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Un nouveau rassemblement pour exiger le retrait du pass sanitaire se tiendra ce jeudi 26 août, à 16h30,  devant le CHU Minjoz à Besançon. Cet appel est lancé par l’intersyndicale FO-FSU-Solidaires. Les syndicats dénoncent une mesure qui va à l’encontre « des droits des salariés ».

Ils demandent « l’abrogation du pass sanitaire et ses conséquences, une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de santé ».

Suite à la diffusion d’affiches antisémites lors de la manifestation du 14 août dernier à Besançon contre le passe sanitaire, La LICRA Besançon Franche Comté a déposé plainte au commissariat de police de Besançon pour  provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion.

La LICRA en appelle aux autorités locales et nationales pour exiger des organisateurs de ces rassemblements « de prendre les mesures nécessaires pour en exclure les vecteurs de racismes et d’antisémitisme et d’interdire ces manifestations si les organisateurs ne se plient pas à cette injonction ».

Comme chaque semaine, la gendarmerie du Jura fait le point sur l’insécurité routière dans le département. Les chiffres sont encore inquiétants. Entre le 10 et le 17 août, les forces de l’ordre ont enregistré 82 excès de vitesse, 24 conduites addictives, 4 accidents , 7 défauts de permis, 9 téléphones au volant et 17 fautes de priorité.

Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique,  le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.

La fin du repas à un euro

Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été.  Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car  il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation » explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement » conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des  cours en visioconférence dans certaines filières.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.

 

Le pass sanitaire est entré en vigueur. Pour pouvoir se restaurer et profiter de la terrasse d’un café, les clients doivent montrer patte blanche. Ils doivent être en possession d’un pass sanitaire. En Bourgogne Franche-Comté,  l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a fait les comptes. Ces établissements ont perdu  entre 25 et 30% de leur clientèle depuis l’application de cette mesure.

Selon Bernard Champreux, le président de l’UMIH, seulement quelques professionnels sont réfractaires à cette obligation. Même si jouer les policiers ne leur plaît pas vraiment, ces commerçants sont conscients que le maintien de l’ouverture de leurs enseignes passe par cette démarche. « Ils savent que c’est un enjeu contre le covid. Ils mettent  tout en place pour assurer ce bon fonctionnement » explique le responsable.

Une mesure discriminatoire ?

Une nouvelle fois encore, il semblerait que l’application de la règle ne soit pas la même pour tout le monde. Bernard Champreux, qui est la voix des adhérents de son syndicat, pointe des dysfonctionnements. « Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir boire un café dans un restaurant, une brasserie ou un café. En revanche, ça ne les gêne pas lorsque des clients se rendant dans une boulangerie, disposant d’une terrasses à l’extérieur, consomme dans ces espaces,  sans leur pass sanitaire » explique-t-il. Et de conclure : « Mes confrères dénoncent une mesure discriminatoire ».

L'interview de la rédaction

L’intersyndicale FO, FSU, Solidaires et CGT organise un rassemblement ce jeudi 19 août à 14h30 devant l’ARS à Besançon pour demander le retrait du pass sanitaire. Un document et une décision qui vont à l’encontre des droits des salariés, selon les syndicats.

Parmi les autres revendications : une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables, favorisant leur accès aux soins  et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de Santé.

Environ 2000 personnes ont défilé ce samedi après-midi à Besancon pour dénoncer l’extension du passe sanitaire. Ils jugent cette décision gouvernementale contraire aux lois que doit fixer un état dans une démocratie. « Liberté » ont scandé les manifestants.

VACCIN AOUT MANIF 2

« Dictature », « le passe ne passe pas », « vaccins ARN = génocide », « résiste,  prouve que tu existes », … les slogans ne manquent pas pour exprimer sa colère et son opposition. Dans le cortège, des citoyens, venus en famille, des militants syndicaux et politiques, représentant l’extrême droite et  l’extrême gauche ». La presse n’est pas toujours la bienvenue. « Ces journalistes à la botte du pouvoir, qui travestissent la vérité à leur guise ». Pour certains, la crise sanitaire est un leurre et les décès et nombreux malades que comptent la Martinique et  la Réunion ne sont que mensonge. Pour d’autres, la France sombre dans une véritable dictature qu’il convient de combattre. Pourtant, une chanteuse est encore capable de prendre le micro en ville pour interpréter ses  morceaux contestataires, grâce aux installations électriques de la cité, et la foule peut encore manifester librement, malgré une manifestation non déclarée, dans les rues du centre-ville bisontin.

 

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Vers une reprise du mouvement des Gilets Jaunes ?

