en cours.

Etienne Manteaux fait état d'une accélération importante de l'enquête. Grace aux images des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs ont remarqué plusieurs allées et venues d’individus au comportement suspect en direction d’un appartement. Ce mercredi matin à 6h, des agents de la police judiciaire de Besançon, soutenus par des équipes du RAID de Strasbourg, ont perquisitionné cet appartement situé au 6 rue de Savoie, dans le quartier de Planoise. Il n’était pas occupé, mais une arme de type kalachnikov AK47 a été retrouvée sur place, ainsi que des munitions, de la drogue et du matériel servant à conditionner des stupéfiants. Un homme de 41 ans, originaire de Saint-Étienne, condamné 25 fois, pour trafic de drogue, extorsion et proxénétisme a été placé en garde à vue, alors qu'il rôdait à proximité de l'appartement.

Etienne Manteaux souligne la satisfaction quant à la réussite de cette opération et de la saisie de cette arme, mais pointe aussi son inquiétude vis-à-vis de la saisie de ce type de calibre, qui n'avait pas eu lieu depuis plusieurs années à Besançon.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

 

L'institut de formation des professions de santé (IFPS) du CHU de Besançon organise sa journée portes ouvertes le samedi 21 janvier 2023 de 9h à 13h00. Il lance à cette occasion la campagne « Deviens indispensable, rejoins les métiers de la santé ».

Chaque année, plus de 900 étudiants sont formés à l'IFPS du CHU dans 9 filières des domaines du paramédical et de l'assistance aux soins : aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, infirmier, puériculteur, infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, masseur-kinésithérapeute et cadre de santé. Une 10ème formation « assistant de régulation médicale » vient compléter l'offre de l’IFPS en 2023. L'assistant de régulation médicale exerce au centre de réception et de régulation des appels : il est le premier interlocuteur de toute personne qui compose le 15 ou le 112 en cas d'urgence médicale.

Pour promouvoir sa journée portes ouvertes du samedi 21 janvier, l’IFPS lance une campagne vidéo avec des témoignages d'élèves et d'étudiants pour chacune des 10 filières de formation. Elle est diffusée sur les réseaux sociaux du CHU.

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent qu’un manifestant a chuté accidentellement depuis le Pont Battant dans le Doubs à Besançon ce jeudi. Après avoir dérivé le long du quai il a pu remonter sur la berge au niveau du Crous Canot. Les secours l’ont pris en charge et transporté sur les urgences.

Après leur très bonne entame de phase de groupes de l'European Ligue à domicile face aux Hongroises de Siofok dimanche dernier (30/21) pour leur 1er match, les handballeuses de l’ESBF se déplacent ce dimanche en Norvège. Elles affrontent Molde Elite à 20h. Une formation, sur le papier, plus performante que les hongroises, mais qui reste actuellement sur 5 défaites d’affilée toutes compétitions confondues. Si les Engagées parvenaient à accrocher la victoire ce dimanche, ce serait un grand pas réalisé pour la suite de cette aventure européenne.

Méfiance. Car même si norvégiennes ont actuellement la tête sous l’eau et se sont inclinées lors de leurs cinq derniers matchs, cette formation reste très dangereuse et habituée aux compétitions européennes d’envergure. Des joueuses de grande qualité composent l’effectif de Molde Elite. A commencer par Thale Rushfeldt Deila, cette arrière-gauche de 22 ans courtisée de toute l’Europe. « Elle fera partie des top arrières-gauche mondiale dans pas longtemps. Tout le monde se bat pour avoir cette joueuse » indiquait Sébastien Mizoule, l’entraîneur de l’ESBF. Les sœurs Obaidli, Mona et Sherin, sont aussi de redoutables joueuses qu’il faudra surveiller attentivement.

La ferveur et les supporters seront au rendez-vous lors de cette rencontre européenne. « La Norvège est un pays de handball, ça va être sympa de jouer dans ces conditions » annonçait Sébastien Mizoule lors d’une conférence de presse après le match remporté face à Saint-Amand ce jeudi. Les Engagées sont arrivées ce matin en terre norvégienne après s’être envolées de Genève, en passant par une escale à Oslo, la capitale. En cas de bon résultat ce dimanche, les bisontines seront confortablement installées dans leur groupe, avant de se déplacer le 21 janvier en Allemagne pour défier le Borussia Dortmund.

