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Le Cops25, Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive, est un lieu unique à Besançon et en France. Il s’agit d’une structure ouverte à tous, avec de la technologie pour tous les niveaux. Chacun peut bénéficier des atouts de la maison sport santé, mais les fédérations et les athlètes de haut niveau peuvent aussi venir profiter d’équipements très particuliers. Cela concerne notamment les chambres d’hypoxie, recréant les conditions en altitude, ou encore la cryothérapie et l’oxygénation hyperbare. Une structure très prometteuse à 2 ans des Jeux Olympiques 2024 de Paris.

 

Qu’est-ce que l’hypoxie et quelles sont ses vertus ?

« L’hypoxie c’est créer de la dette d’oxygène comme si vous montiez en altitude Â» explique Alexandre Chouffe, président du COPS25. Cela consiste à respirer de l'air réduit en oxygène, afin d'apporter des adaptations naturelles et bénéfiques à la physiologie du corps. Le corps s'adapte alors naturellement à cette forme de stress, afin d'améliorer les performances ou sa condition physique. Des améliorations remarquables de performance sont réalisables dans un laps de temps très court. Par ailleurs, en cas de blessure, un système entraîné en hypoxie fournira de l'oxygène au point de blessure, de manière plus efficace, aidant ainsi le processus de récupération de la blessure elle-même. Les bénéfices de l'hypoxie dans le domaine sportif ne sont plus à prouver, et désormais, de nombreuses recherches ont montré que l'hypoxie est un atout majeur dans le domaine de la santé et du sport.

« On est à deux ans des Jeux Olympiques. Aujourd’hui les fédérations ont besoin de s’appuyer sur des compétences, ils font appel à nous pour envisager des protocoles sur les prochaines échéances avec des équipes internationales. On est à 2h de Paris en TGV, les fédérations internationales sont à l’affut de ce genre de structures. Le bâtiment a aussi été construit pour ça. Parce qu’on devait être très compétitif. Depuis 2 ans on a formé du personnel à l’intérieur du bâtiment, pour être très compétents sur les domaines de l’hypoxie, la cryothérapie ou l’oxygénation hyperbare, car ce sont des vecteurs de performances inégalés Â» Alexandre Chouffe, président du COPS25.

Le COPS25, cette structure bisontine de 2500m² possède de nombreuses chambres d’hypoxie, simulant l’altitude. « C’est très protocolisé, on va faire des essais sur l’athlète bien avant, afin de savoir comment il répond à l’altitude. Ça peut aussi être un stage d’acclimatation, avant une période d’une compétition en altitude, où certaines personnes voulant faire un trek en montagne, veulent se rendre compte des effets de l’altitude sur leur corps Â» détaille Alexandre Chouffe. Les chambres d’hypoxie existent maintenant depuis quelques années en France, mais sont très souvent réservées à un certain public, la plupart du temps aux athlètes de haut niveau. « En privé, aujourd’hui, on est les seuls en France, voire peut-être en Europe, sur des protocoles qui sont réalisés à l’intérieur du bâtiment, pour que chaque personne dispose de son propre protocole afin d’en avoir les efficiences maximums Â» poursuit le président.

 

Alexandre Chouffe, président du COPS25 est au micro de la rédaction : 

 

Anne Vignot, maire de Besançon, accompagnée de Christophe Bery, directeur de la fonderie Coubertin à l’origine de la rénovation de l’œuvre, étaient réunis ce mardi matin devant la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Après les actes de vandalisme réalisés sur l’œuvre d’Ousmane Sow dans la nuit de dimanche à lundi, Anne Vignot s’est dit profondément touchée et affectée par ces agissements.

