Ce vendredi matin, Pap Ndiaye, le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse s’est rendu au collège Proudhon de Besançon. Il était accompagné de la ministre déléguée au handicap Geneviève Darrieussecq. Le déplacement du ministre se déclinait autour de thème de l’école inclusive.
Le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse était attendu ce matin à 9h30 au sein de l’établissement bisontin. Ce déplacement intervenait dans le cadre de l’école inclusive, l’accueil en classe des élèves handicapés, et suite aux mesures annoncées par le président de la République dans le cadre de la conférence nationale du handicap qui s'est tenue le 26 avril dernier. Le collège Proudhon de Besançon accueille une SEGPA (Sections d'enseignement général et professionnel adapté), une ULIS (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) et une CLEX (CLasse EXternalisée qui accueille des élèves scolarisés dans un Institut Médico-Educatif, âgés de 12 à 16 ans). Ce déplacement de Pap Ndiaye était pour « écouter et échanger plutôt que pour discourir, car le département du Doubs comme celui de la Haute-Saône sont des départements qui sont très en avant sur ces questions » a souligné le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. « L'école inclusive, c'est une des grandes priorités. Nous avons un certain nombre de difficultés que nous devons résoudre, et l'on voit bien, dans ce département, comment s’opère le rapprochement entre le ministère de l'éducation nationale et le médico-social. Il nous fallait donc écouter, il nous fallait donc échanger, et nous en tirons évidemment tout ce qu'il faut pour la mise en place des mesures qui ont été annoncées à l'échelle nationale » a ajouté Pap Ndiaye.
Pap Ndiaye, le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse :
Cette visite qui s’est déroulée malgré la volonté de certains enseignants du collège Proudhon de faire part de leur mécontentement aux représentants du gouvernement. Beaucoup ont pointé du doigt la visite « surprise » du ministre, annoncée au dernier moment. Une quarantaine de manifestants se sont d’ailleurs rassemblés devant les grilles de l’établissement. Parmi eux, de nombreux étudiants et quelques professeurs. Interrogé au sujet de l’augmentation des salaires, Pap Ndiaye a promis une hausse de rémunération qui interviendra à partir du 1er septembre. « Tous les professeurs verront leur revalorisation sur leur fiche de paie à la fin du mois de septembre. C'est une revalorisation qui n'a pas eu lieu dans cette ampleur depuis 30 ans. Entre 8 et 11% pour les jeunes professeurs, jusqu'à 15 ans d'ancienneté, un peu moins ensuite, et puis les missions du pacte enseignant qui pourront représenter, avec la rémunération dont je parlais à l'instant, jusqu'à 25% de hausse de salaire mensuelle pour les professeurs. C'est budgété, ils auront les augmentations qui sont prévues » a expliqué le Ministre de l’Education nationale.
Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée au handicap :
Quelques manifestants étaient encore sur les lieux lors du départ du ministre
Enfin, Pap Ndiaye a une nouvelle fois abordé le sujet du harcèlement scolaire et du cyberharcèlement en évoquant le terrible drame survenu mi-mai à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où Lindsay, cette adolescente de 13 ans s’est donnée la mort. Le ministre souhaite accentuer la pression sur les réseaux sociaux pour que les faits de harcèlement soient signalés et pris en charge plus rapidement.
Le plan O sera présenté ce jeudi 25 mai au Conseil municipal de Besançon. Face à des épisodes de sécheresse qui s’annoncent de plus en plus intenses, la ville de Besançon s’y prépare dès maintenant à travers ce dispositif. Il prévoit 24 mesures destinées à préserver l’eau tout en investissant dans des infrastructures pour relever le défi du changement climatique. Ce plan d’urgence sécheresse va se décliner en quatre engagements : anticiper les effets du changement climatique, accélérer notre adaptation, prendre soin des habitants du territoire et agir ensemble.
