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La fin de saison se précise pour l’ESBF. Il reste deux rencontres à disputer pour les Bisontines pour espérer décrocher une place européenne. Le premier rendez-vous est fixé ce mercredi soir. Dans le cadre de cette avant dernière journée en D1 féminine, les Engagées se déplacent à Mérignac.

Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. L’adversaire du jour est 12è au classement. Besançon n’est plus qu’à un point de la cinquième place visée. Samedi soir, le groupe de Sébastien Mizoule terminera sa saison, au Palais des Sports, face à Paris 92, actuel 4è de ce championnat de D1 féminine.

Les policiers bisontins sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche au niveau de la discothèque le QG à Besançon. Un individu alcoolisé (0,67mg/l) se voyant refuser l’entrée a agressé physiquement un agent de sécurité en le frappant. L’homme de 30 ans a été interpellé et placé en garde à vue.

Les enquêteurs bisontins reconstituent petit à petit le puzzle des derniers événements violents survenus à Besançon. Cela implique notamment le meurtre d’Abdelkader Mesref par balle à Besançon, le corps carbonisé dans la forêt de Thise, et plus récemment la découverte d’un cadavre déterré à Thoraise. Etienne Manteaux, le procureur de la République, tenait une conférence de presse cet après-midi. En deux mois d’enquête, il a souligné la progression et les avancées significatives réalisées. Cinq personnes ont été mises en examen et placées en détention dans le cadre de ces affaires.

 

Ce vendredi, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, a rappelé les détails et la chronologie de ces affaires sordides. Un homme abattu par balles en février dans le quartier des Vaites à Besançon, un autre retrouvé en mars carbonisé et tué par balles dans la forêt de Thise, puis un cadavre déterré en bordure du Doubs à Thoraise au mois d’avril. En deux mois, la violence a frappé plusieurs fois, par « des faits d’une gravité exceptionnelle pour une ville comme Besançon Â», souligne Étienne Manteaux. Le principal suspect, un homme surnommé Tiks, soupçonné d’avoir pris part à trois homicides en moins de trois semaines. Des crimes que l’intéressé nie en bloc. Outre cet individu, quatre hommes issus de la communauté des gens du voyage ont été interpellés puis mis en examen pour séquestration en bande organisée suivie de mort. Un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Trois victimes

Le premier assassinat commis par arme à feu dans une voiture remonte au 25 février, rue Anne-Frank à Besançon. Puis, quelques semaines plus tard, une nouvelle victime, Medhi Tiza, 22 ans, soupçonné de se livrer au trafic de produits stupéfiants. Le 8 mars, jour de sa disparition, le jeune homme était en compagnie d’un ami, Salim Touel. Leur dernière présence a été signalée à 20 h, avant qu’ils ne disparaissent pour être séquestrés dans un appartement situé rue des Roses. Salim Touel a Ã©té retrouvé brûlé dès le lendemain dans les bois de Thise, une balle dans la tête. Medhi Tiza a été découvert enterré dans un champ de Thoraise le 22 avril dernier. Son autopsie a révélé un important traumatisme crânien mais la cause de son décès reste incertaine et des analyses complémentaires sont en cours, sachant qu’aucune trace de coups de couteau ou de coups de feu n’a été constatée.

 

Téléphonie et voiture équipée de balise GPS

Selon les derniers éléments de l’enquête, les deux dernières victimes de Tiks ont bien été séquestrées dans un appartement rue des Roses. Des faits attestés par la téléphonie des suspects, qui a permis d’établir que le corps de Mohammed Tiza a été extrait de l’appartement le 9 mars aux alentours de 19h. Il aurait ensuite été enterré dans la nuit du 10 au 11 mars, grâce à une pelle jetée ensuite dans le Doubs, que des plongeurs ont retrouvée. Par ailleurs, les suspects avaient mis la main sur une Audi RS3 que sous-louait Mohammed Tiza. Ce véhicule disposait d’une balise GPS, révélant que ce véhicule a été utilisée pour transporter Selim Touel dans la forêt de Thise. Juste avant qu’il ne soit tué, un bidon d’essence a été acheté dans une station-service de Besançon. Cette Audi RS3 a été retrouvée incendiée quelques jours plus tard.

