Un homme de 59 ans devra s’expliquer en décembre prochain devant la justice. A deux reprises, en juillet et septembre, les policiers pontissaliens avaient constaté que cet individu circulait alors qu’il n’avait plus de point sur son permis de conduire et qu’il n’avait pas fait le nécessaire pour les récupérer.
Mardi 9 novembre, à 11h37, la police et les pompiers sont appelés par des voisins directs de la victime, ces derniers constatant qu’un homme gît dans une mare de sang, dans les parties communes de l’immeuble. Le Samu arrive très peu de temps après les policiers, et l’homme est alors encore en vie, inconscient, mais décède quelques minutes plus tard. Le médecin légiste constate de multiples plaies au niveau des jambes, des bras, du thorax et de la tête. L’ensemble de ces blessures auraient entraîné un épanchement sanguin important, causant certainement la mort de la victime. Une autopsie réalisée dans l’après-midi devrait confirmer dans les prochaines heures les circonstances exactes du décès. « La victime est un brillant ingénieur de 30 ans, originaire de Loire Atlantique, ayant travaillé durant de nombreuses années en Suisse » souligne Etienne Manteaux. Les premières constatations mettent en évidence que l’appartement n’a pas été fouillé, et qu’il est probable « que rien n’ait été volé » indique le procureur de la République de Besançon. Très rapidement, les enquêteurs du service de police judiciaire de Besançon recueillent plusieurs témoignages de personnes vivant dans la copropriété. Trois d’entre eux déclarent qu’entre 7h30 et 11h, ils entendent tambouriner à la porte, et se retrouvent face à un individu capuché, portant des lunettes de soleil, et tenant des propos qu’ils ont du mal à comprendre. La conversation étant confuse, l’individu repart. Une situation qui se répète à de nombreuses reprises de 7h30 jusqu’à 11h. L’enquête dirige alors les enquêteurs du côté l’hôtel Mercure, où ils obtiennent des éléments laissant apparaître le comportement étrange d’un individu. Grâce à la vidéosurveillance de l’établissement, ils identifient l’individu, portant une tenue vestimentaire similaire à celle de l’homme s’étant présenté le matin même au 23 rue de la Mouillère.
Les enquêteurs font alors le lien avec une autre affaire : celle du véhicule ayant percuté une voiture de la police municipale à 7h50 hier, rue Carnot, à proximité de la rue de la Mouillère. Un individu, refusant d’obtempérer a blessé plusieurs policiers municipaux, s’échappant dans la foulée. Il s’avère que cette voiture est celle avec laquelle le suspect serait venu dans cet hôtel. « A cette heure, je n’ai pas la capacité de dire que c’est lui, qui à 7h50, était au volant du véhicule, même si on a des raisons de le penser. La seule certitude, c’est que le véhicule qu’il utilisait a été impliqué dans ce refus d’obtempérer aggravé » précise Etienne Manteaux. Une surveillance est alors mise en place au niveau de l’hôtel Mercure. On apprendra que l’homme est allé se faire couper les cheveux après son crime, puis s’acheter des habits aux Galeries Lafayette, en faisant de nombreux achats. Il se dirige ensuite dans un commerce, où il va dévoiler son meutre à une vendeuse. Il explique qu’il vient de tuer quelqu’un, en lui décrivant toute la scène de crime. Il ajoute « qu’il avait tué ce matin, et que s’il voulait, il pouvait encore tuer ». Cette commerçante l’écoute une vingtaine de minute, puis l’homme repart en la remerciant « pour sa gentillesse et la qualité de son écoute ». Il prend ensuite le chemin de l’hôtel mais s’arrête au Parc Micaud, où il va s’asseoir sur un banc sur lequel se trouvent deux mineurs. A nouveau, il se confesse, et dépeint le crime qu’il vient de commettre. La commerçante, tout comme les deux jeunes, troublés par cet homme qu’ils jugent perturbé et confus, ne croient pas à la véracité de ses propos. Il est interpellé peu après, au moment de son retour à l’hôtel, aux alentours de 16h50.
