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La commune de Doubs investit cette année dans la rénovation de son école Gaston-Dubiez. Un projet comprenant l’extension du restaurant scolaire et de nouvelles salles de classe. La mairie a également décidé d’innover en utilisant du bois scolyté de la région.

 

La commune de Doubs n’échappe pas à la dynamique démographique frontalière. Son école primaire, qui il y a quelques années encore accueillait au sein de son restaurant scolaire une trentaine d’élèves, en compte désormais plus d’une centaine « et ça continue d’augmenter ! » assure Georges Côte-Colisson, maire de Doubs.

Partant de ce constat, l’équipe municipale prend la décision en 2021 de restaurer entièrement l’école Gaston-Dubiez.  « Nous voulions assurer de meilleures conditions d’accueil pour les élèves et le personnel enseignant, et apporter plus de confort pour le temps du midi ».

Depuis quelque temps en effet le service de restauration du midi se fait en deux services. Avec les nouvelles infrastructures, un seul service suffira, moins contraignant pour le timing de la reprise des cours.

Une structure bois privilégiée

Située à deux pas de la frontière suisse, la commune de Doubs n’est pas épargnée par les hivers rigoureux. « On a choisi d’avoir une ossature bois et d’être le plus performant possible en matière d’isolation. Quand on voit les prix de l’énergie en ce moment, ce n'est pas négligeable ». Le bois en question n’est pas tout à fait classique. « Notre idée a été d’utiliser du bois scolyté pour la charpente ».

Pour rappel, le scolyte est un insecte présent sur certaines essences d’arbres, qui bien souvent détruit ces derniers. « On le savait et c’est confirmé aujourd’hui, la qualité du bois ne change pas même s’il est atteint de scolytes » explique Georges Côte-Colisson. Ce type de bois est compliqué à écouler pour les scieries car il dispose toujours d’une mauvaise réputation. La mairie de Doubs soulage ainsi la filière bois locale. « C’était important pour nous de les aider en achetant ce type de bois qui est abondant sur le marché ».

Ouverture au printemps

Le nouveau réfectoire, les quatre salles de classe ainsi que le nouvel espace de documentation seront prêts normalement pour les vacances de printemps. « On a eu de la chance de ne pas avoir trop de retard sur les livraisons même si on espérait ouvrir en février » confesse l’élu. Ce projet, financé par la mairie mais également divers institutions (département, région), a coûté environ 2 millions d’euros. « Là aussi on a eu de la chance, les commandes ont été passées avant que l’inflation n’arrive ».

Sur l’étage en construction, quelques panneaux photovoltaïques sont déjà installés. Leur usage sera double : ils participeront en partie à la consommation d’énergie et le chauffage du bâtiment et serviront d’outils pédagogiques. Les élèves pourront voir le fonctionnement des panneaux et observer en direct sur un compteur la production et consommation d’électricité de leur école.

L'interview de la rédaction / eorges Côte-Colisson, maire de Doubs.

Ce mardi 22 novembre, le lycée Xavier Marmier de Pontarlier organisait sa traditionnelle journée de la solidarité. L'occasion pour les élèves de rencontrer les représentants d'une vingtaine d'associations sur le thème de l'aide à la personne et du handicap. 

C'est une journée de sensibilisation qui avait lieu ce mardi au sein du lycée Xavier Marmier. Comme chaque année au mois de novembre, un temps de rencontre est organisé par  l'équipe pédagogique pour que les lycéens et lycéennes puissent rencontrer des responsables d'associations qui Å“uvrent sur les thématiques du handicap ou de l'aide à la personne.

