Un automobiliste, présentant un taux de 1,5 gramme d’alcool dans le sang, a été interpellé le 20 septembre, vers 2h15, boulevard Léon Blum, à Besançon. Dans son véhicule, une fillette de 7 ans et son chien étaient présents. L’individu a été placé en garde à vue. L’enfant et l’animal ont été confiés à l’ex-femme du chauffard. Ce dernier sera convoqué en novembre prochain devant la justice en vue d’une ordonnance pénale.
Ce jeudi à 17h20, les policiers du Groupe de sécurité de proximité (GSP) ont remarqué un véhicule Dancia Sandero, circulant sans rétroviseur côté conducteur, rue de Picardie. En contrôlant la conductrice, ils ont remarqué plusieurs sacs plastiques noirs sur la plage arrière, contenant une grande quantité de cartouches de cigarettes. La conductrice et sa passagère ont été interpellées et placées en garde à vue. Lors de la fouille du véhicule, 19 cartouches de cigarettes allemandes, 20 pots de tabac et 3.355€ ont été découverts. La conductrice reconnaissait acheter des cigarettes en provenance du Luxembourg via les applications « Whatsapp » et « Snapchat » pour son propre compte. Elle a indiqué ne pas en faire commerce et se fournir également pour certaines de ses connaissances. Elle n’a communiqué aucun élément concernant son fournisseur. Le Parquet a donné pour instructions de lever les mesures de garde et de remettre les intéressées aux services des douanes dans le cadre d’une transaction douanière à hauteur de 800€ d’amende.
Les policiers de la BAC ont remarqué un homme de 22 ans qui circulait de manière hésitante à bord de son véhicule dans la nuit de jeudi à vendredi aux alentours de 02h45 au Faubourg Tarragnoz. Au moment d’emprunter la passerelle pour se rendre au QG, une discothèque, le conducteur a tourné de manière brutale et a chevauché le trottoir. Ce dernier a été contrôlé et soufflait à 0,68 mg/l d’air expiré et conduisait malgré une suspension de son permis de conduire. Il a été placé en garde à vue et a reconnu l’intégralité des faits. Son permis a été suspendu, avec interdiction de conduire tout véhicule à moteur et l’obligation de réaliser un stage de sécurité routière.
La ville de Besançon développe une circulation plus apaisée. Après une forte demande de la population, qui constatait de nombreux excès de vitesse, et parfois même de terribles accidents, l’ensemble du secteur compris entre l’est de la rue de Vesoul, le nord du boulevard Léon Blum jusqu’à l’extrémité de la forêt de Chailluz passera en zone 30 dès le 18 septembre 2023. Par ailleurs, afin de dissuader le transit, le chemin des Relançons et une partie des chemins de Vieilley et de la Selle seront mis en sens unique.
« Ce sont les habitants qui nous ont alerté, il y a eu une très forte demande de la population, qui a été témoin de nombreux excès de vitesse, des accidents hallucinants, avec des voitures qui terminaient parfois même leur course dans les jardins » explique Anne Vignot, maire de Besançon. « De nombreux citoyens nous ont interpellé par courrier et téléphone » poursuit l’édile bisontine. A partir de ce lundi 18 septembre, toute une zone sera limitée à 30km/h. Le secteur concerné est délimité par le nord du boulevard, entre l’est de la rue de Vesoul jusqu’à la forêt de Chailluz et comprend les quartiers Torcols, Montarmots, Planches, Saint-Claude, Combe Saragosse, Palente Orchamps, Point du Jour et Vallon du Jour. Il représente 17 % de la surface totale de la commune et 11.000 habitants, soit quasiment 10 % de la population. Seulement 50 % de la surface du quartier est urbanisée.
Quelques habitants du quartier ont même pu aider à installer les panneaux
C’est donc suite à une concertation avec les habitants du quartier, qui s’est déroulée de mai 2022 à novembre 2022, que la ville a décidé de limiter la vitesse à 30 km /h pour tous les véhicules. Une mesure qui permet de concilier circulation et sécurité routière. « En réduisant la vitesse, le champ de vision s’élargit, ce qui diminue le risque d’accident. La distance de freinage est divisée par deux. Pour les riverains, l’abaissement de la vitesse autorisée va également diminuer la pollution sonore et donc améliorer leur qualité de vie. L’apaisement de la circulation en diminuant la vitesse est aussi un moyen de mieux partager l’espace public : se sentant plus en sécurité, les habitants seront plus à l’aise pour se déplacer à pied ou à vélo » justifie la municipalité.
