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Après deux années de travaux, la nouvelle résidence étudiante « La Comtoise Â» a ouvert en cette rentrée de septembre au cÅ“ur de l’écoquartier Vauban. Ce sont 105 appartements meublés allant de 18m² à 26m² qui ont été proposés aux étudiants bisontins et d’ailleurs. Des espaces communs comprenant des salles de vie étudiantes, des salles de travail et une laverie ont été pensés et aménagés pour favoriser la convivialité. Cette résidence a été officiellement inaugurée ce mardi matin par celles et ceux ayant permis sa construction.

Le paysage de l’hébergement étudiant à Besançon s’agrandit. Après le lancement des travaux de l’écoquartier Vauban en 2019, la première pierre de la nouvelle résidence étudiante La Comtoise avait été posée en octobre 2021. Deux ans après, les étudiants investissaient les lieux pour la rentrée de septembre 2023. Située au cœur de l’écoquartier Vauban, à 10 minutes des campus Bouloie-Temis et du centre-ville, cette résidence contribue à l’amélioration de la vie étudiante à Besançon. Ce nouveau bâtiment propose 105 appartements T1 meublés, allant de 18m² à 26m². Chaque logement a été conçu pour offrir un espace de vie répondant aux attentes des étudiants, alliant modernité et confort.

 

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En Bourgogne-Franche-Comté, le parc de logements universitaires du Crous compte actuellement 25 résidences, offrant un total de 6779 logements pour 7175 lits. A Besançon, 6 résidences sont disponibles, proposant 2364 logements pour 2600 lits.

 

Une résidence éco-responsable

Cette résidence s’inscrit dans l’ambition durable de la ville à plusieurs niveaux. D’une part avec son intégration au cœur d’un écoquartier responsable, respectueux de l’environnement et également par sa conception. Cette résidence est construite selon des normes environnementales élevées, favorisant une empreinte carbone réduite et une gestion énergétique optimale.

 

Une localisation stratégique

Proche de la gare et des campus, la résidence La Comtoise se situe à équidistance de ces points stratégiques pour les étudiants, reliés par une ligne de bus dédiées directe, la ligne 3, leur permettant de rejoindre l’un ou l’autre en 5 à 10 minutes. Cette proximité facilite non seulement les déplacements quotidiens des étudiants, mais favorise également l’intégration de la résidence dans le tissu urbain dynamique de Besançon.

Christine Le Noan, directrice générale du Crous Bourgogne-Franche-Comté : 

 

 

La traditionnelle cérémonie de Sainte-Barbe départementale des sapeurs-pompiers du Doubs se tiendra ce jeudi 7 décembre 2023 à 18h30 à la Citadelle de Besançon. Plus d’une centaine de sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers venus de tout le département seront présents pour l’occasion, sous l’autorité du contrôleur général Stéphane Beaudoux, chef de corps et directeur départemental des services d’incendies et de secours, en présence notamment de Monsieur Jean-François Colombet, préfet du Doubs, de Madame Christine Bouquin, présidente du Département, présidente du Conseil d’administration du SDIS, et de nombreux élus locaux.

Pour rappel, cette fête est un véritable temps fort de l’année, un moment où l’on se retrouve pour partager un bon repas dans une ambiance de camaraderie. Si la Sainte-Barbe, célébrée le 4 décembre, est la patronne des sapeurs-pompiers en France, il existe également une journée internationale des sapeurs-pompiers le 4 mai de chaque année.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce vendredi matin pour un feu de mobylette dans une cave d'un bâtiment d'habitation. Le feu a détruit le compteur électrique du bâtiment constitué de 6 appartements, ce qui a impacté 14 personnes au total. L'astreinte de la mairie de Besançon présent sur place a confirmé 12 relogements. Enedis et la police nationale se sont rendus sur place. 16 sapeurs-pompiers ont été déployés.

Samedi 25 novembre 2023, les ingénieurs de la promotion 2023 de Supmicrotech ont reçu leur diplôme lors d’une cérémonie récompensant les efforts et l’investissement dont ont fait preuve les élèves au cours de leurs 3 années d’études, afin d’obtenir leur diplôme d’ingénieur. Devant un parterre de quelques 900 personnes, 210 diplômés se sont succédé sur la scène de la salle de spectacles de Micropolis, vêtus des toges, écharpes et toques traditionnellement portées à cette occasion. Pour chacun, un petit mot ou une anecdote leur ont permis de se remémorer leurs années d’études à l’école.

