Ce mercredi 15 novembre se tient le Cross Académique UNSS 2023 de Besançon. Un événement qui se déroule à la Malcombe où plus de 900 jeunes de 14 à 18 ans sont attendus sur les différents parcours. Des bons résultats permettraient de se qualifier au championnat de France du 19 au 21 mars à Dol-de-Bretagne. Les départs sont prévus de 13h à 16h.
Lancé il y a plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles ou encore acteurs d'économie sociale, organisent plus de 4.400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyens de tout âge, l'envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. L’édition 2023 se déroulera du vendredi 17 novembre au dimanche 3 décembre, partout en France.
Un événement sous le signe de la solidarité
« C’est vraiment un festival pour sensibiliser le grand public et également le public scolaire à la solidarité internationale, chose dont nous avons grandement besoin, d’autant plus avec l’actualité présentement », indique Romane Bourne, membre de Recidev, une association d’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale. C’est sous le nom de « La Semaine de la solidarité internationale » que ce grand temps fort de mobilisation a été lancé en 1998. En 2017, après deux ans de réflexion collective et de concertations, le nom de l’événement est devenu Festival des Solidarités. La richesse de cet événement réside dans sa capacité à s’adapter au territoire où il est organisé. Car le Festisol est un cadre commun, dont chaque structure ou collectif de structures est libre de s’emparer pour le décliner selon ses thématiques, ses types d’événements et ses publics de son choix, dans le cadre d’une charte, garante des valeurs défendues : lutte contre la pauvreté, alimentation, santé, éducation, lutte contre les inégalités, protection du climat et de l'environnement, paix… Ces thématiques sont autant d'enjeux globaux définis par l'Agenda 2030 des Nations unies.
Au programme à Besançon
Dans la cité bisontine, le programme du Festisol se déclinera en deux grands axes, portés par un collectif de seize associations. Six d’entre elles privilégieront l’aspect scolaire, avec des interventions pédagogiques qui seront menées autour de la diversité culturelle au sein des collèges Victor Hugo au centre-ville et Voltaire à Planoise. Environ 600 élèves sont concernés. Un programme s’adressant au grand public est aussi prévu. « Nous portons la vision d'une solidarité globale, aussi bien locale qu'internationale. Sur 14 jours, on va avoir 13 événements dans huit endroits différents de Besançon » indique Romane Bourne. « Et ce qui va lancer le festival, c’est une projection débat, qui aura lieu à « Habitat Jeunes Les Oiseaux » ce vendredi, organisé par Palestine Amitié. Une projection qui était déjà prévue, mais qui fait d’autant plus sens actuellement, au vu de l’actualité. C’est la projection du film-documentaire Tantura, sur la mémoire palestinienne, réalisé par un israélien. » poursuit Romane Bourne. Le distributeur du film, Jean-Jacques Grunspan, sera d’ailleurs présent à Besançon, est qui est l’un des représentants de l’association France Palestine Solidarité.
Retrouver le programme sur : https://www.festivaldessolidarites.org/acteurs/collectif-festisol-besancon-1561
Romane Bourne, membre de Recidev :
Ce vendredi soir, c’est un morceau de taille qui attend les handballeurs bisontins. Après une courte trêve, où le Grand Besançon Doubs Handball en a profité pour défier et vaincre l’équipe de Bulgarie (43-32), la formation de Christophe Viennet reçoit Frontignan Thau Handball à 20h30 au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les Héraultais qui évoluent en Proligue seulement depuis 2 ans ne cessent d’impressionner. Ils occupent la 5ème place et disposent de la meilleure attaque du championnat.
« Cette équipe est très impressionnante. On sent un peu d’insouciance, mêlée à énormément de qualités individuelles. Et c’est très bien, elle apporte un vent de fraîcheur dans la ligue, en bousculant les ordres établit par les palmarès, les budgets » indiquait Christophe Viennet, l’entraîneur du GBDH, lors de la conférence de presse ce jeudi matin. Les bisontins, actuellement 9ème, devront être solides défensivement. Avec une moyenne de 33,6 buts par match, Frontignan est la meilleure attaque de Proligue. La formation héraultaise marque énormément sur ses phases de jeu rapide, avec des temps d’attaque très courts, mais très efficaces. Si les bisontins ne partent pas favoris, ils pourront néanmoins compter sur un public qui sera bien au rendez-vous, et sur la récente baisse de forme de Frontignan, qui reste sur deux défaites et un nul lors de leurs trois derniers matches de championnat.
