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Ce mercredi, la municipalité bisontine présentait son programme de végétalisation de la Place de la Révolution : un des principaux îlots de chaleur du centre-ville de Besançon. Ce projet ambitionne de rafraîchir ce lieu devenu trop minéral, par le biais de plantations d’arbres, tout en tenant compte de toutes les contraintes. Une concertation, avec les citoyens, se tiendra de novembre 2022 à mars 2023.

 

Végétaliser un îlot de chaleur

La Place de la Révolution est devenue presque entièrement minérale, ce qui s’est révélée problématique face aux températures estivales de plus élevées. Ce qui en fait l’un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. La plantation d’arbres en pleine terre permettra de profiter de l’ombre qui lui manque et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. Pour répondre à cette exigence, la municipalité étudie actuellement la meilleure manière de la végétaliser tout en souhaitant conserver l’intégrité de l’aménagement réalisé il y a quelques années. Avec l’objectif que la Place de la Révolution redevienne un lieu de vie pour tout le monde, quel que soit le temps ou les événements prévus. Tout cela en concertation avec l’ensemble des habitants de Besançon et des acteurs de la place.

 

Un projet à définir avec les citoyens

Depuis mai 2022, la Direction Biodiversité et Espaces Verts, pilote du projet, va à la rencontre des différents acteurs de la place afin de recenser les contraintes d’usage. Le 21 octobre aura lieu la réunion de lancement. Toutes les personnes souhaitant y participer peuvent d’ores et déjà s’inscrire. La maison du projet située dans le musée des Beaux-Arts sera inaugurée et la plateforme « Ateliers citoyens Â» sera mise en ligne et accessible à tout le monde. S’en suivront toute une série de rendez-vous pour participer à la réflexion, partager ses souvenirs et son avis. La consultation sera également accessible sur la plateforme « Les Ateliers Citoyens Â» jusqu’au 4 décembre.  

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

 

Lors du retour du basket au Palais des Sports de Besançon, dix ans après, le BesAC avait connu un immense succès populaire en janvier et février dernier contre Le Havre et Avignon. Dans une ambiance particulière, ces rencontres avaient rappelé les grandes heures du basket bisontin. Cette saison, le BesAC retrouvera sur trois dates, l’enceinte de l’Avenue Léo Lagrange mise en configuration spécifique basket. Le premier de ces trois rendez-vous est programmé ce vendredi 30 septembre à 20h15 contre Mulhouse. Il constituera l’ouverture du championnat de Nationale 1 à domicile. Une confrontation qui promet d’être intense, la formation alsacienne ayant été finaliste des derniers play-offs de la division la saison dernière.

Ce jeudi 29 septembre aux alentours de 18h, un équipage de la BAC en patrouille sur le quartier de reconquête républicaine a constaté la présence d’un individu recherché pour plusieurs exécutions de décisions judiciaires. Ce quinquagénaire était condamné à 16 mois d’emprisonnement pour des vols. Il a été interpellé et placé en rétention judiciaire. 

Ce mercredi 28 septembre, l’organisation syndicale SUD Santé Sociaux du CHU de Besançon se mobilisait. Elle organisait une action originale visuelle et symbolique de consolidation et d’habillage de la statue « La mère et l’Enfant Â» devant l’établissement Minjoz. En soutien à l’hôpital public "qui s’effondre", le syndicat alerte sur les conditions de travail et la situation au sein de l’établissement.

Une action originale et symbolique était menée ce mercredi en fin de matinée, autour de la statue de "La mère et l’enfant" sur le parvis de l’hôpital Minjoz. Les représentants syndicaux de Sud Santé du CHRU de Besançon ont consolidé la statue à l’aide de bambous. « Quand quelque chose s’effondre, les soignants sont là pour l’aider à se relever. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui, en créant une structure solide qui vient soutenir notre hôpital, parce qu’il est en grave danger, il tombe, il est à la rupture, et il faut faire quelque chose Â» explique Marc Paulin, représentant syndical à Sud Santé du CHRU de Besançon.