« L’enquête a progressé de façon majeure, avec des avancées significatives et deux mois et demi Â» a rappelé Etienne Manteaux. « Nous disposons d’un faisceau d’indices très large et d’éléments factuels Â» ajoute le procureur de la République.

 

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon : 

 

 

Après trois années de travaux, le Musée de la Résistance et de la Déportation rouvrira ses portes le 8 septembre 2023, jour de l'anniversaire de la libération de Besançon. Les visiteurs pourront alors découvrir la métamorphose qui s'est opérée avec des espaces entièrement repensés, un nouveau parcours de visite, deux salles présentant l'exceptionnel fonds d'art en déportation et des espaces dédiés aux expositions temporaires.

 

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Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.

 

Fermé depuis le 6 janvier 2020 pour une rénovation totale, et après avoir accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 50 ans d'ouverture, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon renouvelle son approche pour renforcer son rôle d'outil citoyen. Avec la création d'un hall d'accueil s'ouvrant sur l'extérieur par de larges baies vitrées, le nouveau musée attirera l'attention du visiteur sur l'histoire de la Citadelle sous l'occupation, lieu d'exécution de 100 condamnés à mort. Face au musée, la statue du Témoin avec l'inscription des noms des camps en mémoire de la déportation ainsi que le monument des fusillés seront mis en valeur. Cette connexion entre histoire et mémoire, à l'heure actuelle quasi invisible du public, sera ainsi beaucoup plus évidente aux yeux de tous.

 

Une nouvelle exposition permanente

Centrée sur les deux problématiques « individus et sociétés en guerre Â» et « mots et langage Â», la nouvelle exposition permanente succédera à la précédente qui n'avait pas été renouvelée depuis plus de 35 ans. Sur un niveau et 10 salles, le parcours permettra à chaque visiteur d'aborder l'intégralité des thématiques : le projet nazi dans l'Europe des années 1930 ; l'effondrement de 1940 ; la France de 1940-1944 ; la déportation et l'extermination ; la Libération et l'après-guerre.

La nouvelle scénographie favorisera l'accessibilité du discours et valorisera les collections originales du musée. Le public pourra découvrir des archives, objets et photographies conservées par le musée. Une sélection d'objets iconiques, le parcours de Jeanne Oudot, d'Henri Fertet et de Germaine Tillion, que l'on pourra suivre tout au long de l'exposition ainsi que de nombreux témoignages sonores qui illustreront chacune des thématiques abordées au fil de la visite.

Une présentation du fonds d'art en déportation complétera ce parcours permanent. Unique en France, et l'un des plus importants d'Europe, il regroupe environ 600 dessins, petites peintures et statuettes réalisés clandestinement dans les camps de concentration et prisons du Reich. Il n'était jusqu'alors pas visible du grand public. Deux salles lui seront dédiés, donnant une place centrale à ces œuvres.

 

 

Une future programmation culturelle dynamique

Avec 6 salles dédiées aux expositions temporaires, le musée proposera une nouvelle exposition chaque année. Ce sont autant d'objets et de documents sortis des réserves qui pourront être ainsi présentés au public. L'occasion de construire des manifestations culturelles de qualité en travaillant avec d'autres établissements, à l'échelle nationale et internationale. La première exposition temporaire sera consacrée aux donateurs et mettra en exergue le lien particulier qui les unit au musée. Depuis sa fondation à la fin des années 1960, le musée a bâti sa collection à partir d'objets et d'archives privés, donnés par d'anciens résistants et déportés puis leur famille. Au fil des années, il a développé une véritable expertise en la matière, documentant non seulement les histoires et parcours personnels de celles qui ont vécu la 2nde guerre mondiale, mais encore leur place dans la mémoire familiale et ses modes de transmission.

 

L'accessibilité est également au cÅ“ur du projet de rénovation. Des solutions sont mises en Å“uvre pour faciliter autant que possible l'accès au musée : installation d'un ascenseur, toilettes, scénographie adaptée (hauteur des textes, passages de portes, etc). Dès leur arrivée, les visiteurs pourront profiter d'un espace d'accueil vaste, lumineux et confortable, qui n’existait pas auparavant.