« Il faudra essayer de les calmer d’entrée. De bien leur rentrer dedans, et de ne pas subir leurs transitions rapides » souligne Mathieu Vigneron, ailier gauche du Grand Besançon Doubs Handball. De son côté, la formation de Christophe Viennet, qui n’est « partie de rien au mois d’août », réalise un début de saison très correct. « Nous avons été ambitieux, et nos matches récents prouvent que ce n’est pas une utopie. Maintenant, il nous faut être encore plus concret dans nos attentes, et un peu plus rigoureux sur ce chemin » soulignait le coach bisontin. Le groupe du GBDH est au complet pour cette 9ème journée de Proligue. La rencontre débutera à 20h30 au Palais des Sports.
L’Alternative Etudiante Besançon nous alertait en début d’après-midi. Cette nuit, le collectif féministe identitaire d’extrême-droite « Némésis » a vandalisé la bibliothèque universitaire Proudhon, à Besançon. Plus d’une centaine de stickers et plusieurs tags xénophobes ont été appliqués à l’entrée de la bibliothèque.
Une action de vandalisme à l'université de Franche-Comté. Plusieurs messages xénophobes et racistes ont été déployés via des stickers ou des tags à l’entrée de la bibliothèque universitaire Proudhon, sur le campus de la Bouloie. Certains d’entre eux accusaient l'immigration d’être le seul facteur des violences sexistes et sexuelles. Des actes revendiqués et partagés sur les réseaux sociaux du collectif.
« C'est tout un symbole que le collectif a cherché à attaquer. La bibliothèque universitaire, c'est un symbole d'émancipation de la jeunesse, c'est un symbole de savoir et de partage du savoir. C'est un message d'attaque aux principes d'universalisme de l'université, aux principes humanistes et d'émancipation des individus. La bibliothèque est un lieu où on va pour travailler, apprendre et gagner en savoir. S'en prendre à ce lieu c'est hautement symbolique, parce que ça vient témoigner de toute une mouvance des partis et groupuscules d'extrême droite face aux savoirs, face à l'émancipation, face aussi aux étudiants internationaux qui sont les premières victimes de ces actes racistes et xénophobes » Timo Lecki, président de l'AEB.
Timo Lecki, président de l’Alternative Etudiante Besançon :
Emblématique figure du combat des LIP dans les années 1970, Charles Piaget est mort ce samedi 4 novembre 2023 à l’âge de 95 ans. Le syndicaliste a été l’un des symboles de cette lutte et d’une expérience unique d’autogestion en France. Aujourd’hui encore, 50 ans après ce combat, son nom résonne toujours à Besançon. Nous nous sommes entretenus avec Wiam Bama, jeune syndiquée à la CGT, qui souhaite perpétuer la mémoire ouvrière et l’héritage laissé par Charles Piaget.
« On a appris sa disparition avec une grande tristesse. Charles Piaget, faisait partie du paysage syndical et militant de Besançon. C'était un camarade. Tous les bisontins et bisontines sont endeuillés aujourd'hui. C’était une personne remplie d'humilité, qui avait un engagement sans faille. Besançon saura lui rendre cette mémoire, et continuera à perpétuer la mémoire ouvrière, notamment celle du conflit des LIP » indique Wiam Bama. La jeune syndiquée a découvert le combat des LIP quand elle était au lycée. « Il a été un modèle pour toute une génération, que ce soient les jeunes ou les plus vieux. Il a marqué la scène politique française et bisontine, c'est indéniable. Aujourd'hui, lorsque l'on parle de Besançon, on parle aussi des LIP et de monsieur Piaget. »
C’était il y a 50 ans. En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. C’est alors que les difficultés s'accentuent, en partie à cause de la concurrence américaine et japonaise. Le 17 avril 1973, Jacques Saint-Esprit, directeur général de l'entreprise, démissionne et la SA Lip dépose le bilan. Un peu plus tard, le 12 juin, lors d'une réunion extraordinaire du Comité d'entreprise, au cours de laquelle est évoqué un dépôt de bilan, des ouvriers apprennent que la direction prévoit 480 licenciements. Dans les semaines qui suivent, l'usine devient alors le théâtre d'une grève qui va connaître une audience nationale. Une grève qui est notamment menée par un membre du PSU et responsable CFDT, Charles Piaget. Le 18 juin, une assemblée générale décide la remise en route de la production, sous contrôle des travailleurs, pour assurer « un salaire de survie ». La lutte des ouvriers de Lip est alors popularisée avec le slogan : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie ». Un mode de grève qui comprend pour la première fois de l'histoire, dans une entreprise, une « autogestion ».
