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Ce vendredi se tient le procès des deux militants d’extrême-droite qui ont dégradé la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon le 20 novembre dernier. Le visage de l’écrivain avait été repeint en blanc alors que l’œuvre était en train d’être restaurée. Un rassemblement était organisé à 13h30 devant le tribunal de grande instance par plusieurs organisations. Une cinquantaine de militants anti-fascistes se sont mobilisés.

Cette statue de Victor Hugo avait été vandalisée dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 novembre 2022. Le visage de l’écrivain avait alors été repeint en blanc. Ces dégradations avaient été commises suite à la restauration de la statue d’Ousmane Sow, alors que le visage de Victor Hugo avait changé de couleur, prenant une teinte plus foncée. Deux étudiants avaient rapidement été interpellés par la police, grâce aux images de vidéosurveillance. Ces deux anciens membres du Rassemblement National et de la « Cocarde Etudiante », une organisation étudiante d’extrême droite aux idées nationalistes assumées, devaient être jugés fin novembre mais l'audience avait été reportée. Le procès débute ce vendredi à 16h. Ils sont notamment poursuivis pour dégradation de bien public à caractère raciste. Le verdict est attendu en début de soirée. Devant le tribunal, une cinquantaine de manifestants antifascistes se sont rassemblés pour protester contre les idées d’extrême droite.

 

Alexis et Emilien, deux manifestants présents ce vendredi devant le tribunal : 

 

La gauche bisontine s’organise. A l’occasion du procès des deux individus, âgés de 20 et 22 ans, soupçonnés d’avoir vandalisé la statue de Victor Hugo sur la place des Droits de l’Homme à Besançon, des appels au rassemblement se font entendre. L’audience est programmée à 13h30 ce vendredi après-midi à Besançon. Ces deux anciens membres du Front National, se revendiquant du mouvement d’extrême droite « la Cocarde étudiante », auraient repeint en blanc le visage de l’écrivain, en apposant un panneau intitulé « white power ». Quant à ceux qui ont repeint le visage et les mains d’une autre sculpture, située au Monument aux Morts de la ville, ils sont toujours recherchés.

Un individu de 26 ans devra s’expliquer le 16 mars prochain devant le tribunal de proximité de Pontarlier. Durant le réveillon du 24 décembre, vers 00h30, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait avec un taux de 1,26 gramme d’alcool dans le sang. C’est sa conduite excessive, dans les rues de Pontarlier,  qui a incité les policiers à s’intéresser à lui.

La police bisontine lance un appel à témoins. Dans la nuit du 13 au 14 janvier, un individu à crever les pneus d'environ 40 véhicules (vélos, motos et voitures). L'homme a été identifié et interpellé. Toutefois seulement sept personnes se sont présentées pour déposer plainte pour ces dégradations. Les potentielles victimes peuvent prendre contact auprès des  enquêteurs en contactant le 03.81.21.12.18 ou le 06.26.47.46.35. Rappelons que les faits ont été commis à plusieurs endroits du centre-ville : rue Bersot, rue Proudhon, rue Moncey, grande rue, place du 8 septembre, pont Battant et quai de Strasbourg.

La décision est tombée cet après-midi. Le tribunal administratif de Besançon a décidé de suspendre l’abattage des tilleuls d’Arçon. Et ce, jusqu’à la prochaine audience, dont la date n’a pas encore été fixée, et qui jugera ce dossier sur le fond cette fois-ci. Seuls deux arbres malades peuvent être abattus pour le moment. Rappelons que cette affaire a été portée devant la justice par l’association « Arçon nature et patrimoine » qui conteste la décision du conseil municipal qui souhaite, « pour des raisons de sécurité », abattre les quinze arbres, répartis sur deux sites, pour en replanter d’autres.

Un jeune homme de 20 ans devra s’expliquer le 7 mars prochain devant la justice. Le 22 janvier dernier, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il n’était pas titulaire du permis de conduire et qu’il n’avait pas souscrit à un contrat d’assurance. Il a également remis spontanément un petit morceau de résine de cannabis aux policiers. Le test pratiqué a réagi positivement au THC. Le mis en cause a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Au cours de son audition, il a reconnu les faits en précisant avoir fumé un joint avant de conduire.  

Vendredi 27 janvier, à Besançon, se déroulera le procès de deux  individus, âgés de 20 et 22 ans, anciens membres du Front National, se revendiquant du mouvement d’extrême droite « la Cocarde étudiante » pour le vandalisme de l’œuvre en bronze de Victor Hugo à Besançon, dont ils ont repeint en blanc le visage, en apposant un panneau intitulé « White power ».  La police recherche toujours ceux qui ont repeint, en blanc également, le visage et les mains de « l’Homme et l’enfant », une autre sculpture de l’artiste Ousmane Sow installée au Monument aux morts de la ville.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les policiers pontissaliens sont intervenus pour un règlement de compte entre des vigiles et des clients de la discothèque de Pontarlier. Le cas des vigiles sera étudié plus tard. Quant aux deux hommes, ils devront s’expliquer en juillet prochain devant la justice. Ces deux individus, âgés de 33 et 35 ans, ont outragé et agressé les fonctionnaires. L’un d’eux a été giflé. Les deux trentenaires, alcoolisés au moment des faits, ont été placés en garde à vue différée. Lors de leurs auditions, ils ont reconnu les faits.

Vendredi 27 janvier, à Besançon,  se déroulera le procès de plusieurs individus qui ont copieusement insulté la maire de Besançon, via les réseaux sociaux, en décembre dernier. Certains de ces écrits ont été envoyés sur les comptes Facebook et Twitter de l’édile. Parfois le contenu est menaçant pour l’intégrité de l’élue. Ce déchainement de haine est né dans le contexte de la restauration de la statue de Victor Hugo, création de l’artiste sénégalais Ousmane Sow.

« Je me battrai toute ma vie contre l’extrême droite » explique Anne Vignot, qui a saisi le Procureur de la République de Besançon. Et de poursuivre : «  Il n’est pas question de banaliser des gestes et des prises de parole, qui sont d’une très grave portée ». L’édile met en parallèle ces propos et ces agissements avec l’objet du musée de la Déportation à Besançon et de sa réouverture en septembre prochain.  « C’est parce qu’il y a eu une dégradation du respect des valeurs républicaines depuis des décennies, que nous sommes arrivés un jour à un conflit majeur avec déportation et massacre de population. Il n’est pas question de considérer que ça n'arriverait plus et qu’il faut baisser la garde » conclut l’édile bisontine.

L'interview : Anne Vignot

Un homme de 25 ans a été placé en garde à vue ce mercredi à Besançon. A la suite d’un différend avec un autre automobiliste, sur un parking de la zone commerciale de Chateaufarine, il lui a roulé sur le pied. Le mis en cause a pris la fuite avant l’arrivée des policiers. Il a été interpellé plus tard à l’angle de la rue de Champagne, dans le quartier de Planoise. Le test salivaire s’est révélé positif. Quant à la victime, elle présente une blessure légère au pied gauche.