Un constat alarmant
Chaque année, et de plus en plus régulièrement, la problématique de l’eau interroge sérieusement. Si l’on peut être amené à penser que l’asséchement des rivières ne concerne que le sud de l’hexagone ou les zones plus arides, notre territoire est bel et bien concerné. « Certains s’en sont rendus compte seulement l’année dernière, et ne pensaient pas qu’une rivière comme le Doubs pourrait un jour se retrouver complétement asséchée dans certaines zones de notre département » indique Christophe Lime, conseiller municipal et vice-président du Grand Besançon en charge de la gestion de l'eau potable et des eaux fluviales. « En 2050, il manquera 2 milliards de m3 d’eau en France si on continue avec les usages qu’on en a actuellement” explique Anthony Poulin, adjoint en charge des finances et du développement durable à la ville de Besançon. A travers ce plan, la maire de Besançon souhaite agir avant les arrêtés sécheresse, pris bien trop tard chaque année selon elle, en trouvant comment prélever le moins possible d’eau pour que les recharges soient les plus optimisées dans ce contexte climatique crucial. « Il s’agit d’un plan structurel qui répond à des besoins immédiats, mais aussi à moyen et long terme” explique Anne Vignot. « Cela nous amène à repenser l’ensemble de nos politiques afin d’être en cohérence avec les 24 mesures que concerne ce plan qui n’est qu’un début » poursuit la maire de Besançon. Le plan O va également engager la Ville vers une progression d’investissements et réintéroger l’État pour un certain nombre de mesures, comme l’emploi d'eau de récupération pour les chasses d’eau ou encore la pertinence de la saisonnalité des compétitions sportives.
Christophe Lime, conseiller municipal et vice-président du Grand Besançon en charge de la gestion de l'eau potable et des eaux fluviales :
Plusieurs moyens pour économiser l’eau
En 20 ans, la ville de Besançon a diminué de 20 à 25% sa consommation d’eau, mais ce chiffre stagne depuis maintenant quelques années alors que la sécheresse a fait de la gestion de l’eau une urgence pour tous les territoires. Les points de captage sont situés à Novillars dans la nappe sous le Doubs, et à Chenecey-Buillon sur la rivière La Loue, et le niveau des nappes phréatiques est remonté au mois d'avril dans le Doubs, mais ne sera sans doute pas suffisante pour affronter l'été sans avoir de restrictions d'eau.
Parmi les engagements listés dans ce Plan O, la cité comtoise envisage plusieurs pistes d’économies à tous les niveaux. Que ce soit détecter les fuites d’eau, installer des récupérateurs d’eau de pluie, végétaliser et désimperméabiliser, ou en cas de tension sur la ressource, réduire la consommation du centre de lavage des véhicules municipaux, proposer des équipements sportifs ne nécessitant pas d’arrosage l’été, se doter de matériel plus économe en eau pour nettoyer les piscines et limiter l’apport en eau pour celles-ci. Par ailleurs, la collectivité souhaite poursuivre son travail sur les espaces verts, en plantant plus de vivaces et tendre vers l’autonomie hydrique des plantations. Le Grand Besançon Métropole s’équipe également de compteurs communicants pour mieux comprendre et analyser les usages de l’eau. Le prix de l’eau est revu chaque année et une réflexion sur une saisonnalité des prix de l’eau pourrait être lancée. L’agglomération pratique déjà la tarification progressive avec les trois premiers mètres cube gratuit, puis un prix plus haut au-delà des 100 m3 de consommation.
A quoi la ville de Besançon devra s’adapter en 2050 ?
Les simulations de Météo-France réalisée pour la ville de Besançon reflètent bien cette réalité. Les températures moyennes vont augmenter d’environ deux degrés d'ici 2050 et Besançon devrait connaître une hausse d’une vingtaine de jours où la température dépassera 25 degrés, ainsi que deux à trois jours en plus par an où le mercure dépassera les 35 degrés. Les vagues de chaleur seront trois fois plus nombreuses et les précipitations seront légèrement en hausse, mais réparties inégalement sur l’année, avec des étés plus secs, des hivers plus humides, des sécheresses plus fréquentes. « Deux problèmes seront à gérer : le pas assez d’eau avec des sécheresses, et le trop d’eau avec des inondations » indique Christophe Lime.
