Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, député Modem du Doubs, représentant l’opposition municipale à Besançon, réagit à l’installation de sept caméras de vidéoprotection dans la cité comtoise. Il regrette qu’Anne Vignot, la maire écologiste, n’ait pas « entendu plus tôt les demandes de l’opposition municipale et celles de la police nationale et de la justice ».
Il invite la municipalité à changer "de braquet en matière de politique de sécurité : poursuivre l’installation de nouvelles caméras, recruter les 18 policiers manquants depuis 2020, armer la police municipale et créer une brigade de soirée au sein de la police municipale ».
Les arts de rue vont prendre possession de Besançon à compter du 4 octobre, et jusqu’au 6 octobre. Le festival du bitume et des plumes arrive dans la cité comtoise. Le spectacle vivant n’aura jamais aussi bien porté son nom en 2024. Il s’agit de la neuvième édition de ce rendez-vous culturel.
Lors de la précédente édition, 17.000 spectateurs avaient fait le déplacement. Engagé et ouvrant sur la culture le plus largement possible, cet évènement annuel se décline en différents endroits de la ville : la place Granvelle, la place de la Révolution, le parc Micaud, … . Spectacles vivants, concerts et bien d’autres animations et ateliers pour petits et grands animeront la cité comtoise.
Retrouvez la programmation complète sur : https://festivalbitumeplumes.fr/wp-content/uploads/2024/09/GazetteVersionTelechargeable-1.pdf
La Ville de Besançon lance un appel à candidature afin d’accueillir de nouveaux artistes professionnels dans quatre ateliers individuels (20 m² et 30 m²), un atelier de 120 m² ainsi qu’une place dans un atelier partagé à partir de janvier 2025. Les ateliers sont dédiés à la création contemporaine en arts plastiques. Le dossier de candidature devra être envoyé sous PDF à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 30 octobre. Depuis l’ouverture de ce site en janvier 2014, 69 artistes ont bénéficié de la mise à disposition d’ateliers aménagés dans une ancienne caserne militaire.
Actrices sociales de premier plan, les maisons de quartier municipales de Besançon ont également fait leur rentrée. En étroite collaboration avec la Ville et ses services sociaux, ces établissements déclinent une large politique sociale, éducative et culturelle sur leur territoire d’action. Leurs missions sont multiples et répondent aux besoins et aux attentes des habitants. Lieux de sociabilisation, d’émancipation, de lutte contre l’isolement, de cohésion sociale, ces structures sont indispensables pour l’apprentissage du mieux vivre ensemble et l’émancipation des personnes et l’accueil et l’accompagnement qu’elles proposent. Les travailleurs sociaux, artistes et autres intervenants sont des créateurs de lien qui, grâce aux initiatives et projets qu’ils proposent, s’adressent à tous les publics, en adaptant leurs intentions et démarches pédagogiques.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Des ateliers, des publics
Les maisons de quartiers municipales proposent un riche programme d’activités. Chaque saison, de nouvelles propositions viennent enrichir l’offre existante. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les situations : activités de loisirs, accompagnement des parents et à la scolarité, alphabétisation, expression artistique,… . Depuis l’après covid, une autre manière d’intervenir est mise en place. Elle consiste à sortir hors les murs de ces structures, en réinvestissant l’espace public. Ailleurs, on installera des moyens humains et logistiques sur des territoires parfois oubliés. C’est ainsi, que depuis le 28 mars dernier, un espace de vie sociale a vu le jour à l’espace Simone de Beauvoir (14 rue Violet). Tenu par deux personnels, il se veut être un lieu ressource à destination de sa population. Une politique également menée en collaboration avec les acteurs associatifs et sportifs existant. Son développement est en cours.
L'interview de la rédaction : rafik Boussoualim, chef de service à la maison de quartier Montrapon/Fontaine-Ecu
Un espace jeunesse
A la maison de quartier Montrapon/Fontaine Ecu, cette saison 2024/2025 sera marquée par l’ouverture d’un espace pour toutes les jeunesses, à l’image de celui qui a vu le jour dans le quartier Planoise. « Le Tremplin » veut s’adresser aux préadolescents, adolescents, étudiants et jeunes adultes, avec un intérêt particulier pour les enfants, à partir de 12 ans, qui peuvent parfois basculer dans la délinquance. Ici, les responsables veulent créer un lieu sympa, permettant à chacun de se poser un instant, faire des rencontres et trouver une oreille attentive, en présence de travailleurs sociaux, pouvant répondre à leurs difficultés et préoccupations.
Les corbeilles classiques présentes dans les rues bisontines vont progressivement disparaître. Elles seront remplacées par des corbeilles de tri qui permettront à chacun de trier ses emballages. Cette semaine, les services de la Ville de Besançon procèdent à une phase de test, dans les secteurs Grande Rue et Rue des Granges, avec l’installation de corbeilles à double compartiment.
Dans un second temps, pour élargir cette phase de test, des abribacs, plus volumineux, seront installés. L’objectif final est d’installer, d’ici deux ans, 1.000 mobiliers bi-flux dans les rues et les parcs de la ville. Un budget de 2,5 millions d’euros est prévu pour cette opération.
Dans le cadre de son plan écoles et crèches, la Ville de Besançon va s’attaquer à la réhabilitation de l’école Champagne, située dans le quartier Planoise. L’objectif est de repenser l’intégralité du site scolaire, en procédant aux étapes de déconstruction et construction pour l’école élémentaire et de rénovation extension pour l’école maternelle. 10 millions d’euros ont été validés par le Conseil Municipal du 25 septembre 2023. Ce chantier, qui ne débutera qu’en 2026, présente plusieurs intérêts : éloigner la structure de la route nationale 57, améliorer le confort des usagers et répondre aux enjeux climatiques et énergétiques.