Un combat qui se poursuit
Un demi-siècle plus tard, l’héritage laissé par Charles Piaget à Besançon est toujours intact. Jeunes et moins jeunes s’en souviennent. Son nom reste gravé dans le marbre de l’histoire syndicale bisontine. « Son combat inspire la jeunesse. À l'heure actuelle, on est confronté à des enjeux sociaux et environnementaux. Son combat fait écho aux luttes d'aujourd'hui. Pour les questions de réindustrialisation, de préservation de savoir-faire, sans oublier qu'il a remis au centre des préoccupations la question des travailleurs, en tant qu'acteurs dans leur entreprise. Nous, la jeune génération, on l'a en mémoire. Le travailleur est au centre de l'économie, et nous savons que le changement sera porté par les travailleurs, pour les questions sociales, économiques et environnementales » souligne Wiam Bama.
Une lutte émancipatrice
Le samedi 28 octobre a été inaugurée à Besançon, une fresque de l’artiste bordelaise « Rouge », qui rend hommage aux femmes ouvrières, qui se sont engagées sans compter dans le combat des LIP. Une réalisation sur le mur d’un bâtiment, appartenant à Néolia, rue Berlioz, dans le quartier Palente. « Monsieur Piaget l'avait bien rappelé. La lutte des LIP a été une lutte émancipatrice, où les femmes ont pu prendre toute leur place. C'est aussi quelque chose d’important. Lors de cette inauguration, j’ai pu discuter avec certaines femmes qui étaient présentes. Elles nous racontaient comment ce conflit des LIP a permis de visibiliser les femmes travailleuses, les femmes ouvrières. Et en ce jour symbolique, on voit bien qu'il y a encore des choses à gagner pour l'égalité salariale, et que les luttes d'aujourd'hui, encore une fois, font écho à celles d'hier et celles des LIP » détaille Wiam Bama. Pour rappel, depuis ce lundi 6 novembre, les femmes en France travaillent « gratuitement », selon la newsletter Les Glorieuses qui lutte contre les inégalités entre les sexes.
La ville de Besançon a mis la salle du Grand Kursaal à la disposition de la famille de Charles Piaget. Une cérémonie aura lieu ce vendredi 10 novembre à 14h45 pour lui rendre hommage.
Soixante-neuf infractions, sept crimes, et 25 victimes. Jean-Christophe Quenot, cet ancien bisontin est jugé depuis ce vendredi jusqu’au 7 novembre devant la cour criminelle de Paris. Il est accusé de six viols et 19 agressions sexuelles sur des garçons âgés de 10 à 17 ans. Les faits se seraient produits entre janvier 2014 et octobre 2017 en Malaisie, où l’homme était professeur de français.
C’est le 30 mars 2019, à Besançon, que les enquêteurs de l’OCRVP (Office central de répression des violences aux personnes) ont mis la main sur l’homme de 51 ans, venu se réfugier chez ses parents. Recherché, il avait d’abord été arrêté en 2019 par la police thaïlandaise, alors qu'il se trouvait dans une chambre d'hôtel de Bangkok avec deux garçons de 14 ans. Placé en détention, Jean-Christophe Quenot avait été libéré après quelques jours en versant une caution de 8.000€ en liquide. Il avait réussi à retourner en Malaisie grâce à des passeurs, avant de s’envoler pour Genève, et enfin revenir en France. L’enseignant bisontin s’était expatrié à Singapour au début des années 1990. Au moins une cinquantaine d’enfants auraient été abusés entre 1990 et 2019 dans différents pays : Thaïlande, Malaisie, Singapour, Philippines, Inde, Sri Lanka et Indonésie. Les policiers thaïlandais avaient découvert une caméra et un ordinateur avec des contenus pédopornographiques. Plus de 174.000 photos et vidéos le mettant en scène abusant d'enfants ont été saisies.
Dans le cadre de la Semaine nationale de la dénutrition, le CHU Minjoz de Besançon animera un stand d’information le 9 novembre de 10h00 à 16h00. L’objectif : sensibiliser les usagers mais aussi les accompagnants et les professionnels de santé. Des tests de dépistage de dénutrition et des dégustations de compléments alimentaires seront proposés sur place. Médecins et diététiciens présenteront les moyens de prévention et de prise en charge de la dénutrition ainsi que des astuces pour adapter son alimentation.
