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Près de 3 ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, l’École a été confrontée une nouvelle fois à un acte terroriste. Le 13 octobre, Dominique Bernard, professeur de lettres au lycée d’Arras a été tué par un ancien élève fiché S. Trois autres membres de la communauté éducative ont été blessés. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a décidé que des rassemblements seraient organisés ce lundi, dans tous les collèges et les lycées de France.

 

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C’est le collège Victor Hugo à Besançon que les élus ont choisi pour aller se recueillir. Les députés Éric Alauzet et Laurent Croizier, le sénateur Jacques Grosperrin ou encore la présidente du département du Doubs Christine Bouquin se sont déplacés. A 14h, après un hommage rendu par Jean Broyer, le proviseur du lycée Victor Hugo à Besançon, c’est Patrice Durand, inspecteur d’Académie du Doubs, qui a conclu son discours par une citation de Robert Badinter avant de respecter une minute de silence en mémoire des victimes des attentats commis contre l’École. Plus de mille élèves étaient rassemblés dans la cour, pour rendre hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty.

 

Patrice Durand, inspecteur d’Académie du Doubs : 

 

Ce dimanche, peu avant 17h, en patrouillant sur le secteur de la zone commerciale de Châteaufarine, des effectifs de police ont aperçu plusieurs individus qui circulaient sans casque sur des motos et des scooters, tout en effectuant des roues arrière. A la vue des policiers, ces derniers ont pris la fuite. Dans la confusion, l’un d’entre eux a chuté, avant de tenter de s’enfuir à pied. Rapidement interpellé par les forces de l’ordre, cet homme de 20 ans a été ramené au commissariat. Ce dernier s’est alors plaint de douleur, nausées et maux de tête, et a finalement été transporté au CHU Minjoz en observation. Il a ainsi été placé en garde à vue.

Plus de 300 judokas sont attendus le 28 octobre à Besançon. Le Comité Judo 25 se mobilise pour relancer le dynamisme autour du judo à Besançon, en organisant son premier tournoi national seniors labellisé excellence. L'occasion de marquer des points précieux, Ã  moins d’un mois du championnat de France de judo.

« On va essayer de relancer le judo dans le département. C’est la première compétition nationale qu’on organise Â» indique Nabile Benokba, président du Comité Judo 25. « L’objectif, c’est vraiment de redynamiser le judo sur ce territoire, via la compétition, et aussi montrer ce qu’on fait à notre niveau Â» ajoute-t-il. Cela fait de nombreuses années que le judo n’a plus le rayonnement qu’il mérite à Besançon, et qu’un tel événement n’a plus eu lieu. La crise sanitaire n’a pas aidé, au contraire, elle a tiré vers le fond de très nombreuses associations sportives. C’est en 2021, suite à la pandémie de Covid-19, que Nabile Benokba et son équipe reprennent le Comité Judo 25, avec une idée en tête : relancer la dynamique judo à Besançon, et remettre cette pratique sur le devant de la scène bisontine. C’est dans ce cadre qu’a été organisé ce tournoi national seniors, labellisé excellence. Un évènement d’ampleur, l’occasion rêvée de marquer des points pour le championnat de France de judo qui se tiendra dans moins d’un mois. Sans oublier, bien sûr, les Jeux Olympiques de Paris 2024.

 

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Le Pôle sportif des Montboucons, qui sera le théâtre de l'événement le 28 octobre prochain

 