 

Sébastien Mizoule, entraîneur de l'ESBF : 

Dans le cadre de sa campagne de lutte contre la vie chère et la précarité étudiante, le groupe des Jeunes Insoumis de Besançon organise une collecte ce samedi 14 janvier de 14h à 18h place du 8 septembre à Besançon. Seront collectables des denrées alimentaires (conserves, denrées non périssables : thé, café, huile, farine…) mais aussi des produits d’hygiène, notamment féminins (produits périodiques, brosse à dent, dentifrice, peigne, shampooing…)

« Vous n’êtes pas sans savoir qu’on fait face à de multiples crises. Climatique, démocratique et économique. Et dans le cadre de cette dernière, on remarque que les prix ne font qu’augmenter, que c’est de plus en plus difficile voire impossible pour certaines personnes, de se nourrir, de se loger dignement, de faire le plein, etc. Et puis on constate que les jeunes sont forcément victimes de cette situation, et que la précarité explose. C’est une situation intenable, et en tant que jeunes militants, on a décidé de réaliser cette collecte » explique Hélène Magnin-Feysot, coresponsable du groupe des Jeunes Insoumis de Besançon.

La France compte près de trois millions d'étudiants en cette rentrée 2022. Plus de 700.000 d’entre eux sont boursiers, avec seulement 235.000 logements à caractère social disponibles en France. Par ailleurs, aujourd'hui deux étudiants sur trois sont en situation d'extrême précarité, et l’inflation actuelle n’améliore pas leur situation. Augmentation des loyers, restauration universitaire plus onéreuse, revalorisation insuffisante des bourses et retards de celles-ci ou encore frais de santé : le coût de la vie étudiante a considérablement augmenté en cette rentrée 2022. Plus de 6,47% en plus par rapport à la rentrée 2021 selon l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et de 7,38% pour la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). En cause bien sûr : l'inflation. Les mesures prises par le gouvernement sont jugées insuffisantes par les acteurs concernés.

« On redistribuera ces produits sur les campus bisontins. On connait l’impact de devoir travailler en parallèle de ses études. C’est faisable certaines heures, mais ça ne l’est pas sur le long terme. C’est aussi une transition avec notre programme de la France Insoumise. On a des députés qui se battent à l’Assemblée nationale pour porter une allocation d’autonomie jeunesse, qui permettrait aux jeunes qui en ont besoin, de se former dans des conditions décentes. Beaucoup de monde souffre de cette situation, mais on parle de l’avenir des étudiants, de leur jeunesse. Pour construire l’avenir de notre pays on compte sur eux. Donc participer, ne serait-ce que donner un petit produit, en cumulé ça fait une belle action de solidarité, et ça permettra à ces jeunes de continuer leurs études dignement » souligne Hélène Magnin-Feysot.

 

Hélène Magnin-Feysot, coresponsable du groupe des Jeunes Insoumis de Besançon

 

Un nouveau lieu de vie étudiant voit le jour à Besançon, grâce à un travail collaboratif entre les étudiants du site et le soutien des partenaires. Initié dans l’écoute des étudiants pour répondre au besoin d’une dynamisation de la vie étudiante sur le campus, ce LI(VE) est le deuxième de la région à être inauguré. Pensé depuis trois ans avec les étudiants et pour les étudiants, ce bâtiment de trois étages et de 554m² offre un nouveau cadre de vie en répondant au mieux aux exigences de ces derniers.

Situé « au cœur des besoins des étudiants, ce lieu permettra de se sentir intégré, de trouver des voies d’accompagnement, où les étudiants seront animateurs et pourront porter leurs projets » indique Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Des propos soutenus et approuvés par Macha Woronoff, présidente de l’Université de Franche-Comté. « Les jeunes ont de plus en plus besoin des autres, et le LI(VE) porte cette ambition. Il est important de construire un schéma qui réponde aux inspirations de nos étudiants, de développer une importante collaboration entre les partenaires. C’est ensemble qu’on peut lever les obstacles pour avancer » souligne la présidente de l’Université de Franche-Comté.

