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Durant cette première semaine de vacances, des adolescents ont donné de leur temps pour leur quartier. Durant ces cinq derniers jours, aux Clairs Soleils, ils ont redonné vie à un ancien terrain de basket que les herbes folles avaient envahi. Encadré par deux éducateurs de l’ADDSEA, ils ont nettoyé et débroussaillé l’endroit, avant de le personnaliser.

En échange de leur investissement, ils percevront une petite rémunération, la première pour ces jeunes ados, âgés entre 15 et 16 ans. C’est la Ville de Besançon qui apporte son soutien financier à ce beau projet éducatif. Au-delà de l’aspect financier, qui leur permettra de pourvoir financer la réparation de leurs téléphones portables, ces volontaires ne cachent pas leur satisfaction d’avoir pu mener ce chantier à son terme, malgré les aléas climatiques, d’avoir obtenu la reconnaissance des habitants du quartier et d’avoir créé un nouvel espace de vie.

Fiers du travail accompli, ils se disent prêts à mener d’autres actions identiques lors de prochaines vacances scolaires.

Le reportage de la rédaction : Benjamin Gyger (éducateur de prévention à l'ADDSEA du Doubs) et deux jeunes participantes

 

Ce mercredi, le comité départemental UFOLEP du Doubs et le collectif Parloncap ont mené l’opération « Ufo street » au gymnase du bas du lycée à Pontarlier. Il s’agit d’un événement ayant pour but d’initier des jeunes à la pratique de nombreuses activités sportives en lien avec le monde des cultures urbaines et artistiques.

« Le but est de faire découvrir à ces jeunes toutes ces activités en leur faisant plaisir. Mais aussi de faire connaître les différentes associations » Justin Bonnet, animateur ado à la MJC des Capucins depuis 7 ans.

Au programme de cette journée, une initiation à plusieurs activités sportives en lien avec les cultures urbaines et artistiques a été proposée aux jeunes participants. Entre le crossfit (musculation), chase tag (jeu du chat en version sportive), hip-hop, panna (foot de rue), football et basket, le choix est varié. « L’idée c’est la mixité au niveau des enfants et des jeunes de quartiers. Ils grandissent ensemble, et apprennent à se connaître à travers des projets. L’idée vraiment, c’est de développer des nouvelles actions et des nouvelles propositions au niveau de la jeunesse » précise Eric Louvrier, animateur coordinateur de Parloncap. Des propos soutenus par Florian Martin, délégué départemental UFOLEP du Doubs. « On souhaite développer ce genre d’événement un peu partout dans le département. Si vous êtes une structure associative, en recherche d’activités à proposer aux jeunes, n’hésitez pas à nous contacter. Pour les jeunes, notre volonté c’est qu’il n’y ait pas de barrière financière ou autre. Ça ne coûte rien. On a aussi tendance à se déplacer dans les quartiers prioritaires où l’offre sportive est faible. Notre volonté est qu’un maximum de jeunes puissent bénéficier de ces dispositifs sportifs ».

 

Retour sur cet événement en photo :

 

Justin Bonnet, animateur ado à la MJC des Capucins, et Florian Martin, délégué départemental UFOLEP du Doubs : 

 

 

Pour la sixième année consécutive, la ville de Besançon propose un chantier de jeunes à la Citadelle. D’une durée de quinze jours, il se déroulera du 10 au 24 juillet, en partenariat avec l’association «  le Club du Vieux Manoir », qui organise des chantiers de jeunes depuis plus de 60 ans. Ce camp-chantier s’adresse aux adolescents, âgés entre 14 et 17 ans.

Les participants proviendront pour moitié de Besançon et pour moitié d’autres horizons. 15 places sont disponibles. Pour obtenir de plus amples informations, il est utile de contacter Gaëlle Cavalli au 03.81.87.80.70 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Le coût de l’inscription est de 270 euros. Une aide financière de la ville de Besançon est possible. Dans ce cas, n’hésitez pas à composer le 03.81.87.80.70

Ils méritent cet épilogue heureux. Ce dimanche après-midi, les U19 nationaux du CA Pontarlier se sont imposés sur le score de 1 but à 0 face au Paris FC, le 3è de ce championnat des plus relevés, qui concentre l’élite de la nouvelle génération de footballeurs français. Le groupe de Romain Pogeant ne baisse jamais les bras et ça paie. Bravo les gars.