Dans un souci de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre, la Ville de Besançon développe plusieurs projets sur son territoire. Sept sont en cours, à des étapes plus ou moins avancées avec son Organisme Foncier Solidaire (OFS). Quatre logements en Bail Réel Solidaire sont prévus au 8 de la rue Bersot. Les logements vont du studio au T4. Le permis de construire est en cours d’instruction. La commercialisation aura lieu durant le 4è trimestre 2024. L’objectif fixé par Grand Besançon Métropole dans son Programme Local de l’Habitat est d’environ 50 logements par an sur son territoire en accession sociale à la propriété. La cité entend ainsi lutter contre la spéculation immobilière. Les prix pratiqués sont plus accessibles. Soit 40% moins chers que sur le marché traditionnel.
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, la Ville de Besançon vous propose de venir découvrir l’Hôtel de Ville. Rendez-vous les 21 et 22 septembre. L’Hôtel de ville est logé dans un beau monument en pierre de Chailluz, construit au 16è siècle par l’architecte Richard Maire, protégé aux Monuments historiques et restauré en 2019. Les visiteurs pourront découvrir la salle du Conseil municipal où les élus présenteront le déroulé des séances et des débats, et également le salon des Portraits des maires et l’ancien bureau de Jean Minjoz. Des visites sont assurées de 11h à 18h durant ces deux jours. Rendez-vous au rez-de-chaussée, en face l’Office de Tourisme de Grand Besançon, place du 8 septembre.
Le tiers-lieu jeunes de la ville de Besançon et d’une quarantaine d’autres partenaire sera bientôt une réalité. Ce samedi, la cité organisait des visites guidées du chantier en cours. Implanté dans les locaux du CRIJ de Bourgogne Franche-Comté, qui coordonnera le dispositif, cet espace se décline en une salle de 100 m2, entièrement rénovée, qui offrira à la jeunesse bisontine, une structure, disposant des équipements numériques adéquats, pour se rassembler, s’organiser et développer des initiatives, répondant à leurs attentes et leurs besoins. Une large classe d’âge, allant de 12 à 30 ans, issue de tous les territoires de la ville, est attendue. Elle sera accueillie par un animateur, déjà recruté.
Nathan Sourisseau, l'élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon
Invitée à laisser un message, Anne Vignot a lancé un "vive la jeunesse"
Un million d’euros d’investissement
La Ville de Besançon investi un million d’euros pour la réhabilitation, la mise en accessibilité et l’équipement de cet espace de 100 m2. Le chantier se poursuit. Le planning prévoit une mise en service de ce nouvel équipement l’été prochain. « Les associations de l’écosystème jeunesse, la ville, mais également le CRIJ pourront proposer des actions. Les jeunes auront vocation à nourrir cette programmation. Ils trouveront à l’intérieur de ce bâtiment les ressources pour le faire. Ils pourront également venir discuter, passer un bon moment » explique Nathan Sourisseau, l’élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon.
Présentation des travaux par le responsable du chantier
Tout n’est pas encore réglé, mais la Ville de Besançon fait son maximum pour que la problématique de l’accueil des jeunes bisontins à la restauration scolaire se règle. Depuis la dernière année du mandat précédent, 807 places ont été créées. A compter du 23 septembre, ce sont 50 places supplémentaires qui verront le jour. Soit 5.256 enfants accueillis, contre 4.439 durant la saison 2019/2020. Chiffres à l’appui, la cité comtoise et Claudine Caulet, l’élue en charge de l’éducation, des écoles et de la restauration scolaire, expliquent que « 94,8% des demandes d’inscription aux restaurants scolaires sont satisfaites à ce jour. Et 100% de celles arrivées dans les temps, soit du 4 mars au 17 mai 2024 ».
Trois contraintes à relever
Pour la Ville de Besançon, trois contraintes doivent être relevés pour augmenter sa capacité d’accueil. Elle doit répondre aux exigences réglementaires liées à la capacité d’accueil des espaces collectifs accueillant du public. Elle doit également répondre à la réglementation concernant l’encadrement des mineurs dans ce cadre-là . Elle doit également pouvoir augmenter le nombre de repas servis. Contrainte par une cuisine centrale, qui ne peut produire que 5.000 repas par jour, elle doit jouer d’ingéniosité pour répondre à la demande. Ainsi, des repas sont achetés à l’extérieur, plusieurs restaurants sont passés en liaison froide et des enfants vont déjeuner dans le collège le plus proche.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet
Transformation des restaurants scolaires et des offices
Pour systématiser les doubles services et augmenter les capacités d’accueil, la ville de Besançon adapte ses équipements et infrastructures. Certains restaurants scolaires ont fait l’objet de travaux. Le passage du restaurant scolaire île de France en liaison froide a été réalisé en septembre 2024, celui de l’école Viotte sera livré à la rentrée 2025, celui de l’école Fourier au 1er trimestre 2026.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet
L’encadrement des enfants
Selon Claudine Caulet, « la situation s’est améliorée sur ce point ». « Un travail de fidélisation des animateurs a été effectué, en leur offrant la possibilité d’avoir des contrats de 3 ans. Par ailleurs, un projet ATSEM/animation est actuellement décliné. 59 ATSEM ont accepté l’expérience. Cela consiste à proposer à ces professionnels, qu’en plus de l’accompagnement des enseignants sur le temps scolaire, elles prennent en charge des enfants sur le temps du midi. Ce dispositif a été mis en place dans 21 écoles lors de cette rentrée.
L'interview de la rédaction : Claudine Claudet