Pour cette première, le spectacle et le niveau risquent d’être au rendez-vous. « Il y aura des sacrées pointures à cet événement Â» assure Nabile Benokba. Actuellement, 211 athlètes sont inscrits, mais plus de 300 sont attendus, venus de toute la France et même des pays voisins. Des sportifs de renom seront de la partie, comme Joseph Terhec, champion (+100kg), adversaire à de multiples reprises de Teddy Riner, Mélanie Clément, multimédaillée des -48kg, William Cysique, champion des -66kg, ou encore Lucie Jarrot (-70kg), originaire de Haute-Saône. Toutes les catégories seront représentées. La crème du judo français sera bien présente sur les tatamis le 28 octobre prochain. De quoi donner du fil à retordre au Comité Judo 25 encore pendant deux bonnes semaines. « C’est très compliqué, on ne va pas dire le contraire. On s’appelle beaucoup, entre les élus, le conseil technique, la ligue. On a demandé pour pouvoir réserver le pôle. Il a aussi fallu trouver du partenariat privé, c’était une grosse difficulté. On fait tout pour satisfaire les clubs, les athlètes, au niveau de l’accueil, de l’organisation. C’est un travail très rigoureux et très difficile, mais on reste content, et on espère avoir des bons résultats à ce tournoi ! Â» indique Nabile Benokba.

 

Le tournoi débutera officiellement le 28 octobre au Pôle sportif des Montboucons, avec la compétition féminine à partir de 9h30, et une remise des médailles à midi. Celle des hommes commencera à 12h30, avec une remise des récompenses prévue à 16h30. L’événement devrait se terminer aux alentours de 17h. L’entrée est gratuite, et ouverte à toutes et tous. « Venez voir cette compétition, Hajime ! Â» conclut Nabile Benokba.

 

Nabile Benokba, président du Comité Judo 25 : 

 

Ce mardi matin, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition municipale, alertait sur la présence d’amiante dans les écoles bisontines, tout en soulignant l’absence de diagnostics réalisés ces dernières années. Il pointe du doigt la responsabilité d’Anne Vignot, la maire de Besançon, qu’il accuse d’avoir menti sur ces diagnostics et leurs constats.

« Aujourd'hui on est sur une situation très inquiétante en ce qui concerne nos écoles sur le territoire bisontin Â» introduit Ludovic Fagaut. « Nous avions questionné sur la présence d'amiante dans 59 écoles sur le territoire bisontin, mais surtout de l'effectivité des diagnostics amiantes qui doivent être réalisés tous les 3 ans pour suivre l'évolution et l'état de dégradation de cette amiante Â» poursuit le chef de file de l’opposition municipale.

Tout commence un soir de conseil municipal, le 22 juin dernier. Ludovic Fagaut assure qu’Anne Vignot lui a certifié, « la main sur le cÅ“ur Â», être en possession de l'ensemble de ces diagnostics. Une version qui changera, puisque le 22 septembre dernier, toujours selon Ludovic Fagaut, la maire de Besançon aurait finalement indiqué ne plus posséder ces diagnostics. Le lendemain, le 23 septembre, un article paraît dans la presse locale, et dévoile que des diagnostics ont bien été réalisés, au mois d’août, sur plusieurs écoles. Sept au total. C’est alors à l’issue du conseil municipal du 25 septembre que Ludovic Fagaut interpelle à nouveau Anne Vignot. Selon lui, la maire de Besançon lui aurait indiqué que sept diagnostics avaient été effectivement réalisés durant l'été, mais qu’ils relevaient la présence d'amiante uniquement dans « des espaces de stockage Â». Après avoir enfin obtenu ces diagnostics le 6 octobre dernier, Ludovic Fagaut a réuni la presse ce mardi matin pour tirer la sonnette d’alarme. Â« Contrairement à ce qu’à pu nous dire Anne Vignot, il s'avère que ça ne concerne plus uniquement des lieux de stockage. Mais des salles de classe, des couloirs de circulation pour les élèves, des bureaux pour les enseignants, des espaces de repos, et on parle aussi de salle de réfectoire Â».

 

Un niveau de dangerosité élevé ?

Parmi les écoles concernées, certaines seraient sujet à un taux haut d'évaluation « d'action corrective 2 (AC2) » à mettre en place immédiatement. Il s’agit de l’école Bruyères, l’école Les sapins à Saint-Ferjeux ainsi que l'école Bourgogne à Planoise. Dans ce cas de figure, la loi est très claire et impose plusieurs solutions : désamianter immédiatement, calfeutrer les zones en mettant en place des mesures d’empoussièrement pour voir le taux de volatilité de l'amiante dans l'espace, ou interdire les espaces. « Mais aujourd'hui rien n'est fait. Et Madame le maire nous a menti une deuxième fois, le 25 septembre dernier, en nous disant que c’étaient uniquement des lieux de stockage qui étaient concernés Â» ajoute Ludovic Fagaut.