3 espaces de vie complémentaire 

Installé au cœur de ce campus, ce lieu de vie offre aux étudiants un cadre propice à la détente, aux échanges, aux animations. Il est réparti sur trois niveaux et espaces complémentaires. Tout d’abord, l’espace de vie, le niveau principale du LI(VE) est constitué d’un vaste espace ouvert et aménagé où les étudiants peuvent se retrouver, communiquer, mieux se connaître et s’installer. Que ce soit dans un coin lounge avec fauteuils et tables basses, ou dans un coin break avec tables, chaises, bar, les étudiants peuvent moduler ce lieu et le réaménager selon leurs besoins. Cet espace permettra au fil des mois, l’organisation de nombreux événements et animations organisées par le Crous et/ou les étudiants. Un atelier de customisation « Do It Yourself » est également dédié dans ce lieu de vie. Initialement installé au bâtiment Fanart depuis 2021, cet atelier permet aux étudiants de créer, réparer, fabriquer vêtements, accessoires, à partir de vêtements de seconde main, de chutes de tissus et autres objets.

 

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Anne Vignot, maire de Besançon, et Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, en train de participier à un atelier de couture.

 

Mais aussi un espace solidaire. Le LI(VE) accueille l’AGORAé, épicerie solidaire à destination des étudiants, gérées par la BAF, fédération territoriale des associations étudiantes de Franche-Comté. Cette épicerie reçoit les étudiants qui en ont besoin afin de leur proposer des produits secs, d’hygiène, d’entretien, à bas tarifs. Pour bénéficier de l’aide de l’AGORAé, les étudiants sont orientés par le service social du Crous suite à une évaluation sociale. La création d’une ressourcerie est également en projet dans cet espace, afin de donner une seconde vie à des objets ou matériaux plus bruts.

 

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Romain Hassold, président de la BAF

 

Et puis, le LI(VE) héberge le service Vie de campus du Crous, en charge de l’animation de ce lieu et du campus. Des bureaux sont également réservés et à disposition des associations étudiantes. Une salle de réunion équipée est également accessible aux étudiants et associations sur réservation.

 

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La salle de réunion 

 

Un campus Bouloie-Temis qui accélère sa transformation

« Ce LI(VE) démontre que nous sommes en train d’investir pour l’excellence » détaille Laetitia Martinez. Le Crous Bourgogne-Franche-Comté développe ses installations et ses activités en matière de vie étudiante sur le territoire. Ce bâtiment, dont la construction a débuté en septembre 2021, a coûté 1,6M d’euros, et a été financé à hauteur de 1.162.500€ par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Le Grand Besançon (337.500€) et le Crous Bourgogne-Franche-Comté (100.000€) ont complété. Il est pour ce site, une des premières réalisations concrètes de la transformation du campus Bouloie-Temis. Il répond à l’accompagnement de la vie étudiante par le Crous Bourgogne-Franche-Comté en écho direct avec la préparation du prochain schéma territorial du bien-être et de la vie étudiante Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit du schéma directeur sur lequel les étudiants travaillent en vue d’une toute prochaine échéance de concertation étudiantes, « Les Assises de la vie étudiante », programmée en mars prochain.

 

A l’occasion des 90 ans de la marque Lego, la Citadelle expose jusqu’au 31 décembre de grandes constructions originales et colorées exclusivement réalisées avec les fameuses briques danoises. Cinq grandes thématiques seront représentées : Noël, Harry Potter, Star Wars, Paris Steampunk, et l’époque médiévale. Il est aussi possible d’observer une maquette de la Citadelle avec une projection sur les étapes des fabrications. Pendant tout le mois de décembre, des ateliers de construction sont mis à disposition en accès libre, et des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association franc-comtoise Lug’Est.