A l'initiative de projet, deux professeures d'éco-gestion du lycée : Pascale Desmaizières et Elisabeth Gasner-Bez. Cette dernière explique que la journée permet une réelle prise de conscience chez ces jeunes pontissaliens : «L'idée est de faire comprendre à nos élèves qu'il y a des personnes en situation de handicap, malades ou bien précaires et qu'elles ont évidemment leurs places dans la société»

Le matin, ce sont les élèves de première, toutes filières confondues, qui ont pu échanger avec par exemple les reponsables des étoiles noires, association qui lutte pour améliorer les conditions de vie des enfants malades à l'hôpital. Leurs camarades de secondes leurs ont succédé dans l'après-midi. «On est convaincu de l'importance de sensibiliser les lycéens à la solidarité. De plus nous avons d'excellents retour des associations qui viennent échanger, l'action est bonne pour tout le monde» conclut Elisabeth Gasner-Bez. 

L'interview de la rédaction / Elisabeth Gasner-Bez

Ce jeudi matin, une intersyndicale appelait l’ensemble des professeurs à se regrouper sur tout le territoire franc-comtois devant les lycées professionnels. Il est dénoncé la réforme que prévoit le gouvernement. Syndicats et enseignants pointent « un véritable démantèlement des lycées professionnels industriels, agricoles, tertiaires privés et publics Â». Ils évoquent une mainmise du patronat sur le contenu des enseignements. Selon eux, « certaines matières seraient délaissés au profit d’un renforcement des pratiques en atelier Â».

JULES HAAG MANIF LYCCE PRO

Si cette réforme s’applique, elle entraînerait, selon les syndicats, « entre 8.000 et 10.000 suppressions de postes d’enseignants en lycée professionnel Â».  Ce jeudi matin, en Franche-Comté, des rassemblements se sont tenus devant le lycée Jules Haag site Marceau à Besançon et le lycée agricole de Mancy à Lons-le-Saunier.

Le reportage de la rédaction / Fabien Landry, professeur de lettres et histoire géographie au lycée Jules Haag site Marceau

Ce jeudi 10 novembre, dans la cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le collège Victor Hugo à Besançon organisait une fresque humaine, composée des 1000 élèves de la 6è à la 3è de l’établissement scolaire, l’équipe éducative   et quelques parents. L’objectif est de sensibiliser ces jeunes à ce fléau, que les réseaux sociaux sont venus aggraver.

Cette action s’inscrivait dans le cadre du pHARe, un programme de lutte contre le harcèlement scolaire à l’école. Un dispositif piloté par Olivia Guyon, la principale adjointe du collège bisontin. A l’initiative de cette opération collective, qui en appellera d’autres, Fanny Lonchampt, professeur de mathématiques. Pour l’occasion, élèves et adultes ont été invités à porter un vêtement de couleur verte. Regroupés par classe,  ils se sont rendus dans la cour principale pour former les lettres qui composent un message de prévention. « Non au harcèlement au collège Victor Hugo Â» est alors apparu. De leur côté les adultes ont diffusé les deux numéros de téléphone de la plateforme ( 3020 et 3018), mise en place pour lutter contre le harcèlement des jeunes.

L'interview Mme Lonchampt

 

harcelement scolaire victor hugo

Améliorer le climat scolaire

Au collège Victor Hugo, l’amélioration du climat scolaire est une grande cause. Cette thématique s’inscrit dans le projet d’établissement et se décline à tous les niveaux. En fonction de leur âge, les collégiens bénéficient  d’actions éducatives qui promeuvent cette valeur. Ces savoir-être et savoir-faire sont déclinés par des enseignants formés à ces approches pédagogiques et des intervenants. On notera par exemple la participation d’un juriste, dont la mission est de communiquer sur les valeurs de citoyenneté et la place qu’occupe chaque jeune dans la société. A travers les temps mis en place et l’implication des adolescents et des familles, la direction entend faire évoluer les mentalités et sensibiliser tout un chacun sur ces faits de société. Prochainement, une évaluation sera effectuée à l’échelle du collège pour apprécier la pertinence des actions menées et les résultats obtenus.

