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La grande élection des Miss départementales se tiendra ce vendredi 23 février au Grand Kursaal de Besançon. Cette soirée se déroulera en présence d’Eve Gilles, Miss France 2024, et Sonia Coutant, Miss Franche-Comté 2023. Le public participera à l’élection des quatre Miss départementales et leurs dauphines. Le rendez-vous est fixé à 20h. Pensez à réserver votre place.

Les handballeuses bisontines se déplacent ce mercredi soir en Gironde pour y affronter Mérignac dans le cadre de la 14ème journée de Ligue Butagaz Energie. La victoire est impérative si les Engagées souhaitent rester dans la course à l’Europe. L’ESBF est actuellement sur une bonne dynamique alors que Mérignac, avant-dernier, vient d’enchaîner quatre défaites consécutives en championnat. Une victoire permettrait d’autant plus aux bisontines de se mettre en confiance avant leur quart de finale de Coupe de France face à Nantes prévu mercredi prochain.

Leur dernière confrontation remonte au 11 novembre 2023. L’ESBF s’était alors imposée sur le score de 30 à 28 au Palais des Sports. Depuis, les Engagées enchaînent en championnat, ne comptant qu’une seule défaite, face à l’ogre messin. Du côté de Mérignac, c’est un peu plus poussif. Les Girondines viennent de connaître quatre défaites successives en Ligue Butagaz Energie, et ne devancent Stella Saint Maur, la lanterne rouge, que de quatre points. Cette rencontre sera capitale pour les perspectives de chacun. « C’est un match très important pour la suite. Tout le monde a envie d’aller en Europe, et on n’en est pas loin. On a les moyens de faire une très belle fin de saison Â» confiait Sébastien Mizoule ce mardi, l’entraîneur de l’ESBF, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. « On n’a pas le droit d’aller perdre un point là-bas. J’aimerais bien que l’équipe ne soit pas en réaction, mais incisive dès le début, et prenne les choses en main Â» ajoutait le coach bisontin.

Un mois de février décisif

Le mois de février sera déterminant pour la course à l’Europe. Si l’ESBF veut y croire, les trois points sont obligatoires ce mercredi. Parce qu’après cette rencontre, du très lourd attend les Bisontines. Dans un premier temps, un choc en quart de finale de Coupe de France face à Nantes prévu mercredi prochain. Avant d’enchaîner en championnat face à Dijon, Chambray Touraine et Paris 92, trois formations directement concurrentes dans la course à l’Europe. Actuellement, les Engagées pointent à la 7ème place du classement avec un total de 26 points. Il faudra que la formation de Sébastien Mizoule soit solide et continue sur sa bonne dynamique pour se donner toutes les chances de croire encore à cette place si convoitée leur permettant d’accéder à la Coupe d’Europe la saison prochaine. Pour la rencontre de ce mercredi soir face à Mérignac, aucune absente n’est à déplorer côté bisontin. Le groupe est composé des quatorze joueuses professionnelles. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.

A Besançon, le PKA, le Planoise Karaté Academy est une véritable école de vie. Cette association qui a vu le jour en 1984 se veut plus qu’un simple lieu de pratique sportive. Elle permet la transmission de valeurs éducatives et participe à l’épanouissement social de la centaine de licenciés du quartier. La priorité du PKA : faire du sport à vocation sociale, en donnant un accompagnement éducatif aux parents, tout en aidant les jeunes à se structurer, à devenir de meilleurs citoyens.

Le PKA fête ses 40 ans cette année. L’occasion de revenir sur la belle histoire qui a permis de forger ce club. Tout commence en septembre 1984. Quelques étudiants africains fondent une association, le Planoise Karaté Academy. Parmi eux, Omar, le frère aîné d’Aly Yugo, actuel président du club et conseiller départemental bisontin. « Ces étudiants avaient soif, faim et froid. Ils se retrouvaient pour se réchauffer, avec cette pratique des arts martiaux, qu’ils partageaient avec les jeunes et moins jeunes du quartier, qui avaient eux aussi besoin de faire une activité complétement gratuite Â», explique Aly Yugo. Quatre ans plus tard, en 1988, Omar Yugo laisse les rênes de l’association à son frère, Aly, qui s’est formé au sein du club. Il devient champion de France universitaire en 1993, et à partir de ce moment, les choses prennent une autre dimension. « Je me suis retrouvé à enseigner, à partager ce que je savais, en étant parfois seul à tout apprendre. Mais il fallait être vraiment être au service des habitants, des enfants, des parents, qui avaient besoin d’un sport qui pouvait canaliser l’énergie des jeunes vers un sens positif. C’était l’un des objectifs des années 90. Et on a tenu bon, jusqu’au moment où on a créé une salle de sport à vocation sociale qui s’appelait « La maison des sports et de l’insertion Â». Tout cela est une réalisation du PKA, avec cette volonté d’orienter le club vers une pratique du sport à vocation sociale. Obtenir des médailles et des coupes c’est possible, mais la finalité, c’est d’être en capacité de donner un support et un accompagnement éducatif pour les parents, et d’aider les jeunes à se structurer, à être meilleurs à l’école, à la maison, de mieux se concentrer et de mieux réussir une vie ensemble Â» confie Aly Yugo.

