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Politique. Dans un communiqué de presse, le groupe Renaissance et Modem au Conseil Municipal de Besançon se félicite que sa « demande de novembre 2020, réitérée en octobre dernier,  de baptiser une rue de Besançon « Samuel Paty Â» ait été entendue. « Besançon s’honore par ce choix Â» écrivent Laurent Croizier, Nathalie Bouvet, Agnès Martin et Karima Rochdi. Et de poursuivre : « La laïcité est un des joyaux de notre République. Samuel Paty en est devenu le visage et le symbole Â».

Nicolas Pacquot, le Député de la 3è circonscription du Doubs, a cosigné une proposition de loi visant à protéger les propriétaires contre l’occupation illicite. La mesure  prévoit de tripler les sanctions pénales qui pèsent sur les squatteurs : elles passeraient à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Cette loi clarifierait également la procédure d’expulsion express. Le groupe Renaissance souhaite inscrire l’examen de cette proposition de loi dès la prochaine séance parlementaire du 28 novembre au 2 décembre

En attendant, M. Pacquot invite les victimes d’occupations illicites du département à lui faire part de leur témoignage par email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., ou par courrier, à sa permanence, 26 rue du Général Leclerc 25200 Montbéliard.

Après la manifestation anti-bassine et ses débordements survenus  dans les Deux Sèvres et le blocage de l’A6 par des militants écologistes,  nous avons voulu savoir s’il fallait obligatoirement passer par ces actions pour affirmer ses idées et ses combats. La rédaction a rencontré l’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau, également membre du bureau exécutif des jeunes écologistes français.

Est-on obligé d’en passer par là pour affirmer ses idées. N’est-ce pas contreproductif  et à l’inverse des messages que l’on veut faire passer ?

De mon point de vue, au-delà de la violence, c’est aussi la question de la désobéissance civile que l’on interroge. C’est un moyen pour moi de se faire entendre. C’est le principe même des manifestations. Si ces éléments,  que vous appelez violence, n’avaient pas été initiés, vous ne m’auriez peut être pas donné la parole aujourd’hui et je n’aurais pas pu m’exprimer sur l’urgence que nous constatons en matière de réchauffement climatique. Je crois en une complémentarité des actions. Je suis élu à la ville de Besançon et nous avons des militants sur le terrain. Tout cela se conjugue.

Qu’en pensez-vous de la prise à partie de Yannick Jadot dans les Deux-Sèvres le week-end dernier ?

Il y a forcément des limites. Yannick Jadot reste un militant actif de la cause climatique. Il a agi au sein de Greenpeace il y a quelques années. Ce son des éléments que je ne soutiens pas. Pour autant, le fait de pouvoir organiser des manifestations pour revendiquer un certain nombre de choses me paraît tout à fait important.

Ne craignez-vous pas que l’on ne retienne que la violence et pas le message ?

Il y a encore quelques semaines, les écologistes étaient considérés comme des bisounours, des islamogauchistes. Cette fois-ci, nous serions violents. Je remarque que nos opposants cherchent à nous discréditer davantage sur la forme.

Comment tout ceci s’organise. La forme que va prendre une action est prise collectivement ?

A Besançon, je suis fortement engagé au niveau des jeunes écologistes. Ca nous arrive de nous réunir pour réfléchir à des actions que l’on pourrait mener, effectivement un peu plus choc. Par exemple, nous avons choisi, au cours d’une nuit, d’éteindre les lumières des vitrines des magasins pour sensibiliser sur cette question. Puisque la loi entre 1h et 6h du matin oblige les magasins à éteindre et  ils ne le font pas nécessairement. Effectivement, la plupart du temps, ce ne sont pas des éléments isolés.

Est-ce que l’on devient plus sage lorsque l’on est un élu ?

Je crois qu’il y a une part de cela. Néanmoins, nous gardons toujours au fond de nous notre ADN. Il y a pour moi une vraie dynamique complémentaire. Les élus vont effectivement porter des choses dans le cadre de la loi, faire évoluer notre société en profondeur, via l’aspect démocratique. Par contre, les militantes et les militants revendiquent des choses. Les deux démarches s’articulent à partir du moment où l’on reste dans le cadre, pour le militantisme, d’une désobéissance civile respectueuse. Typiquement, Europe Ecologie Les Verts est un parti non violent, mais qui défend la désobéissance civile.

Nous constatons qu’il y a une vraie urgence à agir. Je vous donne un exemple. Le mois d’octobre 2022, qui vient de se conclure, a été le mois le plus chaud jamais enregistré en France. Si on avait un gouvernement qui agissait davantage, nous n’aurions sans doute pas autant d’actions que celles que nous évoquons aujourd’hui. Mercredi, à l’Assemblée Nationale, nous avions, un nouveau 49-3 qui était proposé pour empêcher de mettre des moyens supplémentaires sur la rénovation des lignes de train ou sur la rénovation thermique des bâtiments. C’est un réel déni de démocratie, Tout cela est balayé d’un revers de main par le gouvernement.

Que répondez-vous à ceux qui disent que les actions qui sont menées sont politiques et à l’initiative de groupuscules d’extrême gauche et que les valeurs écologistes ne sont pas une priorité. Autrement dit, les gens sont plutôt là pour casser du Macron ?