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A peine commencée, la manifestation s’est brusquement arrêtée. Frédéric Vuillaume, l’un des leaders du mouvement, demandant une exclusion de représentants de l’extrême droite, qui s’en seraient pris à des manifestants. Quelques minutes plus tard, le cortège a poursuivi sa marche, en modifiant un peu son parcours habituel. A travers ces manifestations, la cinquième portant sur le sujet du passe sanitaire, et à sept mois de la présidentielle, certains manifestants espèrent une rentrée encore plus mouvementée. Et pourquoi pas ? un retour à l’automne 2018, où les gilets jaunes avaient fait trembler le gouvernement.

VACCIN AOUT MANIF 7 VUILLAUME

Ce mercredi soir, en la cathédrale Saint-Jean de Besançon, une cinquantaine de fidèles ont rendu hommage au père Olivier Maire, assassiné en Vendée le 9 août dernier. C’est en présence des parents et de la famille du défunt que s’est déroulé cette cérémonie religieuse. Précisons qu’une autre messe sera célébrée ce dimanche 15 août lors de la fête de l’Assomption.

MESSE OLIVIER MAIRE CATHEDRALE SAINT JEAN 2

Les fidèles se sont montrés très peinés. Madeleine se souvient d’avoir assisté à la première messe du père Maire. Venue d’une commune voisine, la pratiquante évoque un prêtre « très profond et dévoué ». « Je tenais à être présent. Je voulais faire cet effort de venir jusqu’à la cathédrale. On a du mal a accepté cela. C’est sans doute quelqu’un qui a vécu des choses terribles en tant que Rwandais » explique-t-elle.

MESSE OLIVIER MAIRE CATHEDRALE SAINT JEAN 3

Ce mercredi, l’office religieux a été célébré par plusieurs hommes d’église,  de tous horizons, dont l’abbé Michel Bruard, prêtre à Besançon. « Nous allons vivre cet instant en communion. Il est évident que l’on ne peut être qu’ému. L’émotion est grande lorsque tout homme perd la vie, mais lorsqu’il s’agit d’un prêtre, en plus  au sein de son ministère, nous le sommes encore plus. Nous voulons ainsi nous retrouver dans l’eucharistie » termine l’abbé Bruard.

Le reportage de la rédaction : Abbé Michel Bruard. Madeleine, une fidèle

Comme ce fut le cas pour le père Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, le bourdon de l’édifice s’est mis a sonné à la fin de l’office. Il en sera de même ce dimanche.

Sur son compte Twitter, Anne Vignot, maire de Besançon, adresse ses condoléances « au nom des Bisontines et Bisontins à la famille et aux proches du père Olivier Maire », originaire de la cité comtoise, assassiné en Vendée. « Nous sommes profondément choqués par cet acte odieux » conclut-elle.

Quant à l’auteur présumé des faits, Emmanuel Abayisenga, sa garde à vue a été levée lundi soir. Il a été hospitalisé en psychiatrie. La piste terroriste est écartée. Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte.

Le CHU de Besançon fait savoir que l’extension du passe sanitaire s’appliquera dès ce lundi 9 août au sein de l’établissement. Dans le courant de la semaine prochaine, les contrôles débuteront.

Hors urgence, toute personne désireuse de venir au CHU devra présenter, en format numérique ou en version papier :
- Soit un justificatif du statut vaccinal ;
- Soit un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
- Soit un certificat médical de rétablissement à la suite d’une contamination par la Covid-19.

Cette demande de justificatif concerne :
- Les patients venant pour des soins programmés (consultation ou hospitalisation) ;
- Les accompagnants (y compris de patients mineurs). Le nombre d’accompagnants doit être limité autant que possible à une personne par patient.
- Les visiteurs (il est demandé aux visiteurs de venir en nombre très restreint).
- Les patients admis dans un service d’urgence ne sont pas concernés par la présentation d’un justificatif. Dans ce cas, il est demandé de restreindre l’accompagnement du patient à une personne.
- A compter du 30 août, les dispositions relatives au passe sanitaire seront également applicables aux intervenants et prestataires extérieurs amenés à être présents sur les différents sites du CHU. Elles s’imposeront également aux mineurs dès l’âge de 12 ans.

Des vérifications effectuées aux entrées du CHU

Afin de s’assurer de la bonne application du passe sanitaire au sein de l’établissement, des agents seront missionnés pour effectuer des contrôles aux entrées de l’hôpital (site Jean-Minjoz et site Saint-Jacques) réservées aux patients, à leur accompagnant et aux visiteurs.

Préparer sa venue pour limiter le temps d’attente

Il est demandé aux patients de se présenter 30 minutes avant l’heure de leur rendez-vous et de préparer leur justificatif pour faciliter le travail des agents de contrôle.

Les gestes barrières toujours en vigueur

Parallèlement à l’application du passe sanitaire, les gestes barrières continuent à être appliqués au sein de l’établissement :

- Le port correct du masque de l’entrée à la sortie de l’hôpital y compris dans la chambre des patients ;
- La désinfection des mains à l’entrée et à la sortie du service ;
- Le respect des distances physiques.

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