Pour découvrir quel sera l’impact du changement sur votre commune :
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La fin de saison se précise pour l’ESBF. Il reste deux rencontres à disputer pour les Bisontines pour espérer décrocher une place européenne. Le premier rendez-vous est fixé ce mercredi soir. Dans le cadre de cette avant dernière journée en D1 féminine, les Engagées se déplacent à Mérignac.
Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. L’adversaire du jour est 12è au classement. Besançon n’est plus qu’à un point de la cinquième place visée. Samedi soir, le groupe de Sébastien Mizoule terminera sa saison, au Palais des Sports, face à Paris 92, actuel 4è de ce championnat de D1 féminine.
Les policiers bisontins sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche au niveau de la discothèque le QG à Besançon. Un individu alcoolisé (0,67mg/l) se voyant refuser l’entrée a agressé physiquement un agent de sécurité en le frappant. L’homme de 30 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
Les enquêteurs bisontins reconstituent petit à petit le puzzle des derniers événements violents survenus à Besançon. Cela implique notamment le meurtre d’Abdelkader Mesref par balle à Besançon, le corps carbonisé dans la forêt de Thise, et plus récemment la découverte d’un cadavre déterré à Thoraise. Etienne Manteaux, le procureur de la République, tenait une conférence de presse cet après-midi. En deux mois d’enquête, il a souligné la progression et les avancées significatives réalisées. Cinq personnes ont été mises en examen et placées en détention dans le cadre de ces affaires.
Ce vendredi, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, a rappelé les détails et la chronologie de ces affaires sordides. Un homme abattu par balles en février dans le quartier des Vaites à Besançon, un autre retrouvé en mars carbonisé et tué par balles dans la forêt de Thise, puis un cadavre déterré en bordure du Doubs à Thoraise au mois d’avril. En deux mois, la violence a frappé plusieurs fois, par « des faits d’une gravité exceptionnelle pour une ville comme Besançon », souligne Étienne Manteaux. Le principal suspect, un homme surnommé Tiks, soupçonné d’avoir pris part à trois homicides en moins de trois semaines. Des crimes que l’intéressé nie en bloc. Outre cet individu, quatre hommes issus de la communauté des gens du voyage ont été interpellés puis mis en examen pour séquestration en bande organisée suivie de mort. Un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Trois victimes
Le premier assassinat commis par arme à feu dans une voiture remonte au 25 février, rue Anne-Frank à Besançon. Puis, quelques semaines plus tard, une nouvelle victime, Medhi Tiza, 22 ans, soupçonné de se livrer au trafic de produits stupéfiants. Le 8 mars, jour de sa disparition, le jeune homme était en compagnie d’un ami, Salim Touel. Leur dernière présence a été signalée à 20 h, avant qu’ils ne disparaissent pour être séquestrés dans un appartement situé rue des Roses. Salim Touel a été retrouvé brûlé dès le lendemain dans les bois de Thise, une balle dans la tête. Medhi Tiza a été découvert enterré dans un champ de Thoraise le 22 avril dernier. Son autopsie a révélé un important traumatisme crânien mais la cause de son décès reste incertaine et des analyses complémentaires sont en cours, sachant qu’aucune trace de coups de couteau ou de coups de feu n’a été constatée.
Téléphonie et voiture équipée de balise GPS
Selon les derniers éléments de l’enquête, les deux dernières victimes de Tiks ont bien été séquestrées dans un appartement rue des Roses. Des faits attestés par la téléphonie des suspects, qui a permis d’établir que le corps de Mohammed Tiza a été extrait de l’appartement le 9 mars aux alentours de 19h. Il aurait ensuite été enterré dans la nuit du 10 au 11 mars, grâce à une pelle jetée ensuite dans le Doubs, que des plongeurs ont retrouvée. Par ailleurs, les suspects avaient mis la main sur une Audi RS3 que sous-louait Mohammed Tiza. Ce véhicule disposait d’une balise GPS, révélant que ce véhicule a été utilisée pour transporter Selim Touel dans la forêt de Thise. Juste avant qu’il ne soit tué, un bidon d’essence a été acheté dans une station-service de Besançon. Cette Audi RS3 a été retrouvée incendiée quelques jours plus tard.