Vendredi dernier, le gymnase de la Malcombe de Besançon accueillait l’événement « Du stade vers l’emploi Â». Un rendez-vous innovant, proposant aux entreprises de recruter autrement, sans CV, en se concentrant sur les savoir-être des candidats, mis en valeur par la pratique collective du badminton et sans notion de compétition. Durant la matinée, les employeurs et les candidats ont participé, ensemble, et de façon anonyme, à plusieurs ateliers de badminton.

 

Entre employeurs et candidats, impossible de les distinguer. Seul leur prénom orne un dossard. Tous sont en tenue de sport, une raquette à la main, et participent aux différents ateliers mis en place au sein du gymnase. L’objectif ? Faire que les recruteurs et les candidats se découvrent autrement, sans le filtre formel de l’entretien professionnel sur rendez-vous après l’envoi du CV. L’occasion de mettre en avant les qualités professionnelles, humaines et relationnelles. « Pour l'instant, personne ne sait qui est qui. Ils sont répartis en groupe, sur plusieurs ateliers conçus pour permettre d'observer leur comportement, et un certain nombre de compétences qui sont recherchées dans le monde professionnel. Que ça soit autour de l'esprit d'équipe, l'esprit d'initiative, le respect des règles, l'abnégation, etc Â» indique Yohan Penel, le président de la Fédération Française de Badminton, présent à l’événement. « L'idée, pour les candidats, c’est de pouvoir exprimer des compétences qui sont autres que celles que l’on exprime naturellement dans le cadre d'un entretien. Parce qu’un terrain de sport, ça permet d'exprimer des savoirs-être qui sont importants dans le cadre du travail » poursuit Jean-François Locatelli, directeur territorial pour le Doubs et le Territoire de Belfort à Pôle Emploi. « Il y a beaucoup de transferts de compétences à faire entre le sport et le domaine de l'emploi. Cet anonymat entre le recruteur et le candidat, permet de se découvrir, en enlevant les barrières que peuvent présenter certains entretiens d'embauche Â» détaille à son tour Carole Mouraux, chargée de projet au Volant Bisontin.

 

Yohan Penel, le président de la Fédération Française de Badminton : 

 

« Nous, on est rémunéré au sourire. On verra si les gens sont heureux de leur journée. Et puis, c'est surtout la construction de l'après, et voir comment ce volant de badminton aura changé leur vie d'une manière ou d'une autre Â» Yohan Penel, président de la Fédération Française de Badminton.

 

L’inclusion professionnelle par le sport

Après cette matinée où 111 demandeurs d’emploi et 8 recruteurs occupaient le gymnase de la Malcombe, tous ont pu manger ensemble, avant de passer à la phase d’entretien d’embauche à 14h, où chacun a révélé sa véritable identité. « C'est un peu la surprise pour tout le monde. Les employeurs ont pu repérer des candidats le matin, sur des postures, des savoirs-être, l'esprit de solidarité, le travail en équipe, le fait de pouvoir communiquer, respecter une consigne, enfin toutes ces toutes ces compétences qui sont importantes dans le cadre du travail. Et on se rend compte qu’il y a vraiment une forte accointance entre le monde du travail et le monde du sport Â» souligne Jean-François Locatelli. Ce job dating, organisé dans les infrastructures du pôle sportif de la Malcombe, avait pour but d’échanger avec les recruteurs sur leurs propositions, sans CV, tout en gardant sa tenue de sport. Des équipes de Pôle Emploi étaient aussi présentes sur place afin de proposer toutes les solutions pour faciliter l’embauche des candidats. Un moment bien plus agréable à vivre pour les deux parties, avec des échanges facilités grâce aux « barrières qui ont été cassées grâce à l'outil badminton Â» indique Carole Mouraux. « C'est là tout l'intérêt, c'est la rencontre entre deux mondes, c'est le travail en synergie qui va permettre d'avoir des ateliers adaptés à la recherche, et puis ensuite, vraiment de voir sur les prochains mois, le taux de retour à l'emploi de ces personnes-là, soit directement après les entretiens d'embauche, soit à travers le la reprise de confiance en soi. C’est vraiment sur ce double objectif de confiance en soi et de retour à l'emploi qu'on a construit cette journée Â» souligne le président de la Fédération Française de Badminton.