 

Les valeurs du karaté

Nombreux sont les bienfaits de cette discipline, le karaté étant vecteur de nombreuses valeurs sportives et éducatives. « Le tatami, on est obligé de le respecter. Il y a une culture du dojo. Saluer avant de rentrer dans le dojo, sortir le kimono, attacher sa ceinture, s’aligner, et puis on est un peu japonais sur les bords, on recherche un équilibre constant. C’est parfois difficile quand on a des jeunes qui débordent d’énergie. Mais les valeurs de ce sport ont attiré beaucoup de monde au PKA Â» explique Aly Yugo. Effectivement, le Planoise Karaté Academy accueille une centaine d’adhérents chaque année. Des personnes, jeunes ou moins jeunes, qui ont besoin d’exprimer cette force, cette discipline que le karaté procure aux pratiquants, tout en trouvant un équilibre, physique et mental. Parce que le karaté, « c’est aussi une relation de soi à soi Â» souligne Aly Yugo. « C’est un corps sain dans un esprit sain, pour une pratique saine. « J’invite tout le monde à venir transpirer. Ça donne une bonne régulation cardiovasculaire, et ça aide à grandir. Pour les parents, c’est une pratique qui permet d’améliorer la discipline nécessaire à la réussite. J’invite aussi ces jeunes à pratiquer ce sport, parce que ça permet de développer la maîtrise de soi, la confiance en soi. C’est un sport qui nous donne tous les moyens pour être un bon citoyen, en nous rendant à l’aise vis-à-vis de notre corps, par rapport à nos limites, et de les respecter. Et si on peut respecter ces limites, on doit pouvoir les dépasser Â» poursuit le président du club.

 

« Le karaté permet de faire un lien direct avec la vie du quotidien. Ça nous apprend à respecter les autres, à dire bonjour, merci, au revoir. Et je pense que quelqu’un qui sait dire ça, c’est quelqu’un qui s’adapte dans tous les milieux, dans toutes les cultures, surtout dans les temps durs que l’on traverse actuellement »

 

Quel avenir pour le PKA ?

« L’évolution du club a été fulgurante pour moi. J’ai vu des jeunes qui ont bien grandi Â» confie Aly Yugo. Désormais, le PKA s’impose comme une référence sportive et éducative dans le paysage bisontin, et nourrit de grandes ambitions. Avec leurs coachs, les jeunes préparent les Youth League de 2024, des compétitions qui ont lieu aux quatre coins du monde. Cette année 2024, elles se tiennent aux Emirats arabes unis, en Espagne, en Croatie, au Mexique et en Italie. Ces compétitions permettent aux jeunes de marquer des points et de bien se classer, pour ensuite être sélectionnés pour les Jeux Olympiques des Jeunes qui auront lieu en 2026 à Dakar, au Sénégal. « On arrive à faire entre 5 et 10 médailles au niveau national et international chaque année. Ce n’est pas rien. On arrive aussi à faire plus de 200 passages sur les installations sportives par mois. On arrive à répondre aux demandes d’une cinquantaine de familles chaque année. Toutes ces familles qui sont issues d’un quartier prioritaire de la ville. Désormais, on a besoin de se développer grandement. On a besoin de cristalliser les compétences de l’association, et puis certainement d’attaquer des compétitions de niveau mondial Â» indique Aly Yugo. Pour cela, le PKA pourra notamment compter sur Lazare, Nazim, Azalais, Sixtine, Mechai, Quentin, Haceyne ou encore Haidar. Des jeunes très prometteurs, qui en plus de briller sportivement, réalisent une scolarité très positive en parallèle. Des athlètes qui peuvent compter sur la discipline inculquée par Mor Seye, « le coach de l’élite Â», qui sait leur transmettre la rigueur et la persévérance nécessaires. Si les prochaines compétitions nationales sont en ligne de mire pour les athlètes du PKA, tout comme les coupes de France qui vont vite arriver, le prochain rendez-vous se tient ce week-end, avec un Open en Autriche co-organisé par la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Bonne chance aux jeunes bisontins !

