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La Ville de Besançon a décidé de modifier sa grille tarifaire de ses accueils périscolaires pour la rentrée prochaine. L’objectif est « d’assurer une meilleure équité sociale Â». Elle s’appuie sur le coefficient familial de la Caisse d’Allocations Familiales pour définir le tarif appliqué. Le temps d’accueil périscolaire du matin demeure gratuit pour tous les enfants inscrits. Concernant le temps périscolaire du midi, la ville veut faciliter l’accès à la cantine aux enfants des familles les moins favorisées en abaissant le tarif du repas de 1,50 euro à 1 euro.

En revanche, les ménages les plus aisés contribueront davantage à l’effort de solidarité, avec un tarif maximum porté à 8,50 euros. Ce qui est bien en deçà du véritable prix du service, évalué à 13,50 euros. Le tarif du temps d’accueil périscolaire de l’après-midi s’inscrit dans cette même démarche. La baisse des tarifs concerne 78% des enfants. Cette augmentation permettra également d’absorber en partie la revalorisation des conditions de rémunération des animateurs et prend en compte l’augmentation du coût des services périscolaires, liée à l’inflation et à l’énergie.  

La Ville de Besançon souhaite également continuer à augmenter ses capacités d’accueil. Depuis l’arrivée aux responsabilités de la nouvelle équipe plus de 800 places ont été créées à Besançon pour permettre à plus de familles de bénéficier de l’organisation périscolaire mise en place le midi.

Ce vendredi matin, au Rectorat de Besançon, Nathalie Albert-Moretti,  rectrice de la région Bourgogne-Franche-Comté, et Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, ont signé la deuxième  convention de partenariat entre les deux entités.  A travers cette nouvelle démarche, l’éducation nationale souhaite renforcer la lutte contre le racisme,  l’antisémitisme et tous les autres comportements haineux.

Ainsi, elle s’appuie sur les connaissances, le travail de recherche, les documents et les outils pédagogiques de la structure parisienne pour atteindre les objectifs souhaités. Comme l’a rappelé la rectrice, dans le contexte de montée du racisme, de l’antisémitisme, du complotisme et de la désinformation, il est important que l’éducation nationale agisse plus fortement.

Former les professeurs

Durant les trois dernières années, durée de la précédente convention, sept établissements scolaires de l’académie de Besançon se sont inscrits dans ce partenariat. Soit un millier de jeunes sensibilisés. Au niveau national, ce sont 6000 enseignants qui ont suivi une formation avec les médiateurs du Mémorial. Concrètement, cette nouvelle convention va permettre aux établissements scolaires d’accéder aux 50 millions de documents que recensent la  structure, à ses audios également  et à toute la pédagogique qu’elle met en Å“uvre pour former et sensibiliser la jeunesse française. Un devoir de mémoire indispensable.

L'interview de la rédaction / Nathalie Albert-Moretti

La Ville de Pontarlier, en partenariat avec le Réseau Canopé, lance un projet collaboratif de réhabilitation de la cour de l’école Joliot Curie. Différents publics sont consultés pour recenser toutes les bonnes idées et définir ce que pourrait être les futurs aménagements. L’objectif attendu est de rendre cette cour adaptée aux besoins et aux attentes de chacun. En fonction des résultats obtenus, d’autres écoles pourraient faire l’objet d’un même engagement politique.

Les enjeux sont multiples. Ils concernent les installations, l’organisation et l’évolution de l’espace, en tenant compte du vivre ensemble, des usages et les réalités climatiques du moment. « Les enfants ont changé. Les cours datent un peu. Il fallait que l’on porte une réflexion Â» explique Mme Guyon, l’élue en charge de l’éducation à la ville de Pontarlier.

Un hackathon

Pour mener à bien cette réflexion et permettre de trouver la solution optimale, l’étude se décline en six phases.  Entre octobre 2022 et janvier 2023, les enfants ont été consultés. S’en suivront d’autres rendez-vous : entre janvier et mars 2023, le travail de réflexion se poursuivra avec les équipes éducatives, les parents d’élèves et les habitants du quartier. La municipalité a également prévu d’organiser un hackathon. Durant cette journée thématique, des équipes seront constituées et réfléchiront collectivement à ce futur projet. La décision finale reviendra aux élus qui lanceront ensuite les démarches nécessaires pour concrétiser le tout.