Le code de la route précise qu’une vitesse à 30 km/h doit être appliquée dans toutes les voies incluses dans la zone délimitée par des panneaux zone 30.
Modification de la circulation routière
Par ailleurs, afin de dissuader le transit, le chemin des Relançons et une partie des chemins de Vieilley et de la Selle seront mis en sens unique. Une période d’évaluation du trafic sera réalisée pendant 9 mois afin d’observer l’impact de cette mesure et de la rendre définitive. « Une étude de trafic complémentaire est nécessaire pour étudier les conséquences de l’évolution du plan de circulation des rues Jean Wyrsch, Violet, Grands Bas, Francis Clerc, chemin de l’Espérance. Les résultats seront connus courant 2024 » indique la ville de Besançon. Les mesures mises en place ont fait l’objet d’une vaste campagne de concertation citoyenne qu’il est possible de retrouver sur « atelierscitoyens.besancon.fr ». Plusieurs étapes ont permis de dégager ces solutions adaptées aux habitants.
Carrefu des 4 vents, au début du chemin de Vieilley
Planning prévisionnel :
Marie Zehaf, élue en charge des transports, mobilités et stationnement au Grand Besançon :
Le Campus Bouloie-Temis à Besançon continue sa métamorphose. Depuis la pose de la première pierre, en décembre 2021, les travaux s’accélèrent. Après le (LI)VE, Lieu de Vie Etudiante, c’est au désormais au tour de quatre projets emblématiques d’être inaugurés ce mardi 12 septembre. Il s’agit de la rénovation et l’extension des bâtiments de Supmicrotech-ENSMM, l’Area Sports, la Maison Campus Sport ainsi que la place centrale du campus. Coût total de cette partie des travaux : une dizaine de millions d’euros.
Pour rappel, c’est un ambitieux programme de modernisation du campus qui a été entrepris et qui s’échelonnera jusqu’en 2027. Près de 80 millions d’euros sont investis dans ce projet qui vise à offrir les meilleures conditions de travail, d’étude, et d’épanouissement à l’ensemble des usagers du plus grand campus bisontin.
Area Sports
A proximité de l’UFR STAPS, le Campus Sport de l’université a été entièrement reconfiguré pour favoriser l’innovation pédagogique et la pratique sportive de tous les étudiants. Six nouveaux équipements sportifs viennent renouveler et renforcer le panel d’équipements ouvert aux étudiants et personnel du site : piste finlandaise, aire Parkour et de Para-Workout, aire multi-sports, terrain de rugby enherbé et piste d’athlétisme. Coût de l’investissement : 2,5 millions d’euros.
La Maison Campus Sport
Par ailleurs, ce campus accueille désormais la Maison Campus Sport, un lieu fédérateur qui propose des bureaux, des salles de réunion et des espaces de travail sur 300m². Trois structures dédiées à l’accueil des étudiants sont hébergées dans le hall de cette maison : le service universitaire des activités physiques et sportives, la Ligue régionale du sport universitaire, ainsi que l’ASUFC, association sportive étudiante. Cette structure, faite d’une ossature en bois, est conçue en matériaux biosourcés et répond aux exigences d’un bâtiment passif grâce à une meilleure isolation et une bonne orientation. Montant des études et des travaux : 1,3 millions d’euros.
Le cœur du campus
Le programme de transformation du Campus porte aussi l’ambition de créer un nouvel espace de rencontres et d’échanges, connecté à la ville, soucieux de l’environnement, et en favorisant les mobilités douces. Cela implique le réaménagement de la place centrale de la Bouloie, à la croisée de la Maison des étudiants, du restaurant universitaire, de la bibliothèque universitaire et des arrêts de bus de la ligne 3. Aménagée sur un ancien parking sauvage, située juste derrière la bibliothèque universitaire Proudhon, une esplanade symbolise ce projet. Le but était de répondre à trois grands objectifs : créer un lieu central de rassemblement plus intense en usages, prolonger le Campus-Parc, et améliorer les jonctions, le maillage des mobilités douces et la circulation des personnes à mobilité réduite. Au total, plus de 7000m² de surface ont fait l’objet de nouveaux aménagements. 19 arbres ont été plantés sur la place centrale et 14 dans le prolongement de l’axe central vers le nord. 30 emplacements vélos ont été nouvellement créés. Coût des travaux : 1,4 millions d’euros.
