Dans le Haut-Doubs, cent commerçants s’engagent dans le zéro emballage. Pour réduire les emballages jetables, ils invitent leurs clients à apporter leurs propres contenants pour faire leurs courses. Près de 5 millions de tonnes d’emballages ménagers sont mis sur le marché chaque année.
Les déchets d’emballages (souvent en plastique) prennent une place considérable avec un bilan environnemental lourd. La centaine de commerces participant à l’opération est identifiable grâce à un adhésif sur leur vitrine. La liste est disponible sur www.preval.fr De nouveaux commerçants peuvent rejoindre la démarche en s’inscrivant par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les réactions ne se sont pas fait attendre après les tags commis sur deux mosquées bisontines dans la nuit de vendredi à samedi.
Anne Vignot évoque « des actes intolérables ». Elle « condamne fermement ces actes et la dégradation du débat public qui ne fait qu’attiser la haine ».
Le parti socialiste du Doubs appelle « au respect de chacun et chacune ». Le parti s’alarme « de cette montée du populisme ». « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit » écrit Myriam el yassa, la 1ère secrétaire fédérale du Doubs.
Le Groupe La-République-en-Marche / Modem condamne « avec la plus grande fermeté ces actes et témoigne (sa) solidarité avec les fidèles inquiets et choqués par ces actes lâches. Notre République assure la liberté de conscience et garantit la liberté de culte. Ces actes odieux n’ont pas leur place en France » commente-t-il.
Ce samedi 20 novembre, on célébrait partout en France la journée internationale des Droits de l’Enfant. Être éduqués, soignés, protégés, considérés,… les enfants ont des droits qu’il est bon de rappeler et veiller à leur application. Malheureusement, c’est loin d’être le cas. A Besançon, la maison de quartier municipale Montrapon Fontaine-Ecu le constate. La pandémie est clairement venue fragiliser le cocon familial. Les situations de stress et de souffrance inquiètent les éducateurs.

La mobilisation est totale. Les adultes sont présents pour apporter ce qu’il est possible d’apporter pour améliorer le quotidien. Cela passe par l’aide alimentaire, l’accompagnement scolaire et une offre d’activités éducatives et de loisirs pour s’aérer la tête et sortir de ce mal-être qui n’est pas sans poser problème.
Ainsi, durant deux jours, mercredi et samedi, les Francas du Doubs et la structure sociale bisontine ont présenté un alléchant programme d’animations composé de jeux collectifs, de spectacles, de représentations, d’ateliers manuels et de création,… . Lors de cette ultime journée, parents et enfants étaient conviés à venir se divertir en ces temps incertains et bien compliqués.
L'interview de la rédaction / Loïc Iwasinta, directeur de la Maison de quartier Montrapon Fontaine Ecu
Ce samedi, dans le cadre du programme d’actions de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, deux évènements forts de ces trois semaines d’animation se sont tenus ce samedi après-midi.

Tout d’abord, en présence notamment d’Anne Vignot, maire de Besançon, et de nombreuses autres personnalités du monde associatif et de l’état, la statue d’Henriette de Crans a été inaugurée. Réalisée par l’artiste Anne-Valérie Dupont, cette œuvre a été installée en plein cœur de la promenade Chamars. Rappelons que cette femme a été accusée de sorcellerie et brûlée à Chamars en 1434. Elle fut, comme d’autres, victimes d’erreurs judiciaires nées d’un complot misogyne, du XVè au XVIIè siècle. Cette réalisation s’inscrit dans un parcours pensé par l’historienne Brigitte Rochelandet. Ces actions de sensibilisation vont se poursuivre. La Ville de Besançon voulant érigé d’autres statues. Celles de Colette et Jenny d’Héricourt sont au programme.

