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Lancée en 1982 par le ministère de la Culture dans l’objectif de faire descendre dans la rue les cinq millions de Français qui jouaient d’un instrument de musique, la 41ème édition de la fête de la musique se tient ce mercredi. Comme chaque année de nombreux rassemblements sont organisés partout en France. Il y aura bien sûr les instants festifs, prévus dès cette fin d’après-midi au cœur des villes et villages, mais les administrations et les services publics ne sont pas en reste. Les festivités ont commencé dès 11h30 ce matin au CHU Minjoz de Besançon et se poursuivent cet après-midi et jusqu’à demain.

A 14h au CHU Minjoz ce mercredi, le public pouvait se laisser bercer au rythme de « Chœur du jeudi », une chorale venue égayer le hall de l’établissement de santé. Une petite représentation d’une demi-heure, suivie par d’autres concerts au fil de la journée. « La musique apporte toujours du bonheur. C’est d’autant plus prégnant à l’hôpital, parce que c’est un endroit où on a besoin d’être accueilli, recueilli, et tout ce qu’on peut gagner en sentiment, en confort de vie, est le bienvenu » souligne Bertrand Bosse, qui dirigeait la chorale ce mercredi. « On voyage dans le temps, avec des chants de la renaissance, du moyen-âge, mais aussi contemporains. Et puis dans l’espace, avec des chants du monde, de toutes les cultures » poursuit le chef de cœur.

 

 

Les professionnels du CHU ou des personnes extérieures, se succéderont donc tout au long de la journée afin d’animer le hall de l’établissement. « Quand on est un patient, la culture est primordiale. Elle a des bienfaits au niveau de la santé et du moral. Plus on peut multiplier les actions culturelles, mieux c’est pour les patients » explique Jonathan Debauve, directeur de la communication et de la culture au CHU Minjoz. Mais cette action concerne aussi les agents. Pour rappel, le centre hospitalier est le premier employeur du territoire avec 7200 professionnels. Par ailleurs, plus d’un millier de visiteurs passent chaque jour au CHU. « Toute cette population peut être touchée. Les patients, le personnel, les visiteurs. Il est important de pouvoir leur proposer cette ambiance musicale afin qu’ils puissent en profiter lors de cette grande fête culturelle » poursuit Jonathan Debauve. Au programme ce mercredi, concerts de piano, trompette, et chorale. Une animation qui se poursuivra jusqu’à demain, avec un atelier « Ensemble vocal » de 19h30 à 20h30.

 

La cité comtoise accueillera respectivement ce samedi et ce dimanche la « Journée olympique » et la journée « Trouve ton sport ». Un week-end qui permettra à chacun de s’initier à la pratique de sports olympiques en présence d’athlètes dans le partage et les valeurs de l’olympisme, tout en mettant en avant les clubs sportifs du territoire qui préparent activement leur rentrée. Plus de 50 associations bisontines présenteront leurs activités au public le samedi de 10h à 18h. Le dimanche, ce sont 850 élèves qui seront accueillis au stade Léo Lagrange ainsi que 25 partenaires associatifs.

 

La traditionnelle Journée Olympique

Chaque année, le 23 juin, la journée olympique est célébrée partout dans le monde et permet à chacun de s’initier à la pratique de sports olympiques en présence d’athlètes, dans le partage et les valeurs de l’olympisme. De plus en plus d’événements sont organisés dans ce cadre chaque année en France, en accueillant toujours plus de monde, athlètes comme citoyens. Cette action vise à sensibiliser les participants à partir de 3 axes :

  • Bouger : inciter les élèves bisontins et de l’agglomération à être actifs
  • Apprendre : quels sont les sports et les valeurs olympiques, échanger et débattre autour de thématiques précises (comme l’environnement, le dopage, la mixité dans le sport…)
  • Découvrir : pratiquer de nouvelles activités physiques et sportives

 