À l’origine, Ousmane Sow avait donné vie à son Å“uvre en utilisant du bronze pour son visage, ce qui lui donnait ce teint particulier. C’est ainsi que cette statue avait été dévoilée le 17 octobre 2003. Vingt années plus tard, le temps et la météo ont marqué cette Å“uvre qui a donc a été placée entre les mains d’un patineur de la fonderie de Coubertin. C’est donc depuis sa rénovation, il y a une semaine, que la statue présente des couleurs légèrement différentes de celles de d’habitude. Une chemise plus blanche, une veste plus sombre, ses mains et son visage de couleur brune. C’est ce qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains élus auraient même eu des propos abjects, selon Anne Vignot. La maire de Besançon déplore « l’emballement Â» de ces derniers jours, avec le standard de la maire saturé d’injures et d’appels malveillants.

Une situation qui s’est conclue par le vandalisme de l’œuvre dans la nuit de dimanche à lundi, où une personne a jeté de la peinture blanche sur le visage de la statue à l’abri des regards. La maire de Besançon a porté plainte et espère exploiter au mieux les images des caméras de vidéosurveillance placées autour de l’Esplanade. 

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

 

Lancé dans toute la France à l’initiative du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le « Tour de l’Aventure du Vivant Â» est une vitrine mobile des métiers de la nature de du vivant. Il vise à promouvoir cet enseignement dans sa diversité. Plusieurs partenaires sont mobilisés pour l’occasion et pour présenter les filières et les métiers. Le Bus de l’Aventure et du Vivant fait étape à Besançon du jeudi 17 au samedi 19 novembre et s’installe au Parc Chamars. Ce véhicule est équipé de nombreux ateliers pédagogiques. Autour du bus, des animations et démonstrations sont aussi proposées. Le collectif propose aussi des animations pédagogiques au centre diocésain sous la forme d’un mini-forum.

« Le but c'est de présenter les formations agricoles dans toute la France, et de montrer que ça ne se limite pas juste à l'agriculture. On va aussi avoir tous les métiers de la vente, du conseil, du service à la personne, de l’agroalimentaire et puis toutes les nouvelles technologies en rapport avec l'agriculture Â» indique Amélie Veyre, animatrice du Bus de l’Aventure du Vivant. Ces animations sont dédiées à de nombreux collèges et lycées, à la fois agricoles et généraux, ainsi qu’à des personnes qui vont être en recherche d'emploi ou en reconversion. Mais aussi à des professeurs qui viennent obtenir de la documentation qu’ils vont ensuite présenter aux élèves. « Ce sont des métiers assez méconnus. On a parfois une image qui est un peu erronée, et l'idée c'est vraiment de leur montrer la dynamique de ces métiers-là, qu’il y a beaucoup de recherches d'emploi dans ces domaines. Mais aussi montrer que ça ne concerne pas que le monde agricole Â» souligne Amélie Veyre.

« Les classes sont plutôt intéressées. On a aussi des gens qui savent déjà ce qu'ils veulent faire, ou qui ne veulent pas exercer un métier en rapport avec le monde agricole et on l'entend complètement. Mais de nombreux jeunes vont nous demander des informations, et on va pouvoir les aider à trouver des filières qui leur correspondent. C'est ce qui est important. Que le jeune trouve sa filière, plutôt que le mettre dans une filière coûte que coûte »

 

De très nombreuses animations

Dans ce bus, on retrouve notamment une salle de conférence où sont présentés une centaine de métiers, concernant à la fois le monde agricole, l’agroalimentaire, le service à la personne, l’agronomie, tout ce qui est en lien avec le paysage et l'environnement, et bien d’autres encore. Mais aussi un compartiment où des casques de réalité virtuelle sont à disposition pour présenter une vingtaine de métiers. Par ailleurs, il est possible d’essayer un simulateur de tracteur qui met en situation de conduite avec des obstacles, ou encore de consulter le site de métiers à 360 présentant ces derniers. Et puis des petits quiz afin de tester ses connaissances. « Autour de tout ça, on a les établissements qui s'emparent de l'événement, et qui vont présenter de nombreux petits ateliers. Ce matin il y avait par exemple un atelier d'élagage, on a aussi les jeunes qui sont en formation de sécurité qui font les contrôles, les moutons aussi qui sont sur place pour évoquer l’éco-pâturage. Les gens se saisissent de l'événement, ils vont faire plein de petites démonstrations et présentations de leur établissement. C'est très interactif Â» détaille Amélie Veyre. 