Un four à pain, implanté à proximité de la biblitohèque Proudhon, à disposition des usagers et l'université
Supmicrotech-ENSMM
Enfin, Supmicrotech, l’école nationale supérieure de mécanique et des microtechniques, a bénéficié du soutien du plan « France Relance » de l’Etat et de la Région Bourgogne-Franche-Comté afin d’engager un vaste projet de rénovation énergétique de ses bâtiments. L’objectif principal est de réduire les consommations d’énergie. L’isolation globale des bâtiments a été renforcée afin d’améliorer le confort l’hiver et d’été. Par ailleurs, l’installation potentielle de panneaux photovoltaïques a également été prévue. Quatre bâtiments ont fait l’objet de rénovations majeures : les bâtiments Hugo, Fourier, Lumière et Descartes. Montant total : 5,5 millions d’euros.
Pour rappel, tous les partenaires publics se mobilisent pour la transformation de ce campus d’ici 2027, qui demande près de 80 millions d’euros d’investissement. A savoir la Région Bourgogne-Franche-Comté, Grand Besançon Métropole, l’Etat, l’Université de Franche-Comté, le Département du Doubs, la Technopole Temis, la Ville de Besançon, l’Europe (FEDER), le CNOUS, le CROUS et l’école d’ingénieurs Supmicrotech-ENSMM.
Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté :
Le Tour de France pour la santé passera à Besançon. Plus de 250 organisations ont adopté une feuille de route, avec comme axe fort : la lutte contre le prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. A chaque étape de ce Tour de France, les organisations locales définiront ce sur quoi elles souhaitent s’exprimer et les actions souhaitées. Un cahier de doléances sera constitué sous forme de cartons rouges et cartons verts, qui seront remis aux députés. Le rendez-vous se tiendra ce samedi de 15h à 18h au Parc Micaud de Besançon.
« Depuis de nombreuses années, la situation ne cesse de se dégrader, en ville comme à l’hôpital, dans les services sociaux, les EHPADs… Notre système de santé s’effondre mettant désormais en danger la population » indique le communiqué de presse du Tour de France de la santé. A l’heure où le gouvernement prépare son prochain PLFSS, Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, des mobilisations locales importantes, associant usagers et personnels, s’organisent. Le budget de la santé sera discuté à l’Assemblée nationale et au Sénat prochainement. Dans ce cadre, les organisations qui se mobilisent lors de ce Tour de France de la santé souhaitent que cette démarche permette d’enrichir les débats qui se tiendront au Palais Bourbon de mi-octobre à mi-décembre et qui définira les budgets et les priorités en matière de santé.
A chaque étape, les organisations locales présentes définiront :
Plus d’une dizaine d’organisations ou collectifs locaux se sont déjà inscrits dans la démarche. Pour la Franche-Comté, l’étape du Tour de France de la santé aura lieu le samedi 11 septembre de 15h à 18h au Parc Micaud.
Colette Rueff, infirmière à la retraite et présidente de CoDèS 25, le collectif de défense de la Santé du Doubs :
Âgé de 12 ans, Baptiste manie le guidon depuis l’âge de 3 ans. Déjà plus de 9 ans d’expérience pour un si jeune pilote. Baptiste fait partie de la section excellence sportive BMX au collège Pompidou de Pouilley-les-Vignes. Et il présente déjà un palmarès sportif impressionnant pour son âge.
