Ce mardi, a été inaugurée la mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite du quai 1 de la gare de Besançon-Viotte. Ces travaux permettent d’offrir un confort d’accès pour tous et une sécurisation des déplacements des personnes à mobilité réduite en gare de Besançon. Ce chantier représente un investissement global de 2,8 millions d’euros, co-financés par l’État à hauteur de 2 millions d’euros et la Région Bourgogne-Franche-Comté à hauteur de 700.000 euros.
La question se pose dans certains pays européens. Alors que l’épidémie prend de l’ampleur. En France, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, s’est voulu rassurant sur ce point ce matin. Même s’il reconnaît une recrudescence des cas de covid19, il a assuré « qu’aucun confinement n’est prévu aujourd’hui » dans l’Hexagone. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays européens.
Que pense-t-on de cette décision en Franche-Comté, nous sommes allés poser la question dans les rues du centre-ville de Besançon. Les réponses sont diverses et aucune tendance véritable ne se dégage. Il est parfois difficile de se positionner entre l’obligation de préserver les personnes vulnérables, conserver ses libertés et agir en citoyen responsable, désireux d’en finir avec cette épidémie qui hante notre quotidien depuis près de deux ans. Paroles de bisontins…
Le micro-trottoir de la rédaction
Jusqu’au 21 novembre, le Ville de Besançon et son CCAS organisent la semaine du handicap. En partenariat avec le monde associatif local, différentes animations sont proposées. Cette manifestation revisite l’habituel Biennal du handicap, qu’Anne Vignot a voulu dépoussiérer. L’objectif est de sensibiliser le plus grand nombre au monde du handicap et faire progresser et avancer la société sur le handicap et les personnes en situation de handicap. Comme le souligne Alban Soucarros, le directeur général du CCAS de Besançon, « le handicap fait partie de la société, à Besançon, 10% de la population est touchée de près ou de loin par le handicap
Une trentaine de manifestation
Ainsi durant cette semaine, des temps festifs, ludiques, d’informations et de débats seront proposés. Cela concernera toutes les classes d’âge, des enfants aux adultes. Par exemple, une journée handi-citoyenne est prévue au lycée Sain-Jean ce mardi. Un Tea Time en langues des signes est programmé ce mercredi, de 15h à 17h à la médiathèque de Montrapon. Des conférences, une exposition, un quiz micro-trottoir sont également au programme.
Pour tout savoir sur cette programmation : https://sortir.besancon.fr/event/semaine-bisontine-du-handicap/
Le reportage de la rédaction / Alban Soucarros, le directeur général du CCAS de Besançon, et Florence Batoz, chargée de mission au CCAS
Le masque a fait son retour dans toutes les écoles de France ce lundi. Cette décision fait suite à la hausse des cas de covid dans le pays. Le taux d’incidence est désormais supérieur à 50 cas pour 100.000 habitants dans tous les départements. Le retour à la normale est bien entendue conditionnée à l’évolution sanitaire. Dans le Doubs, le syndicat Snuipp fait mauvaise fortune bon cœur.
S’il reconnaît les inconvénients d’une telle mesure, notamment concernant la transmission des savoirs, la lecture et la communication avec les enfants, il se range à l’avis des experts. L’objectif est d’éviter à tout prix la fermeture des écoles. Néanmoins, par la voix d’Amélie Lapprand, sa co-secrétaire, le Snuipp du Doubs aimerait enfin être entendu par le ministère de l’éducation nationale, qui s’entête à ne pas mettre à disposition de son personnel des masques inclusifs. Ce qui permettrait aux enfants de voir le visage des adultes et de faciliter ainsi les échanges et les enseignements.
L'interview de la rédaction / Amélie Lapprand
Du 22 au 26 novembre, les Chambres de Commerce et d’Industrie organisent en partenariat avec les chambres des métiers et de l’artisanat, la semaine régionale de la création d’entreprise.