Le syndicat dénonce les sous-effectifs chroniques et la culpabilisation des professionnels. SUD Santé réclame une politique ambitieuse de formation de professionnels ainsi qu'une revue complète des ratios soignants-soignés dans tous les services. Mais aussi une augmentation massive des salaires de 400 euros net par mois pour stopper l'hémorragie des départs. Au total, plus de 21 000 lits ont été supprimés entre fin 2016 et fin 2021, sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.

 

Marc Paulin et Laurence Mathioly, représentants syndicaux de Sud Santé Sociaux CHRU 25 : 

 

 

 

 

Mis en examen pour 24 empoisonnements, l’ancien anesthésiste de la clinique Saint-Vincent, le docteur Frédéric Péchier, est soupçonné de huit nouveaux cas d'intoxication de patients, dont quatre mortels.

L'affaire avait retenti en mars 2017. Elle provoquait la stupeur à la clinique Saint-Vincent et à la Polyclinique de Franche-Comté. Frédéric Péchier, ce médecin anesthésiste de 45 ans, était mis en examen pour avoir volontairement empoisonné sept patients entre 2008 et 2017. Placé sous contrôle judiciaire, il a toujours contesté ces accusations. L'anesthésiste est soupçonné d'avoir empoisonné les poches de perfusion de patients âgés de 4 à 80 ans, afin de provoquer des arrêts cardiaques lui permettant de démontrer ses talents de réanimateur, tout en discréditant des collègues avec lesquels il était en conflit.

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon tenait une conférence de presse ce mardi après-midi. Il a annoncé que les investigations portaient sur huit nouveaux cas de patients intoxiqués, dont quatre sont morts. Sur ces huit cas, sept correspondent à des intoxications présumées avec recours à l'adrénaline. Il s’agit d’une substance qui ne faisait pas partie des molécules retenues auparavant. Un huitième cas avait déjà été évoqué au cours de l'enquête, en 2020. En ajoutant les 24 empoisonnements de l'information judiciaire ouverte en 2017, Frédéric Péchier est désormais soupçonné de 32 empoisonnements, dont 13 mortels.

Ces huit cas sont donc versés au dossier mais l'anesthésiste n'est pas encore mis en examen pour ceux-ci. La magistrate attend les contre-expertises qui devraient arriver d'ici cinq mois. Après avoir reçu ces expertises, elle réentendra le docteur Péchier et décidera si elle le met en examen pour ces huit nouveaux cas. 

L’heure est à la rigueur à la ville de Besançon. La facture énergétique va doubler en 2023 par rapport à 2022. Des économies sont nécessaires. 8 millions d’euros sont à trouver pour boucler le budget de l’année prochaine. Le dilemme est d’essayer de maintenir les services publics tout en gerant au mieux les dépenses supplémentaires et les dotations de l'État qui diminuent et qui ne s’ajustent pas à  l’inflation en cours. 

Ce mercredi matin à 11h, plusieurs agents de la police nationale sont intervenus à Planoise, au 12 rue de Savoie. A l’intérieur de l’immeuble, alors qu’il se trouve entre le 1er et le 2ème étage, un scooter noir est jeté sur le premier effectif de police, qui parvient à l’éviter de justesse. Le véhicule s’écrase dans les escaliers. Le second effectif de police se met alors à la poursuite de l’individu et réussi à l’interpeller au 10ème étage, accompagné d’un autre homme. Celui ayant jeté le scooter est retrouvé en possession d’une liasse de billets de 50€ (pour 575€ au total), dont il ne peut justifier la provenance. Un des deux individus aurait par ailleurs lancé un sachet en plastique par la fenêtre ouverte des communs de l’immeuble. Celui-ci contenait une cinquantaine de bonbonnes contenant une poudre de couleur blanche s’apparentant à de la cocaïne. Les deux mis en cause, âgés de 17 et 18 ans, ont été placés en garde à vue.