Interview Mme Guyon

Le Crous Bourgogne-Franche-Comté indique que les familles qui souhaitent participer à l’opération « invitez le Monde à votre table Â» ont jusqu’au 10 novembre pour s’inscrire. Cette opération a pour objectif de permettre aux étudiants internationaux de rencontrer les habitants des agglomérations de Dijon et Besançon lors d’un déjeuner. Les hôtes peuvent inviter un ou plusieurs jeunes lors de ce déjeuner dominical, qui se déroulera le 27 novembre prochain. Un sympathique moment pour faire connaissance et échanger autour de la gastronomie et l’art de vivre à la française. Pour s’inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.crous-bfc.fr

La Ville d’Ornans poursuit ses actions en faveur de la lutte contre le tabac. Après avoir défini des espaces sans tabac, notamment aux abords des écoles, la cité a confié à l’adjointe à l’éducation, la solidarité et l’action sociale  la responsabilité de distribuer des bandes dessinées, fournies par la Ligue contre le cancer,  aux enfants et adolescents scolarisés sur le territoire. Une première opération a été réalisée auprès des élèves de CM1 et CM2 de l’école Courbet. Elle se poursuivra prochainement pour les élèves de CM1-CM2 de l'école Ste-Marie St-Michel et pour les 6èmes des deux collèges.

Politique. Dans un communiqué de presse, le groupe Renaissance et Modem au Conseil Municipal de Besançon se félicite que sa « demande de novembre 2020, réitérée en octobre dernier,  de baptiser une rue de Besançon « Samuel Paty Â» ait été entendue. « Besançon s’honore par ce choix Â» écrivent Laurent Croizier, Nathalie Bouvet, Agnès Martin et Karima Rochdi. Et de poursuivre : « La laïcité est un des joyaux de notre République. Samuel Paty en est devenu le visage et le symbole Â».

Un nouveau conseil municipal se tiendra ce jeudi à Besançon. Parmi les dossiers qui seront abordés : la prorogation d’une année de la convention-cadre 2020 -2022 entre l’Etat et la Ville relative à la Cité éducative de Planoise. L’objectif est de poursuivre les actions éducatives menées. Sur le quartier, ce sont 600 associations qui sont impliquées dans cette co-construction Ã©ducative.

Durant ces deux années, plusieurs actions ont vu le jour, notamment dans le domaine de la santé et de l’hygiène bucco-dentaire, la citoyenneté, l’éducation aux médias et à l’information ou encore une prise en charge particulière pour les jeunes les plus en difficulté au sein du centre Simone Veil.  La préfecture, l’Education Nationale et le Département réfléchissent à la mise en place d’un projet d’internat d’excellence éducative hors Besançon pour des jeunes ayant intérêt à sortir du quartier.

Dans le cadre du parcours citoyenneté, des élèves de seconde SAPAT du lycée des Fontenelles ont organisé en fin de semaine dernière une marche symbolique et gourmande au profit de l’association ELA. Une manifestation qui a notamment  Ã©té rendue possible grâce aux produits offerts par des commerçants locaux.

les fontenelles marches gourmandes

Pour réconforter les participants, les jeunes organisateurs avaient également pris le temps de confectionner des pâtisseries. Un parcours, à proximité du lycée, avait été tracé dans les bois et les prairies du secteur. Les conditions climatiques ont rendu le périple compliqué, mais chacun a offert le meilleur de lui-même pour cette belle cause.

LES FONTENELLES MARCHES GOURMANDES 3

100 euros ont été récoltés. Merci à Flora, Léane et Klara pour leur bel investissement. Cet argent sera reversé à l’association ELA pour son combat contre les leucodystrophies, des maladies rares qui détruisent la myéline du système nerveux.  

Dans un communiqué de presse, le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs a réagi au dernier conseil qui s’est tenu ce lundi à Besançon. Il pointe « une majorité qui n’est pas à la hauteur des enjeux Â». Parmi les arguments apportés : la gestion de l’affaire de l’ADAT, avec l’interpellation de l’ancien directeur, une dotation de fonctionnement 2023 insuffisante pour les collèges, compte tenu de la hausse des coûts de l’énergie, le manque de financement pour la transition écologique et les 1,7 millions d’euros octroyés à la Saline d’Arc-et-Senans.