 

L’ASC Velotte, club de football créé à la fin des années 70 et durant les années 80, est devenu en 2022, le troisième club avec le plus de licenciés à Besançon. Avec plus de 200  pratiquants, il se classe juste derrière le Racing Besançon (580 licenciés) et le Besancon Football (466 licenciés). Le club velottier connait une vraie croissance, alors qu’une baisse des effectifs bisontins de 23% est à noter depuis la saison 2017/2018. Mais d’où vient cette hausse au sein de ce club de quartier ? Benjamin Besançon, président du club de l’ASC Velotte, a répondu aux questions de Sacha Froment, qui a récemment effectué son stage de 3è au sein de Radio Plein Air.

Parmi les clubs qui comptent à Besançon

Benjamin Besançon nous a fait part de ses principales ambitions pour Velotte. Il  veut que « le club préforme des joueurs avec du potentiel, pour qu’ils puissent rejoindre  des centres de formation ». Pour ses équipes, il veut également qu’elles réhaussent leur niveau pour prendre toute la place qu’elles méritent au sein du football bisontin. Parmi les autres ambitions du président, celle de créer davantage de lien avec les habitants du quartier. Un bon moyen pour recruter aussi de nouveaux bénévoles et joueurs. Alors qu’il y a 3 ans, 91 licenciés composaient les différentes équipes, aujourd’hui, ils sont 200 à taper dans le ballon. « Le bouche à oreille est un formidable vecteur de communication. La meilleure des publicités, c’est lorsque des  copains en parlent à d’autres copains » reconnaît Benjamin Besançon.

L’objectif de 300 licenciés

Chez les U15, on aime partager sa passion avec d’autres. Dernièrement, Basile a rejoint les rangs de l’ASC Velotte. Lui, aussi, a été séduit par l’ambiance amicale qui y règne. Pour rien au monde, il ne porterait une autre couleur. Mais où ce club de quartier compte s’arrêter ? Benjamin Besançon s’est fixé le cap des 300 licenciés. Selon le responsable, « c’est en atteignant ce niveau que le club pourra s’inscrire dans la durée et la maturité ». Une nouvelle étape pourrait être franchie lors de la prochaine saison. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction

 

Depuis quelques mois, grâce au soutien pédagogique de Mme Hautbois, Conseillère Principale d’Education au collège Victor Hugo de Besançon, et Lisa Devillers, actuellement en service civique au sein de cet établissement scolaire, une dizaine de collégiens participe à un atelier pâtisserie le mercredi après-midi. Rencontre avec les adultes et ces jeunes passionnés

Pour le collège bisontin et sa direction, les attentes pédagogiques sont multiples : encourager les projets et les initiatives lancés par les adolescents, créer et tisser du lien avec les élèves, renforcer le sentiment d’appartenance des jeunes à l’établissement scolaire et valoriser les métiers des parents. C’est ainsi que Lilou et Saraz ont fait les démarches nécessaires pour voir aboutir leur idée. Ces jeunes filles ont su trouver les mots et se montrer convaincantes pour obtenir les autorisations nécessaires.

cuisinier victor hugo 3

Des idées plein la tête

C’est avec générosité, envie et partage que le duo mobilise autour de lui. Les deux cheffes distribuent les rôles et s’assurent du bon déroulement de la séance. On partage ses savoirs, on donne de bons conseils et on réfléchit et pense à l’avenir. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Lilou admet même bien volontiers que ses petits camarades lui apportent également de bonnes idées dans la conception des activités et l’application de certaines techniques. Ce mercredi, les petits pâtissiers du collège Victor Hugo ont cuisiné de succulentes gaufres et un joli gâteau au yaourt. Entre deux coups de fouet ou la recherche des ingrédients dans la réserve, chacun envisage l’avenir ou se projette d’ores et déjà dans sa vie professionnelle future. C’est ainsi que Lilou, Saraz et Timéo ont déjà envisagé la possibilité de créer leur propre pâtisserie. « Une entreprise familiale et sociale, qui donnera du travail à toutes les personnes qui en ont besoin ». La future boulangerie sociale et solidaire de Besançon est sans doute en train de se réfléchir  et de se concevoir dans les murs du collège Victor Hugo.