A Besançon, après la mise en œuvre de la semaine olympique et paralympique rassemblant près de 2000 élèves, de nombreux partenaires s’associent afin de proposer une journée éducative et festive, ce samedi, au stade Léo Lagrange et au Palais des Sports Ghani Yalouz, de 9h à 16h, avec plus de 850 élèves attendus. « Un évènement très important, avec une saveur particulière à un an des Jeux Olympiques de Paris, qu’il faut préparer avec enthousiasme » souligne Anne Vignot, maire de Besançon. 25 partenaires associatifs, dont des clubs adhérents à l’OMS seront présents et animeront de nombreux ateliers sportifs. « Il faut donner la possibilité à toute la jeunesse d’avoir ce moment de construction. Nous souhaitons vraiment que le sport soit une culture » explique l’édile bisontine. Une opération qui mobilisera aussi également les maisons de quartier de Planoise et de Grette-Butte.

 

Trouve ton sport à Besançon 

Le samedi 24 juin, entre 10h et 18h, dans la même configuration que pour la journée olympique, les clubs sportifs de Besançon présenteront leurs activités et lieux de pratique. Les aides auxquelles les familles peuvent prétendre pour la prise de licence ainsi que l’application « Sports à Besançon » seront présentées au public. Les personnes qui souhaitent s’inscrire pour la rentrée de septembre auront ainsi accès à toutes les informations utiles.

A l’occasion de ces deux manifestations, la portion de l’avenue Léo Lagrange, devant le Palais des Sports, sera fermé à la circulation depuis vendredi 23 juin 7h jusqu’à samedi 24 juin 19h.

 

Mohamed Bouchikhi, de la direction des sports de Besançon, en charge de ces deux journées :

 

Le tilleul de Chamars qui est tombé dimanche matin, faisant miraculeusement aucune victime, est abattu depuis ce matin. Le chantier va durer jusqu’à demain.  Dans un premier temps, l’objectif est de couper la quasi-totalité de l’arbre. Seuls quatre mètres seront provisoirement conservés pour mener les analyses qui permettront de mieux comprendre la situation. Rappelons qu’un champignon lignivore s’est attaqué à l’arbre, pourrissant son bois, affaiblissant l’arbre et provoquant sa chute.

ARBRE TILLEUL CHAMARS 2

Cet arbre était pourtant sous surveillance, mais rien ne permettait d’indiquer un épilogue aussi rapide. Néanmoins, les services compétents de la ville de Besançon vont de nouveau analyser ces arbres centenaires, qui embellissent si bien le parc Chamars. Les techniciens de la Ville de Besançon se veulent rassurants, « aucun risque de contamination n’est possible ».

ARBRE TILLEUL CHAMARS

Le bois est actuellement broyé. Les copeaux se transformeront en compost ou serviront à produire de l’énergie combustible ou du paillage. Le parc bisontin est actuellement fermé. Il pourrait rouvrir aux promeneurs dans la journée de mardi.

L'interview de la rédaction / Romaric, élagueur à la ville de Besançon

 

ARBRE TILLEUL CHAMARS 3

Les conséquences peuvent être dramatiques. Et pourtant, chaque week-end à Besançon, les forces de l’ordre constatent quasi systématiquement des conduites sous l’état d’un empire alcoolique. Un délit punit d’une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 4500 euros d'amende.

Cette nuit, les policiers ont contrôlé un homme de 38 ans qui circulait à vive allure rue Pergaud aux alentours de 4h15. Ce dernier a refusé de se soumettre aux mesures de vérification de son alcoolémie. Il a été interpellé et placé en garde à vue.

Un peu plus tôt dans le week-end, dans la nuit de samedi à dimanche, les effectifs de police ont procédé au contrôle d’un individu de 28 ans, qui roulait bien trop vite rue de Dole. Positif au test de l’imprégnation alcoolique, il soufflait à 0,53mg/l d’air expiré. Ce dernier, coutumier des faits, a été placé en garde à vue. Lors de son audition, il a reconnu avoir pris le volant sous l’empire d’un état alcoolique ainsi que la récidive. Il sera convoqué devant le tribunal le 23 novembre.

