C’est dans un contexte très difficile que se déroule cette année les six semaines consacrées à la lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré les temps de formation, de sensibilisation, de mise en réseau des différents partenaires et la mise en place d’outils d’alerte, le nombre des féminicides ne baissent pas en France. En Franche-Comté, quatre féminicides ont été enregistrées en début d’année. On en dénombre désormais 110 en France.
Pour la présidente de l’association « solidarité femmes » de Besançon, l’amélioration de la situation passera par la poursuite des actions de prévention. Et ce, dès le plus jeune âge. C’est la raison pour laquelle la programmation de 2022 propose, jusqu’au 16 décembre, des initiatives en direction de toutes les classes d’âge. Cette année encore, les associations militantes, engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes, proposent de nombreuses initiatives : procès d’assises fictif autour de la prostitution des mineurs, conférences, film et débat, expositions, éducation à la sexualité en milieu scolaire, … .
Une marche contre les violences sexuelles
Rappelons que le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans ce cadre-là , le collectif du 25 novembre organise une manifestation contre les violences sexistes et sexuelles ce samedi 19 novembre, à partir de 15h. Le rendez-vous est fixé sur l’esplanade des Droits de l’Homme. A partir de 14h30, l’Atelier Populaire de Besançon proposera un atelier de fabrication d’images en sérigraphie pour préparer des pancartes.
L'interview de la rédaction : Eva Bronnenkant, présidente de l'association "Solidarité Femmes"
A l’appel de Force Ouvrière, le personnel soignant du Centre de Long Séjour Bellevaux s’est mobilisé ce jeudi matin devant l’établissement bisontin. Les salaires et les conditions de travail sont au cœur des préoccupations. « L’augmentation de 3,5% accordée aux agents de la fonction publique reste bien en-deçà de l’inflation de plus de 6% » explique Sophie Richard, secrétaire départementale Force Ouvrière et soignante au CHI Haute-Comté de Pontarlier. La colère est d’autant plus grande que les salaires n’ont pas augmenté depuis 2010. « Vous comprendrez que dans ces conditions cela coince » ajoute la responsable syndicale.
Ces professionnels s’inquiètent car ils voient la qualité des soins se détériorer, remettant en question la sécurité des patients. Ils ne s’y retrouvent plus et pointent « une inquiétante perte de sens dans l’exercice de leur profession ». Les conditions d’exercice qui se détériorent font fuir le personnel et les recrutements sont rares. D’où l’urgence de procéder aux modifications qui s’imposent.
Les établissements de santé, qu’il s’agisse des ehpads et des hôpitaux par exemple, ont besoin de personnel. D’autant plus que les prises en charge sont de plus en plus difficiles. La dépendance est une réalité que l’état français doit absolument prendre en compte. Il est devenu urgent d’attribuer les moyens financiers et humains nécessaires pour améliorer les prises en charges et respecter nos aînés.
La société APRR indique la fermeture du pont enjambant l’A39 à hauteur d’Arlay le 21 novembre, à partir de 16h. Pour le confort et la sécurité de ses clients, des travaux de diagnostics au niveau du passage supérieur desservant l’aire de services du Jura sont réalisés. Des déviations seront mises en place. La reprise de la circulation est prévue le 22 novembre à 9 heures. Plus d’infos sur www.voyage.fr
« Moi, maman de Jonathann. Les non-dits de l’affaire Daval ». Tel est le titre du livre de Martine Henry, qui sort ce jeudi en librairie. Muette dans la salle d’audience, dans son fauteuil roulant, la maman du meurtrier d’Alexia Daval évoque l’affaire et parle de ses ressentis de femme et de mère. La naissance de cet enfant, sa rencontre avec Alexia et la vie de son fils en prison sont notamment décrits dans cet ouvrage de 130 pages. Rappelons que Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle en novembre pour le meurtre de sa compagne, commis en 2017.
Un vaste coup de filet dans le milieu pédopornographique a été réalisé mardi et mercredi. 48 hommes, âgés entre 26 et 79 ans, ont été interpellés dans toute la France. Parmi eux , des élus et des personnes qui travaillent au contact d’enfants. Deux d’entre eux sont domiciliés à Besançon et dans le Pays de Montbéliard.
Le Bisontin est un homme de 47 ans, déjà connu de la justice pour des faits similaires. Les contenus téléchargés sont parfois très violents. La justice cherche désormais à déterminer l’implication de ces hommes. A savoir, s’ils auraient pu passer à l’acte. Affaire à suivre.
Un accident de bûcheronnage s’est produit hier à Pouligney-Lusans. La victime a reçu un arbre sur les jambes. Elle a été transportée médicalisée sur le centre hospitalier Jean Minjoz par Dragon 25.
Un accident s’est produit hier soir à Besançon, boulevard Fleming. Les sapeurs-pompiers ont porté secours à une femme de 20 ans, piégée dans sa voiture. La victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée sur l’hôpital Minjoz.
Le Secours Catholique vient de rendre publique son traditionnel baromètre sur l’état de la pauvreté en France en 2022. Il en ressort une nouvelle fois encore que la précarité s’aggrave et que les crises successives actuelles et à venir, liées à l’énergie et à l’inflation, vont encore aggraver une situation déjà bien compliquée. Le Covid est également passé par là . Les aides de l’état ont permis d’accompagner au mieux les plus démunis durant cette période, mais la fin de ces dispositifs replonge ces publics dans les méandres de la pauvreté.
En 2022, en Franche-Comté, le secours catholique et ses 1000 bénévoles ont rencontré 15.000 personnes. Nombreuses sont les familles dans la plus grande des détresses. Elles représentent près de 50% du public accompagné. 25% sont des mères isolées et 21% sont des couples avec enfants. Pour ces hommes et ces femmes, le quotidien est des plus difficiles. Plus de la moitié (69%) vivent avec 548 euros par mois, pour le ménage. Soit la moitié du seuil de pauvreté qui s’établit à 1.132 euros. Pour des raisons multiples, mais aussi par dignité, beaucoup de ces personnes préfèrent ne pas faire les démarches nécessaires pour obtenir les aides qui pourraient améliorer le quotidien, qu’il s’agisse du RSA ou des allocations familiales. Ce taux de non-recours interroge le monde associatif. Il est deux fois plus élevé dans la population étrangère
Le reste à vivre
C’est un indicateur fort qui prouve, une nouvelle fois encore, la véritable précarité dans laquelle se trouvent ces personnes. Les dépenses pré-engagées, celles qui correspondent aux impondérables, prennent une place importante dans leur budget. Le loyer, l’énergie, le téléphone, les assurances, l’eau, … représentent 60% de ce dernier. Cette même part s’élève à 30% sur un revenu moyen. Compte tenu de ce contexte, le reste à vivre est estimé à environ 5 euros par jour et par personne.
Les recommandations du Secours Catholique
L’association appelle l’état à prendre des mesures fortes pour lutter contre cette pauvreté qui ne cesse de s’installer en France. Antoine Aumonier, le délégué régional de l’organisation, juge les efforts consentis « insuffisants » et ne répondant pas à la prise de conscience qu’exige la situation. Le Secours Catholique demande notamment au gouvernement de « relever les minimas sociaux, veiller à l’accessibilité de tous aux biens et services essentiels, de sortir les ménages les plus en difficulté du piège des prix élevés de l’énergie, de renforcer les politiques publiques liées à la rénovation énergétique des logements et de faire vivre le droit à la mobilité durable pour tous ».
L'interview de la rédaction / Antoine Aumonier