Choix du secteur :
Se connecter :
 

Un Bisontin de 32 ans devra s’expliquer en 2023 devant la justice. Lundi soir, vers 18h, lors d’un contrôle, mené rue du Piémont, il est apparu que cet homme circulait sans son permis de conduire, qui était annulé depuis 2018. Lors de la palpation de sécurité, 2.165 euros ont été découverts sur lui.

L’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, le mis en cause a expliqué qu’il ne savait pas que son permis était annulé « car il était incarcéré entre 2019 et 2022 ». Il a nié être un vendeur de produits stupéfiants. Concernant l’argent, « c’est son patron qui lui aurait remis car il ne possède pas encore de compte bancaire ». Cet argent lui a d’ailleurs été restitué sur instruction d’un magistrat.

Mardi, vers 16h30, un homme de 51 ans, alcoolisé, a été interpellé à Besançon. Il brandissait un grand coup couteau. Il a été signalé, dans un premier temps, Pace de l’Europe. Son taux d’alcoolémie est estimé à 1,62 gramme d’alcool par litre de sang. Sa garde à vue était toujours d’actualité hier soir.

Un homme de 31 ans comparaîtra le 2 février prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Dimanche après-midi, à Besançon, une patrouille de police a interpellé ce motard qui pratiquait le rodéo sur le boulevard Léon Blum. A la vue des forces de l’ordre, l’individu, qui faisait une roue arrière, a chuté en tentant un demi-tour. Il a pris la fuite à pied, mais il a échoué. N’étant pas blessé, il a été placé en garde à vue. Le trentenaire a reconnu les faits. Son deux roues a été placé en fourrière.

C’est une mère en colère et désespérée que la rédaction de Plein Air a rencontré. Elle dénonce la décision de justice qui est dernièrement tombée et la manière dont celle-ci s’est prononcée sur l’affaire de harcèlement, dont son fils, Bryan, a été victime en 2019.

Trois années après les faits, celle-ci a condamné à un préjudice symbolique de 1 euro et 45 heures de travail d’intérêt général les trois élèves agresseurs. « La vie de mon fils ne veut pas mieux que cela ? » s’insurge Vanesse Petite. Rappelons qu’en 2019, à l’internat, au lycée Professionnel Toussaint Louverture, trois pensionnaires avaient fait comme souffre-douleur un des leurs. Ce harcèlement aurait duré deux ans. C’est un ami de la victime qui a dénoncé les faits lors d’un  repas de famille.  Il est évoqué des brûlures aux mains, des coups de couteau dans le dos, du viagra dans un verre d’alcool, des bousculades et des vidéos de ces scènes de maltraitance, diffusées sur les réseaux sociaux.

2500 euros de frais d’avocat

Trois ans après les faits, la maman de Bryan dénonce « une justice mal faite ». Elle pointe « une non-reconnaissance de la victime » et « une réparation qui n’est pas à la hauteur du préjudice subi ». Pour cette mère de famille, la coupe est pleine lorsqu’elle apprend qu’on « lui reproche de ne pas avoir vu » la violence que subissait son fils de 17 ans à l’époque des faits. Elle se sent seule et démunie. « Mon fils n’a jamais été entendu par la justice. Mon avocate, mon fils et moi n’avons jamais été convoqués à la première audience. Tout s’est fait sans nous » explique-t-elle. Et de poursuivre : « je me battrai jusqu’au bout. Je lui ai promis ».

Epuisement

Cette femme évoque « un véritable épuisement mental et physique ». « Impossible de tourner la page ». Le déplacement aux urgences de l’hôpital de Pontarlier, les brûlures sur le corps de son enfant, … elle n’a pas oublié. Elle déplore également le manque d’empathie de la direction de l’établissement scolaire dans lequel Bryan était scolarisé. « Ils n’ont jamais pris de nouvelles. Par contre, ils n’ont pas oublié de m’envoyer un huissier de justice pour la facture de l’internat que je n’avais pas payée » conclut-elle.