Une situation inquiétante, alors qu’on se souvient encore de la condamnation du CHRU Minjoz de Besançon en 2020, pour avoir caché les risques de contamination à l'amiante à son personnel pendant des années. « C'est très alarmant. Nous n’avons des diagnostics qui ont été réalisés seulement dans sept écoles. Il y en manque quand même 51 dans lesquelles il y a encore de l'amiante, et on ne sait pas quel est le degré de volatilité de cette amiante. A partir du moment où vous avez, selon la grille d'évaluation, un niveau AC 2 qui a été positionné, la loi elle est très claire : vous n'avez pas le choix que de désamianter, confiner l'espace avec des mesures d’empoussièrement, ou éventuellement interdire l'espace. Ça n'a pas été fait, et on nous annonce un plan de désamiantage aux vacances de la Toussaint. C'est déjà trop tard. Et j'espère qu'il n'est pas trop tard en tout cas notamment pour les familles et les enfants qui sont passés dans ces écoles depuis 2016, date à laquelle nous n'avons plus de trace, donc de diagnostic, qui auraient dû être réalisés en 2019 et en 2022 Â» indique Ludovic Fagaut.

 

Anne Vignot s’exprimait ce mardi à 15h depuis la mairie. Sa prise de parole sera également prochainement publiée sur notre site.

 

La cuisine centrale de Besançon ouvrait ses portes à la presse ce lundi matin pour dévoiler les coulisses des cantines bisontines. La qualité des repas servis dans les restaurants scolaires est une préoccupation majeure de la ville de Besançon, avec plus de 5000 repas en liaison chaude qui partent chaque jour à destination des crèches et des écoles. Une prouesse rendue possible grâce à la trentaine d’employés de la cuisine centrale, qui permet à Besançon d’être la seule ville de France à proposer un service de cette qualité.

La cuisine municipale de Besançon, c’est en moyenne 5000 repas sur le scolaire, 1000 repas sur les centres de loisirs et 500 repas pour les crèches. Toujours avec cette volonté de rester dans la liaison chaude. Deux grands types de productions existent en restauration collective : la liaison froide et la liaison chaude. La première consiste à produire, deux ou trois jours avant, des plats qui seront livrés aux établissements et ensuite réchauffés avant d’être consommés. La liaison chaude consiste, elle, à cuisiner le matin pour une consommation le jour-même. « J’ai envie de dire un peu comme à la maison, où on prépare sa casserole pour le repas du midi ou du soir Â» indique Anthony Pelleteret, directeur de la cuisine municipale. Ce deuxième type de production est celui appliqué à la ville de Besançon. Ce qui est très rare aujourd’hui, et qui fait la particularité et la qualité des repas servis au sein de la cité bisontine. Une manière de mieux consommer, mais qui laisse peu de place à l’erreur. « Effectivement, on n’a pas le droit de se tromper. S’il arrive quelque chose et que toute la production est à jeter, alors qu’on doit livrer quelques heures après, ça peut vite être embêtant… Â» ajoute le directeur de la cuisine centrale.

 

 

