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Ce jeudi, un jeune homme de 16 ans a été interpellé non loin de la maison d’arrêt de Besançon. Il a été vu par le Centre de Supervision Urbain en train de jeter des colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt. Le jeune homme a été placé en garde à vue. Ce dernier faisait également l’objet d’une interdiction de paraître sur Besançon et d’un mandat d’amener.

Le Docteur Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Il s’est jeté d’une fenêtre au domicile de ses parents, dans la banlieue de Poitiers. Il est placé sous contrôle judiciaire, depuis 2019, à cet endroit. Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont neuf mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de personnes hospitalisées, âgées de 4 à 80 ans, provoquant « des évènements indésirables graves Â». Le spécialiste intervenait ensuite pour sauver les victimes. Frédéric Péchier se trouve actuellement en service de réanimation à l’hôpital de Poitiers, où son état est jugé « stationnaire Â», selon un de ses avocats. La rédaction a contacté Randall Schwerdorffer, un de ses avocats.

La piste d’une défenestration semble être actée. Pouvez-vous nous la confirmer ?

Une enquête a été menée très rapidement. Cela s’est passé dans le cadre de la maison familiale. Il s’agit bien d’une défenestration volontaire de la part du  docteur Péchier.

On peut supposer que le docteur Péchier n’allait pas bien. Quelle était sa situation personnelle ?

Pour être franc, il allait extrêmement mal. Psychologiquement, cela fait plusieurs mois que c’est très difficile. C’est très difficile depuis le départ d’ailleurs. L’accusation est très lourde. On lui interdit d’exercer son métier. On lui a interdit d’habiter dans la région. Il a dû quitter le domicile conjugal. Il a dû s’installer chez ses parents. Il n’a plus de revenu. Après bientôt 5 ans de procédure, il est dans une situation catastrophique. D’un point de vue humain, on peut comprendre que c’est un homme qui, parfois, traverse des périodes de désespoir extrêmement profonde. Cela faisait plusieurs mois qu’il ne se passait rien. Il n’y a plus d’audition depuis 30 mois dans son dossier. C’est un combat d’expertises et de contre-expertises. Sachant que les expertises favorables ont fait l’objet de contre-expertises. On est sur une période d’érosion psychique qui faisait que, jour après jour, c’était  de plus en plus dur. Les choses devenaient de plus en plus sombres. Là, nous sommes vraiment sur un geste de désespoir.

Ce geste, vous-a-t-il surpris ?

Non. Il aurait pu intervenir plus tôt. Cela fait très longtemps qu’il ne va pas bien. Même si c’est un battant, c’est vrai qu’il souffre beaucoup. Je m’attendais à cette nouvelle d’un jour à l’autre.

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon devrait prendre la parole demain après-midi, que va-t-il se passer ?

Depuis un certain temps, nous travaillons pour déposer des nouvelles demandes. Demande de modification du contrôle judiciaire pour l’autoriser à travailler, demande de revenir s’installer dans la région et demande de démise en examen. C’est quand même un homme qui est présumé innocent, on a trop tendance à l’oublier. Il a le droit d’avoir une vie sociale. Ce n’est pas quelqu’un qui a été condamné. Tout cela va être déposé dans les prochains jours. J’attends de voir ce que va dire Mr le Procureur de la République lors de son allocution. Je pense que le Parquet va aussi s’intéresser à la sévérité de la procédure. Tout le monde a conscience que cela dure depuis trop longtemps Il y a un moment, soit on renvoie ce dossier pour être jugé, soit on prononce un non-lieu.

Le Docteur Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Il s’est jeté d’une fenêtre au domicile de ses parents, dans la banlieue de Poitiers. Il est placé sous contrôle judiciaire, depuis 2019, à cet endroit.

Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont neuf mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de personnes hospitalisées, âgées de 4 à 80 ans, provoquant « des évènements indésirables graves Â». Le spécialiste intervenait ensuite pour sauver les victimes.

Frédéric Péchier se trouve actuellement en service de réanimation à l’hôpital de Poitiers, où son état est jugé « stationnaire Â», selon un de ses avocats.

Un couple, âgé de 24 et 21 ans, s’est vu remettre une convocation pour s’expliquer le 13 janvier prochain devant la justice. Le commissariat de police de Besançon a été saisi par le parquet de Dijon suite à une plainte émanant d’un gérant d’une station-service de Dijon à la suite d’un rejet de chèque. Les investigations ont permis d’établir que l’homme et la femme avaient émis 17 chèques en provenance d’un compte clos depuis 2019 appartenant à cette dernière. Le montant total des dépenses s’élevait à près de 3.200 euros pour de l’hôtellerie, de la restauration et du carburant. Ils ont été placés  en garde à vue.

Un jeune homme de 22 ans, qui vit dans l’arrondissement de Pontarlier,   a été interpellé le 2 octobre dernier dans la capitale du Haut-Doubs alors qu’il venait de détériorer du matériel urbain. Sur lui, la patrouille a découvert un couteau à cran d’arrêt. L’individu a reconnu les faits. Il sera convoqué ultérieurement au commissariat pour une réponse pénale.

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h25, un mineur a été interpellé par les policiers à Pontarlier. Il était au volant, alors qu’il n’est pas encore titulaire du permis de conduire. C’est une erreur de conduite, en l’occurrence le non-respect d’un stop , qui a mis les policiers en alerte. Il était également en possession de 18 grammes de résine de cannabis. Le jeune homme a été placé en garde à vue. Il sera présenté ce mardi devant un juge des enfants. Ce dernier  vit dans l’arrondissement de Pontarlier.