Et puis cette même nuit, à 2h20, les policiers bisontins ont contrôlé une femme de 46 ans qui faisait une marche arrière en plein milieu de l’avenue François Mitterrand. Cette dernière, positive au dépistage d’imprégnation alcoolique, a été conduite au commissariat où elle soufflait à 0,66% mg/l air expiré. Son permis de conduire a été suspendu, elle a été remise à un tiers et sera reconvoquée prochainement.

 

Ce mercredi, des policiers de la Bac en surveillance rue Ravel à Besançon ont constaté plusieurs transactions successives de produits stupéfiants entre un vendeur et plusieurs acheteurs. Ce dernier récupérait à chaque transaction, un sachet dissimulé dans une poubelle. Les forces de l’ordre ont procédé à son interpellation ainsi qu’à celle du dernier acheteur. Ils ont été conduits sans incident au commissariat et placés en garde à vue. Douze barrettes de résine de cannabis pour un poids total de 30g, quinze bonbonnes de cocaïne et 350€ ont été retrouvés sur le vendeur. L’acheteur quant à lui se trouvait en possession de 5,25g de résine de cannabis.

Créé en 1988 et devenu rapidement une référence et un des plus grands tournois de l’est de la France pour les écoles de rugby, le Tournoi de la Boucle connaîtra dimanche 18 juin au complexe de la Malcombe, sa 34ème édition. Cette manifestation est un symbole de la politique du club, qui depuis des années, donne la priorité à la formation des jeunes plutôt qu’au recrutement coûteux de joueurs extérieurs. Cette édition revêt par ailleurs un caractère particulier puisqu’elle est un prélude local à la coupe du monde qui débutera le 8 septembre. 1200 jeunes joueurs de 6 à 14 ans, issus de 22 clubs, fouleront de 10h à 16h les 25 terrains aménagés à la Malcombe et se disputeront le précieux challenge général.

Le collège Diderot à Besançon annonçait ce mardi la dernière journée de fabrication d’une éolienne par des élèves allophones, encadrés par l’association « Il y a de l’électricité dans l’air ». Cette éolienne partira le 14 juillet à Dakar au Sénégal, puis jusqu’aux îles de Fafaco, dans un milieu isolé et sans électricité dans les écoles. Elle sera combinée à deux panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Une initiative qui a pour objectif de promouvoir l’apprentissage de la technologie et des énergies renouvelables. Ces très jeunes élèves, venus d’horizons différents, ont travaillé avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire pour réaliser ce projet.

 

Ce mardi 13 juin, les élèves de l’UPE2A (l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) présentaient leur éolienne élaborée tout au long de l’année scolaire ainsi que sa mise en marche pour la première fois. Les élèves allophones ont présenté fièrement leur travail aux enseignants, aux parents et à la presse présents lors de cet évènement. Située dans une région isolée du Sénégal, plus précisément à Mar Fafaco, cette éolienne fabriquée par les élèves aura un impact significatif sur la vie quotidienne des écoliers et la communauté éducative locale. En fournissant de l’électricité propre et durable, elle contribuera à améliorer les conditions de vie des habitants et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le co-développement, puisque des stages de formation destinés à certains d’entre eux sont prévus sur place, en marge de l’installation de l’éolienne. L’éolienne partira le 14 juillet à Dakar, puis jusqu’aux Îles de Fafaco, dans un milieu isolé, sans électricité dans les écoles.