Elaborer différentes recettes, un procédé complexe

Travailler à la cuisine centrale, c’est aussi élaborer et mettre en place de nouvelles recettes. Cependant, cela reste un processus compliqué. Il y a plusieurs phases qui vont permettre de valider la recette avant de la proposer aux enfants, et également de valider l’organisation. « Mettre en place une recette pour 5000 repas, c’est malheureusement très compliqué. Il faut être certain que la recette puisse être reproductible. Donc on va d’abord faire des tests au niveau de la cuisine, ensuite à une échelle un peu plus grande. Sur les crèches pour 200 repas ou sur les centres de loisirs, par exemple pour 800 repas. Enfin, si on voit qu’on peut adapter l'organisation, on va reproduire cette recette en scolaire pour 5000 repas Â» explique Anthony Pelleteret. Et aujourd’hui, les cuisiniers mettent justement la main à la pâte pour élaborer une nouvelle pâtisserie, à base de noix, noisettes et miel. « On a fait des tests il y a une dizaine de jours, on était parti sur un caramel plutôt qu’un miel. Mais l’amertume du caramel nous a vite fait changer d’avis. On a refait des tests la semaine dernière sur la recette et on l’a validé. Maintenant, reste à voir la mise en Å“uvre, ce que ça implique en termes de préparation, que ce soit sur le broyage des noix, des noisettes, le conditionnement. Mais également le type de tarte que nous allons faire. Est-ce qu’on fait une tarte ronde ou rectangulaire ? On va vraiment reprendre toutes ces choses-là pour que notre organisation et que notre production se passe bien et dans de bonnes conditions Â» poursuit le directeur de la cuisine municipale.

 

Répondre aux exigences

Depuis 2018, une loi française vise à rétablir l'équilibre des relations commerciales producteurs - grande distribution, tout en rendant accessible une alimentation saine et durable pour tous les consommateurs. Il s’agit de la loi EGAlim, qui poursuit plusieurs objectifs : rémunérer justement les producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ; renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits alimentaires ; favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous. Cinq mesures phares ciblent la restauration scolaire.

 

  • Montée en gamme des approvisionnements avec un minimum de 50% de produits de qualité dont 25% bio
  • Lutte contre le gaspillage via un diagnostic anti-gaspi alimentaire, et le don de denrées alimentaires consommables
  • Information et affichage des produits de qualité et de produits durables entrant dans la composition des repas
  • Diversification des sources de protéines et offre de menus végétariens une fois par semaine
  • Fin de l’utilisation de contenants alimentaires adaptés à la cuisson, la réchauffe ou au service de matière plastique

 

Pour répondre efficacement à tous ces critères, la cuisine municipale de Besançon propose un repas végétarien hebdomadaire depuis 2013 et deux depuis septembre 2023. Par ailleurs, elle a totalement arrêté l’utilisation de plastique depuis 2021 et se sert désormais de bacs en inox. Afin de lutter au mieux contre le gaspillage alimentaire, la cuisine centrale dispose de fiches techniques et adapte ses portions, tout en ayant mis en place un outil de commande de repas qui permet d’adapter les quantités de chaque composante des crèches. La cuisine centrale de Besançon s’engage aussi sur la réduction des volumes d’emballage, avec un travail sur le conditionnement des marchandises, leur livraison en caisses plastiques consignées, et un partenariat avec le Sybert pour l’enlèvement des balles de carton. Enfin, une convention de dons a été signée avec la banque alimentaire, mais aussi un partenariat avec la Citadelle, pour récupérer les épluchures et marchandises abîmées.

« Là où la cuisine centrale a l’obligation d’atteindre les 50% EGAlim dont 25% bio à la cantine, ses menus proposent déjà des repas à 69% EGAlim, dont 44% de bio Â»

 

L’établissement français du sang et le Lions Club Bisontins organisent, pour la 5ème année consécutive, une collecte de sang qui se tient sur le campus de la Bouloie, sous un chapiteau près du restaurant universitaire. Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. Des collations et repas de qualité seront servis aux étudiants, le tout dans une ambiance chaleureuse. 500 donateurs sont souhaités sur ces trois jours.

 

Des besoins toujours très élevés

Les réserves sont encore bien trop basses. Et pour rappel, un don peut sauver trois vies. Toute l’année, des campagnes de don du sang s’organisent partout en France. L’EFS, l’établissement français du sang, souligne « un besoin énorme Â». C’est en collaboration avec le Lions Club Bisontins, cette association qui mène des actions caritatives sur le territoire, qu’une collecte de sang a démarré à Besançon sur le campus de la Bouloie depuis ce mardi. Et cette première journée fut un véritable succès. « L’EFS ravi. C’est la première fois que l’on réussi à attirer autant de jeunes pour une première journée. C’est vraiment une bonne chose, nous en avons tellement besoin Â» indique Anna Cupillard, du Club Besançon Lumière, présidente de Sang pour Sang Campus, qui fait partie du Lions Club International. « Et nous nous sommes donnés un objectif cette année : il nous faudrait au minimum 500 étudiants pour les 3 jours. C’est ce que nous faisons en temps habituel. Entre 500 et 600 Â» ajoute Anna Cupillard.