Il a alors en sa possession, un sac qui contient un pantalon maculé de sang. La perquisition de sa chambre amène la découverte d'autres éléments : un haut à capuche avec d’importantes traces de sang, une paire de ciseaux, et une carte de visite au nom de la victime, qui selon les voisins, était apposée sur la porte d’entrée de l’appartement. Et qui n’était plus là lorsque le corps a été découvert. Placé en garde à vue, il est entendu à partir de 21h, hier soir. Il admet alors immédiatement être l’auteur des coups portés à la victime, mais donne plusieurs versions différentes. La première étant qu’il explique avoir tué une personne avec qui il était en conflit. Le suspect qui a connu la prison, indique avoir été dans la même cellule que sa victime. Seulement, les enquêteurs lui font observer que la personne qu’il a tuée n’est absolument pas celle avec qui il a partagé sa cellule en tant que détenu. C’est alors qu’il fait part d’une deuxième version, et déclare que cette envie de tuer « lui est venue du cœur », et qu’il avait senti « que cet homme était une mauvaise personne ». Il annoncera aussi plus tard lors de son audition, être « la réincarnation de Jésus ». « A cette heure, il est très difficile de se prononcer sur un mobile, compte-tenu des déclarations confuses et peu cohérentes du suspect » explique Etienne Manteaux. Depuis, il refuse de s’exprimer devant les enquêteurs, et sa dernière requête datant de ce matin est qu’il souhaite être défendu par Éric Dupont-Moretti. « C'est dire le profil inquiétant de cet homme » souligne le procureur de la République.
L’homme a déjà été condamné à de très nombreuses reprises pour des faits de vols aggravés, de violences, de trafic de produits stupéfiants, et d’infractions routières, mais ne bénéficiait d’aucun antécédent psychiatrique. « Il y aura un gros travail à faire sur sa personnalité. C’est le point central de ce dossier » indique Etienne Manteaux. L’individu a été incarcéré en 2015 et a purgé une peine de 5 ans ferme pour des faits de vols avec violence commis en Saône-et-Loire. Il a été libéré en février 2020, et à la suite de sa libération il était suivi par le service pénitentiaire d’insertion et de probation du Doubs, de février 2020 à avril 2021, qui avait noté une évolution « plutôt favorable », puisqu’il avait retrouvé du travail. Il consultait aussi un psychologue afin de combattre sa violence et son impulsivité. Il n’était plus suivi depuis avril 2021, où la dernière mesure judiciaire qu’il devait effectuer était arrivée à échéance. Il était depuis longtemps, un consommateur de cannabis et de cocaïne.
Une deuxième personne a été placée en garde à vue dans cette affaire : la compagne du suspect, âgée de 19 ans, avec laquelle il vit depuis 6 mois. Cette dernière n’a pas d’antécédent judiciaire. Interrogée, elle n’a pas pu fournir la moindre explication aux enquêteurs sur ce passage à l’acte, disant tout ignorer. Elle confirme seulement le retour de son compagnon avant 13h à l’hôtel, ses vêtements couverts de sang.
Un nouveau point presse sera donné demain à 18h30, afin d’apporter d’autres éléments plus probants à ce dossier.
Dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle installation dans les bus et les trams de Grand Besançon Métropole, Ginko recherche des béta-testeurs pour tester en avant-première la validation de leur ticket de transport, via leur carte bancaire.
Effectivement, à partir de la fin janvier prochain, la carte bancaire deviendra un titre de transport et permettra de valider son trajet directement à bord des véhicules. Plus besoin d’avoir de la monnaie, de se rendre en boutique ou sur un distributeur automatique. Il suffira alors de monter à bord et de présenter sa carte de paiement sans contact (ou son smartphone) sur le valideur comme n’importe quel autre titre de transport. En cas de contrôle, la carte bancaire sera à présenter au contrôleur.
Ainsi, afin de tester en avant-première ce nouveau service, Ginko lance une campagne de recrutement de bêta-testeurs. Leur mission : Valider avec une carte bancaire à bord des bus et trams et faire des retours réguliers sur leur expérience. Ils donneront leur avis et propositions d’amélioration via un formulaire en ligne. La phase de test se déroulera du 6 décembre au 30 janvier. En échange de leur participation, les usagers retenus se verront octroyer 15 jours de transport gratuit.
Pour candidater et devenir bêta-testeurs, l’inscription est possible en ligne sur www.ginko.voyage jusqu’au 21 novembre.
L'interview de la rédaction Fabien Pierre, directeur de projet et système informatique chez Kéolis Besançon
Ce mercredi après-midi, le commissariat de police de Besancon s’est débarrassé des près de 300 kilos de résine de cannabis et de cocaïne saisis le 5 novembre dernier à Mazerolles-le-Salin. D’autres produits, émanant d’autres affaires, composaient également la cargaison. L’opération a été menée au centre d’incinération des déchets du sybert à Besancon sur décision du Parquet.