Il n’a que 3 ans lorsqu’il s’assoit pour la première fois sur la selle de son BMX. Et un an plus tard, il débute les compétitions. Le sport, c’est dans l'ADN de la famille Grillot. Son papa lui fait d’ailleurs découvrir le cyclisme mais aussi le VTT de descente. La Planche des Belles Filles ou le Mont Ventoux, à titre d’exemples, sont déjà derrière les roues du jeune garçon. Du haut de ses 12 ans, Baptiste revêt déjà un palmarès imposant. Le jeune pilote a participé aux plus prestigieuses compétitions. Ces derniers mois, Baptiste a terminé 9ème aux championnats de France, avant de se hisser quelques jours plus tard jusqu’en finale des championnats d’Europe qui se sont déroulés à Besançon. Au terme d'une course maîtrisée en demi, il s’impose en terminant à la première position, dans une ambiance de folie et sous les acclamations d’un public transcendé. « Devant son club, sa famille et ses copains, il a fait une très belle course qui nous a procuré beaucoup d’émotions » avoue son papa. Baptiste dispute ensuite la finale, et termine à la 5ème place, face aux meilleurs pilotes du continent. Un des plus beaux souvenirs du jeune garçon. « C’était vraiment incroyable, à domicile, et en plus en réussissant un beau résultat devant tout le monde » confie le licencié du BMX Besançon.
Quelques semaines plus tard, Baptiste se rend en Ecosse, à Glasgow, pour participer aux championnats du monde, accompagné comme toujours de ses parents, prêts à le soutenir dans n’importe quelle épreuve. Malheureusement, c’est avec un petit goût d’inachevé que la famille Grillot quitte le Royaume-Uni. Baptiste se classe en 33ème position. Une performance qui n’est tout de même pas à blâmer : affronter les meilleurs pilotes venus des quatre coins du monde, à 12 ans, chapeau. Mais ce n’est que partie remise. Car l’année prochaine, Baptiste s’élèvera au rang de pilote national. « Ce qui veut dire qu’il va disputer les coupes de France. C’est encore un niveau au-dessus, et il va se déplacer dans tout le pays avec son club et ses entraîneurs. On va le suivre aussi, puisqu’à 12-13 ans, c’est encore difficile de se retrouver tout seul. Et peut-être qu’il aura aussi l’occasion de disputer quelques coupes d’Europe, championnats d’Europe et championnats du monde s’il est à nouveau qualifié. En tout cas, on va essayer de le suivre sur toute cette évolution » souligne Samuel, le père de Baptiste, qui est d’ailleurs très investi au sein du BMX Besançon, en s’occupant notamment, aux côtés d'autres bénévoles, de réaliser l’entretien et les travaux de la piste.
Les Jeux Olympiques, un rêve qui peut devenir réalité ?
Prétendre être un sportif de haut niveau demande beaucoup de temps, de sacrifices, et d’investissement. Autant pour le jeune Baptiste, qui fait partie de la section excellence sportive au collège Pompidou de Pouilley-les-Vignes, impliquant un emploi du temps adapté, avec 4 entrainements par semaine et des courses le week-end, mais aussi pour ses parents, prêts à tout pour le soutenir dans sa pratique. « C’est une véritable fierté pour nous, ça c’est sûr. Mais c’est aussi un gros investissement, au niveau familial, matériel et financier. Donc voir les résultats au bout, c’est un bonus, et ça motive d’autant plus pour la suite » indique Samuel Grillot. Les voyages coûtent chers. Quand il faut se déplacer dans l’hexagone, cela reste abordable, mais lorsqu’il faut se rendre à Glasgow ou à Rock Hill, aux Etats-Unis, où se tiendront les championnats du monde 2024, le budget n’est plus le même. D’autant plus qu’à 12 ans, le jeune garçon grandit d’année en année, et doit changer de BMX chaque saison, afin de pouvoir réaliser les meilleures performances possibles. « Mais on peut lui souhaiter qu’il s’épanouisse dans son sport, qu’il prenne beaucoup de plaisir et qu’il aille le plus loin possible. S’il veut continuer, il continuera, s’il veut arrêter, il arrêtera. En tout cas, on sera derrière lui » confie son papa.
Désormais, Baptiste bénéficiera d’un entrainement par semaine totalement en anglais, afin de le préparer à maîtriser au mieux cette langue qui est utilisée lors des compétitions. Le jeune pilote, d’ailleurs champion du Doubs 2019 et 2021, ne cache pas ses objectifs. S’il aspire, dans le meilleur des mondes, à devenir pilote professionnel, son plus grand rêve est de participer aux Jeux Olympiques. « Ce serait vraiment un rêve, si je peux un jour participer aux JO. Je serais très heureux » confie Baptiste. Aucune raison de ne pas y croire, tant l’envie, le talent et la passion animent les yeux du jeune garçon.