 

Jean-François Locatelli, directeur territorial pour le Doubs et le Territoire de Belfort à Pôle Emploi : 

 

Une journée aussi dédiée aux personnes en situation de handicap

Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées qui se déroulait du 20 au 26 novembre, plusieurs candidats ayant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ont aussi été conviés. Avec l’objectif de mettre en visibilité les opportunités du territoire et l’offre de service de Pôle Emploi et de Cap Emploi à destination des personnes en situation de handicap. « Le fait de pouvoir s'exprimer sur un terrain, ce que les gens n'ont pas forcément l'habitude de faire, notamment pour des personnes un peu réticentes du fait de leur situation de handicap, leur permet de découvrir quelque chose de nouveau, et effectivement, ça génère beaucoup d'enthousiasme, avec une vraie énergie qui en ressort Â» indique Jean-François Locatelli.

 

Carole Mouraux, chargée de projet au Volant Bisontin : 

 

La nouvelle exposition du musée du Temps retrace les 110 ans d'existence de Lip. Intitulée « LIP.ologie, une histoire horlogère », elle revient sur l'évolution de la marque, de l'Atelier Lipmann, créé en 1867 en centre-ville, à son développement en manufacture à la Mouillère dès 1902, puis à son implantation à Palente dans une usine de 24.000m2 ultramoderne à l'époque. L'exposition évoque également la lutte ouvrière, la fameuse « affaire Lip », survenue il y a tout juste 50 ans. Élaborée par les Archives départementales du Doubs, cette exposition présente la collection du musée du Temps, constituée au fil des années depuis 1970.

 

Cette exposition s’inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l’affaire Lip. Mais au-delà du conflit lui-même, l’exposition LIP.ologie s’interroge sur ce qui a fait de Lip un nom marquant et emblématique. Aujourd'hui encore, citée en France dans le top 5 des marques de montres, et 40 ans après sa fermeture, Lip voit sa mythologie exposée à Besançon. Des montres précises et accessibles à toutes et tous, une communication inventive, des innovations techniques et des usines ultra modernes, des dirigeants atypiques, sans oublier une identité forte partagée par ses salariés : tout ceci confère à la marque une place à part dans l’histoire de l’horlogerie française, et particulièrement dans le cœur des bisontins.

 

« On a souhaité élargir et expliquer en quoi Lip, une entreprise qui a vécu 110 ans, est une entreprise emblématique à bien plus d'un titre. Pas uniquement le conflit lui-même, mais également le côté visionnaire de ses dirigeants, la politique très innovante en matière de communication, la production avec des modèles iconiques que beaucoup de français ont eu, comme le T18 ou la Dauphine. C'est un large panorama qu'on donne à voir, pour comprendre aussi pourquoi cette affaire Lip a eu tant de retentissements Â» Laurence Reibel, conservateur en chef du musée du Temps.

 

 

Chacun est légitime à voir Lip de son point de vue. C’est également le parti pris de cette exposition. LIP.ologie est à l’image de la collection du musée du Temps : représentative mais non exhaustive. Elle se décline au fil de chapitres, détaillant l’histoire de l’entreprise. Cette exposition est une porte ouverte sur des recherches à poursuivre, une histoire à compléter, pour rendre compte de la vie de l’entreprise, de sa production et de ses ouvriers. « 10 millions de français avaient une Lip, c’est impressionnant. On espère apporter notre petite pierre à l'édifice, et surtout inciter les chercheurs, les universitaires, les étudiants à s'intéresser à cette histoire. Parce qu'on parle beaucoup du conflit, mais toute l’histoire de Lip, dans sa globalité, contribue énormément à la connaissance et à comprendre pourquoi ce conflit a été si emblématique Â» indique Laurence Reibel. « Nous avons réuni nos propres collections essentiellement, qui n'étaient pas exploitées, qu'on conservait depuis des années. Dès les années 70-80 le musée a collecté beaucoup d’œuvres, notamment dans l'usine qui était désertée, et donc nous avons énormément d'archives. On espère que le public sera présent, mais on n’en doute pas trop, parce que les bisontins sont très attachés à Lip. Mais on espère bien toucher au-delà des bisontins, parce que Lip, c'était la première entreprise horlogère française » poursuit Laurence Reibel.

