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Un jeune homme  s’expliquera en septembre prochain  devant un juge des enfants. Le 1er août, avenue de l’Observatoire, à Besançon, alors qu’il squattait un hall d’immeuble, les policiers ont retrouvé sur ce dernier trois cartes bancaires.

Les recherches effectuées ont permis d’établir qu’elles avaient été volées le même jour.  Une victime, âgée de 46 ans, a porté plainte. Son véhicule avait été forcé et plusieurs objets lui avaient été dérobés, dont deux cartes bancaires. L’auteur, âgé de 15 ans, dont les traces d’empreintes ont été constatées sur le véhicule du quadragénaire, nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés.

Un jeune homme de 23 ans s’expliquera le 9 janvier prochain devant la justice. Il est soupçonné d’être impliqué dans une rixe et d’avoir agressé un homme de 59 ans le 1er août, vers minuit, place Jouffroy d’Abbans à Besançon. La victime présentait une plaie de 4 centimètres sur le crâne, après avoir reçu un coup de tesson de bouteille. Le quinquagénaire a été pris en charge par les sapeurs-pompiers. Quant à l’agresseur présumé, qui avait pris la fuite, il a été interpellé et placé en garde à vue différée. Malgré les images formelles de la vidéo surveillance, il réfute toute agression.  

Ce samedi après-midi, environ 200 personnes se sont rassemblées sur la place Pasteur à Besançon en hommage en Seif Boulazreg qui perdu la vie dans la nuit du 23 au 24 juillet dans des circonstances qui restent encore à définir. Ce sont deux versions qui s’opposent .

Pour la police, le Procureur de la République et le gérant de la boîte de nuit le QG, le refus des vigiles de le laisser entrer dans l’établissement de nuit provenait de son comportement particulièrement agité et parce qu’il avait dégradé du matériel. La famille et les proches dénoncent cette version des faits. Ils expliquent « qu’il n’y a pas eu de détérioration et d’agressivité de la part Â» de ce jeune homme de 25 ans.

SEIF BOULAZREG 2

La famille veut savoir ce qui s’est passé lorsque la police a rejoint la victime, à l’endroit où elle a perdu la vie. Elle ne comprend pas les points de divergence entre l’enquête de police et les témoignages recueillies. Pour le père de famille, très éprouvé, son fils « a été battu à mort Â».

SEIF BOULAZREG 3

Le Procureur de la République de Besançon a été saisi pour « homicide volontaire Â». Les soutiens de Seif Boulazreg  comptent sur la justice pour faire toute la lumière sur ce drame.

SEIF BOULAZREG 5

 

Le reportage de la rédaction / La cousine du père de la victime 

 

 

L’individu qui a tiré sur une personne âgée de 50 ans, le 25 juillet dernier, à Besançon, dans le quartier Planoise a été déféré mercredi et devrait être jugé en comparution immédiate vendredi. La victime s’est fait tirer dessus par son voisin de palier. L’arme utilisée est un fusil à pompe, tirant des balles en caoutchouc. 

Cette affaire se déroule dans un contexte particulier et sur fond d’alcool. La victime, blessée à une jambe, s’est enfuie des urgences de Besançon. Elle a ensuite été retrouvée par les policiers dans un bar. La perquisition menée au domicile du tireur, adhérant à la fédération française de tir,  avait permis de découvrir différentes armes de poing et d’épaules et des munitions.

Hier, en fin d’après-midi, au centre-ville de Besançon, les policiers ont eu des difficultés  avec un individu, soupçonné d’avoir commis une agression, avec tentative de vol, dans un magasin, situé 22 grande rue. Lors de son interpellation, ce dernier, alcoolisé, a refusé de donner son identité et a proféré des insultes en direction des policiers municipaux.

Lors de son transport au commissariat, il s’est glorifié de sortir de prison et a menacé de représailles les agents. Il a également tenté de mettre un coup de pied aux fonctionnaires présents aux geôles. Il leur a craché dessus. Le trentenaire a refusé de se soumettre à la vérification de son alcoolémie. Il a été placé en garde à vue avec différemment des droits.  

Un adolescent de 16 ans devra s’expliquer le 12 octobre prochain devant le juge des enfants. Le 25 juillet dernier, lors d’un contrôle, il est retrouvé en possession de près de 2 grammes de résine de cannabis, d'un couteau  et 410 euros en numéraire. L’individu se trouvait, avec un comparse, dans les parties communes d’un immeuble dans le quartier Planoise.

Lors de son audition, il a reconnu uniquement la détention de stupéfiants pour sa consommation personnelle. Concernant l’argent, il lui aurait été donné par sa mère. Ce que cette dernière a confirmé. L’argent a été saisi, ainsi que son téléphone portable, dont le jeune homme n’a pas souhaité donner le code de déverrouillage.