 

Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon : 

 

Une dame âgée d’une soixantaine d’années a été percutée par le tramway vers 11h ce matin, peu après l’arrêt Malcombe en direction de Rosemont à Besançon. Après plusieurs avertissements sonores déclenchés par le conducteur du tram, la sexagénaire aurait quand même progressé sur la voie. Elle a été percutée par l’avant du véhicule, lui occasionnant, selon les premiers constatations des secours sur place, un traumatisme crânien et faciale ainsi qu’une plaie ouverte niveau du nez. Grièvement blessée, cette dame a été transportée sur le CHU Minjoz. Les premières analyses n’ont pas révélé de trace d’alcool ni de drogue. Un témoin présent sur les lieux a confirmé les dires du conducteur de tram. Une infirmière s’est occupée de la sexagénaire avant l’arrivée des pompiers. Aucune autre victime n’a été déclarée.

Les Championnats de France Minime de Karaté se tiendront à Besançon au palais des sports Ghani Yalouz les 29 et 30 avril 2023. L’occasion pour les jeunes karatékas de tout le pays de se réunir et de démontrer leur talent sur le tatami. Des compétitions qui s’annoncent passionnantes et haletantes, représentant un grand défi pour ces jeunes athlètes en herbe. De plus, cet événement sera l’opportunité pour les fans de karaté de voir les stars de demain en action.

 

« Besançon est fier d'accueillir cet événement prestigieux et nous sommes impatients de voir les futurs champions s'affronter dans un environnement de compétition saine et sportive. Nous invitons tous les amateurs de karaté et les supporters de tous âges à rejoindre cette célébration de la jeunesse et du sport Â» indique le Club Sauvegarde, la célèbre structure bisontine qui compte parmi les plus titrées de France. Cet événement d’envergure permettra de montrer que le karaté et les arts-martiaux sont présents au sein de la cité bisontine et que de nombreux acteurs participent à cette mise en lumière. Que ce soit la ZID, Zone Interdépartementale Franche-Comté de Karaté, le CDK25, Comité Départemental du Doubs de Karaté et Disciplines Associées, la Fédération Française de Karaté mais aussi le Club Sauvegarde de Besançon. Ces championnats de France permettront aussi de préparer la génération 2026, qui participera aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar au Sénégal. Mais ce rendez-vous sera avant tout une grande fête des enfants. « Les résultats viennent après, on va essaye d’organiser au mieux, de fédérer le plus de personnes, et d’inviter les jeunes enfants à s’intéresser et s’inscrire au karaté, tout en leur inculquant les valeurs de ce sport Â» indique Fodé Ndao, le président du Club Sauvegarde.

 

Fodé Ndao, président du Club Sauvegarde de Besançon : 

Ce mercredi après-midi, les joueurs du FC Sochaux-Montbéliard étaient attendus à la Maison des Familles de Besançon. Ils sont allés à la rencontre d’une quarantaine d’enfants, malades ou en rémission, et ont pu signer des autographes, goûter avec eux, et participer à une chasse à l’œuf en plein air. Un moment festif et convivial très important, aussi bien pour les enfants que pour les footballeurs. Ces derniers ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.

Les joueurs sochaliens et le staff technique ont été accueillis à la Maison des familles, près du CHU Minjoz, ce mercredi 26 avril. Cet établissement non médicalisé, accueille les accompagnants des patients hospitalisés dans les établissements de santé environnants. Cette structure accueille aussi les malades en pré ou post hospitalisation, bilan, consultation ou en traitement ambulatoire, sous condition qu’ils ne nécessitent pas de surveillance médicale et ne présentent aucune pathologie contagieuse.

 

 

Des membres de l’association Semons l’espoir était aussi présents, l’association ayant participé financièrement à la construction de la structure en 2015 et de son extension en 2022. Semons l’Espoir œuvre pour améliorer les conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés au CHU de Besançon. Après avoir signé maillots, crampons, photos, calendriers, et même des drapeaux, les joueurs ont ensuite accompagné les enfants en extérieur afin de participer à une chasse aux œufs. Ensuite, après avoir récupéré leur butin, tous ont dégusté des crêpes et autres friandises à la même table. Après ce goûter commun, les joueurs ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.

