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Grande journée de mobilisation interprofessionnelle ce mardi. Les salaires et les réquisitions sont au cÅ“ur des revendications. Des perturbations sont à prévoir dans les administrations, l’éducation nationale ou encore les transports. La mobilisation dans les lycées professionnels devrait être suivie. La reforme concernant ces établissements ne passent pas. La suppression de près de 50% des heures de cours, au profit de stages en entreprise est contestée. « L’adaptation constante des formations dispensées par l’éducation nationale au monde économique Â» est fustigée.

Plusieurs rassemblements sont annoncées : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.  A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.

L'interview de la rédaction / Nathalie Faivre ( syndicat SNES/ FSU)

 

Ce lundi, à la mi-journée,  policiers et magistrats se sont rassemblés sur le parvis du palais de justice de Besançon. Ils sont venus dire leur opposition à la réforme de la police judiciaire, portée par Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Ce dernier veut réorganiser ce service, fer de lance de l’investigation en France. Les professionnels sont inquiets et craignent de perdre leur indépendance. Avec un renforcement de l’autorité des Préfets, ils redoutent l’intervention du politique dans leur action au quotidien.

Rappelons que cette réforme, que Gérald Darmanin présente comme « la plus ambitieuse depuis 40 ans Â», prévoit de placer la PJ, comme les autres services de police, sous l'autorité d'un directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet. Â« Cette réorganisation dissimule des bouleversements majeurs qui sont de nature à porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes et surtout à l’indépendance de la justice. Elle sacrifiera une filière hautement spécialisée sur l’hôtel du traitement de masse de la délinquance au quotidien Â» explique Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature.

L'interview de la rédaction / Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature

 

Une grande journée de mobilisation pour les salaires et les contre les réquisitions se déroulera ce mardi 18 octobre. En Franche-Comté, plusieurs rassemblements sont prévus. Les manifestants se donnent rendez-vous : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.  

 A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.

Concernant l’épidémie de Covid 19. La circulation du virus affiche toujours une tendance à la hausse dans la région. Le taux d’incidence en population générale augmente encore cette dernière période pour atteindre 750 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. le  taux de positivité des tests, proche de 34%, enregistre également une progression. La circulation virale concerne toutes les classes d’âges, et notamment les personnes les plus âgées.  Si la situation hospitalière reste à ce stade maîtrisée, les indicateurs marquent une nouvelle hausse.

Ce samedi 15 octobre, c’est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Dans ce cadre là, Sandrine Capelli, alias Nimbè’s, sort sur les réseaux sociaux et sa chaîne Youtube, une chanson, baptisée « place des anges Â». Sandrine en est l’auteure et l’interprète. Le Pontissalien Gilles Petitjean s’est chargé de la musique. Le mortuacien Phil Clémence s’est occupé des arrangements. Quant à la vidéo, elle a été réalisée par la société Smize Production, basée à Oye-et-Pallet.

Domiciliée dans le Haut-Doubs, cette maman a voulu parler de sa douleur à travers cette chanson. Il lui a fallu plusieurs années,  après la perte de son enfant,  avant de pouvoir trouver les mots capables de traduire avec la plus grande des justesses ses émotions, sa peine et sa souffrance. Pas toujours facile pour ces femmes, qui ont ressenti durant plusieurs mois la vie en elle, d’être entendues et comprises. « Nous sommes très peu écoutées. Nous avons peu de soutien. C’est très dur de se remettre de tout cela, de se relever physiquement. J’en porte encore les traces et les séquelles » affirme-t-elle.

Porteuse de vie et d’espoir

Comme le témoigne Sandrine Capelli, « ces femmes vivent un véritable choc Â». Le plaisir de donner la vie se transforme en un véritable cauchemar.   La déchirure est immense. « Vous avez un corps qui est censé donner la vie et tout d’un coup tout s’arrête Â» ajoute-t-elle. Autant que faire se peut, Sandrine a trouvé dans la musique un moyen d’entrer en résilience. Être en capacité de mettre des mots sur des maux. Parvenir à exprimer cette souffrance qui prend tellement de place dans le quotidien. A travers sa démarche, il y a bien sûr la recherche du meilleur pour soi, mais aussi l’envie de partager, de témoigner pour d’autres. « Expliquer que rien n’est perdu et que la vie continue Â». Comme elle le dit si bien, « partager un message d’espoir Â». Et de conclure : « Il y a toujours un après. Même si le futur nous semble peu envisageable lorsque cela nous arrive, il faut garder espoir. La vie continue… Â».

De nouveaux projets

Sandrine Capelli n’envisage pas de s’arrêter là. Celle qui a toujours aimé chanter, ambitionne de sortir prochainement un nouvel EP ou un nouvel album. De nombreux textes n’attendent que cela. Cette maman artiste du Haut-Doubs veut continuer à raconter la vie. Elle veut poursuivre sa guérison et aider, par son talent et son empathie, celles et ceux que le quotidien n’épargne pas.