 

Laurence Reibel, conservateur au Musée du Temps : 

 

Cette exposition, ouverte depuis le 18 novembre le restera jusqu’au 30 juin au Musée du Temps de Besançon. Plus d’informations sur : www.mdt.besancon.fr

 

Que s’est-t-il passé dans cette famille ? Trois frères, aujourd’hui septuagénaires, sont mis en cause pour des actes pédophiles, viols et des agressions sexuelles pouvant remonter jusqu’aux années 80. En juin dernier, l’un de ces hommes, âgé de 73 ans, a comparu devant les juges de Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme. Ces trois frères étaient tous mariés avec des assistantes maternelles. Un de ces couples était même famille d’accueil. Des centaines d’enfants ont pu être en contact avec ces trois frères. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour faire toute la lumière sur ces agissements. Etienne Manteaux, le procureur de Besançon appelle toutes les victimes à se manifester et à rentrer en contact avec la gendarmerie de Tarragnoz.

 

Une affaire qui éclate en 2021

Tout commence en mars 2021, après qu’une collégienne indique à ses proches puis aux gendarmes qu’elle a été victime d’agressions sexuelles, chez son ancienne assistance maternelle, à Saône, par son mari. Des révélations qui débouchent sur huit autres plaintes. L’homme de 73 ans a comparu en juin dernier à Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. « C’est la pugnacité d’un gendarme de la brigade de Tarragnoz qui a permis de faire la lumière sur ces agissements, et de découvrir de nouveaux faits Â» indiquait ce matin, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, lors d’une conférence de presse. En effet, l’enquêteur a découvert que le neveu du mis en cause avait dénoncé des attouchements, commis dans les années 80. Une deuxième enquête a donc été ouverte concernant le frère du prévenu, âgé de 78 ans. Entendu en 2021, son fils a confirmé avoir été victime de violences sexuelles par son père durant son enfance, faits pour lesquels il avait porté plainte en 2017. En apprenant l’ouverture de cette enquête, l’homme de 78 ans a tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la carotide. Sauvé par les médecins, il a reconnu huit faits dont l’agression sur son fils. Mais la totalité des faits sont aujourd’hui prescrits. Interrogé sur son enfance, le septuagénaire raconte avoir été agressé sexuellement par un prêtre et des garçons plus âgés alors qu'il était pensionnaire d'une institution catholique à Villers-Saint-Martin.

 

Le troisième frère, accusé à son tour

Puis, l’enquête prend un autre tournant en février 2023. Une femme apporte un nouveau témoignage, sur les réseaux sociaux, accusant le troisième frère, âgé de 70 ans. Celle qui a été placée de ses 18 mois à ses 18 ans dans cette famille à Arguel, déclare aux gendarmes avoir été « victime de violences sexuelles et d'une pénétration sexuelle digitale Â» en 1995, alors qu’elle est âgée de 13 ans. L’homme se présente alors spontanément à la gendarmerie, en criant à la diffamation, avant de porter plainte. Mais lors de son audition, le septuagénaire revient sur ses propos, et avoue que « ce qu’elle dit est en partie vrai Â». Les enquêteurs identifient deux autres victimes, hébergées au domicile familial, à Arguel et à Larnod. Le septuagénaire a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Ce dernier reconnaît les agressions, mais pas le viol. Et selon la législation, les agressions sont prescrites, et le viol peut être retenu par la justice à son encontre.

 

Combien de victimes ?

« Que s’est-il passé dans cette famille ? Ça dépasse toutes les statistiques Â» s’inquiète Etienne Manteaux. Le parquet a lancé un appel à témoin pour retrouver d'autres potentielles victimes, parmi tous les enfants accueillis, notamment chez le troisième couple à Arguel puis Saône. « Ce couple a accueilli un très grand nombre d’enfants. Madame était assistante maternelle. Des investigations approfondies doivent être menées Â». Une centaine de mineurs ont pu être en contact avec l’un de ces trois frères. Â« La libération de la parole est douloureuse, mais elle est libératrice quand on est entendu. Le fait de parler est essentiel, la parole est puissamment libératrice. Même si les faits sont susceptibles d'être prescrits et qu'on ne peut ainsi se porter partie civile à un procès, les victimes peuvent être citées comme témoin devant une cour. C'est important pour la manifestation de la vérité Â» affirme Etienne Manteaux.