…Los Angeles 2028 ?
Ce mercredi, un important incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier Saint-Ferjeux à Besançon.
C’est au deuxième étage que le sinistre se déclenche aux alentours de 10h ce matin. L’appartement principal est complétement calciné, et cinq personnes ont dû être évacuées par les pompiers, dont quatre à l’aide d’une échelle. Deux d’entre elles ont été intoxiquées après avoir inhalé des fumées et ont été hospitalisées au CHU de Besançon.
Une étrange disparition
Selon les premiers éléments, il pourrait s'agir d’un feu d’origine criminelle. Quelques hypothèses laisse penser que cet incident est lié à la disparition de Sonia dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août, une adolescente de 12 ans. Une version que conteste le parquet en l'état actuel des investigations. Mais la jeune fille aurait été aperçue à proximité de l'appartement incendié ce mercredi, appartenant à la famille d'une amie à elle. Une version corroborée par des voisins : ils ont vu et reconnu Sonia, en train de jouer avec une autre adolescente, une amie du collège. Sa famille, qui a attendu toute la matinée pour voir si elle rentrait, indique que ce n’est pas son genre de disparaître de cette façon. Par ailleurs, aucune dispute n’aurait eu lieu avant sa disparition indiquent ses proches. C’est dans la rue Abbé Grégoire que la jeune fille a été aperçue et géolocalisée le jour de sa disparition.
Dans le cadre de leur préparation pour l’exercice 2023/2024, les Engagées sont actuellement en Allemagne. Elles affrontaient les filles de Bietigheim ce jeudi soir, et se sont lourdement inclinées sur le score de 41 à 24. « Nous avons manqué de niaque ! On sait que les joueuses de Bietigheim sont un niveau au-dessus, mais si on veut exister un minimum dans ce genre de rencontre, il faut montrer autre chose » indique Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin. Une deuxième rencontre est prévue ce samedi, contre cette même équipe de Bietigheim. L’occasion pour l'ESBF de prendre sa revanche en montrant un tout autre visage.
La première journée de championnat aura lieu le 30 août prochain. Un match qui se jouera au Palais des Sports de Besançon.
Le 9 novembre 2021, Thomas Mercier est retrouvé agonisant sur le palier de son appartement, situé rue de la Mouillère. Un an et demi après, Kévin Berardi, l’auteur du meurtre qui a reconnu les faits, n’a pas encore été jugé. Ce sont les expertises psychiatriques qui détermineront si le meurtrier passera devant la cour d’assises ou non.
Rappel des faits : un meurtre qui n’est plus à démontrer
Ce matin, lors d’une conférence de presse organisée par le procureur de la République de Besançon, ce dernier est revenu sur cette affaire. “L’imputabilité des faits” n’est pas à démontrer selon Etienne Manteaux puisque le meurtrier a reconnu les faits et que les expertises scientifiques confirment sa version. Kévin Berardi est entré dans cet immeuble, a sonné à plusieurs portes avant de faire éclater sa rage sur Thomas Mercier. Gazeuse, balayettes puis coups de ciseaux après que la victime ait essayé de se défendre avec cet ustensile. L’un des coups dans le dos a perforé les poumons de la victime, ce qui a entrainé son décès.
Une question centrale : “le degré de lucidité” de Kévin Berardi
Kévin Berardi était sous l'emprise de cocaïne et de multiples drogues de synthèse, ce qui pose question sur sa responsabilité pénale. Deux expertises psychiatriques ont été menées mais celles-ci se contredisent. La première, d’une psychiatre, parle d’une “altération du discernement” mais sans “abolition” de ce dernier. Kévin Berardi pourrait donc passer devant la cour d’assises. Cependant, la deuxième expertise, d’un collège de psychiatres, parle de “troubles psychiques” et “d’une abolition du discernement”. Kévin Berardi décrit une “parano” au moment des faits, à cause de la drogue et d’une crainte permanente d’un ancien codétenu. Les troubles psychiques décrits par le collège d’experts concerne aussi une “croyance du Messie” puisque le meurtrier a tendance à se prendre pour “la réincarnation de Jésus”.
Etienne Manteaux a annoncé que le magistrat instructeur tranchera et décidera début septembre du renvoi ou non devant les assises.