Quelques minutes plus tard, près de 300 personnes, des hommes et des femmes, ont participé à une marche contre les violences sexistes et sexuelles à l’appel de #Noustoutes. Les manifestantes et les manifestants sont venus demander une politique ambitieuse pour lutter contre ce fléau de société et des moyens, à hauteur d’un milliard d’euros, pour décliner de véritables actions pour une meilleur prise en charge ,un accompagnement et une aide en direction des victimes et de leurs enfants. Il est également demandé aux services de police, de gendarmerie et à la justice de mieux prendre en compte les situations et les appels à l’aide.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon
Karima Rochdi réagit aux tags qui ont visé deux mosquées de Besançon. « N’oublions jamais que ceux qui dénaturent la religion pour justifier la violence, et que ceux qui dégradent les lieux de culte, ont en commun la même détestation de la laïcité » déclare l’élue Bisontine. Ces faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi.
Ces actes de vandalisme surviennent après la découverte de croix de Lorraine sur les murs de la Mosquée Philippe Grenier à Pontarlier et de deux associations turques à Pontarlier et Montlebon.
L’Agence Régionale de Santé indique que la situation épidémique continue de se dégrader significativement en Bourgogne-Franche-Comté, où le taux d’incidence s’apprête à franchir le seuil de 100 cas pour 100 000 habitants, soit le double du seuil d’alerte. On notera que les quatre départements francs-comtois présentent un taux d’incidence en population générale supérieur à 100.
Dans la cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une marche contre les violences sexistes et sexuelles se tiendra ce samedi, à 15h, promenade Chamars, à Besançon. Cette action est à l’initiative du collectif #Noustoutes.
Ce jeudi 18 novembre, un séminaire s’est tenu au sein du centre de secours principal de Besançon. Grâce au fonds de dotation Amichemi, une vingtaine de jeunes ont pu découvrir les métiers de la sécurité intérieure et de la justice. Ces étudiants, lycéens jeunes engagés citoyens ou issus de la mission locale ont pu échanger avec des policiers, des gendarmes, des pompiers et des agents de l’administration pénitentiaire. Ils ont également rencontré Jean-François Colombet, le préfet du Doubs.
Ces adolescents et futurs adultes ont trouvé cette initiative très formatrice. Ils ont obtenu les réponses qu’ils étaient venus chercher. Manon, en 1ère année de master sécurité et cyber défense à l’université de Franche-Comté a pu acquérir de précieuses informations dans le domaine du renseignement, un secteur qu’elle pourrait rejoindre à l’issue de ses études. Erwan est un lycéen de 18 ans qui a eu écho de ce séminaire grâce à son professeur principal. Le jeune homme s’intéresse aux métiers de la gendarmerie. En pleine réflexion sur son orientation future, cette voie professionnelle fait partie des possibles. Alors, autant dire que cette journée lui a été très profitable.
Compte tenu de la qualité des échanges et de l’intérêt des participants, les intervenants locaux n’excluent pas d’envisager une seconde édition.
Le reportage de la rédaction : Manon, Erwan et le contrôleur général Stéphane Beaudoux
Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le mouvement associatif s’organise et propose un programme d’actions pour sensibiliser le grand public et les pouvoirs publics à cette cause. Ateliers débat, théâtre, marche, projections de films, stage d’autodéfense,… les rendez-vous sont nombreux.
Même si l’on juge que les moyens sont encore insuffisants, les responsables bénévoles de l’association « solidarité femmes » reconnaissent qu’une prise de conscience est née. Cependant, plus que jamais, « la lutte est toujours d’actualité ». Le nombre de places d’hébergement et les moyens humains et financiers pour accompagner les victimes sont insuffisants. L’association aimerait également pouvoir multiplier les actions éducatives auprès des jeunes, mais les finances manquent. Certes, le plan triennal, signé en 2019, a permis quelques avancées, « mais il faut encore aller plus loin » explique Christine Perrot de l’association Solidarité Femmes. Le travail en commun mené avec la police et la justice, la signature d’une convention avec le CHU pour permettre aux victimes de pouvoir porter plainte à l’hôpital, la création d’une permanence de l’association bisontine au sein du centre hospitalier, la nomination d’un référent, en l’occurrence une policière, au sein du commissariat bisontin, la mise en place d’un code couleur au guichet du commissariat pour faciliter la prise en charge et assurer un maximum de confidentialité sont autant d’initiatives qui améliorent la prise en charge.
Des obstacles à surmonter
Néanmoins, la société doit encore progresser. Le monde associatif engagé dans ce combat demande une véritable politique volontariste en la matière, en déployant « un milliard d’euros » pour impulser de vrais changements et donner les moyens nécessaires pour lutter davantage contre ces violences. Depuis le début de l’année, 101 féminicides par conjoint ont été recensés en France. En 2019, 65% des victimes avaient saisi la police et la justice. 80% de ces appels à l’aide n’avaient pas donné de suites. Le bilan est alarmant. Le nombre de femmes et d’enfants morts, tués sous les coups de leurs agresseurs, progresse.
Pour les associations, la peur doit changer de camp. Une nouvelle fois encore, la date du 25 novembre permettra de médiatiser davantage ce combat et ses besoins. Il est toujours bon de rappeler l’existence du 39-19. Cette plateforme téléphonique est à la disposition des victimes pour obtenir de l’aide.
L'interview de la rédaction / Eva Bronnenkant, co-présidente de l'association Solidarité Femmes
A la demande de son éditeur et du libraire, Maître Randall Schwerdorffer a été contraint d’annuler sa séance de dédicaces prévue à Besançon ce vendredi. L’avocat bisontin, défenseur de Jonathann Daval, devait y présenter son livre « Je voulais qu’elle se taise » dans lequel il revient sur l’affaire Daval et apporte un vrai témoignage sur ce qu’il a vécu, en côtoyant au plus près l’homme qui fut sans doute, il y a un an de cela, le plus haï de France.
Randall Schwerdorffer dénonce la pression et l’attitude de l’association « Osez le féminisme » qui s’est clairement opposée à cette séance de dédicaces. Pour l’avocat, la décision de l’association militante est contraire aux valeurs qu’elle entend défendre. « Comment prétendre lutter contre la liberté des femmes et mener des actions qui sont contre la liberté d’expression ? » déplore Me Schwerdorffer.
Une démarche « anti-démocratique »
Randall Schwerdorffer dénonce une position de posture. Une action militante, « sans connaître réellement l’affaire ». Il en veut pour preuve, les approximations du communiqué de presse. « Ils n’ont pas à imposer leurs idées. On voit d’ailleurs les limites de ce type d’association » ajoute-t-il. Et de compléter : « dans la confrontation et le débat des idées, ils ne me font absolument pas peur ». L’avocat se dit consterné , lui qui a toujours prôné le débat d’idée. Il explique d’ailleurs qu’il était prêt à échanger avec ses opposants. De tels agissements, émanant du milieu féministe, pour lutter contre les violences faites aux femmes, , ne desservent-ils pas cette cause ? L’avocat en est convaincu. La question est posée.
L'interview de la rédaction