« L’enquête a progressé de façon majeure, avec des avancées significatives et deux mois et demi » a rappelé Etienne Manteaux. « Nous disposons d’un faisceau d’indices très large et d’éléments factuels » ajoute le procureur de la République.
Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon :
Après trois années de travaux, le Musée de la Résistance et de la Déportation rouvrira ses portes le 8 septembre 2023, jour de l'anniversaire de la libération de Besançon. Les visiteurs pourront alors découvrir la métamorphose qui s'est opérée avec des espaces entièrement repensés, un nouveau parcours de visite, deux salles présentant l'exceptionnel fonds d'art en déportation et des espaces dédiés aux expositions temporaires.
Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.
Fermé depuis le 6 janvier 2020 pour une rénovation totale, et après avoir accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 50 ans d'ouverture, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon renouvelle son approche pour renforcer son rôle d'outil citoyen. Avec la création d'un hall d'accueil s'ouvrant sur l'extérieur par de larges baies vitrées, le nouveau musée attirera l'attention du visiteur sur l'histoire de la Citadelle sous l'occupation, lieu d'exécution de 100 condamnés à mort. Face au musée, la statue du Témoin avec l'inscription des noms des camps en mémoire de la déportation ainsi que le monument des fusillés seront mis en valeur. Cette connexion entre histoire et mémoire, à l'heure actuelle quasi invisible du public, sera ainsi beaucoup plus évidente aux yeux de tous.
Une nouvelle exposition permanente
Centrée sur les deux problématiques « individus et sociétés en guerre » et « mots et langage », la nouvelle exposition permanente succédera à la précédente qui n'avait pas été renouvelée depuis plus de 35 ans. Sur un niveau et 10 salles, le parcours permettra à chaque visiteur d'aborder l'intégralité des thématiques : le projet nazi dans l'Europe des années 1930 ; l'effondrement de 1940 ; la France de 1940-1944 ; la déportation et l'extermination ; la Libération et l'après-guerre.
La nouvelle scénographie favorisera l'accessibilité du discours et valorisera les collections originales du musée. Le public pourra découvrir des archives, objets et photographies conservées par le musée. Une sélection d'objets iconiques, le parcours de Jeanne Oudot, d'Henri Fertet et de Germaine Tillion, que l'on pourra suivre tout au long de l'exposition ainsi que de nombreux témoignages sonores qui illustreront chacune des thématiques abordées au fil de la visite.
Une présentation du fonds d'art en déportation complétera ce parcours permanent. Unique en France, et l'un des plus importants d'Europe, il regroupe environ 600 dessins, petites peintures et statuettes réalisés clandestinement dans les camps de concentration et prisons du Reich. Il n'était jusqu'alors pas visible du grand public. Deux salles lui seront dédiés, donnant une place centrale à ces œuvres.
Une future programmation culturelle dynamique
Avec 6 salles dédiées aux expositions temporaires, le musée proposera une nouvelle exposition chaque année. Ce sont autant d'objets et de documents sortis des réserves qui pourront être ainsi présentés au public. L'occasion de construire des manifestations culturelles de qualité en travaillant avec d'autres établissements, à l'échelle nationale et internationale. La première exposition temporaire sera consacrée aux donateurs et mettra en exergue le lien particulier qui les unit au musée. Depuis sa fondation à la fin des années 1960, le musée a bâti sa collection à partir d'objets et d'archives privés, donnés par d'anciens résistants et déportés puis leur famille. Au fil des années, il a développé une véritable expertise en la matière, documentant non seulement les histoires et parcours personnels de celles qui ont vécu la 2nde guerre mondiale, mais encore leur place dans la mémoire familiale et ses modes de transmission.