 

« Ce projet a mis en valeur l’entraide, la solidarité et la cohésion, en étant d’horizons différents, d’origines différents, de culture différentes et de langues différentes. C’est ce qui nous a touché » Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot

« Ça fait déjà deux fois que je visite cette école, et il y a effectivement un besoin d’électricité, pour l’éclairage et la vidéo-projection » indique Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot et à l’initiative de ce projet. « Cette éolienne est petite mais génère pas mal d’énergie ! Elle sera aussi combinée à deux panneaux photovoltaïques qu’on va installer sur un toit de l’école. Ces énergies seront stockées dans deux grosses batteries, qui permettront d’alimenter en électricité à petite dose. On ne cherche pas à créer un besoin, on interdira par exemple l’installation de frigo, climatisation, etc. On reste dans le besoin immédiat de l’école » poursuit l’enseignant. Ces élèves au parcours atypique, des primo-arrivants, allophones, se sont investis avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire. « On a réfléchi à quelque chose qui pouvait les lier, les mettre en commun. Et ce projet a permis de créer une symbiose, une entente. Les élèves ne parlent pas la même langue, mais ils travaillent ensemble et communiquent entre eux. C’est ce qui est extraordinaire ».  

 

 

Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot :

 

 

 

Ce lundi, la maire de Besançon élue en juin 2020, tirait un premier bilan de son mandat à la tête de la cité bisontine. Transition écologique, urbanisme, mobilités, logements, attractivité ou encore sécurité, la maire de Besançon est revenue sur le travail déjà effectué, tout en rappelant les priorités de son mandat et les enjeux à relever.

 

« Notre ville doit être résiliente. Face à la radicalité des changements, la ville doit trouver les chemins les plus forts et les plus efficaces pour être à la hauteur » indiquait Anne Vignot en préambule. Car ses premières années de mandat auront baigné dans des crises majeures, que ce soit l’épidémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et son train de conséquences (crise énergétique, inflation, pouvoir d’achat en baisse), mais aussi l’explosion du trafic de drogue dans la cité bisontine ou encore les défis environnementaux de plus en plus prégnants. Pourtant, l’équipe municipale a pris la décision d’accroître son budget d’investissement à hauteur de 42 millions d’euros par an, soit 30% d’augmentation, en engageant Besançon dans un processus de transition écologique, « le seul à même d’atténuer les conséquences des crises climatiques, des sécheresses, d’enrayer l’effondrement de la biodiversité, celle essentielle à la qualité de vie pour toutes et tous » indique la ville.

 

La transition écologique au cœur du projet mené par Anne Vignot

« La transition écologique et la résilience, c’est une perspective qui va servir l’attractivité de notre territoire » indique la maire de Besançon. Anne Vignot, l’assure la métamorphose de la ville est en cours, que ce soit à travers les rénovations énergétiques des bâtiments, des écoles de la ville notamment, comme celles engagées sur Kergomard, Kennedy, Boulloche et Ferry. Mais aussi grâce à la présence de davantage d’espace verts et de biodiversité, avec la nature remise au cœur des aménagements urbains pour créer des ilots de fraîcheur et des habitats pour la biodiversité, ou encore pour garantir une meilleure gestion de l’eau, avec le plan sécheresse et la désimperméabilisation de certains espaces publics. Par ailleurs, la municipalité souhaite « aller vers la sobriété énergétique afin de se rendre autonome » et cela passe par de nombreuses actions, comme celle mise en place depuis le 1er janvier 2021 qui voit tous les bâtiments communaux alimentés à 100% en électricité renouvelable en partie locale, l’installation de chaufferies en bois dans les écoles des Montboucons et de Velotte, le réseau de chaleur étendu de Planoise au lycée Jules Haag, ou encore la géothermie développée dans les quartiers Granvelle, Saint-Jacques et Viotte. Anne Vignot a aussi évoqué la question des logements, en pointant cette crise qui se projette. La maire de Besançon a rappelé que des projets urbains ambitieux sont actuellement menés afin de répondre rapidement aux besoins urgents de logements, tout en limitant l’étalement urbain. « Nous devrons travailler avec les bailleurs sociaux pour chaque ménage puisse disposer d’un appartement décent, malgré les difficultés de pouvoir d’achat », a souligné Anne Vignot, en expliquant que la précarité restait présente, et en rappelant l’implication et la mobilisation au quotidien des équipes du CCAS pour prendre ce sujet à bras le corps.