Cette opération est très encadrée et rigoureuse. Les véhicules de police sont pesés à leur arrivée et à la sortie. Plusieurs policiers sont présents lors du déchargement des stupéfiants. Le produit est ensuite immédiatement sorti de la fosse pour être brûlés

Rappelons que la valeur marchande des stupéfiants qui ont été brûlés ce jour s’élève à plus de deux millions d’euros.

L'interview de la rédaction / La commissaire Juliette Dupoux, cheffe de la sûreté urbaine de Besançon
C’est un riche projet auquel participe un groupe de 29 élèves de 3è du collège Victor Hugo à Besançon. Dans le cadre de leur cours de français, et notamment d’une approche pédagogique sur l’éloquence, ils ont préparé, en compagnie de leurs enseignants et d’un metteur en scène professionnel, la lecture à haute voix d’un écrit de Laurent Gaudé, baptisé « cris ». Cette fiction littéraire relate les monologues intérieurs d'une dizaine d'hommes engagés sur la ligne de front durant la Première Guerre Mondiale. Les jeunes portent brillamment ces personnages. C’est donc tout naturellement que ce travail pédagogique a été inscrit dans les commémorations bisontines du 103è anniversaire de l’armistice de 1918, qui se tiendront ce jeudi.
C’est un véritable travail d’interprétation que ces jeunes ont mené. En plus du devoir de mémoire qu’un tel exercice représente, les adolescents ont appris à se produire sur scène, à transmettre des émotions, à tenir un rôle, à s’exprimer devant un large public, à se concentrer,… . Les participants l’assurent, ‘ils ont beaucoup appris sur eux ».
Le grand public pourra apprécier le fruit de leur travail ce jeudi. Les collégiens se produiront à 14h au Petit Kursaal de Besançon.
Le reportage de la rédaction
L’info a été confirmée mardi à Champagnole. La traditionnelle Transjurassienne se déroulera les 12 et 13 février prochains. Cependant, cette année, l’organisateur a prévu deux nouveaux rendez-vous qui devraient ravir les amateurs de sport de pleine nature.
Ainsi, le calendrier de Trans’Organisation s’enrichit de deux nouvelles épreuves. Tout d’abord, la Transju’Trail blanche qui se disputera le 29 décembre dans le Haut-Jura. Plusieurs formats de course seront proposés. Enfin, les 27 et 28 août, place à la Transju’Cyclo.
Un formidable événement qui permettra à tout un chacun de découvrir le Jura et ses lacs. Différents parcours seront au programme, avec, pour les plus entraînés, la possibilité de s’inscrire sur le 155 kilomètres et ses 2500 mètres de dénivelé positif.
Un individu a été placé en garde à vue à Besançon. Il est soupçonné d’avoir dérobé un téléphone portable, sous la menace d’un couteau et d’une arme à feu, à sa victime, le 8 novembre, vers 23h15. Il semblerait que ces armes n’aient pas été exhibées. Les faits se sont produits avenue Fontaine Argent. L’auteur a pris la fuite à vélo avec l’objet dérobé.
Néanmoins, ce dernier a été aperçu par les caméras de vidéosurveillance au centre-ville, Grande Rue, quelques minutes plus tard. Contrôlé par une patrouille, il est apparu qu’il était en possession du téléphone en question. Les armes n’ont pas été retrouvées. Lors de son dépôt de plainte, la victime a reconnu le mis en cause.
En début de semaine, les policiers de la BAC ont procédé au contrôle d’un automobiliste qui conduisait à vive allure avenue Léo Lagrange à Besançon. Il est apparu qu’il était en défaut de permis de conduire et qu’il était en état de récidive légale.
Par ailleurs, son véhicule n’était pas assuré. Il a été interpellé et conduit au commissariat de la Gare d’Eau, où il a été placé en garde à vue. Il a été déféré hier après-midi en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le tribunal judiciaire de Besançon.
Concernant l’épidémie de Covid-19. Dès le 15 novembre prochain, c’est ce lundi, toutes les écoles primaires du pays vont repasser en niveau 2 du protocole sanitaire. Ainsi, tous les élèves de France et d’Outre-mer devront porter un masque. Une décision qui s’inscrit dans un contexte de reprise épidémique.
Le BesAC a repris des couleurs et de la confiance hier soir dans son championnat de nationale 1 masculine. Le groupe de Nicolas Faure est allé s’imposer à Pon-de-Cheruy sur le score de 92 à 83. Les basketteurs bisontins sont désormais 12ès au classement.