 

 

 

Mardi après-midi, le Palais des Sports de Besançon accueillait quatre établissements scolaires bisontins dans le cadre de la semaine de sensibilisation au handicap. Le programme de la Semaine bisontine du handicap a été pensé pour proposer des temps festifs et ludiques ainsi que des temps d’informations et de débats. Du 14 au 19 novembre 2022, il est possible de découvrir des focus particuliers sur un ou plusieurs handicaps dans différents quartiers de la ville.

 

Plusieurs animations étaient prévues ce mardi au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les lycées Saint-Jean, Pergaud, Jules Haag et Pierre-Adrien Paris se sont donc affrontés sur le parquet lors d’un tournoi de Hand-Fauteuil, marrainé par l’ESBF et sous le patronage de la ligue de Bourgogne-Franche-Comté de Handball. Cette action consistait pour des lycéens de prendre part à un ou plusieurs matchs, pilotés par Cédric Noir et son réseau de sportifs handballeurs. En parallèle se déroulaient aussi des démonstrations de Handi-Karaté avec la participation du Club Sauvegarde de Besançon. Quelques joueuses de l’ESBF, ont aussi pu venir à la rencontre des élèves afin d’échanger avec eux. Mathilde Roy et Pauline Robert, en plus de coacher et de participer au tournoi de Hand-Fauteuil, ont animé un moment sportif autour du handisport et de l’hygiène de vie d’une sportive de haut niveau.

« Même si le sport c’est bien, il conduit aussi parfois à des situations de handicap Â» souligne Florence Batoz, chargée de mission handicap au CCAS de la ville de Besançon. « Nous avons donc besoin de faire de la prévention. C’est un objectif parmi plusieurs. Comme celui du nécessaire vivre ensemble et de mieux connaître l’autre en expérimentant son quotidien. Ça favorise énormément le vivre ensemble quand on se met à la place des personnes qui ont un handicap, même si c’est le temps d’un sport ou le temps d’un parcours. Ça change radicalement la manière de voir les choses Â» poursuit l’élue.

D’autres animations sont prévues jusqu’à samedi à Besançon dans différentes structures. Le programme complet de la semaine du handicap est disponible sur le portail de la ville : https://sortir.besancon.fr/.

 

Florence Batoz, chargée de mission handicap au CCAS de la ville de Besançon : 

 

Besançon, une ville précurseur

Le tournoi de Hand-Fauteuil s’est déroulé sur l’égide de Cédric Noir, Conseiller Technique Fédéral du comité Nord-Franche-Comté et aussi responsable du Hand'Ensemble. Ce professionnel travaille depuis plus d’une quinzaine d'années aux côtés des personnes en situation de handicap dans le milieu du sport. « On était dans les précurseurs avec le club de Lons-le-Saunier qui a commencé avant tout le monde. Ensuite Besançon a enchaîné. Désormais nous sommes 5 équipes, bientôt 6 sur la Bourgogne-Franche-Comté, pour une trentaine sur toute la France. Comme son nom l’indique, « On est ensemble Â», est accessible à tout le monde, et surtout c’est une pratique mixte Â» souligne Cédric Noir. Personnes valides ou handicapées, filles ou garçons, enfants ou adultes, tout le monde est le bienvenu et peut s’initier à ces pratiques dans la bienveillance et la bonne humeur. « Au fil des années, tout ça a énormément évolué. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Avec la ville de Besançon, on fait tout pour que ça avance très rapidement Â» indique Cédric.

 

Cédric Noir, Conseiller Technique Fédéral du comité Nord-Franche-Comté et aussi responsable du Hand'Ensemble :  

 

 

 

Les joueurs sochaliens étaient à Besançon ce mercredi 16 novembre après-midi. La séance d’entraînement du jour était en effet programmée au Stade Léo Lagrange dans le cadre de l’opération "Le FCSM se déplace chez vous". Elle permet au club d’aller à la rencontre de ses supporters et d’offrir aux plus jeunes une rencontre avec des joueurs professionnels. Au programme : séance de dédicaces et entraînement gratuits et ouverts à tous. Le Racing Besançon, par ailleurs club partenaire du FCSM, coorganisait cet événement avec le Département du Doubs.

