A quelques jours du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le collectif éponyme organisait une marche contre les violences sexistes et sexuelles à Besançon ce samedi après-midi. Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement pour sensibiliser le grand public. Depuis le 1er janvier, 118 féminicides ont été enregistrés en France.
Chiffres à l’appui, les associations et les manifestants dénoncent « les dysfonctionnements de la police et de la justice ». Selon Eva Bronnenkant, la présidente de « Solidarité Femmes » de Besançon, « seulement 18% des mains courantes donnent lieu à des investigations, et 80% des plaintes sont classées sans suite ». « 80% des plaintes pour harcèlement au travail ne seraient également pas prises en compte ». Dans ces conditions, L’association voit l’obligation de continuer les actions de prévention auprès du grand public. C’est d’ailleurs tout l’intérêt du riche programme qui est proposé, jusqu’au 16 décembre, dans la cité comtoise.
Des agressions sournoises au quotidien
Ces deux jeunes étudiantes sont venues exprimer leur ras-le-bol. Heureusement, elles n’ont jamais été victimes d’agressions physiques, mais régulièrement, à Besançon, elles sont victimes de remarques verbales sournoises et déplacées. Des attitudes qui deviennent récurrentes et qui limitent leur déplacement lorsque la nuit tombe. Les réseaux sociaux regorgent également de commentaires déplacés et violents qui font mal à la tête, blessent et fragilisent psychologiquement.
Un petit groupe d'extrême droite est venu perturber la manifestation
Le reportage de la rédaction