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Ce mardi, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Présentée comme un geste d’apaisement, cette décision intervient à la veille d’un vote de censure. Les socialistes ont annoncé qu’ils ne déposeraient ni ne voteraient de motion, saluant « un signal d’écoute et de responsabilité ».

Les Républicains, divisés sur la stratégie à adopter, ont pour leur part choisi de ne pas s’associer à la censure, tout en appelant le gouvernement à « clarifier sa ligne économique ». À l’inverse, La France insoumise, les écologistes et le Rassemblement national ont confirmé qu’ils voteraient la censure, dénonçant un « recul tactique » et un « aveu d’impuissance ».

Comme chaque printemps, la cité du Haut-Doubs se prépare à célébrer l’un de ses rendez-vous les plus emblématiques : le défilé des classes, prévu pour le 12 avril 2026. À cette occasion, Louis Herard, président de la classe des 1936, revient sur l’organisation de cet événement intergénérationnel, symbole de convivialité et de mémoire locale.

Un défilé au rythme des générations

Le défilé des classes à Pontarlier réunit chaque année toutes les personnes nées ou arrivées dans la ville la même année — dites “du même millésime”. En 2026, ce sera donc la fête des “6” : 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et jusqu’aux centenaires. Le cortège s’élancera  à 11 heures, depuis la place Saint-Pierre jusqu’au cimetière, pour un hommage au monument aux morts. S’ensuivent les discours, les photos officielles sur les marches du tribunal, puis l’apéritif municipal. La journée se poursuit par le repas de midi, un après-midi festif de musique et de danse, avant une soirée dansante jusqu’à tard dans la nuit.

Évolution des pratiques et des effectifs

Autrefois, rappelle M. Herard, “le drapeau était acheté par les conscrits eux-mêmes”. Aujourd’hui, il est offert par la municipalité à chaque classe montante. L’évolution démographique est marquante : “Dans les années 1950, nous étions environ 130 à 140 par classe. Aujourd’hui, les 20 ans et 30 ans dépassent souvent 250 participants.” Président de la classe depuis 1954, Louis Hérard raconte la structure traditionnelle du comité : président, trésorier, secrétaire et commissaires, soit une douzaine de membres chargés de préparer la fête suivante. Les traditions d’alors comprenaient le bal de classe en janvier, le retour du bal de classe l’année suivante, et pour les jeunes hommes, le conseil de révision avant le service militaire. Les conscrits rendaient également visite à chaque conscrite pour collecter une enveloppe destinée au financement du drapeau, tandis que les garçons payaient le repas des filles et invitaient leur cavalière attitrée. M. Herard se souvient que 400.000 Francs anciens ont été nécessaires pour se procurer le drapeau de sa classe d’âge, qu’il a conservé et ressort lors d’évènements marquants, liés à ses membres.

L'interview de la rédaction : M. Louis Herard 

Les grandes heures festives de Pontarlier

Dans les années 1950, le cœur de la fête battait à l’Hôtel du Commerce. Les repas de midi et du soir, animés par un orchestre, se terminaient souvent vers 4 heures du matin. Le lundi était alors pris en congé, prolongé par un dernier repas  pour clore la fête dans la bonne humeur.

Appel à la participation – Classe 1936

En vue du défilé d’avril 2026, Louis Herard lance un appel à toutes les personnes nées en 1936 pour rejoindre la célébration. Beaucoup d’anciens ont quitté la région ou changé de coordonnées. Les listes, tenues à jour, souffrent du passage du fixe au mobile et de la rareté des courriels. Les personnes concernées peuvent contacter M. Herard à l’adresse suivante :  57 boulevard Pasteur, 25300 Pontarlier ou par téléphone au 03.81.46.64.28.  Pensez à laisser un message sur le répondeur avec nom et numéro pour être rappelé, en cas d’absence de l’interlocuteur.

L'interview de la rédaction : M. Louis Herard 

Le défilé des classes de Pontarlier, alliance de souvenir, fraternité et fête populaire, demeure un repère fort du calendrier local. Grâce à l’engagement de bénévoles comme Louis Hérard et à la coordination municipale, la tradition des “classes en 6” s’annonce une fois encore vivante, joyeuse et fédératrice pour le printemps 2026.

Le 13 octobre, un homme de 35 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon à l’issue de sa comparution devant le juge des libertés et de la détention. Il avait été interpellé deux jours plus tôt, le 11 octobre, boulevard Mitterrand, après avoir lancé des projectiles sur des trams et dégradé deux distributeurs automatiques de tickets à l’arrêt Malcombe.

Placé en garde à vue, il s’est rebellé le 12 octobre lors de son transfert au commissariat, insultant et menaçant de mort les policiers. Cinq fonctionnaires ont déposé plainte. L’individu, connu des services, a tenu des propos incohérents lors de son audition. Une expertise psychiatrique est prévue le 25 novembre prochain.