 

Dans un premier temps, séance de dédicaces : 

 

 

Puis, sous les applaudissements de plus de 500 personnes ayant fait le déplacement, les Sochaliens se sont entraînés sur la pelouse du Stade Léo Lagrange : 

 

La rédaction a rencontré quelques spectateurs : 

 

 

 

 

 

La rue du Piémont, le boulevard Allende, la rue des Cosses, et l’avenue de Bourgogne ont été investis par un détachement des UMZ, unités motocyclistes zonales de la police, ce lundi à Besançon. Ce sont 13 motards qui ont procédé à différents contrôles, concernant la vitesse, l’alcoolémie, les stupéfiants, ou pour une simple vérification du véhicule. A Besançon,cette opération de sécurisation portait aussi sur la lutte contre les rodéos urbains, véritable fléau qui gangrène la cité comtoise.

Ces quinze derniers jours, 242 procédures ont été effectuées pour défaut de permis, outrage, détention de stupéfiants, vitesse excessive, usurpation d'identité, fausses plaques. 

Le commissaire Sébastien Giordano, chef du service de voie publique au sein de la DDSP25, détaille ce qui arrive aux véhicules prenant part aux rodéos urbains. Avant de faire le bilan des interventions concernant les quinze derniers jours : 

 

 

Organisé par les services de l’académie de l’Union Nationale du Sport Scolaire en partenariat avec la ville de Besançon et la région Bourgogne-Franche-Comté, le traditionnel cross-country va permettre à environ 900 jeunes de 14 à 18 ans de prendre les différents départs en fonction de leur catégorie, pour tenter de se qualifier au championnat de France le 28 janvier 2023 à Dijon.

Cette édition aura plusieurs originalités. L’occasion pour la trentaine de professeurs stagiaires d’être à la manÅ“uvre pour accueillir ces jeunes champions. Seront aussi proposés des ateliers de premiers secours, des tests de forme physique, une course sport partagé et une course santé, une randonnée nature vers le Rosemont ou encore des animations rugby « en route vers la coupe du monde 2023 Â».

Un diagnostic complet du ruisseau de la Mouillère à Besançon devrait être réalisé dans les prochains mois. Cela afin d’évaluer les différentes possibilités d’aménagement pour atteindre le bon état écologique du cours d’eau. Les conclusions des études permettront à la collectivité d’arrêter son choix sur une façon d’aménager et d’engager les travaux nécessaires à sa réalisation.

La restauration du ruisseau de la Mouillère à Besançon est inscrite au plan d’actions du contrat de rivière « Vallée du Doubs et territoires associés Â». Cette opération est portée par Grand Besançon Métropole, dans le cadre de sa compétence « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations Â» (GEMAPI). Le but est de restaurer ce ruisseau qui présente de nombreuses qualités. Il est de type vauclusien (une source karstique, rivière souterraine venant au jour, à la façon des eaux de la Fontaine de Vaucluse), d’une profondeur de 50m. C’est un ruisseau caractéristique de ce type de résurgence. Il s'étend sur 350 mètres, en partie dans le quartier Battant à Besançon, longeant la rue Isenbart, pour se jeter dans le Doubs sur le quai de Strasbourg, au niveau de la Tour de la Pelote.

Ce cours d’eau, « semi-enterré Â», est sujet à la pollution car exposé au milieu urbain, ce qui ne favorise pas sa biodiversité, notamment à cause des activités humaines, de la route à proximité, et des eaux pluviales qui peuvent apporter leur lot de pollution. Â« On confie une étude à un bureau qu’on va sélectionner après mise en concurrence, et on lui demande de faire un diagnostic complet sur le ruisseau, y compris le bassin versant. En fonction des possibilités qui nous seront offertes, on choisira un scénario qui pourra aboutir à plusieurs choses Â» confie Gilles Ory, conseiller communautaire délégué à la GEMAPI, à la qualité de l'air et aux zones humides. Cela pourrait être par exemple de « déterrer Â» certaines parties du cours d'eau, et de les « restaurer artificiellement Â» en les faisant passer ailleurs. A ce stade, ce ne sont encore que des hypothèses, sachant que ce ruisseau chemine dans un secteur classé.