L'interview de la rédaction

Un mineur a été placé sous contrôle judiciaire par un juge des enfants. Le 27 septembre, vers 19h30, lors d’un contrôle, mené rue Auguste Renoir, à Besançon, il est apparu qu’il était en défaut de permis de conduire. Dans son véhicule, il a été retrouvé 2 grammes de cocaïne et 20 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, l’adolescent, âgé de 15 ans, a reconnu le délit routier, mais a nié être revendeur de produits stupéfiants.

A Besançon. Un automobiliste de 23 ans a été placé en détention, pour une durée de six mois,  pour une condamnation antérieure. Il devra également s’expliquer le 27 février dans le cadre d’une nouvelle affaire. Le 26 septembre, à 23h15, rue de Savoie, il a refusé de se soumettre aux injonctions des policiers et a pris la fuite, avant d’être interpellé.

Les investigations réalisées ont permis d’établir qu’il faisait l’objet d’une interdiction judiciaire de se rendre sur Besançon et de sortir de son domicile la nuit. En possession d’une très faible quantité d’herbe de cannabis, il a refusé de se soumettre aux tests de dépistage alcoolique et stupéfiants. Par ailleurs, son véhicule a été placé en fourrière pour un défaut d’assurance. Au cours de son audition, il a reconnu l’ensemble des faits, sauf la rébellion.

Un homme de 23 ans, inscrit au fichier des personnes recherchées sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre sur la commune de Besançon, et de quitter la Haute-Savoie, a été interpellé hier soir, vers 23h15, rue de Savoie, par les policiers bisontins.

Ce dernier a refusé de se soumettre aux injonctions formulées par les forces de l’ordre de s’arrêter. Il a pris la fuite à pied. Lors de la palpation de sécurité, il a trouvé porteur d’un sachet d’herbe de cannabis. Au commissariat, il a refusé de se soumettre aux épreuves de dépistage alcoolique et stupéfiants. Il a été placé en garde à vue avec différemment des droits.   

A Besançon. Un homme d’une quarantaine d’années a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement en comparution immédiate le 28 septembre prochain. Il est soupçonné d’avoir donné des coups à une victime du même âge dans le quartier Battant le 25 septembre.

Le quadragénaire présentait des plaies au visage. Il a été transporté à l’hôpital Minjoz. Repéré par les caméras de vidéosurveillance, l’agresseur présumé a été interpellé Grande Rue et placé en garde à vue différé, vu son taux d’alcoolémie ( 1,44 gramme d’alcool par litre de sang).

La plainte de la soprano Chloé Briot pour agression sexuelle contre l'un de ses collègues, Boris Grappe, lors de la production d’un opéra « L’inondation » a été classée sans suite. Selon Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, les éléments de l’enquête ne permettent pas de caractériser une intention coupable ni une responsabilité pour créer une culpabilité. La plainte du mis en cause pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite.

 

C’est la revue La Lettre du musicien qui a publié le 19 août 2020 le témoignage de la soprano française Chloé Briot, qui dénonce des agressions sexuelles répétées de la part de l'un de ses collègues, Boris Grappe, durant une production. Des faits qui auraient duré « plusieurs semaines, même plusieurs mois », selon Chloé Briot. Bien décidée à se faire entendre, elle a souhaité briser l’omerta qui règnerait dans le monde de l’opéra en témoignant dans la presse. Mais peu de temps avant, la chanteuse avait saisi la justice. En mars 2020, elle a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon.

Entre octobre 2019 et février 2020, Chloé Briot tient le premier rôle dans l’opéra L’Inondation, joué sur le plateau de l’Opéra-Comique, à Paris, puis aux opéras de Rennes et de Nantes. Dans cette représentation, on assiste à deux scènes de sexe entre les deux principaux personnages. C’est justement durant ces scènes que Chloé Briot dit avoir été agressée sexuellement.

« En pleine représentation, il a palpé mon sein droit comme de la pâte à modeler. J’ai tenté de me recroqueviller pour qu’il ne puisse plus me toucher. Dans la deuxième scène, il a écarté violemment mes jambes en mettant sa tête sur mon sexe » décrit Chloé Briot. Des actes qui dépasseraient le cadre de la mise en scène, selon elle, qui auraient été répétés. « Pendant les répétitions et les filages, je n'arrivais pas à dire à mon collègue que sa manière de me toucher me déplaisait », ajoute-t-elle. « Certes, nous devions jouer une scène de sexe, mais il agissait toujours au-delà du cadre des propositions du metteur en scène et me faisait systématiquement passer pour une chieuse auprès de ce dernier », explique l'artiste.