 

A Besançon, le premier arbre de la nouvelle place de la Révolution a été planté ce mardi matin. Pour rappel, un vaste projet de végétalisation de ce lieu, devenu un ilot de chaleur, sera mené au long de ces prochains mois. Après les récents travaux et fouilles archéologiques désormais terminés, le premier arbre, un chêne chevelu d’Europe a été planté ce matin par Anne Vignot, Marie-Guite Dufay, et une classe de primaire de l’école d’Helvétie.

 

Armés de pelles, élus et enfants ont rempli de terre la fosse qui accueille désormais « Hector Â», un chêne chevelu d’Europe, le premier des 41 arbres qui seront plantés sur la place de la Révolution. « Cette place n’était pas du tout adaptée aux changements climatiques dramatiques que nous vivons. Nous devons remettre les cycles dans leurs fonctionnements, et nous voulons véritablement une place qui soit cette du vivant Â» indiquait Anne Vignot, la maire écologiste de Besançon. En effet, ce lieu est devenu presque entièrement minéral au fil des années, ce qui s’est révélé problématique face aux températures estivales de plus en plus élevées. La place de la Révolution est devenue un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. C’est pourquoi la plantation d’arbres permettra de profiter de l’ombre qui lui manque, et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. 41 arbres devraient être plantés ces prochaines semaines, comprenant 31 essences différentes. Il s’agit d’un projet de 610 000 € que se partagent essentiellement la Ville, la Région et le Département.

 

 

« Ce sont ces jeunes qui vont hériter de ce que nous faisons aujourd’hui, il est urgent qu’on adapte notre territoire au changement climatique, chacun doit prendre sa part. Ces arbres sont un cadeau pour vous. Cet arbre vous est dédié, c’est pour vous qu’on fait ça. Nous souhaitons vous transmettre la planète des jours heureux Â» indiquait Anne Vignot aux écoliers présents à ses côtés. Les élèves de CM1 et CM2 de l'école Helvétie, comme trois autres classes du centre-ville, suivent pendant plusieurs mois, un parcours écocitoyen pour apprendre l'histoire de cette place, mais aussi de quelle façon fonctionne un arbre, comment se déroule le cycle de l'eau, etc. Ce « Quercus Cerris Â», chêne chevelu de son nom vernaculaire, a été préparé pendant toute sa croissance par les pépiniéristes à être transplanté, et ses racines et radicelles pourront se développer désormais dans une fosse d'environ 40 m3 par arbre. Comme Hector, tous les arbres disposeront d’un prénom choisi par les enfants des écoles.

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

La réforme de la police nationale portée par l’Etat et Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Si la nouvelle organisation de la police judiciaire a entraîné le mécontentement et le départ de nombreux agents en France, cette réforme devrait permettre une unicité de commandement et une mutualisation des moyens. Yves Cellier, désormais directeur interdépartemental de la police nationale (DIPN), aux commandes des services judiciaires du Doubs, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, qui regroupent plus de 750 personnes, tenait un point presse ce jeudi matin pour défendre et préciser les contours de cette réforme, et les changements qui seront apportés localement.

La police nationale qui n’avait pas été réformée depuis 1966 souffrait de son morcellement et fonctionnait trop « en tuyaux d’orgues Â» indique Yves Cellier. « Les choses n’étaient pas assez pyramidées, maintenant elles sont claires. On a une unicité de commandement, avec trois niveaux : central, zonal et départemental. Un décloisonnement puisque l’ensemble des filières de la police nationale sont regroupés sous l’égide d’un seul directeur dans le département Â», poursuit le nouveau directeur interdépartemental de la police nationale, désormais à la tête de la police judiciaire, la sécurité publique et la police aux frontières. Selon lui, cette réforme permettra donc de répondre aux enjeux de criminalité de demain, d’avoir un service public de sécurité plus efficace, en apportant une meilleure réponse aux citoyens, avec une efficacité augmentée pour l’accueil des victimes et du public.