L’idée n’est pas d’être pour ou contre Macron. Il s’agit d’être assez factuel sur ce qu’il a pu mettre en œuvre et ce qu’il produit maintenant. J’avais entendu durant la campagne présidentielle que son second mandat serait le mandat du climat ou ne serait pas. Il se trouve que pour le moment, il ne l’est pas. C’est aussi pour cela que ces actions sont initiées. Le fait d’avoir un parti écologiste en France et des écologistes de terrain, présents fortement, est extrêmement important.

L'interview de la rédaction / Nathan Sourisseau

 

C’est un sujet qui suscite la polémique. La décision du Conseil d’état de rendre obligatoire le contrôle technique des deux roues ne passe pas. D’autant plus que le gouvernement avait annulé cette obligation, émanant de l’Europe, dernièrement. Les motards refusent cette mesure. Ils sont d’ailleurs prêts à le faire savoir dans la rue.

Selon eux, le contrôle technique prévu est inutile. Chiffre à l’appui, ils expliquent que le nombre d’accidents, liés à une défaillance technique d’une moto, est estimé à 0,3%. Ils mettent en parallèle, les accidents survenus en raison de la vétusté des infrastructures routières, qui sont estimés à environ 3%.

« Le lobbying des contrôles techniques Â»

Les motards du Doubs  ne veulent pas entendre parler de cette visite dont le coût est estimé entre 40 et 60 euros. Selon l’association des Motards en Colère du Doubs, les arguments sécuritaires sont inexistants, seul l’aspect financier prévaut.  « On sait très bien que cette décision a été prise par l’Europe à la suite du lobbying des contrôles techniques Â» explique Florian Monnin, trésorier et chargé de communication de l’association des Motards en Colère du Doubs. Concernant l’aspect environnemental, il est rappelé que l’état français avait prévu des mesures compensatoires, à la place du contrôle technique. Ces dernières sont contestées par le Conseil d’Etat.  « La prime à la conversation envisagée répondait à cette problématique Â» selon le collectif.

Les motards espèrent que cette situation évoluera. Si ce n’est pas le cas, ils ont d’ores et déjà prévu de manifester leur opposition auprès des intéressés.

L'interview de la rédaction / Florian Monnin, trésorier et chargé de communication à l'association des Motards en Colère du Doubs. 

 

A compter de ce mardi 1er novembre, la loi Montagne II entre en application. Dans le département du Jura, l’arrêté pris par le Préfet concerne 263 communes, où l’obligation d’équipements hivernaux s’applique. Les usagers ont le choix entre les équipements permanents ou amovibles. Rappelons que, depuis le 1er novembre 2021, une nouvelle signalisation a été implantée sur les routes. Elle indique les entrées et les sorties de zones de montagne où les équipements hivernaux sont obligatoires.

 

Jusqu’au 19 novembre, la Ville de Besançon est à l’initiative d’une grande enquête sociologique pour mieux connaître les associations locales. A travers les résultats obtenus, la cité entend réfléchir à l’amélioration de l’accompagnement qu’elle effectue auprès d’elles. « Plus les réponses seront nombreuses, plus l’enquête sera représentative et l’action de la collectivité revisitée » explique le communiqué de presse.

Pour retrouver l’enquête en ligne : Grande Enquête sociologique auprès des associations de Besançon - Besançon (besancon.fr)

Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de contacter le service vie associative par téléphone au 03.81.87.82.32 ou 03.81.87.80.70 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

Jeudi soir, vers 18h, les policiers pontissaliens ont à gérer une affaire de violences conjugales.  Une femme a expliqué aux policiers avoir été bousculée et frappée par son conjoint. Les motifs semblent être futiles. Le mari, qui avait quitté les lieux avant l’arrivée des forces de l’ordre, a été retrouvé et interpellé. Il a été placé en garde à vue avec différemment de ses droits car il était alcoolisé. Il a reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. A savoir, les violences sur sa victime et les insultes aux policiers. Il devra s’expliquer le 1er décembre prochain devant le délégué du procureur, en vue d’une composition pénale. La dame est âgée de 69 ans. Le mari a 74 ans.  

La circulation du virus a ralenti ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence du COVID-19 en population générale affiche un net recul. Cette baisse, de plus de 20%, s’observe dans tous les départements. Le nombre de nouvelles hospitalisations s’infléchit également. Néanmoins, l’Agence Régionale de Santé fait remarquer que le taux de positivité des tests, estimé autour de 30%, montre que le virus est toujours là, avec son potentiel de dangerosité pour les plus fragiles.

La Députée du Doubs Annie Genevard indique que la dérogation pour le télétravail des frontaliers est prolongée jusqu’au 31 décembre. La parlementaire espère qu’un accord définitif sera trouvé d’ici la fin de l’année pour augmenter le temps télétravaillé, qui ne peut dépasser, 25%, sans alourdissement des cotisations sociales et fiscales. Cette règle européenne avait été modifiée dès le début de la crise sanitaire, au printemps 2020.

Dans un souci d’amélioration de l’accessibilité des cimetières, notamment en faveur des personnes âgées et ayant des difficultés pour se déplacer, la ville de Pontarlier engage une expérimentation au cimetière Saint Roch pour la Toussaint. Des véhicules électriques seront à la disposition des visiteurs pour se déplacer ou porter des objets lourds sur les six hectares que comptent le site. Ce service sera proposé ce lundi 31 octobre de 10h à 12h et de 14h à 16h et le mardi 1er novembre de 10h à 12h.