 

Si vous détenez des informations, contactez la brigade de gendarmerie de Besançon-Tarragnoz au : 03 81 81 32 23.

 

Le Musée des Beaux-Arts de Besançon fête le 5ème anniversaire de sa réouverte et le succès de sa rénovation. Pour célébrer cet événement, il organise ce jeudi soir, une boum de 18h à minuit, ouverte à toutes et à tous. Au programme, de nombreuses animations sont prévues. Le public pourra participer à grand quizz du musée, à un blind-test ou encore des mimes en lien avec des œuvres d’art. Le tout ambiancé par un DJ Set sur un dancefloor enflammé. Des cocktails inspirés des œuvres seront réalisés par la mixologue Solène Futelot et permettront de se rafraîchir, et de la restauration sera disponible sur place.

Ce mercredi 15 novembre se tient le Cross Académique UNSS 2023 de Besançon. Un événement qui se déroule à la Malcombe où plus de 900 jeunes de 14 à 18 ans sont attendus sur les différents parcours. Des bons résultats permettraient de se qualifier au championnat de France du 19 au 21 mars à Dol-de-Bretagne. Les départs sont prévus de 13h à 16h.

Lancé il y a plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles ou encore acteurs d'économie sociale, organisent plus de 4.400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyens de tout âge, l'envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. L’édition 2023 se déroulera du vendredi 17 novembre au dimanche 3 décembre, partout en France.

 

Un événement sous le signe de la solidarité

« C’est vraiment un festival pour sensibiliser le grand public et également le public scolaire à la solidarité internationale, chose dont nous avons grandement besoin, d’autant plus avec l’actualité présentement Â», indique Romane Bourne, membre de Recidev, une association d’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale. C’est sous le nom de « La Semaine de la solidarité internationale Â» que ce grand temps fort de mobilisation a été lancé en 1998. En 2017, après deux ans de réflexion collective et de concertations, le nom de l’événement est devenu Festival des Solidarités. La richesse de cet événement réside dans sa capacité à s’adapter au territoire où il est organisé. Car le Festisol est un cadre commun, dont chaque structure ou collectif de structures est libre de s’emparer pour le décliner selon ses thématiques, ses types d’événements et ses publics de son choix, dans le cadre d’une charte, garante des valeurs défendues : lutte contre la pauvreté, alimentation, santé, éducation, lutte contre les inégalités, protection du climat et de l'environnement, paix… Ces thématiques sont autant d'enjeux globaux définis par l'Agenda 2030 des Nations unies.

 

Au programme à Besançon

Dans la cité bisontine, le programme du Festisol se déclinera en deux grands axes, portés par un collectif de seize associations. Six d’entre elles privilégieront l’aspect scolaire, avec des interventions pédagogiques qui seront menées autour de la diversité culturelle au sein des collèges Victor Hugo au centre-ville et Voltaire à Planoise. Environ 600 élèves sont concernés. Un programme s’adressant au grand public est aussi prévu. « Nous portons la vision d'une solidarité globale, aussi bien locale qu'internationale. Sur 14 jours, on va avoir 13 événements dans huit endroits différents de Besançon Â» indique Romane Bourne. « Et ce qui va lancer le festival, c’est une projection débat, qui aura lieu à « Habitat Jeunes Les Oiseaux Â» ce vendredi, organisé par Palestine Amitié. Une projection qui était déjà prévue, mais qui fait d’autant plus sens actuellement, au vu de l’actualité. C’est la projection du film-documentaire Tantura, sur la mémoire palestinienne, réalisé par un israélien. Â» poursuit Romane Bourne. Le distributeur du film, Jean-Jacques Grunspan, sera d’ailleurs présent à Besançon, est qui est l’un des représentants de l’association France Palestine Solidarité.

 

 Retrouver le programme sur : https://www.festivaldessolidarites.org/acteurs/collectif-festisol-besancon-1561

 

Romane Bourne, membre de Recidev :