 

Gilles Ory, conseiller communautaire délégué à la GEMAPI : 

 

 

 

Alors que l’équipe de France de Canoë est actuellement en préparation à la SNB, cela donne l’occasion de mettre en avant les très bonnes performances récentes réalisées par les licenciés au sein du club tout au long de l’année.

La saison a été réussie, que ce soit en termes de performances ou d’engouement au sein de la SNB de Besançon. Les 1ers et 2 octobre se tenait le championnat de France de Dragon-Boat à Belfort. Au total, ce sont 13 clubs venus de toute la France qui s’opposaient lors de cette compétition. Ni la pluie ni le vent ne sont venus entraver la détermination et la bonne humeur de tous les licenciés. Au total, ce sont 2 médailles d’or, 3 médailles d’argent et une médaille de bronze qui ont permis à la SNB de se hisser en tête du classement sur cette compétition. « C’est une grande fierté d’arriver premier au classement des clubs français en Dragon-Boat. Ça fait longtemps que ce n’était pas arrivé. On a eu des équipages très performants et de bons résultats sur ces championnats. Et malgré les très mauvaises conditions météo qu’on a pu avoir, la manifestation s’est déroulée dans de très bonnes conditions au niveau de l’organisation et au niveau de l’ambiance Â» souligne Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB.  

Le week-end d’après avait lieu le Championnat régional de fond Bourgogne-Franche-Comté à Auxerre. Pour cette dernière compétition de la saison, le club s’est déplacé en nombre avec 44 licenciés présents. L’occasion, une fois encore, de revenir avec de nombreuses médailles. Mais cet événement était surtout une préparation de la saison 2023, permettant aux pratiquants de préparer la sélection aux Championnats de France de fond qui auront lieu à Libourne au mois d’avril. Différentes catégories sont engagées, des minimes jusqu’aux vétérans. « Quelques licenciés sont sélectionnés pour les Championnats de France, donc c’est de bon augure pour la saison à venir Â» indique Virginie Jacquet.

Octobre Rose, un vrai succès

La SNB est aussi engagée depuis de nombreuses années aux côtés d’Octobre Rose, cette campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. A Besançon, cela passe notamment par un week-end d’échanges et de convivialité, pendant lequel l’accent est mis sur le dépistage et l’importance du sport santé. Ensemble, les SNB Dragon Ladies ont pu faire découvrir l’activité à de nombreuses personnes présentes. « Les Dragon Ladies sont un groupe très dynamique au sein du club. Elles ont effectivement pu faire essayer l’activité à pas mal de personnes sur le site. Ça a très bien marché, on a pu reverser une somme assez conséquente à la Ligue contre le cancer Â» confie Virginie Jacquet. 

 

Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB : 

 

Du 7 au 19 novembre, cette exposition se tient dans la maison de quartier municipale de la Grette Butte à Besançon. Les animaux, jamais ou très peu reconnus comme nos compagnons de guerre, sont mis à l’honneur pour la première fois dans la cité comtoise. Animaux et alertes aériennes, portraits de chiens héros, histoires d’animaux de guerre bisontins, réquisition des animaux pour la guerre ou encore colombier militaire de Besançon, les thèmes sont nombreux et variés et suivent les travaux d’Orianne Vatin, historienne. Quelques objets militaires rares, en lien avec les animaux, sont aussi à retrouver au cœur de cette exposition.