Les policiers bisontins sont intervenus dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de 4h, pour une rixe à proximité de la gare. Constatant la présence de deux individus, ils procèdent au contrôle du premier, présentant des signes d’ivresse. Ce dernier, refusant le contrôle, repousse physiquement les agents, avant d’être plaqué au sol et interpellé. Lors de son transport jusqu’au commissariat, le mis en cause porte des coups de pieds et de tête aux policiers, sans les blesser, et leur crache dessus. L’homme de 19 ans, placé en garde à vue, a indiqué ne plus se rappeler des faits. Sa garde à vue a été prolongée. 

Ce jeudi matin, une mobilisation se tenait sur l’esplanade des droits de l’homme à Besançon menée par la CGT. Cette manifestation concernait le secteur de l’animation et de l’éducation populaire.

Le syndicat revendiquait, entre autres, une revalorisation des salaires, la titularisation et professionnalisation des animateurs, la fin des temps partiels imposés et un meilleur taux d’encadrement. Les agents souhaitent une meilleure reconnaissance de leurs métiers, permettant de bonnes conditions d’accueil pour les enfants au niveau sanitaire et sécuritaire.

Isabelle Ménétrier secrétaire générale adjointe CGT des territoriaux de la ville de Besançon : 

 

Claudine Collet, adjointe à l’éducation et aux écoles : 

Ce vendredi, on fêtait les 20 ans du Marché Beaux-Arts de Besançon. A cette occasion a été inaugurée la nouvelle charte graphique autour du marché, ainsi que le nouveau nom de ce lieu. Désormais on parlera des Halles Beaux-Arts et de comptoir bisontin. Un retour à cette appellation traditionnelle employée il y a longtemps.

« Les professionnels présents sur le marché proposent de plus en plus de la restauration, de la dégustation de leurs produits, donc on s’oriente progressivement en direction d’un marché qui se tourne vers des comptoirs Â» explique Julie Chettouh, conseillère municipale, déléguée foires et marchés, circuits courts, charte de développement durable des commerces. L’appellation « Marché Beaux-Arts Â» pouvait aussi être trompeuse, certaines personnes imaginant un lieu « artistique Â».

 

 

Après plusieurs années difficiles, comment se portent les Halles ?

« Très bien Â» confie Julie Chettouh. « On a pu constater pendant la crise covid qu’elles avaient tout à fait leur place au centre-ville, que c’était un lieu essentiel. Elles ont été revisitées, on a une nouvelle clientèle qui s’est rendue dans ces Halles. Elles fonctionnent aussi bien parce qu’on a un niveau de qualité des produits qui est très important. On a quelques cellules vides actuellement, on essaye d’être un peu plus sélectif dans le choix des commerçants présents sur ces Halles. Mais elles fonctionnent, elles sont au rendez-vous, il y a une fréquentation qui est stable, après deux années complexes. Et ces 20 ans ont permis de fédérer l’ensemble des partenaires, des commerçants, autour d’un projet, et je dirais qu’on a réinsufflé une belle dynamique, qui je l'espère, va perdurer le plus longtemps possible Â».

 

Le programme du week-end

Les festivités ont commencé ce matin avec le temps fort de l’inauguration et de la fresque murale. Les animations se poursuivront ce soir avec un apéritif et un DJ qui performera. Un certain nombre d’ateliers sont prévus tout le week-end, avec la présence de grands chefs de renom ainsi que Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école de Thierry Marx qui propose des ateliers. Demain dans le cadre du samedi piéton, sera présent l’OCAB (Office du Commerce et de l'Artisanat) au sein des Halles. D’autres temps forts sont aussi prévus, comme dimanche matin, avec un grand brunch proposé par l’ensemble des commerçants, accompagné d’une animation musicale de l’orchestre Victor Hugo.