 

Philippe Roy, président de Semons l'Espoir et de la Maison des Familles : 

 

Freddy Vandekerkhove, team manager du FCSM : 

Ce mardi, sur leur parquet des Montboucons, les hommes de Joseph Kalambani ont conclu leur saison en battant Rueil et terminent sur une note positive en battant les 3èmes de la poule médiane des play-offs d’accession en Pro B. Après avoir vécu une saison de tous les records, en termes de matchs remportés, d’affluence aux Montboucons et au Palais de Sports, le BesAC a aussi gagné en crédibilité. Désormais, place au bilan de la saison avec les joueurs et les dirigeants pour préparer l’année prochaine.

 

Après une première saison réussie avec le maintien validé dès la première phase, Joseph Kalambani l’entraîneur du BesAC, avait rempilé au mois de mars pour une année supplémentaire sur le banc du club de basket bisontin. Il possède le meilleur bilan de l’histoire du BesAC en première phase de Nationale 1 (8e, avec 12 victoires en 26 matchs). Après plus de cinq saisons passées aux côtés de l’ancien coach Nicolas Faure, l’ex-international centrafricain est sorti de l’ombre l’été dernier et a convaincu pour sa première saison sur le banc.

« On a reconstruit à 80% l’effectif. On a fait aussi le pari d’aller chercher des jeunes, comme le petit Siriman Kanouté, Sydney Hawmmond ou encore Melvin Beaubois. On a cherché à équilibrer l’équipe et son manque d’expérience avec des joueurs de qualité et qui connaissent bien la division, comme Mykal Riley ou Ferdinand Prénom Â» souligne Joseph Kalambani. Avec cette ambition de créer un groupe, en travaillant sur la cohésion, afin que tout le collectif puisse Å“uvrer dans un objectif commun. « Ce qu’on a réussi à faire Â» ajoute le coach. Effectivement, le BesAC a vécu une saison de tous les records. Que ce soit en termes de matchs gagnés ou même de l’affluence aux Montboucons et au Palais de Sports. « On a gagné aussi en crédibilité, en maintenant un pouvoir d’attraction qui est grand. Tout ces éléments font de cette année une année réussie. Même si on finit un peu en eau de boudin sur la phase des play-offs, parce qu’on manquait de profondeur de banc. On a eu des blessés, on a accumulé beaucoup de fatigue, et on n’a pas pu développer un niveau de jeu aussi pertinent et intéressant quand pendant la première phase. Mais globalement, je très fier de mes joueurs et de cette saison Â» indique Joseph Kalambani.

 

Une saison se finit et une autre commence

La saison prochaine est déjà dans toutes les têtes. « On sait ce qu’on est capable de faire, on sait comment le faire, et on sait comment on va devoir rééquilibrer l’équipe Â» explique l’entraineur du club de basket bisontin. Mais avant toute chose, un bilan s’impose, afin de faire le point sur le souhait des joueurs. Qui envisage de rester dans la dynamique du BesAC, et qui souhaite tenter une nouvelle aventure ailleurs. « Quand on aura fait cet état des lieux, on va devoir compléter avec des joueurs de même calibre, voire plus haut, pour continuer de performer à ce niveau. On est déjà au travail, pour nous c’est une continuité. Les joueurs, eux, peuvent régénérer un peu d’énergie mentale et physique. Les petites blessures aussi. Et pour nous dirigeants, c’est vite se mettre à table, analyser notre budget, nos objectifs, et avec quels joueurs on veut repartir à l’aventure. C’est beaucoup de travail Â» souligne Joseph Kalambani.