Le 12 octobre dernier, un incendie d’origine criminelle s’est déclaré dans un appartement du 1er étage au 32 avenue de Montjoux à Besançon. Le requérant a vu l’auteur quitter les lieux en proférant « je vais tous les cramer ». L’appartement, vide d’occupants, a été rapidement sécurisé par les pompiers. Le suspect, un homme de 36 ans souffrant de troubles psychiatriques et locataire des lieux, a été interpellé par l’équipage cynophile puis placé en garde à vue. À l’issue de celle-ci, le 13 octobre, il a été hospitalisé d’office à l’hôpital  de Novillars.

Un homme de 78 ans victime d’un arrêt cardio-respiratoire sur la voie publique, rue du Château de Vaite à Champlive, a été secouru ce mardi après-midi alors qu’il circulait à vélo. Des témoins ont immédiatement engagé une réanimation avec un défibrillateur, guidés par l’opérateur de la salle opérationnelle. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont ensuite pris le relais, permettant une reprise de l’activité cardiaque. Médicalisée sur place, la victime a été héliportée vers le CHU Minjoz par HELI 25.

À cinq mois des municipales de mars 2026, Nathalie Bouvet, conseillère municipale de Besançon,  et Frank Monneur annoncent leur ralliement à la dynamique portée par Ludovic Fagaut et Laurent Croizier. Avec le soutien de Franck Defrasne, Bernard Falga, Madeleine Lhomme, Maxime Munier et Catherine Thiébau, ils appellent « à une alternative ambitieuse, apaisée et tournée vers l’avenir ». Ce rassemblement « veut remettre Besançon en mouvement et tourner la page d’une gouvernance jugée dogmatique ».

En vue des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, la “Gauche Pontissalienne” multiplie les rencontres citoyennes. Trois nouvelles tables rondes sont programmées à l’Esperluète, rue Vannolles, les 26 octobre ainsi que les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h.

Pontarlier se prépare à un printemps électoral animé. Dans la perspective des municipales de mars 2026, le collectif de la Gauche Pontissalienne a choisi une méthode originale pour élaborer son programme : associer directement les citoyens à la réflexion politique. Ces “tables rondes participatives ” se déroulent depuis plusieurs semaines à l’Esperluète, autour de thématiques précises comme le logement, les transports ou encore l’attractivité du territoire.

Une démarche citoyenne avant tout

Parmi les participants réguliers figure Laëtitia Debourgogne, engagée dans le collectif. Et ce, même si elle ne s’est pas encore prononcée sur une participation à la liste qui sera soumise aux électeurs. “Je me reconnais dans les valeurs de gauche, celles de la justice et de l’égalité. Ce qui me plaît ici, c’est la possibilité d’échanger librement, sans pression ni hiérarchie”, explique-t-elle. Le principe des tables rondes repose sur la parole libre et l’intelligence collective. Les participants débattent en petits groupes autour d’un thème, partagent leurs constats, puis dégagent des propositions concrètes. “L’idée, c’est que le programme ne soit pas écrit par quelques-uns dans un bureau, mais par les habitants eux-mêmes”, souligne Mme Debourgogne.

Des thèmes ancrés dans le quotidien des Pontissaliens

La première rencontre, organisée la semaine passée, a réuni une quinzaine de personnes — un chiffre jugé encourageant par les organisateurs. Les échanges se sont concentrés sur deux sujets au cœur des préoccupations locales : le logement et les transports. “Se loger à Pontarlier devient de plus en plus difficile avec un salaire français”, constate Laëtitia Debourgogne. “Beaucoup de personnes partent travailler en Suisse pour compenser, mais cela contribue à faire grimper les loyers. C’est un cercle vicieux.” La prochaine séance, prévue le 26 octobre, reviendra sur la question des mobilités, avant d’aborder plus largement l’attractivité et le bien-vivre à Pontarlier.

L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne. 

Une participation souple et sans pression

Chaque session se déroule entre 16h et 18h, avec la possibilité pour chacun d’arriver ou de partir à sa convenance. “Nous voulons éviter le sentiment d’un ‘guet-apens politique’. L’objectif, c’est de favoriser un climat ouvert et bienveillant, où toutes les opinions peuvent s’exprimer”, insiste la militante.

L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne 

Un travail de fond, sans précipitation

Pour l’heure, aucun calendrier définitif n’a été arrêté quant à la publication du programme. Les membres de la Gauche Pontissalienne préfèrent avancer pas à pas. “Nous ne voulons pas faire vite, mais faire bien”, résume Mme Debourgogne. Cette démarche participative, strictement locale et indépendante des enjeux nationaux, ambitionne de replacer les Pontissaliens au cœur de la décision politique.

Le tunnel routier de la Citadelle sera fermé à la circulation du 16 au 17 octobre, en raison de travaux de nettoyage et de maintenance. Intervention prévue de nuit, avec mise en place d’une déviation entre le centre-ville et la Chapelle des Buis.