L'interview de la rédaction

 

Jusqu’au premier tour des élections présidentielles, en avril prochain, Plein Air a décidé de donner la parole aux jeunes francs-comtois. En compagnie des étudiants en licence 3 Info’Com  de la faculté des lettres de Besançon, nous allons à la rencontre des 18-25 ans pour savoir ce qu’ils attendent du prochain Président de la République. Cette semaine, c’est Alexia qui s’y est collée. Elle a rencontré Esther, qui demande une politique plus sociale et une revalorisation du travail.

L'interview de la rédaction

 

Les Maisons Familiales et Rurales de Bourgogne-Franche-Comté forment chaque année près de 3000 élèves et 1000 apprentis. Ces structures proposent également des formations pour adultes. Environ 2500 adultes sont accompagnés tous les ans. A Vercel, 300 jeunes sont accueillis pour suivre des formations dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité. Les formation en alternance, dès la 4è et jusqu’au BTS, sont au cœur du dispositif. C’est cette pédagogie au plus près des réalités des métiers qu’ils ont choisis qui a séduit ces jeunes apprentis. L’accompagnement de chaque élève dans son projet personnel et ce contact étroit avec le monde professionnel expliquent le succès grandissant de ces formations. Les jeunes le revendiquent, les compétences acquises et les valeurs transmises répondent à leur besoin personnel et leurs attentes professionnelles.

Paroles de jeunes

Emma ( Bac professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole – Niveau 4) : « J’ai choisi l’apprentissage parce que cela me permet d’avoir un peu une rémunération. J’aimerais poursuivre mes études par un BTS pour pouvoir m’installer. Je pense poursuivre avec les MFR parce que l’on est bien encadré. Les moniteurs sont toujours là pour nous écouter  et nous aider si on a besoin ».

Louis (technicien agricole – Niveau 4) : « L’alternance me plaît beaucoup. C’est la forme d’apprentissage qui me convient le mieux. Tout ce que l’on apprend à l’école, on le voit et on le pratique la semaine suivante dans nos fermes ».

Kevin (brevet professionnel dans le domaine de la sécurité – Niveau 5). « On apprend le métier directement ici. J’ai pu être embauché sur un apprentissage pour préparer un diplôme plus important dans le domaine de la sécurité ».

Avec un taux de réussite de 93% aux examens et un taux d’insertion professionnelle de 93% également, ces structures proposent une voie intéressante permettant aux jeunes de trouver une place dans la vie active et sur le marché de l’emploi.

Le reportage de la rédaction / Les jeunes et M. Galmiche ( directeur de la MFR de Vercel)

 

    Les scènes Buissonnières reviennent cette année pour une huitième édition. Des élèves de CM1-CM2 ainsi que de sixième travailleront toute l’année autour d’ateliers de danse, d’écriture et de musique afin d’imaginer une grande fête hip-hop le 24 mai à Dole. Les représentations auront lieu le lundi 7 au Collège de l’Arc à Dole, le 8  à la salle Dolto de Dole, le 10 à la salle des fêtes de Damparis et le 11 au Collège Rouget de Lisles de Lons. Plus d’informations sur www.espacedessens.sitew.fr.

En février et en mars, la Citadelle met en place divers ateliers créatifs pour tous les âges. Divers ateliers manuels seront proposés. Plus d’informations sur www.citadelle.com. A partir du 9 février, tous les mercredis hors vacances scolaires, le musée comtois de la citadelle invite à une visite contée pour mettre en avant le patrimoine culturel de la Franche-Comté. À partir de 5 ans, limités à dix-neuf places, les mercredi de 14h30 à 16h.