Etienne Manteaux, le procureur de la république de Besançon, et Yves Cellier, le directeur de la sécurité publique du Doubs, s’inquiètent quant à la consommation de protoxyde d’azote qui semble se généraliser chez les jeunes. Les petites cartouches qui contiennent ce gaz sont retrouvées de plus en plus sur les parkings des discothèques du secteur bisontin. Difficile pour les autorités de combattre ce fléau, si ce n’est par la prévention.  Rappelons que ce produit, servant notamment à la confection de la crème chantilly, se trouve en toute légalité dans les commerces. Il est transféré dans un ballon de baudruche et inhalé. Il déclenche alors un effet euphorisant et désinhibant avant une soirée.

Le 23 juillet dernier, dans le quartier Planoise, tout laisse à penser qu’un jeune homme de 20 ans en a consommé avant d’agresser une victime. Il était en compagnie d’un deuxième individu. Des cartouches ont d’ailleurs été retrouvées dans le véhicule. Les caméras de vidéosurveillance, placées à cet endroit, ont révélé « une scène d’une rare violence Â», selon les propos du procureur de la république. Sept minutes plus tard, après avoir retrouvé la raison, et compris la violence de son comportement, le mis en cause alerte les secours.

L’individu violent est alors interpellé. Il a été mis en examen et placé en détention. Il est déjà défavorablement connu de la justice pour d’autres faits de violence. La victime est âgée de 25 ans. Elle souffre de graves lésions, notamment au niveau de la tête. 15 jours d’ITT ont été prononcés dans un premier temps.

L'interview de la rédaction / Yves Cellier, directeur de la sécurité publique du Doubs

 

L’info est relatée dans les colonnes du journal « Le Progrès Â»  de ce matin. Dans le Jura, le parquet a classé sans suite l’affaire de cette femme retrouvée sans vie à proximité d’un kiosque dans le centre-ville de Poligny. Le quotidien jurassien explique,  qu’après les résultats de l’autopsie qui n’avaient pas permis de faire avancer l’enquête, les nouvelles expertises n’ont rien donné. La thèse d’un décès accidentel a donc été conclue par le procureur de la république du Jura.

A la suite de trois plaintes déposées au Parquet de Besançon pour des faits de violences sexuelles, une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les agissements d’un individu, qui n’était pas titulaire, au début de ses interventions, du diplôme d’assistant en médecine esthétique. Ce dernier est soupçonné d’avoir commis des agressions et violences sexuelles sur  certaines de ses patientes lors de séances d’épilation du maillot. Les faits auraient été commis à Besançon dans le cabinet de son frère, qui exerce en toute légalité la profession de médecin dermatologue. Les faits dénoncés courent entre  mars 2020 et octobre 2021. Le faux médecin aurait mené ses premières interventions dès le mois de novembre 2019. Suite à un appel à témoins, ce sont dix nouvelles plaintes qui ont été enregistrées. La dernière est parvenue en mai dernier. Cinq viols auraient été commis.

L’individu  réfute les faits qui lui sont reprochés. Pour l’heure, il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il lui est bien entendu interdit de pratiquer cette  profession. Lorsque le dossier sera clos, il sera envoyé au conseil de l’ordre des médecins qui statuera également sur le cas des deux protagonistes.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

 

Concernant le décès d’un jeune homme de 29 ans, survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Besançon, Faubourg Tarragnoz, Etienne Manteaux, le Procureur de la République, a indiqué ce mardi après-midi, lors d’une conférence de presse, que les enquêteurs sont dans l’attente du résultat des analyses toxicologiques. Rappelons que la victime, qui s’est vu refuser l’entrée à la discothèque le QG à Besançon, « en raison de son comportement Â», s’est mise en colère. Elle  va commettre des dégradations, qui engendrent le déplacement d’une patrouille de police.

 Maîtrisé par les vigiles, l’individu réussit à s’enfuir avant l’arrivée des policiers. Il prend la direction du chemin de Mazagran pour rejoindre le Faubourg Tarragnoz. A cet endroit, il prend un petit chemin et grimpe une pente très escarpée et se retrouve au-dessus d’un muret dont la hauteur est estimée à 4 mètres. En pleine nuit, les policiers découvriront le corps du jeune fuyard au pied de ce muret.

Etienne Manteaux souligne qu’aucun manquement n’a été constaté. Ce jeune homme de 29 ans n’avait pas d’antécédent judiciaire. D’où une des interrogations sur son comportement ce soir-là.  Pour l’heure, aucune poursuite n’est envisagée.  Le Procureur de la République et Yves Cellier, le directeur de la sécurité publique du Doubs, précise qu’aucune chasse à l’homme n’a eu lieu et qu’il était difficile d’apprécier la dangerosité de l’endroit en raison de l’obscurité pour la patrouille dépêchée sur place.

Le reportage de la rédaction / Etienne Manteaux et Yves Cellier