 

Redonner sa place aux mobilités

« Nous devons montrer que la dynamique de penser et de travailler de façon plurielle répond aux attentes et aux besoins des habitants » expliquait Anne Vignot. Et le sujet de la mobilité est apparu comme un chantier encore vaste à améliorer. « Chaque fois que ce sujet est abordéles habitants font remonter de façon massive la question de la place des mobilités douces, des transports en commun et du piéton » indique la maire bisontine. La ville assure qu’elle va poursuivre son travail sur les infrastructures ainsi que sur les règles de déplacement, pour faire face au mieux aux incivilités rencontrées et relatées par les habitants. Anne Vignot rappelle qu’avec Ginko, Besançon dispose d’un des réseaux de transports « les plus performants de France ». Parmi les mesures mises en place, l’édile souligne la réduction des tarifs Ginko, la concertation en vue de l’aménagement cyclable de la rue de Dole, la commande de 5 nouvelles rames de tram chez Alstom (pour une mise en service en 2025) ou encore le déploiement depuis 2020 de 415 arceaux à vélos, soit 830 places. Le sujet de la gratuité des transports le samedi après-midi est aussi une question qui se pose, actuellement à l’étude dans le groupe de travail de délégation des services publics. 

 

Amplifier la dynamique et l’attractivité de Besançon

Grace au dynamisme économique de son territoire, le bassin d’emploi de Besançon connaît un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. La ville conforte son attractivité à travers le soutien au développement des entreprises et des commerces, à l’innovation et à la création d’activités nouvelles. « Nous avons, à Besançon, plus de commerces, et qui montent en gamme. Plus d’entreprises, et un meilleur retour à l’emploi. Le bilan que nous faisons est que nous avons toujours plus, nous sommes vraiment dans le plus » indique Anne Vignot. En rappelant qu’en 2023, Grand Besançon Métropole consacrera 1 milliard d’euros à un programme de requalification de ses zones d’activités et 5 millions d’euros à l’aménagement et à la commercialisation de nouvelles zones. Que le TEMIS numérique se précise avec la construction d’un bâtiment innovant à Planoise, que le groupe Antolin a choisi de s’agrandir à TEMIS plutôt que de se délocaliser, ou encore que l’arrivée de Macropharma ou l’extension d’Eos Imaging, des entreprises leader sur un marché entrepreneurial, choisissent Besançon pour s’appuyer sur les savoir-faire de pointe du territoire.

 

Associer les bisontins aux politiques publiques

« La vie associative est notre cœur de vie et notre cœur de ville. Le collectif fait partie de l’ADN de la ville » rappelait Anne Vignot. « L’écoute, le dialogue et l’échange avec l’ensemble des habitants, des associations et des acteurs économiques sont non seulement une de nos exigences, mais aussi le meilleur moyen d’ajuster nos politiques aux réalités du terrain » poursuit l’édile bisontine. La municipalité a ainsi créé de nouveaux outils de démocratie participative, en plus de renforcer ceux déjà existants. Depuis 2021, 30 projets participatifs ont été organisés sur les aménagements d’espace public avec plus de 9000 bisontins mobilisés, 8 concertations ont été menées sur Planoise et 3 grandes consultations ont été organisées.

 

Plus de vidéoverbalisation afin de renforcer la sécurité

Et puis, lorsque lui est posée la question d'une possible augmentation du nombre de caméras de surveillance au sein de la cité comtoise, Anne Vignot explique que Besançon fait partie des villes qui ont un nombre de caméras par habitant bien au-dessus de la moyenne. L’édile souhaite privilégier l’efficacité plus que le nombre. Par ailleurs, Anne Vignot a demandé aux services municipaux de recourir fermement à ce moyen afin de verbaliser. Du 15 décembre 2022 au 28 février, 845 verbalisations ont ainsi été dressées.

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

 

Ce vendredi matin, Pap Ndiaye, le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse s’est rendu au collège Proudhon de Besançon. Il était accompagné de la ministre déléguée au handicap Geneviève Darrieussecq. Le déplacement du ministre se déclinait autour de thème de l’école inclusive.