 

« Le volume de sang prélevé par don est compris entre 400 ml et 500 ml. Il est inférieur ou égal à 13% du volume sanguin estimé à partir du poids et de la taille du donneur »

 

Un accueil chaleureux pour les étudiants

Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. A l’entrée du chapiteau, plusieurs médecins accueillent les étudiants, avant qu’ils ne soient pris en charge par d’autres médecins ou infirmier.e.s à l’intérieur. Dès leur arrivée, une première collation leur est offerte. « Un monsieur très généreux nous offre les viennoiseries pour les jeunes. 200 tous les jours. Lorsqu’ils arrivent, ils ont cette viennoiserie et une bouteille d’eau. C’est très important d’avoir une première collation en arrivant Â» explique Anna Cupillard. Ensuite, direction un petit box isolé afin de remplir les formulaires traditionnels et répondre aux questions qui précédent le prélèvement. Après une dizaine de minutes, le donneur peut ensuite rejoindre l’espace convivial installé au fond du chapiteau, où un repas chaud préparé par Cuisine Mode d’Emploi et la Maison Courbet leur est servi. Au menu pendant ces trois jours : poulet avec gratin de pomme de terre, pizza ou encore pâtes au saumon ! « Nous avons des personnes extraordinaires, exceptionnelles, de très belles personnes. Et nous les accueillons comme nous devons le faire. Le Lions Club c’est le don de soi, et c’est aider les personnes qui sont en précarité. Surtout au niveau des étudiants. Malheureusement à Besançon, nous intervenons tous les trois mois pour faire des distributions. Ces jeunes nous le rendent, parce qu’ils sont d’une gentillesse sans égal. Mais c’est donnant donnant. Nous sommes là pour les aider et les accompagner. J’ai des étudiants qui viennent nous aider à servir, et dès que je leur demande, ils sont présents Â» explique la présidente de Sang pour Sang Campus.

 

 

Ce vendredi à Besançon, plusieurs mouvements citoyens et associations se sont mobilisés place de la Révolution pour tenir une marche pour le climat. Le rendez-vous était fixé à 14h. Une soixantaine de personnes ont répondu à cet appel. Dans le cortège, l’AEB Section Lycéenne, Alternatiba ou encore Extinction Rébellion. Les organisations appelaient chacun et chacune à se mobiliser au côté de la jeunesse pour réclamer de "réelles actions climatiques". Les manifestants ont déambulé dans le centre-ville bisontin tout en scandant différents slogans relatifs au climat, mais aussi parfois en direction des forces de l’ordre. Arrivés face à la Banque BNP Paribas, rue des Granges, le cortège a entamé un sit-in au milieu de la route pendant plusieurs minutes. La manifestation a ensuite repris sa route dans une ambiance plutôt festive et sans débordement. Dans le cortège, de nombreux jeunes, « très inquiets de l’avenir Â» et « en colère face à un gouvernement qui néglige complétement l’écologie et l’environnement Â». Selon ces manifestants, « la situation est déjà critique, et il devient urgent d’agir, de prendre les mesures nécessaires, et de rapidement changer de cap Â». Des propos soutenus et partagés par des participants un peu plus âgés. « C’est une catastrophe, on fonce droit dans le mur […] Je ne me fais pas de souci pour moi, je suis à la retraite, mais je m’inquiète pour mes enfants, et mes petits-enfants, qui devront vivre dans ces conditions, dans ce monde qu’on leur laisse Â» explique ce militant d’Alternatiba.

 

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Tous les feux sont au vert. Anne Vignot, maire de Besançon, a symboliquement retiré le premier pavé de la place de la Révolution, amenée à se végétaliser très prochainement. Cette place devenue presque entièrement minérale est l’un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. Le début des travaux a officiellement été donné ce vendredi matin. Désormais, place aux archéologues puisque des fouilles seront menées sur toute cette zone.