Durant cette semaine, dans les huit départements de la région, les participants vont pouvoir vivre différents rendez-vous qui leur permettront de développer ou de donner naissance à leur projet. Au menu : une trentaine d’ateliers, diffusés en ligne, via une chaîne YouTube, créée pour l’occasion, des rencontres avec des experts de la création d’entreprise ( avocats, notaires, services fiscaux, agents immobiliers, …) en présentiel et la possibilité de défendre son projet face à des professionnels, qui apporteront leur expérience. Chacun est invité à composer son programme en fonction de ses intérêts et de ses besoins. Pour tout savoir sur cet évènement et s'inscrire: www.creation-entreprise-bfc.fr
Quelques chiffres sur la création d’entreprise
En raison de la crise sanitaire, un ralentissement à hauteur de 20% a été constaté dans le domaine de la création d’entreprise dans la région. En 2019, 22.560 entreprises ont vu le jour en Bourgogne-Franche-Comté. Près de la moitié sont des micro-entreprises. Selon des statistiques récentes, après trois ans d’existence le taux de défaillance de ces sociétés nouvellement créées s’élève à 27%. Il monte à 40% deux ans plus tard. D’où l’importance de savoir se faire accompagner et conseiller en cas de difficultés ou d’incertitudes.
L'interview de la rédaction / Michel Caradot, directeur Marketing et communication à la CCI de Bourgogne-Franche-Comté
Le masque fait son retour dans toutes les écoles de France. Cette décision fait suite à la hausse des cas de covid dans le pays. Le taux d’incidence est désormais supérieur à 50 cas pour 100.000 habitants dans tous les départements. Le retour à la normale est bien entendue conditionnée à l’évolution sanitaire. Il n’en reste pas moins que cette énième mesure engendre une grande lassitude chez les parents et les enseignants. Rappelons qu’à l’école, le masque doit obligatoirement être porté à partir de 6 ans. Les enseignants doivent également le mettre.
Dans son bulletin hebdomadaire, l’Agence Régionale de Santé indique que la cinquième vague de l’épidémie de COVID se confirme en Bourgogne Franche-Comté. L’ensemble des départements francs-comtois sont repassés au-dessus du seuil de 50 pour 100 000 habitants s’agissant de l’incidence en population générale. Il est rappelé que les moyens efficaces de la défense collective contre le virus reposent également sur la vaccination : il reste une marge de progression s’agissant des primo-injections dans la région, où 89 % des personnes de 12 ans et plus ont reçu au moins une dose de vaccin.
Le Collectif de Défense des Droits et Libertés des Étrangers et Solmiré s’inquiètent pour le sort d’une famille bosniaque qui vit dans la rue depuis plus d’un mois. Il s’agit d’un couple et de ses deux très jeunes enfants, âgés de 1 et 3 ans et demi.
Monsieur et Madame A. sont en possession d’une Attestation de Demande d’Asile. « Ils sont légalement autorisés à résider sur le territoire français pour la durée de la procédure » expliquent les collectifs. Ces derniers dénoncent l’attitude de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration qui ne prend pas en compte la situation de vulnérabilité de la famille ». La colère est d’autant plus grande que ces personnes ‘n’ont pas été pris en charge par le 115 ».
Leur situation est inquiétante. « Equipés d’une tente, de matelas et de couvertures, ils font du feu quand ils le peuvent, mais cela ne suffit évidemment pas à les protéger correctement du froid, de l’humidité et des rats qui rôdent autour de la tente » narre le communiqué de presse.
Dans ces conditions, « les associations demandent qu’une solution d’accueil, incluant l’hébergement, la nourriture et l’hygiène leur soit immédiatement trouvée ». Elles ont alerté les autorités.
Ce week-end, la mosquée de Pontarlier et les bâtiments de deux associations turques, l’une à Pontarlier et l’autre à Montlebon, ont été tagués avec des croix de Lorraine. Une enquête va être diligentée a indiqué hier soir le Parquet de Besançon.
Sur la Mosquée Philippe Grenier, six croix gammées, réalisées avec une bombe de peinture rouge, ont été recensées par les forces de l’ordre. Les tags ont été constatés dimanche matin. La mosquée de Pontarlier a déjà fait l’objet de telles dégradations. La croix de Lorraine, qui symbolise la résistance, pourrait signifier également « résistance à l’Islam ».
Ne dit-on pas, « la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ». Ce samedi après-midi, vers 16h, une centaine de manifestants anti-pass sanitaire a envahi la médiathèque Pierre Bayle au centre-ville de Besançon, invectivant certains agents. Anne Vignot, Maire de Besançon, « condamne cette occupation des lieux » et apporte « tout son soutien aux agents et aux usagers présents. Elle dénonce « un débordement inacceptable ».