Une partie des salariés de l’entreprise Flowbird, implantée au parc Lafayette à Besançon, s’est rassemblée en fin de matinée, ce mardi, devant les grilles de la firme pour dénoncer le nouveau rachat de l’entreprise. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives.
En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent de la richesse et donnent de la valeur au site bisontin. Pas question non plus de faire payer à ce dernier la dette consentie pour le rachat de l’usine. Ce qui, selon la CFDT, « a un impact sur l’évolution salariale ». La coupe est pleine. Dans ces conditions, il est notamment demandé aux actionnaires de reverser une partie de la valeur marchande de l’entreprise aux salariés. Un nouveau rassemblement est prévu jeudi prochain, après la prise de parole du patron de Flowbird, qui se tiendra, en visio, la veille.
L'interview de la rédaction / Marc Szabo de la CFDT
L’Insee a lancé le 11 octobre sa grande enquête sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). 5 000 ménages seront interrogés en France métropolitaine. 300 logements sont concernés en Franche-Comté. Cette enquête vise d’abord à collecter des informations décrivant l'équipement des ménages. Elle s’attache ensuite à mesurer les usages des ménages. En 2021, deux nouveaux modules sont ajoutés à l’enquête : l’usage du téléphone (fixe et mobile) et l’utilisation des services administratifs.
Pour la 13è semaine consécutive, les anti pass se sont rassemblés au centre-ville de Besançon ce samedi après-midi. Ils étaient encore près d’un millier à s’opposer à la politique gouvernementale en la matière. Une mobilisation qui coïncide également avec l’action des soignants qui ont contesté, en fin de semaine, leur suspension devant le tribunal administratif de Besançon. La justice doit rendre sa décision ce lundi.

Frédéric Vuillaume, un des portes paroles du mouvement, a dénoncé cette obligation vaccinale et le sort qui est réservé « à celles et ceux qui ont sauvé des vies et soigné de nombreux malades au plus fort de la crise ».

Au cours de son périple, le cortège s’est rendu symboliquement devant le Kursaal bisontin où la salle Proudhon accueillait une vente de livres dont les fonds sont reversés à l’hôpital. Pour Mr Vuillaume, difficile d’accepter que « la salle portant le nom du précurseur de l’anarchisme soit inaccessible aux personnes qui ne disposent pas d’un passe sanitaire ».