La Place de la Révolution est devenue presque entièrement minérale au fil des années, ce qui s’est révélé problématique face aux températures estivales de plus en plus élevées. Elle est devenue un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine, avec des températures qui atteignent parfois les 40° et ne baissent que très peu pendant la nuit. « En 2020, les caméras thermiques ont relevé 38 Â°C en journée et 34 Â°C la nuit Â», rappelle Fabienne Brauchli, élue au Grand Besançon. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. C’est pourquoi la plantation d’arbres permettra de profiter de l’ombre qui lui manque, et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. 41 arbres sont prévus, comprenant des essences très différentes. On y retrouvera toutes sortes d’érables, de tilleuls, de chênes, mais aussi des ginkos, catalpas, kakis, noyers… Ces arbres mesureront environ 6 mètres lorsqu’ils seront plantés, et atteindront jusqu’à 20 mètres de haut.

 

 

La fin des travaux pour le 31 mars… sauf en cas de découverte

« Il se passe beaucoup de choses dans les sous-sols bisontins. Nous allons explorer, ouvrir un très grand chantier archéologique, pour découvrir peut-être encore plus d’histoire de notre ville Â» expliquait Anne Vignot, maire de Besançon, ce matin sur la place de la Révolution. Car oui, des fouilles vont être réalisées par les archéologues des services municipaux. « Il y en avait déjà eu, mais seulement au niveau de la fontaine et des voies du tram, et d’autres mal documentées », indique Anne Vignot. La maire de Besançon évoque aussi « une mosaïque Â» qui pourrait reposer sous les pavés, à proximité du musée des Beaux-Arts. Les travaux effectués par l’entreprise Albizzia, qui vont consister en l’aménagement de fosses d’1,40 m pour y mettre en terre les essences, devraient s’achever le 31 mars, mais pourraient être repoussés en cas de découverte. Une fois les fosses creusées, elles seront remplies avec un substrat, puis les revêtements de surface seront réalisés. Les travaux de terrassement doivent se terminer en fin d’année. Les arbres seront ensuite plantés en début d’année.

Le coût de ces travaux est estimé à 600.000€ et rentre dans le budget de 6M d’euros de la municipalité, alloué à la lutte contre les ilots de chaleur. L’agence de l’eau, le fonds vert, la région Bourgogne-Franche-Comté et le département du Doubs participe à ce financement.

 

Un automobiliste, présentant un taux de 1,5 gramme d’alcool dans le sang, a été interpellé le 20 septembre, vers 2h15, boulevard Léon Blum, à Besançon. Dans son véhicule, une fillette de 7 ans et son chien étaient présents. L’individu a été placé en garde à vue. L’enfant et l’animal ont été confiés à l’ex-femme du chauffard. Ce dernier sera convoqué en novembre prochain devant la justice en vue d’une ordonnance pénale.

Ce jeudi à 17h20, les policiers du Groupe de sécurité de proximité (GSP) ont remarqué un véhicule Dancia Sandero, circulant sans rétroviseur côté conducteur, rue de Picardie. En contrôlant la conductrice, ils ont remarqué plusieurs sacs plastiques noirs sur la plage arrière, contenant une grande quantité de cartouches de cigarettes. La conductrice et sa passagère ont été interpellées et placées en garde à vue. Lors de la fouille du véhicule, 19 cartouches de cigarettes allemandes, 20 pots de tabac et 3.355€ ont été découverts. La conductrice reconnaissait acheter des cigarettes en provenance du Luxembourg via les applications « Whatsapp Â» et « Snapchat Â» pour son propre compte. Elle a indiqué ne pas en faire commerce et se fournir également pour certaines de ses connaissances. Elle n’a communiqué aucun élément concernant son fournisseur. Le Parquet a donné pour instructions de lever les mesures de garde et de remettre les intéressées aux services des douanes dans le cadre d’une transaction douanière à hauteur de 800€ d’amende.