Le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse était attendu ce matin à 9h30 au sein de l’établissement bisontin. Ce déplacement intervenait dans le cadre de l’école inclusive, l’accueil en classe des élèves handicapés, et suite aux mesures annoncées par le président de la République dans le cadre de la conférence nationale du handicap qui s'est tenue le 26 avril dernier. Le collège Proudhon de Besançon accueille une SEGPA (Sections d'enseignement général et professionnel adapté), une ULIS (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) et une CLEX (CLasse EXternalisée qui accueille des élèves scolarisés dans un Institut Médico-Educatif, âgés de 12 à 16 ans). Ce déplacement de Pap Ndiaye était pour « écouter et échanger plutôt que pour discourir, car le département du Doubs comme celui de la Haute-Saône sont des départements qui sont très en avant sur ces questions » a souligné le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. « L'école inclusive, c'est une des grandes priorités. Nous avons un certain nombre de difficultés que nous devons résoudre, et l'on voit bien, dans ce département, comment s’opère le rapprochement entre le ministère de l'éducation nationale et le médico-social. Il nous fallait donc écouter, il nous fallait donc échanger, et nous en tirons évidemment tout ce qu'il faut pour la mise en place des mesures qui ont été annoncées à l'échelle nationale » a ajouté Pap Ndiaye.

 

Pap Ndiaye, le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse : 

 

 

Cette visite qui s’est déroulée malgré la volonté de certains enseignants du collège Proudhon de faire part de leur mécontentement aux représentants du gouvernement. Beaucoup ont pointé du doigt la visite « surprise » du ministre, annoncée au dernier moment. Une quarantaine de manifestants se sont d’ailleurs rassemblés devant les grilles de l’établissement. Parmi eux, de nombreux étudiants et quelques professeurs. Interrogé au sujet de l’augmentation des salaires, Pap Ndiaye a promis une hausse de rémunération qui interviendra à partir du 1er septembre. « Tous les professeurs verront leur revalorisation sur leur fiche de paie à la fin du mois de septembre. C'est une revalorisation qui n'a pas eu lieu dans cette ampleur depuis 30 ans. Entre 8 et 11% pour les jeunes professeurs, jusqu'à 15 ans d'ancienneté, un peu moins ensuite, et puis les missions du pacte enseignant qui pourront représenter, avec la rémunération dont je parlais à l'instant, jusqu'à 25% de hausse de salaire mensuelle pour les professeurs. C'est budgété, ils auront les augmentations qui sont prévues » a expliqué le Ministre de l’Education nationale.

 

Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée au handicap : 

 

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Quelques manifestants étaient encore sur les lieux lors du départ du ministre

 

Enfin, Pap Ndiaye a une nouvelle fois abordé le sujet du harcèlement scolaire et du cyberharcèlement en évoquant le terrible drame survenu mi-mai à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où Lindsay, cette adolescente de 13 ans s’est donnée la mort. Le ministre souhaite accentuer la pression sur les réseaux sociaux pour que les faits de harcèlement soient signalés et pris en charge plus rapidement.

 

Le plan O sera présenté ce jeudi 25 mai au Conseil municipal de Besançon. Face à des épisodes de sécheresse qui s’annoncent de plus en plus intenses, la ville de Besançon s’y prépare dès maintenant à travers ce dispositif. Il prévoit 24 mesures destinées à préserver l’eau tout en investissant dans des infrastructures pour relever le défi du changement climatique. Ce plan d’urgence sécheresse va se décliner en quatre engagements : anticiper les effets du changement climatique, accélérer notre adaptation, prendre soin des habitants du territoire et agir ensemble.