Ce samedi, de 12h à 22h, la Pive, la monnaie locale complémentaire comtoise, fête ses 4 ans. Le rendez-vous est fixé sur la place Granvelle. Marché, restauration, animations, mais également théâtre et concert rythmeront cette journée. Mise en circulation en 2017 par un réseau de citoyens et citoyennes francs-comtois, la Pive entend « dynamiser l’économie comtoise, redonner du sens à la consommation et soutenir la transition vers un nouveau modèle de société ». Depuis début 2021, plus de 125.000 pives sont en circulation.
Le constat ne date pas d’aujourd’hui. Le coût de la vie est plus élevé dans le Haut-Doubs. Pas toujours facile de se loger sur ces territoires, où la proximité avec la Suisse et certains hauts revenus font exploser les prix, notamment ceux de l’immobilier. Cette situation, qui est devenue un véritable problème, inquiète notamment les élus locaux. C’est la raison pour laquelle, le conseil départemental du Doubs s’en est emparé.
Avec l’agence immobilière sociale Soliha, la collectivité développe un dispositif unique qui permet aux personnes qui ne parviennent pas à se loger sur la bande frontière de pouvoir trouver une solution. Concrètement, elle propose aux propriétaires bailleurs de conventionner leur logement, vacant ou non, sur une durée de 6 ans. Cette opération s’accompagne d’une aide financière intéressante pour les personnes qui mettent à disposition leur appartement, tout en sécurisant leur engagement. Cela passe ainsi par un abattement fiscal de 85% et d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, à raison de 1.000 euros par an pendant six ans. La garantie Visale est notamment possible. Elle sécurise les revenus locatifs en cas d’impayés des loyers. Une rencontre avec Soliha permet de bien définir le projet et les aides qui l’accompagneront.
Emmanuelle Gala explique que « la demande est bien plus importante que l’offre ». D’où son nouvel appel auprès des propriétaires. Une trentaine de communes, de Mouthe à Maîche, en passant par Valdahon, sont concernées.
Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de contacter Emmanuelle Gala au 07.71.24.11.46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'interview de la rédaction
En plus des 47 départements, où le port du masque n’est plus obligatoire dans les écoles de l’Hexagone, 21 nouveaux territoires viendront compléter la liste à compter de ce lundi 11 octobre. En Franche-Comté, le Doubs et le Territoire de Belfort en font partie. En revanche, cette mesure reste d’actualité dans le département du Jura. Le niveau 2 du protocole sanitaire à l’école devra toujours être respecté.
Suite aux résultats du rapport de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise, qui a dénombré 216.000 personnes victimes d’agressions et violences sexuelles en France, par des Clercs ou des religieux catholiques, alors qu’elles étaient mineures, entre 1950 et 2020, Monseigneur Bouilleret, l’Archevêque de Besançon, se dit « effondré ». « Je ne mesurais pas l’ampleur des agressions qui ont été commises depuis les années 50. C’est un tremblement de terre, un tsunami » explique l’homme d’église. Et de poursuivre : « Je suis au bord des larmes ».
Laver son linge sale en interne
Monseigneur Bouilleret le reconnaît, « l’église a manqué de courage » pour dénoncer ces violences, qui étaient le plus souvent réglées en interne. « C’est une part d’ombre de l’église catholique de ne pas avoir eu le courage d’en référer à la justice » dit-il. Monseigneur Bouilleret l’assure, « depuis les années 2000, l’église a pris des dispositions claires. « Aujourd’hui, dès que nous avons une information d’une agression éventuelle, nous faisons un signalement au Procureur de la République » promet-il. « Les procédures que nous avons mises en place, sans doute très tardivement, sont assez claires sur les signalements pour que la justice civile fasse son travail ».
Réformer l’église
Pour Jean-Luc Bouilleret, l’église doit continuer à se réformer. Cela passe par une plus grande implication des fidèles, et notamment des femmes. « Nous, en responsabilité, nous attendons vraiment leur participation pour que dans l’avenir, l’église soit une maison sûre ».
L'interview de la rédaction / Mgr Bouilleret
Cette année, la Ville de Maîche s’associe à la journée nationale des aidants. Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement que la cité du Haut-Doubs développe depuis 2016 auprès de ces personnes altruistes. Effectivement, chaque mois, elle leur permet de souffler durant une après-midi en organisant un temps de rencontre le 2è mardi de chaque mois. Pour l’élue maîchoise Véronique Salvi, il est important de mettre à l’honneur ces personnes qui se dévouent sans compter. Durant le premier confinement, ces hommes et ces femmes avaient accepté de travailler de concert avec la Ville pour faire partie de la cordée mobilisée pour accompagner et soutenir les personnes en difficulté et isolées.
Cette année, dans le cadre de cette journée nationale, la ville de Maîche propose, ce 6 octobre, trois temps forts au château du Désert : Un théâtre forum à 14h, un temps convivial musical à 16h et un moment d’échange entre les aidants et un médecin à 17h. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de joindre la ville de Maîche au 03.81.64.03.01
L'interview de la rédaction : Véronique Salvi
Le Président Emmanuel Macron était à Gray ce lundi matin. Il a visité un refuge de la SPA accueillant des chiens et des chats. Ce déplacement présidentiel s’est effectué dans le cadre de la journée mondiale des animaux. Lors d’une prise de parole devant la presse, le Chef de l’Etat a annoncé une loi visant à renforcer les sanctions en direction des personnes qui abandonnent leurs animaux à quatre pattes dans la nature.
Interrogée par notre rédaction, Fabienne Chedeville, la présidente de la SPA de Besançon , estime que toutes les actions qui sont menées pour défendre la cause animale « vont dans le bon sens ». Néanmoins, la responsable bisontine ne peut s’empêcher de voir dans cette sortie présidentielle « un possible enrobage politique ». Mme Chédeville ne souhaite pas forcément de nouvelles lois en la matière, elle demande que celle qui existe déjà soit appliquée correctement. « Ce qui n’est pas toujours le cas ». La présidente pense également que le législateur devrait être plus direct dans l’écriture de ses lois. « Le choix des mots est important » explique-t-elle. Ce qui permettrait sans doute d’être plus sévère et d’éviter de prononcer le plus souvent des peines de prison qui, le plus souvent, sont assortis du sursis.
Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).