Les 26 Galeries Lafayette sont toujours dans la tourmente. Une vingtaine de salariés de Besançon ont débrayé ce mardi de midi à 13h devant leur boutique rue des Granges. Quelques collègues venus de Belfort se sont joints au mouvement. Une mobilisation symbolique pour rappeler que leurs emplois sont menacés par la situation financière actuelle de l’homme d’affaires Michel Ohayon, propriétaire de la holding, et pour exprimer leur ras-le-bol au sein du groupe la veille d’une nouvelle audience du tribunal de commerce de Bordeaux.

 

26 magasins Galeries Lafayette placés en procédure de sauvegarde

C’est tout l’empire de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon qui continue de s’effondrer. Le mercredi 22 févier 2023, les 26 magasins Galeries Lafayette possédés par l’homme d’affaires via sa société Hermione People & Brands ont été placés en procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Bordeaux. Une demande à l’initiative de l’homme d’affaires qui détient la Financière immobilière bordelaise (FIB), elle-même placée en redressement judiciaire face à certaines difficultés financières. Michel Ohayon avait dans un premier temps annoncé un redressement judiciaire des Galeries Lafayette, avant qu’un porte-parole ne précise qu’il s’agissait en réalité d’une procédure de sauvegarde. La procédure de sauvegarde s’adresse aux entreprises en difficulté et qui ne sont pas encore en cessation de paiement. L’objectif d’une telle procédure est de faciliter la réorganisation de l’entreprise pour lui permettre de maintenir son activité économique, les emplois et d'assurer l'apurement de ses dettes. La procédure de sauvegarde s’achève généralement par la mise en place d’un plan de sauvegarde.

 

Camaïeu, GoSport... et ensuite ?

La CFDT Hermione s'inquiète de la situation de l'entreprise et des salariés, et appelle à la responsabilité. « L'actionnaire doit financer l'entreprise et son développement. La CFDT en appelle aussi à la responsabilité des Galeries Lafayette : la vente des magasins affiliés ne l'exonère pas de ses responsabilités vis à-vis des salariés travaillant loyalement, parfois depuis de longues années, pour faire rayonner la marque Galeries Lafayette partout sur le territoire ! Les Galeries Lafayette doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour pérenniser les magasins et les emplois ! Â». Grâce au plan de sauvegarde, les livraisons ont légèrement repris aux Galeries de Besançon, mais la situation reste compliquée. Des grosses marques ne font plus confiance au groupe et ne livrent plus pour l'instant. Certains rayons restent vides, les livraisons et la marchandise sont bien plus rares, la situation n’a rien à voir avec celle d’avant la procédure de sauvegarde. « Notre actionnaire, Michel Ohayon, qui nous a repris en 2018, a racheté de nombreuses enseignes qui s'effondrent les unes après les autres. Aujourd'hui, a-t-il les capacités pour financer notre entreprise ? Les investissements promis n'ont pas été réalisés, les effectifs sont réduits, les livraisons Les Galeries Lafayette sont bloquées… Le Comité Social et Economique central a lancé un droit d'alerte économique, et l'actionnaire gagne du temps pour ne pas répondre à l'expert désigné par les représentants du personnel Â» indique la CFDT Hermione.

Les salariés, consternés par la situation, espèrent un rachat au plus vite. Beaucoup craignent de subir le même sort que Camaïeu, en liquidation judiciaire, ou de Go Sport, placé en redressement judiciaire et qui doit voir son avenir fixé ce mardi.

 

Frédéric Hacquard, délégué CFDT aux Galeries Lafayette de Besançon : 

 

 

Dans la nuit, des centaines d’élus dans toute la France ont eu la surprise de recevoir un e-mail les informant de leur adhésion au Rassemblement national. Chacun s’engageait, selon ces mails, à verser 250 euros d’adhésion et un soutien financier de 4.500 euros au parti de Jordan Bardella. De nombreux élus comptent porter plainte à l’image de Laurent Croizier dans le Doubs. Le député de la première circonscription indique « ne guère apprécier l’utilisation de ses données à des fins malveillantes, encore moins lorsqu’il s’agit de lui prêter l’intention d’adhérer à un parti d’extrême-droite Â». Accompagné de ses collègues députés du groupe Démocrate, Laurent Croizier va effectuer un signalement à la présidente de l’Assemblée Nationale ainsi qu’à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).