 

« Le sujet des animaux de guerre a été très peu abordé, alors des animaux de guerre comtois encore moins ! Déjà que ce n’est pas le sujet le plus abordé, et en plus au niveau comtois et bisontin, je cherchais des choses très ciblées, ça a été un travail très long et minutieux » souligne Orianne Vatin. « Mais j’ai pensé que c’était vraiment une valeur ajoutée pour l’exposition de me concentrer là-dessus Â» poursuit l’historienne. C’est donc un véritable travail de fourmi qui a été effectué par Orianne Vatin, afin de rechercher, explorer, inspecter, et approfondir la moindre piste. Cela passe par internet, ses réseaux, un nombre d'heures incalculable aux archives, et aussi parfois du hasard ! Mais avec pour résultat une exposition unique à Besançon, permettant d’observer des clichés singuliers et des objets rarissimes. Comme ce masque à gaz pour cheval datant de l’union soviétique, cette lettre du Général Marulaz lors du siège de Besançon de 1814 ordonnant un massacre de chiens, ou encore ces clichés de soldats aux côtés de leurs mascottes. « Il faut être opiniâtre et ne jamais rien lâcher Â» confie Orianne Vatin. « Cette exposition a aussi pour objectif de mettre en avant la façon dont on a pu considérer les animaux, les traiter, et faire un peu ricochet avec la société actuelle. Le spécisme existe toujours très fortement dans notre société actuelle et c’est quelque chose qui me dérange. Les gens ont plus tendance à mépriser un cochon qu’un chien, alors que le cochon est plus intelligent. Il faut se poser des questions sur le rapport qu’on a avec l’animal et avec le respect qui lui est dû Â».  

 

Des mascottes dans chaque régiment

Pendant la 1ère guerre mondiale, les soldats voulaient se réchauffer le cÅ“ur dans les casernes et avaient tendance à recueillir et adopter les chiens abandonnés qui trainaient dans les rues. Mais très vite, cela a été interdit par le ministère de la guerre qui voyait ça d’un mauvais Å“il. Pour contourner cette situation, les soldats ont demandé l’autorisation d’avoir une mascotte par régiment, ce qui a été autorisé. Ils ont donc pu avoir un animal de régiment. « J’ai pu retrouver des photographies de soldats de la 1ère Guerre mondiale de divers régiments casernés à Besançon. Et sur ces photos, on voit à chaque fois le chien mascotte, de tous les âges, toutes les tailles et toutes les races. On ressent très bien le lien entre le chien et les soldats. D’ailleurs sur une photographie que j’expose, ils ont mis un petit calot de soldat sur la tête du chien, c’est assez mignon. Mais il y avait aussi les chiens de guerre, qui pour le coup avaient un entraînement militaire, et étaient envoyés sur le front. Ils avaient de très nombreuses missions, entre messagers, sentinelles ou démineurs Â» explique Orianne Vatin. Pour retrouver toutes ces histoires et cette face cachée des grandes guerres, retrouver cette exposition du 7 au 19 novembre dans la maison de quartier municipale de la Grette Butte. Par ailleurs, 15 novembre à 18h30, il y aura un moment d’échanges avec l'élue Marie-Thérèse Michel, conseillère municipale déléguée à la condition animale. Elle fera une présentation d’animaux héros de guerre de l’Antiquité à nos jours et d’animaux victimes des dommages occasionnés par les guerres et les incendies.

 

La fabuleuse histoire de Dick

« Dick était un chien de l’armée américaine lors de la seconde guerre mondiale, qui faisait partie du 30ème régiment d’infanterie. Le régiment américain qui a vraiment eu l’histoire la plus fameuse dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. Ce chien a participé à des combats majeurs dans beaucoup de pays. Il a fait quatre débarquements dans quatre pays différents. Il est même allé dans la demeure d’Hitler environ deux semaines après qu’il ait mis fin à ses jours. Enfin, il a participé à la libération de Besançon, et le hasard a fait qu’à ce moment-là, son maître, un caporal, s’est lié d’amitié avec un civil Bisontin. Et à la fin de la guerre, ce civil a gardé ce chien, l’a adopté, et il a pu vivre ses dernières années à Besançon. Bien sûr avec les traumatismes que ça implique d’avoir été un chien de guerre, mais il a pu connaître quelques temps la vie d’un chien de compagnie Â» 

 

Orianne Vatin, historienne :