Tout au long de cette année 2023, les cerveaux seront en ébullition dans la capitale du Haut-Doubs. En fonction des opérations à mener, les enfants de l’école Joliot Curie pourraient évoluer dans leur nouveau lieu de vie à compter de la rentrée 2024.

L'interview de la rédaction : Olivia Guyon, élue en charge de l'éducation à la Ville de Pontarlier

 

Grand Besançon Métropole s’engage avec la Caisse d’Allocations Familiales et les 68 communes de son territoire sur un nouveau dispositif, la Convention Territoriale Globale (CTG), qui succède à l’ancien Contrat Enfance Jeunesse, pour la mise en place de services à destination des familles. Un diagnostic a été réalisé, à l’échelle du Grand Besançon, pour identifier les caractéristiques et les besoins de chaque territoire. Plusieurs enjeux ont été définis : petite enfance, enfance-jeunesse, parentalité et animation de la vie sociale. Désormais, des plans d’actions vont être définis par chaque municipalité et contractualisés avec l’organisme financeur. Les 4 millions d’euros consentis en 2021 sont assurés. Ils seront renouvelés chaque année, d’ici la fin de l’engagement, prévu en 2026. D’autres financements sont également possibles pour le soutien à de nouvelles actions.

Des enjeux importants

Pour les municipalités, l’accompagnement des familles est une des priorités. L’épidémie de Covid-19 a laissé des traces. Il faut reconstruire du lien social dans les communes. D’autre part, les modes de garde des enfants doivent être repensés et leur accueil amélioré et complété. Les familles privilégient désormais les accueils collectifs, au détriment des assistantes maternelles. En France, 150.000 femmes n’ont pas pu reprendre une activité professionnelle faute de places dans les structures d’accueil.

L'interview de la rédaction / Marion Etevenard, vice-présidente déléguée à la politique de la Ville, rénovation urbaine et l'accompagnement social.

C’est un évènement qui se déroulera sur les deux prochaines années. En 2023 et 2024, l’université de Franche-Comté va célébrer ses 600 ans. Tout au long de ces 24 mois, l’établissement, en collaboration avec de nombreux partenaires et institutions, proposera un riche programme de rendez-vous. L’ensemble des campus universitaires francs-comtois sont concernés : Vesoul, Lons, Dole (ville berceau de l’université), Belfort et Besançon.

Pour l’université, l’objectif est triple : mettre en lumière son riche passé, évoquer le présent et porter une réflexion sur l’avenir. Les enjeux de demain, toute une démarche intellectuelle à mener pour penser les formations et les enseignements du futur, répondant aux grandes questions sociétales des trente prochaines années. Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, ne veut pas d’un évènement porté vers le passé, mais d’une date anniversaire « qui va projeter l’Université de Franche-Comté vers l’avenir Â».

Un évènement grand public

Pas question de faire de cette commémoration, un rendez-vous élitiste, où seuls les sachants auraient leur place. Bien au contraire. Aux côtés de Macha Woronoff, Hugues Daussy, vice-président recherche et valorisation, et Maryse Graner travaillent sur une manifestation grand public ou les Francs-Comtois seront associés. Les festivités débuteront en janvier prochain. Il y en aura pour tous les goûts : colloques scientifiques, conférences, visites guidées, … . L’université a prévu également d’éditer un livre historique qui anglera sur le passé historique de l’université, les étapes majeures de son évolution et les personnalités les plus emblématiques de son histoire. Un site internet, entièrement dédié à ces 600 ans, est également en ligne.  Au fur et à mesure de leur labellisation, il contiendra notamment tous les évènements à venir. Pour le consulter : 600ans.univ-fcomte.fr

Petit rappel historique

L’Université de Franche-Comté est née en 1423 à Dole. En 1691, Louis XIV acte son transfert définitif à Besançon. Obligée de fonctionner clandestinement durant la Révolution Française, l’université franc-comtoise reprendra officiellement son  activité en 1808. S’en suivront d’autres étapes importantes comme la construction de l’Observatoire astronomique de la Bouloie entre 1882 et 1884, la création des facultés de médecine, pharmacie, de droit et de IUT de Besançon et Belfort entre 1967 et 1968 et le développement des autres campus de l’université à partir de 1991.