Pour retrouver Nimbè’s. Rendez vous sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086263913072 et sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCg6C5ZMiX3IJmBtPohbBABg

L'interview de la rédaction

La Ville de Besançon indique qu’elle maintient les illuminations de Noël. Néanmoins, dans un souci de limiter la facture, il a été décidé de réduire la période d’illumination, qui passera de 5 à 4 semaines. L’amplitude horaire évolue également puisque les lumières de Noël scintilleront de la tombée de la nuit à 22h, et non plus jusqu’à minuit. A l’exception du 24 et du 31 décembre.  

Par ailleurs, les commerçants sont invités à programmer l’heure d’extinction de leur vitrine le plus tôt possible.  Il est également rappelé que « pour réaliser des économies d’énergie et limiter la pollution lumineuse Â», les bâtiments patrimoniaux ne seront plus éclairés à l’exception du 24 et 31 décembre.

Rappelons que ce samedi se déroule la manifestation nationale le « Jour de la Nuit Â». Dans ce cadre-là, chacun est invité d’éteindre ses lumières extérieures à partir de 20h30.  

Ce jeudi, dans le cadre du dispositif mis en place pour faciliter l’approvisionnement en carburants des véhicules prioritaires, le Préfet du Doubs a décidé de mobiliser deux nouvelles stations-services. Il s’agit de la Station Avia – Moulin Maugain à Pontarlier, dont une file est réservée aux véhicules prioritaires et la station Netto à Valdahon, dont une file spécifique est réservée aux collecteurs de lait.

Rappelons que cette organisation est assurée tous les jours de 14h à 16h. Six sites étaient déjà concernés dans le Doubs : trois pour l'arrondissement de Besançon, deux pour celui de Montbéliard et un pour Pontarlier, aux Hôpitaux-Neufs.

Dans un communiqué de presse, le Medef de Franche-Comté dénonce « l’absence de visibilité sur le prix de l’énergie pour 2023 Â». Et d’expliquer que « les entreprises ont besoin de cette visibilité pour préparer les investissements de 2023 et les emplois de demain pour maintenir un équilibre concurrentiel européen Â». Le syndicat des patrons demande aux instances politiques et gouvernementales « de prendre en compte de manière urgente le message des entreprises locales, qui s’inscrit pleinement dans la demande du MEDEF national Â».

En raison des difficultés d’approvisionnement en carburant des stations-services, la préfecture du Doubs indique qu’un dispositif de priorisation des distributions aux stations-services est mis en place, à compter de ce jeudi 13 octobre. Le créneau est positionné de 14h à 16h tous les jours.

Six sites ont été identifiés. Trois ont concernés à Besançon : carrefour Besançon Valentin, Carrefour Chalezeule et TotalEnergie, rue du Piémont. L’Intermarché des Hôpitaux Neufs est ciblé  dans  le Haut-Doubs. Les deux autres lieux se trouvent à Montbéliard. Parmi les professions concernées : secours, gendarmerie, police, SAMU, services de l’état,  services de santé, journalistes, véhicules laitiers ou encore taxis conventionnés par la CPAM, …

De plus, afin d'éviter les phénomènes d'achats préventifs, préjudiciables au bon fonctionnement des stations-services, le préfet du Doubs a décidé d'interdire la vente et l'achat de carburant dans tout récipient de type jerrican ou bidon jusqu'au vendredi 21 octobre inclus, sous réserve de prolongation.

L’heure est grave. Les chefs d’entreprise tirent la sonnette d’alarme. Les difficultés qu’ils rencontrent  pour trouver de l’essence provoquent de l’inquiétude et ralentissent considérablement leurs activités. Paul Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura, et Emilien Michel, le responsable des Travaux Publics dans ce même département, s’inquiètent pour les petites et moyennes entreprises jurassiennes, dont certaines pourraient cesser provisoirement leur activité avant le week-end.

Si le manque d’essence porte un coup d’arrêt bien réel, les patrons et leur syndicat dénoncent également la spéculation ambiante qui vient impacter la santé financière de leur affaire. Ces responsables d’entreprise ne demandent pas forcément de l’aide en monnaie sonnante et trébuchante, mais des actions fortes permettant un retour à la normale. Un  courrier a  Ã©té envoyé au préfet pour exprimer l’état d’esprit du moment et les conséquences à venir. D’autant plus que le retour à la normale n’est pas encore établi et qu’il faudra encore plusieurs jours pour que le réapprovisionnement soit total.

 

Emilien Michel, responsable des TP du Jura

C’est aberrant !

Cette situation ne fait pas que des malheureux. Bien au contraire. Certains en profitent. Comme en témoigne ce chef d’entreprise, « la note devient très salée Â». A 2,25 euros le litre, les dépenses s’envolent. « Ça a pris 50 centimes en quatre jours. C’est honteux » explique Emilien Michel. « Nous avons le couteau sous la gorge. Outre le prix, nous craignons de ne plus pouvoir mettre de gasoil  dans nos engins et laisser nos salariés à la maison Â». Pour ce chef d’entreprise, alors que ces carnets de commande sont pleins, les prochains jours s’écrivent en pointillés. Une solution doit être trouvée au plus vite pour ravitailler ces établissements, qui ne peuvent pas se permettre de sillonner tout le territoire à la recherche de carburant.

 

Paul Henry Bard, secrétaire général de la CAPEB du Jura