L'accessibilité est également au cœur du projet de rénovation. Des solutions sont mises en œuvre pour faciliter autant que possible l'accès au musée : installation d'un ascenseur, toilettes, scénographie adaptée (hauteur des textes, passages de portes, etc). Dès leur arrivée, les visiteurs pourront profiter d'un espace d'accueil vaste, lumineux et confortable, qui n’existait pas auparavant.
Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon :
Une dame âgée d’une soixantaine d’années a été percutée par le tramway vers 11h ce matin, peu après l’arrêt Malcombe en direction de Rosemont à Besançon. Après plusieurs avertissements sonores déclenchés par le conducteur du tram, la sexagénaire aurait quand même progressé sur la voie. Elle a été percutée par l’avant du véhicule, lui occasionnant, selon les premiers constatations des secours sur place, un traumatisme crânien et faciale ainsi qu’une plaie ouverte niveau du nez. Grièvement blessée, cette dame a été transportée sur le CHU Minjoz. Les premières analyses n’ont pas révélé de trace d’alcool ni de drogue. Un témoin présent sur les lieux a confirmé les dires du conducteur de tram. Une infirmière s’est occupée de la sexagénaire avant l’arrivée des pompiers. Aucune autre victime n’a été déclarée.
Les Championnats de France Minime de Karaté se tiendront à Besançon au palais des sports Ghani Yalouz les 29 et 30 avril 2023. L’occasion pour les jeunes karatékas de tout le pays de se réunir et de démontrer leur talent sur le tatami. Des compétitions qui s’annoncent passionnantes et haletantes, représentant un grand défi pour ces jeunes athlètes en herbe. De plus, cet événement sera l’opportunité pour les fans de karaté de voir les stars de demain en action.
« Besançon est fier d'accueillir cet événement prestigieux et nous sommes impatients de voir les futurs champions s'affronter dans un environnement de compétition saine et sportive. Nous invitons tous les amateurs de karaté et les supporters de tous âges à rejoindre cette célébration de la jeunesse et du sport » indique le Club Sauvegarde, la célèbre structure bisontine qui compte parmi les plus titrées de France. Cet événement d’envergure permettra de montrer que le karaté et les arts-martiaux sont présents au sein de la cité bisontine et que de nombreux acteurs participent à cette mise en lumière. Que ce soit la ZID, Zone Interdépartementale Franche-Comté de Karaté, le CDK25, Comité Départemental du Doubs de Karaté et Disciplines Associées, la Fédération Française de Karaté mais aussi le Club Sauvegarde de Besançon. Ces championnats de France permettront aussi de préparer la génération 2026, qui participera aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar au Sénégal. Mais ce rendez-vous sera avant tout une grande fête des enfants. « Les résultats viennent après, on va essaye d’organiser au mieux, de fédérer le plus de personnes, et d’inviter les jeunes enfants à s’intéresser et s’inscrire au karaté, tout en leur inculquant les valeurs de ce sport » indique Fodé Ndao, le président du Club Sauvegarde.
Fodé Ndao, président du Club Sauvegarde de Besançon :
Ce mercredi après-midi, les joueurs du FC Sochaux-Montbéliard étaient attendus à la Maison des Familles de Besançon. Ils sont allés à la rencontre d’une quarantaine d’enfants, malades ou en rémission, et ont pu signer des autographes, goûter avec eux, et participer à une chasse à l’œuf en plein air. Un moment festif et convivial très important, aussi bien pour les enfants que pour les footballeurs. Ces derniers ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.
Les joueurs sochaliens et le staff technique ont été accueillis à la Maison des familles, près du CHU Minjoz, ce mercredi 26 avril. Cet établissement non médicalisé, accueille les accompagnants des patients hospitalisés dans les établissements de santé environnants. Cette structure accueille aussi les malades en pré ou post hospitalisation, bilan, consultation ou en traitement ambulatoire, sous condition qu’ils ne nécessitent pas de surveillance médicale et ne présentent aucune pathologie contagieuse.