L'interview de la rédaction / Macha Woronoff ( présidente de l'université de Franche-Comté)

 

Au vu de la pénurie d’animateurs, la Ville de Besançon doit fermer les accueils périscolaires de l’école élémentaire Durer, ce vendredi après-midi, et Bourgogne, le midi, avec la restauration scolaire,  ce vendredi 2 décembre. La crise des effectifs à laquelle s’ajoutent les absences liées aux épidémies saisonnières et au Covid expliquent cette situation compliquée.

A Morez, les élèves de CM2 ont élu leurs représentants au Conseil Municipal des enfants pour cette nouvelle année scolaire. Deux bureaux de vote avaient été installés pour l’occasion au sein de la ville pour accueillir les petits votants qui, munis de leurs bulletins et d’une enveloppe,  ont effectué leur devoir de jeunes citoyens jurassiens. Trois assesseurs, des élus des Hauts-de-Bienne, étaient présents pour veiller au bon déroulement des opérations.

Depuis 2014, la compagnie des chimères intervient auprès de tous les 5e du Val de Morteau pour les sensibiliser aux risques des violences quotidiennes et du harcèlement à l’école. La semaine dernière, les jeunes des collèges de Morteau et Villers-Le-Lac ont participé à une séance de théâtre forum baptisé « Bonnet Man ».

La scène est fictive mais proche de ce que pourrait subir un élève en situation de harcèlement : « Simon est un jeune garçon qui se fait moquer par un camarade en raison de son bonnet. Si au départ la moquerie se veut drôle, les spectateurs assistent à une évolution tragique de la situation : violences verbales, violences physiques, répétitions, humiliations, méchanceté, peur, mal-être, jusqu’au « craquage » de cet enfant ». 

A travers un atelier ludique, ces scènes invitent les adolescents à s’interroger sur les valeurs telles que l’écoute, le respect, l’empathie et la citoyenneté. Selon la méthode originale et inédite du théâtre forum, les élèves sont invités à interrompre le jeu à tout moment, proposer une solution et venir l’expérimenter sur scène en remplaçant ou en ajoutant le personnage de leur choix et ce pour mettre fin à cette situation de harcèlement.

Les éducateurs iront à nouveau à la rencontre des élèves sous 3 semaines dans les classes afin d’échanger avec eux sur leurs ressentis, ce qu’ils ont pu retenir et les moyens mis à leur disposition pour lutter contre ce fléau.

Deux jeunes individus, âgés de 13 et 15 ans, impliqués, lundi, dans une rixe dans un lycée professionnel de Pontarlier, devront s’expliquer devant un représentant de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et le juge des enfants. La victime, un garçon de 13 ans, avait été prise en charge par les sapeurs-pompiers et conduite à l’hôpital de la ville.

Ce samedi 26 novembre, de 9h à 17h, Micropolis Besançon accueille le 16è édition de Studyrama, le salon des études supérieures. Les lycéens et étudiants en recherche d’une formation pour leur avenir sont attendus. Au cours de ce rendez-vous, ils auront la possibilité de rencontrer les représentants d’une centaine d’établissements d’enseignement supérieur et d’assister à une dizaine de conférences thématiques.

400 formations de Bac à Bac +5 , en initial ou en alternance, de nombreuses filières (BTS, licence et master) et secteurs ( art, sport, management,…) sont au menu de ce nouveau rendez-vous. A quelques semaines d’une nouvelle étape sur la plateforme Parcoursup, les jeunes francs-comtois auront à cœur d’enrichir leurs connaissances pour parfaire leur orientation.

L'interview de la rédaction / Thomas Durieux, responsable du salon.