« Ce que l’on doit retenir sur cette réforme, c’est une plus grande clarté, une plus grande lisibilité. Une mutualisation des moyens techniques et humains, et de la police judiciaire. Une organisation et une coordination des fonctions judiciaires unifiées en vue d’une efficacité restaurée Â» Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale

Cette réforme, lancée le 1er décembre dernier, a déjà fait couler beaucoup d’encre. La nouvelle organisation de la police judiciaire a été imposée « dans un flou et un amateurisme consternants, entérinant la mort de l’investigation Â» s’indignait dans une tribune au Monde, Yann Bauzin, le président de l’Association nationale de police judiciaire. Suite à cette réforme, de nombreux policiers ont quitté l’investigation de la police judiciaire en France, et à Besançon. Ils seraient au nombre de quatre selon Yves Cellier, et ont vocation à être remplacés. Ces agents de la police judiciaire craignent d’être happés par le volume des procédures. Mais si cette réorganisation de la police nationale a soulevé de nombreuses inquiétudes récemment, précisément au niveau de la police judiciaire, le nouveau DIPN se veut rassurant. « Je sais qu’ils ont le sentiment de perdre leur identité, à nous de faire en sorte qu’elle soit préservée. Il n’est pas question d’abandonner les enquêtes sur le spectre haut de la criminalité Â», assure Yves Cellier.

 

Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale : 

 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mercredi en début d’après-midi pour un incident rue de l’Helvétie à Besançon. Une voiture et le tramway sont entrés en collision. Le bilan fait état de deux victimes dont une blessée légèrement. Les secours se sont rendus sur les lieux.

Trois personnes ont perdu la vie ces deux dernières semaines à la maison d’arrêt de Besançon. Le premier drame est survenu le vendredi 29 décembre dernier. C’est un détenu qui a alerté le service pénitentiaire au petit matin. Ses deux compagnons de cellule, âgés de 34 et 36 ans, ont été retrouvés sans vie. La famille du plus jeune, très remontée, attend des explications. Selon les premiers éléments de l’enquête, une overdose de médicaments et de l’héroïne seraient à l’origine de la mort des deux hommes. Et puis, plus récemment, ce vendredi 5 janvier, une ronde de surveillance a découvert une nouvelle scène macabre au sein de la maison d’arrêt bisontine. Un homme de 37 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule. Ce dernier était isolé en raison d’un comportement agressif. Ayant déjà connu plusieurs incarcérations, le trentenaire avait été condamné le 15 décembre dernier à 10 mois de prison ferme. Alors qu'il était en état d'ivresse, il avait menacé à l’aide d’un couteau, les pompiers qui lui portaient secours.  

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce matin pour un feu de matelas dans un appartement rue de Savoie, à Besançon. Malgré l’intervention rapide des secours, le bilan fait état d’un chat décédé. Une lance a été nécessaire pour éteindre l’incendie. L’appartement est désormais insalubre à cause de fumées. Le locataire a été relogé par le Grand Besançon Métropole.

Après les violents éboulements qui ont eu lieu à Besançon hier en fin d’après-midi, la route de la côte de Morre a été réouverte ce jeudi à 17h. Le département du Doubs a dirigé les travaux nécessaires en consacrant cette journée à la purge du talus endommagé et au nettoyage de la chaussée. D'autres travaux devront être menés par la SNCF. Selon les premiers éléments, la pluie serait le facteur déclencheur de ces éboulements, avec des blocs rocheux pesant entre 800kg et une tonne pour les plus importants.

Les sapeurs-pompiers du Doubs interviennent ce mercredi route de Morre à Besançon. Plusieurs rochers sont tombés sur trois véhicules à cet endroit. Des personnes se trouvaient sur place. Une femme de 53 ans qui n’a pas été blessée ainsi qu'une autre quinquagénaire légèrement touchée. Un homme de 60 ans s'est retrouvé piégé dans son véhicule et a été transporté dans un état grave au CHU Minjoz. La route de Morre est fermée dans les deux sens de circulation tout comme le chemin de la Malate. L'équipe du GRIMP sécurise les autres rochers menaçant de tomber sur la chaussée. La ligne SNCF Besançon-Morteau est également coupée suite à la chute d’un rocher sur la voie de chemin de fer.