 

Noël, Harry Potter ou encore Star Wars

La cabane d’Hagrid, le chemin de Traverse, Pré-au-Lard, le Terrier, mais aussi Tatooine ou encore d’immenses décors de Noël en Lego sont désormais observables à la Citadelle de Besançon jusqu’au 31 décembre. L’association Lug’Est a réalisé un travail colossal en assemblant des centaines de milliers de pièces pendant des heures. Un assemblage considérable pour faire rêver petits et grand à l’approche des fêtes et les plonger dans l’ambiance de Noël. Trois salles sont dédiées à cette exposition temporaire dévoilant ces constructions impressionnantes, comptant pour certaines jusqu’à 100.000 pièces. Dans la dernière salle, une maquette de la Citadelle, réalisée par Samuel Pister de l’association Lug’Est, est composée de 2860 pièces, et a demandé plus de 55h de travail ! Un diaporama projeté sur le mur présente chaque étape de la fabrication.

 

 

Des ateliers de fabrication

Durant tout le mois de décembre, un atelier de construction en briques Lego est mis à disposition des visiteurs en accès libre. Les dimanches 4, 11 et 18 décembre, des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association Lug’Est, réunissant des passionnés de Lego, et qui organise des manifestations et expositions dans toute la région. L’accès et gratuit pour les détenteurs d’un billet ou abonnement Citadelle, et de 5€ pour accéder exclusivement à l’exposition. Plus d’informations sont à retrouver sur www.citadelle.com.

 

Gaëlle Cavalli, responsabe du service valorisation du monument Vauban : 

 

 

Pour son dernier match de l’année à domicile, l’ESBF laisse échapper deux points très importants. Les Engagées se sont inclinés d’une longueur seulement ce mercredi face à l’OGC Nice, 27-28. La formation de Sébastien Mizoule enchaîne une quatrième défaite consécutive et passera la trêve de Noël à la 10ème place.

Le début de match aura été compliqué pour les Engagées, dépassées sur tous les plans. Très vite, la formation niçoise prend l’ascendant de la rencontre, et distance les bisontines de 4 points. Une avance confortable qu’elle gardera jusqu’à la mi-temps. Une domination nette, malgré un sursaut d’orgueil porté par une Juliette Faure déterminée, qui au terme d’une lutte acharnée, porte le score à 11-14. Malheureusement, la formation de Sébastien Mizoule craque à deux reprises dans les derniers instants. Score à la mi-temps : 12-16 en faveur de l’OGC Nice.

La seconde période repartira sur les mêmes bases. Les Engagées, dos au mur, alors menées de de 7 points (18-25), mettront un terme à la domination niçoise dans le dernier quart d’heure. Dans l’effervescence d’un palais des sports retentissant, les bisontines entament une folle remontée moins de dix minutes avant la fin du match. Tonje Lerstad multiplie les arrêts, Juliette Faure inscrit deux pénaltys coup sur coup. Clarisse Mairot, Lucie Granier et Pauline Robert concrétisent leurs occasions. La formation de Sebastien Mizoule recolle à 26-27, le plus petit écart du match. Les Engagées sont transcendées, le public bisontin est en ébullition, la victoire semble à portée de main. Malheureusement, une contre-attaque fatale de l’OGC Nice quelques secondes après l’engagement leur redonne une véritable bouffée d’oxygène avec 2 points d’avance dans un match qui n’est plus le même. Dans un ultime rush, les Engagées parviennent à revenir à seulement un point des Niçoises à la dernière seconde. Mais l’arbitre siffle la fin de la rencontre dès l’engagement. Score final 27-28.

Le réveil aura été trop tardif pour les joueuses de l’ESBF qui s’inclinent d’un petit point. Mauvaise opération pour la formation de Sébastien Mizoule qui laisse les sudistes se rapprocher dangereusement au classement, avec seulement un point de moins. Les Engagées devront se rassurer ce dimanche lors du match retour de coupe d’Europe face à Bera-Bera. Avant de se déplacer dans la Drôme le 17 décembre prochain pour y affronter Bourg-de-Péage.

 

 

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