« Dans cet opéra "L'Inondation", Chloé Briot et son partenaire incarnent des époux. Dans certaines scènes, la scène 3 et 12, ils doivent simuler des rapports sexuels. Tant madame Briot que monsieur confirment qu’aucune consigne ne leur a été donnée de la part de monsieur Pommerat, le metteur en scène, concernant la scénographie » a cependant détaillé Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse cet après-midi, tout en précisant que toutes les répétitions ont été filmées, facilitant ainsi le travail des enquêteurs.

 

C’est le 15 janvier 2020 que Chloé Briot décide d'alerter son metteur en scène, Joël Pommerat, qui recadre immédiatement le baryton, Boris Grappe. Contrairement à ce qu’a pu dire la chanteuse dans la presse. « J'étais seule face à mon agresseur. En dépit de mes appels à l’aide personne ne m’a répondu » avait-elle dit. Elle a finalement admis face aux enquêteurs, qu’à partir de ce recadrage du 15 janvier de la part de monsieur Pommerat, elle n’avait plus subi d’attouchements. Boris Grappe, décrit comme un baryton très « investi et impliqué » dans son rôle et à la recherche de son personnage, a écrit dès le 16 janvier à Chloé Briot : « Je n’étais pas du tout conscient de ton inconfort dans les scènes 3 et 12 ». Le baryton s'est dit sidéré par les accusations de madame Briot. Entendu par les enquêteurs à plusieurs reprises pendant sa garde à vue, il a précisé que lors des répétitions de la pièce "L'inondation", après des essais avec monsieur Pommerat, il était parvenu à une interprétation communément admise et qu’il s’était plié à ce cadre scénographique. « A partir du 15 janvier, monsieur a dit avoir respecté à la lettre les consignes du metteur en scène ce qui se vérifie sur les images des répétitions et des différentes représentations » a expliqué Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.

Le chanteur lyrique est désormais aide-soignant dans un EHPAD, après que sa carrière a été stoppée net à la suite de la médiatisation de l'affaire. Le procureur de la République a constaté un « désaccord majeur entre la perception du chanteur et celle de madame Briot ». Joël Pommerat, le metteur en scène, a également été interrogé par les enquêteurs. « Je ne conteste pas les ressentis de madame Briot, mais nous avons fait ce que nous avons pu au moment où nous avons eu connaissance des faits" a-t-il dit.

"Tous les faits dénoncés se sont déroulés sous le contrôle strict du metteur en scène ou de son assistant avec un parti pris hyper réaliste. Monsieur obéissait parfaitement aux consignes du metteur en scène. Dès le 15 janvier, il a changé radicalement les conditions d’interprétation de ces deux scènes. Ce changement de comportement contrevient à ce que madame Briot a affirmé au journaliste de La lettre du musicien. Cela ne correspond pas à la réalité. Monsieur Pommerat a proposé de suspendre la représentation et c’est elle qui a dit vouloir continuer. Il n’a pas été démontré pendant l’enquête que le mis en cause a eu conscience que son jeu d’acteur a créé un mal-être pour Chloé Briot. Ces éléments ne permettent pas de caractériser une intention coupable, une responsabilité pour créer une culpabilité", a confié le procureur de la République Etienne Manteaux. La plainte du mis en cause pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite, « la justice n'ayant pu objectiver la volonté de la plaignante de nuire volontairement à son collègue ».  

Un Bisontin de 18 ans devra s’expliquer devant la justice. Dimanche soir, alors qu’il déambulait de façon suspicieuse sur la Place du 5 septembre entre des voitures, il a été contrôlé par une patrouille de police. Il est apparu que ce jeune homme, défavorablement connu de la police, était en possession d’une dizaine de grammes d’herbe et de résine de cannabis. Au cours de sa garde à vue, il n’a pu que reconnaître les faits qui lui étaient reprochés.