Mercredi après-midi, les policiers bisontins, en surveillance discrète, ont repéré deux individus en train de réaliser une transaction devant des garages. Après les avoir contrôlés, il s’avérait que le vendeur de 39 ans possédait 200€ sur lui et l’acheteur deux grammes de cocaïne et un gramme d’héroïne. Le vendeur était aperçu préalablement par les policiers en train de se réapprovisionner dans un bois à proximité. Après une inspection des lieux, le chien des policiers a découvert du cannabis, de la cocaïne et de l’héroïne caché dans ce bois. Les deux mis en causes ont été placés en garde à vue.
C’est un morceau de l’histoire de l’Unité de Valorisation Énergétique du Sybert qui disparaît depuis ce jeudi. Haute de 40 mètres, l’emblématique cheminée blanche du four de 1976 tire sa révérence après plus de 45 années de service. Construite en 1975 et arrêtée en 2021, elle assurait l’évacuation des fumées traitées. Une pelle de 43 mètres de haut est à l’œuvre pour démanteler cette cheminée.
C’est un geste, une étape symbolique pour le Sybert. La cheminée blanche du four de 1976 (qu’il ne faut ne pas confondre avec la très grande cheminée marron qui appartient à la chaufferie) est grignotée petit à petit depuis ce jeudi. Désormais, il ne restera au Sybert qu’un four d’incinération et une cheminée, pour brûler les 133kg de déchets par an et par habitant. Ce qui est largement suffisant selon Cyril Devesa, le président du Sybert.
Loys Monllor, le directeur général du Sybert :
L’UVE, l’Unité de Valorisation Énergétique construite en 1969, traite les ordures ménagères résiduelles produites sur tout le territoire du Sybert, c’est-à-dire le Grand Besançon Métropole, la communauté de communes Loue Lison et la communauté de communes du Val Marnaysien. Seulement, depuis 2023, elle change progressivement de visage avec le démantèlement de ses trois lignes d’incinération historiques. Les deux plus anciennes, datant de 1971, ont été arrêtées en 2002 pour être remplacées par une ligne plus moderne et efficiente. La troisième datant de 1976 a été fermée en 2021 et non remplacée. Cette déconstruction est l’aboutissement d’une décision prise en 2016 par les élus du Sybert. En 2010, les habitants jetaient 204 kg de déchets dans le bac gris par an et par personne, contre 133 kg aujourd’hui. L’objectif qui est fixé par Modecom, (MODE de Caractérisation des Ordures Ménagère, une méthode développée par l'ADEME), est d’atteindre 51 kg par an et par personne dans quelques années. « On estime qu’en 2025, on sera à 123 kg par an et par personne en 2025 puis 100 kg en 2031”, souligne Loys Monllor, le directeur général du Sybert.
Le tonnage des ordures ménagères résiduelles (OMR) ne cesse de baisser depuis des années : de 46.351 tonnes en 2010 à 30.389 tonnes en 2022, soit de 204 kg/an/hab en 2010 à 133 kg/an/hab en 2022. Ces chiffres sont le résultat de choix politiques et des nombreuses démarches mises en œuvre au fil du temps, comme par exemple la mise en place du tri et de l’extension des consignes de tri sur les plastiques dès 2016, l’augmentation du nombre de flux de collecte en éco-centre (déchetterie) ou encore le déploiement massif du compostage. Le tonnage des déchets ménagers et assimilés (DMA) baisse lui-aussi : de 119.354 tonnes en 2010 à 100.000 tonnes en 2022, soit de 526 kg/an/hab en 2010 à 438 kg/an/hab en 2022. Des résultats d’une politique locale forte en faveur de la prévention et de toutes les actions qui en découlent.
Cyril Devesa, président du Sybert :
Des travaux de restructuration du site suivront le démantèlement afin de modifier les voiries de circulation motorisées, de sécuriser les entrées/sorties du site et de réhabiliter les façades Nord et Est. Ces travaux seront uniquement visibles depuis les rues Edouard Belin et Albert Einstein.
Ce dimanche à 17h30, les policiers bisontins intervenaient au 7 rue des Jardins pour un accident de la circulation entre deux véhicules. Le premier conducteur, un homme de 34 ans était dépisté positif à l’alcool et laissait apparaître un taux de 0,78 mg/l. Il a été conduit au commissariat sans incident et placé en garde à vue. Les deux autres victimes, deux femmes de 76 et 55 ans présentaient une ITT d’un jour pour la passagère et de deux jours pour la conductrice. Par ailleurs, des témoins ont affirmé que le mis en cause était bien le conducteur du véhicule en tort et qu’il était seul à bord. Il a été condamné à payer une amende de 375€, et déféré dans le cadre de l’exécution d’un écrou de 4 mois ferme suite à son jugement. Il sera reconvoqué le 18 mars 2024 devant le tribunal judiciaire de Besançon.