Ce vendredi, Yves Cellier, le Directeur départemental de la Sécurité Publique du Doubs, a tenu  une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur la semaine très lucrative de ses équipes dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Quatre interventions ont été menées dans le quartier de Planoise, dans les rues de Cologne, des Causses, ÃŽle de France et Jacquard. Des interpellations ont été effectuées. Les protagonistes ont été déférés. Certains ont été incarcérés. Globalement, sur les quatre affaires précitées, 6000 euros en numéraire ont été enregistrés. La valeur marchande de la quantité de drogue saisie est estimée à 55.000 euros.

Preuve que ces activités illicites sont très rémunératrices, dans une même affaire, lors de perquisitions, en plus de découvrir 880 euros en numéraire sur un des dealers,  3.800 euros en liquide ont été retrouvés . Un fichier client de 400 personnes a également été constaté. Soit un bénéfice net estimé à 1500 euros par semaine pour  ce trafiquant, qui se trouve actuellement en détention.

Yves Cellier, le patron de la police du Doubs, a fixé à ses équipes quatre grands objectifs : « recueillir et traiter la parole citoyenne, via le site moncommissariat.fr, harceler les consommateurs, déstabiliser les dealers et insécuriser les trafiquants Â». M. Cellier le promet : «  la perspective de l’argent facile ne durera qu’un temps. Elle sera temporaire et éphémère. Les dealers auront, de toute façon, un jour ou l’autre à rendre des comptes à la justice et la police Â».

L'interview de la rédaction

 

Un jeune homme a été déféré ce jeudi après-midi au tribunal judiciaire de Besançon. Vers minuit, la veille, les policiers de la BAC l’ont interpellé, après qu’il ait tenté de prendre la fuite. Cet individu, qui n’a pas respecté son contrôle judiciaire, se trouvait dans un véhicule, à l’arrêt, rue Martin du Gard. Lorsqu’il a été rattrapé par les policiers, il leur a remis une vingtaine de bonbonnes d’héroïne et de cocaïne, qui se trouvaient dans son caleçon.

On a appris ce mercredi soir que l’homme qui avait tenu des propos obscènes au téléphone à son ex-concubine a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Il avait fait l’objet d’un mandat d’amener. Au cours de son audition, l’individu a reconnu les faits.

Il a expliqué « Ãªtre impulsif et avoir beaucoup de mal à contrôler ses émotions Â». Précisons également que ce dernier avait déjà fait l’objet de poursuites pour des faits similaires. Sa peine à un mois de prison avec sursis a été révoquée.

Demain, à Besançon, se déroulera le conseil municipal de rentrée. En ce mois de septembre, il retrouve son lieu originel, à savoir l’hôtel de ville. Les débats porteront notamment sur le nouveau projet des Vaîtes, pour lequel, l’assemblée municipale devra se positionner. Anne Vignot en profitera également pour dresser le bilan des dernières activités estivales et de la rentrée des classes. Elle déclinera également certains enjeux à venir. L’insécurité routière en fait partie.

Implantation de radars carrefour

Les autorités et la Ville de Besançon ont constaté une nette augmentation des comportements dangereux au volant ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle Anne Vignot travaille actuellement avec le Préfet, le Procureur de la République et la police nationale sur la mise en place d’actions répressives pour sanctionner ces comportements inconcevables, qui ont coûté la vie à une automobiliste il y a une dizaine de jours. Ainsi, la ville vient de formuler au ministère de l’intérieur une demande pour acquérir cinq radars carrefour qui pourraient être déployés sur quinze sites référencés. La vitesse, associée à une consommation d’alcool et de stupéfiants, sont clairement dénoncées. Par ailleurs, la Ville de Besançon forme actuellement une dizaine de policiers municipaux à l’usage d’une caméra spécifique,  qui permet  de repérer et d’intercepter les chauffards. En parallèle, elle va déployer dans la cité une campagne d’affichage « la Ville n’est pas un circuit Â».

Le périscolaire du midi

La situation est encore très tendue pour l’accueil des enfants durant la pause méridienne. Près de 500 petits bisontins se retrouvent sans prise en charge. Et ce, malgré les places créées par la Ville à la rentrée. Ce calcul s’explique par les 187 enfants, qui n’avaient toujours pas de place début septembre, auxquels s’ajoutent les 114 places laissées vacantes par des familles pour des impayés et l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire bisontin. Cette situation, déplorée par la Ville, s’explique notamment par un manque d’animateurs. Une trentaine manque à l’appel. Ce qui oblige la cité à réduire son offre. D’où ce nouvel appel au recrutement.

Les chiffres de l’été

Anne Vignot ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, malgré le contexte sanitaire incertain, maintenir les animations estivales proposées. A Besançon, nous avons « l’esprit de résistance Â» déclare-t-elle. L’édile bisontine et ses équipes ont cependant constaté encore une frilosité des locaux à participer aux animations prévues à l’intérieur. Néanmoins, les chiffres sont éloquents et montrent sans aucun doute l’envie de sortir et  renouer avec les grands évènements.  Ainsi, la cité comtoise a recensé 11.000 visiteurs à Vital’été. Près de 93.000 personnes ont été comptabilisées, entre juin et fin août à la Citadelle. Soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Sur les mois de juillet et août, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a vu sa fréquentation progressée de 5%, pour atteindre 13.500 visiteurs. En revanche, le public a baissé au musée du Temps. La Maire de Besançon s’est également félicitée du millier de jeunes qui ont participé au Festival « Ici, c’est Besac Â», qui aura sans doute une prochaine édition. On notera également les 25.000 curieux qui ont franchi les portes de « Livres dans la Boucle Â». Ils étaient 30.000 en 2019. 7.000 visiteurs se sont rendus le week-end dernier à l’act 3 de Grandes Heures Nature et Tout Besançon Bouge.

L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, adjointe aux écoles et à l'éducation