 

Un constat alarmant

Chaque année, et de plus en plus régulièrement, la problématique de l’eau interroge sérieusement. Si l’on peut être amené à penser que l’asséchement des rivières ne concerne que le sud de l’hexagone ou les zones plus arides, notre territoire est bel et bien concerné. « Certains s’en sont rendus compte seulement l’année dernière, et ne pensaient pas qu’une rivière comme le Doubs pourrait un jour se retrouver complétement asséchée dans certaines zones de notre département » indique Christophe Lime, conseiller municipal et vice-président du Grand Besançon en charge de la gestion de l'eau potable et des eaux fluviales. « En 2050, il manquera 2 milliards de m3 d’eau en France si on continue avec les usages qu’on en a actuellement” explique Anthony Poulin, adjoint en charge des finances et du développement durable à la ville de Besançon. A travers ce plan, la maire de Besançon souhaite agir avant les arrêtés sécheresse, pris bien trop tard chaque année selon elle, en trouvant comment prélever le moins possible d’eau pour que les recharges soient les plus optimisées dans ce contexte climatique crucial. « Il s’agit d’un plan structurel qui répond à des besoins immédiats, mais aussi à moyen et long terme” explique Anne Vignot. « Cela nous amène à repenser l’ensemble de nos politiques afin d’être en cohérence avec les 24 mesures que concerne ce plan qui n’est qu’un début » poursuit la maire de Besançon. Le plan O va également engager la Ville vers une progression d’investissements et réintéroger l’État pour un certain nombre de mesures, comme l’emploi d'eau de récupération pour les chasses d’eau ou encore la pertinence de la saisonnalité des compétitions sportives. 

 

Christophe Lime, conseiller municipal et vice-président du Grand Besançon en charge de la gestion de l'eau potable et des eaux fluviales : 

 

Plusieurs moyens pour économiser l’eau 

En 20 ans, la ville de Besançon a diminué de 20 à 25% sa consommation d’eau, mais ce chiffre stagne depuis maintenant quelques années alors que la sécheresse a fait de la gestion de l’eau une urgence pour tous les territoires. Les points de captage sont situés à Novillars dans la nappe sous le Doubs, et à Chenecey-Buillon sur la rivière La Loue, et le niveau des nappes phréatiques est remonté au mois d'avril dans le Doubs, mais ne sera sans doute pas suffisante pour affronter l'été sans avoir de restrictions d'eau.

Parmi les engagements listés dans ce Plan O, la cité comtoise envisage plusieurs pistes d’économies à tous les niveaux. Que ce soit détecter les fuites d’eau, installer des récupérateurs d’eau de pluie, végétaliser et désimperméabiliser, ou en cas de tension sur la ressource, réduire la consommation du centre de lavage des véhicules municipaux, proposer des équipements sportifs ne nécessitant pas d’arrosage l’été, se doter de matériel plus économe en eau pour nettoyer les piscines et limiter l’apport en eau pour celles-ci. Par ailleurs, la collectivité souhaite poursuivre son travail sur les espaces verts, en plantant plus de vivaces et tendre vers l’autonomie hydrique des plantations. Le Grand Besançon Métropole s’équipe également de compteurs communicants pour mieux comprendre et analyser les usages de l’eau. Le prix de l’eau est revu chaque année et une réflexion sur une saisonnalité des prix de l’eau pourrait être lancée. L’agglomération pratique déjà la tarification progressive avec les trois premiers mètres cube gratuit, puis un prix plus haut au-delà des 100 m3 de consommation.

 

A quoi la ville de Besançon devra s’adapter en 2050 ?

 Les simulations de Météo-France réalisée pour la ville de Besançon reflètent bien cette réalité. Les températures moyennes vont augmenter d’environ deux degrés d'ici 2050 et Besançon devrait connaître une hausse d’une vingtaine de jours où la température dépassera 25 degrés, ainsi que deux à trois jours en plus par an où le mercure dépassera les 35 degrés. Les vagues de chaleur seront trois fois plus nombreuses et les précipitations seront légèrement en hausse, mais réparties inégalement sur l’année, avec des étés plus secs, des hivers plus humides, des sécheresses plus fréquentes. « Deux problèmes seront à gérer : le pas assez d’eau avec des sécheresses, et le trop d’eau avec des inondations » indique Christophe Lime.

 

Pour découvrir quel sera l’impact du changement sur votre commune :

https://meteofrance.com/climadiag-commune