Des membres de l’association Semons l’espoir était aussi présents, l’association ayant participé financièrement à la construction de la structure en 2015 et de son extension en 2022. Semons l’Espoir œuvre pour améliorer les conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés au CHU de Besançon. Après avoir signé maillots, crampons, photos, calendriers, et même des drapeaux, les joueurs ont ensuite accompagné les enfants en extérieur afin de participer à une chasse aux œufs. Ensuite, après avoir récupéré leur butin, tous ont dégusté des crêpes et autres friandises à la même table. Après ce goûter commun, les joueurs ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.
Philippe Roy, président de Semons l'Espoir et de la Maison des Familles :
Freddy Vandekerkhove, team manager du FCSM :
Ce mardi, sur leur parquet des Montboucons, les hommes de Joseph Kalambani ont conclu leur saison en battant Rueil et terminent sur une note positive en battant les 3èmes de la poule médiane des play-offs d’accession en Pro B. Après avoir vécu une saison de tous les records, en termes de matchs remportés, d’affluence aux Montboucons et au Palais de Sports, le BesAC a aussi gagné en crédibilité. Désormais, place au bilan de la saison avec les joueurs et les dirigeants pour préparer l’année prochaine.
Après une première saison réussie avec le maintien validé dès la première phase, Joseph Kalambani l’entraîneur du BesAC, avait rempilé au mois de mars pour une année supplémentaire sur le banc du club de basket bisontin. Il possède le meilleur bilan de l’histoire du BesAC en première phase de Nationale 1 (8e, avec 12 victoires en 26 matchs). Après plus de cinq saisons passées aux côtés de l’ancien coach Nicolas Faure, l’ex-international centrafricain est sorti de l’ombre l’été dernier et a convaincu pour sa première saison sur le banc.
« On a reconstruit à 80% l’effectif. On a fait aussi le pari d’aller chercher des jeunes, comme le petit Siriman Kanouté, Sydney Hawmmond ou encore Melvin Beaubois. On a cherché à équilibrer l’équipe et son manque d’expérience avec des joueurs de qualité et qui connaissent bien la division, comme Mykal Riley ou Ferdinand Prénom » souligne Joseph Kalambani. Avec cette ambition de créer un groupe, en travaillant sur la cohésion, afin que tout le collectif puisse œuvrer dans un objectif commun. « Ce qu’on a réussi à faire » ajoute le coach. Effectivement, le BesAC a vécu une saison de tous les records. Que ce soit en termes de matchs gagnés ou même de l’affluence aux Montboucons et au Palais de Sports. « On a gagné aussi en crédibilité, en maintenant un pouvoir d’attraction qui est grand. Tout ces éléments font de cette année une année réussie. Même si on finit un peu en eau de boudin sur la phase des play-offs, parce qu’on manquait de profondeur de banc. On a eu des blessés, on a accumulé beaucoup de fatigue, et on n’a pas pu développer un niveau de jeu aussi pertinent et intéressant quand pendant la première phase. Mais globalement, je très fier de mes joueurs et de cette saison » indique Joseph Kalambani.
Une saison se finit et une autre commence
La saison prochaine est déjà dans toutes les têtes. « On sait ce qu’on est capable de faire, on sait comment le faire, et on sait comment on va devoir rééquilibrer l’équipe » explique l’entraineur du club de basket bisontin. Mais avant toute chose, un bilan s’impose, afin de faire le point sur le souhait des joueurs. Qui envisage de rester dans la dynamique du BesAC, et qui souhaite tenter une nouvelle aventure ailleurs. « Quand on aura fait cet état des lieux, on va devoir compléter avec des joueurs de même calibre, voire plus haut, pour continuer de performer à ce niveau. On est déjà au travail, pour nous c’est une continuité. Les joueurs, eux, peuvent régénérer un peu d’énergie mentale et physique. Les petites blessures aussi. Et pour nous dirigeants, c’est vite se mettre à table, analyser notre budget, nos objectifs, et avec quels joueurs on veut repartir à l’aventure. C’est beaucoup de travail » souligne Joseph Kalambani.