Une partie des salariés de l’entreprise Flowbird, implantée au parc Lafayette à Besançon, s’est rassemblée en fin de matinée, ce mardi, devant les grilles de la firme pour dénoncer le nouveau rachat de l’entreprise. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives.
En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent de la richesse et donnent de la valeur au site bisontin. Pas question non plus de faire payer à ce dernier la dette consentie pour le rachat de l’usine. Ce qui, selon la CFDT, « a un impact sur l’évolution salariale ». La coupe est pleine. Dans ces conditions, il est notamment demandé aux actionnaires de reverser une partie de la valeur marchande de l’entreprise aux salariés. Un nouveau rassemblement est prévu jeudi prochain, après la prise de parole du patron de Flowbird, qui se tiendra, en visio, la veille.
L'interview de la rédaction / Marc Szabo de la CFDT
Les salariés de l’entreprise Flowbird, premier employeur du secteur privé de Besançon, sont inquiets. Cette société, leader mondial de la mobilité urbaine, qui équipe d’horodateurs toutes les grandes villes du monde : Paris, New-York, Barcelone, Amsterdam, … , va être revendue à un fond d’investissement américain. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives. En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires. Dans ces conditions, un rassemblement est prévu le 12 octobre, à 11h30, devant la firme bisontine.
Le constat ne date pas d’aujourd’hui. Le coût de la vie est plus élevé dans le Haut-Doubs. Pas toujours facile de se loger sur ces territoires, où la proximité avec la Suisse et certains hauts revenus font exploser les prix, notamment ceux de l’immobilier. Cette situation, qui est devenue un véritable problème, inquiète notamment les élus locaux. C’est la raison pour laquelle, le conseil départemental du Doubs s’en est emparé.
Avec l’agence immobilière sociale Soliha, la collectivité développe un dispositif unique qui permet aux personnes qui ne parviennent pas à se loger sur la bande frontière de pouvoir trouver une solution. Concrètement, elle propose aux propriétaires bailleurs de conventionner leur logement, vacant ou non, sur une durée de 6 ans. Cette opération s’accompagne d’une aide financière intéressante pour les personnes qui mettent à disposition leur appartement, tout en sécurisant leur engagement. Cela passe ainsi par un abattement fiscal de 85% et d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, à raison de 1.000 euros par an pendant six ans. La garantie Visale est notamment possible. Elle sécurise les revenus locatifs en cas d’impayés des loyers. Une rencontre avec Soliha permet de bien définir le projet et les aides qui l’accompagneront.
Emmanuelle Gala explique que « la demande est bien plus importante que l’offre ». D’où son nouvel appel auprès des propriétaires. Une trentaine de communes, de Mouthe à Maîche, en passant par Valdahon, sont concernées.
Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de contacter Emmanuelle Gala au 07.71.24.11.46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'interview de la rédaction
Cette année, la Ville de Maîche s’associe à la journée nationale des aidants. Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement que la cité du Haut-Doubs développe depuis 2016 auprès de ces personnes altruistes. Effectivement, chaque mois, elle leur permet de souffler durant une après-midi en organisant un temps de rencontre le 2è mardi de chaque mois. Pour l’élue maîchoise Véronique Salvi, il est important de mettre à l’honneur ces personnes qui se dévouent sans compter. Durant le premier confinement, ces hommes et ces femmes avaient accepté de travailler de concert avec la Ville pour faire partie de la cordée mobilisée pour accompagner et soutenir les personnes en difficulté et isolées.
Cette année, dans le cadre de cette journée nationale, la ville de Maîche propose, ce 6 octobre, trois temps forts au château du Désert : Un théâtre forum à 14h, un temps convivial musical à 16h et un moment d’échange entre les aidants et un médecin à 17h. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de joindre la ville de Maîche au 03.81.64.03.01
L'interview de la rédaction : Véronique Salvi
Alors qu’une petite tension a été constatée en début de cortège entre les composantes de l’intersyndicale – la CGT ayant décidé de prendre le départ plus tôt que les autres – environ 600 personnes se sont rassemblées ce matin à Besançon pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études.
Plusieurs syndicats sont présents. Ils représentent majoritairement la fonction publique. Dans le cortège, les domaines de la santé et de l’éducation sont majoritairement représentés. Les retraités ont également fait le déplacement. Les banderoles déployées appellent majoritairement « à une augmentation des salaires et des retraites ». « La première violence, c’est la pauvreté. Les casseurs sont à l’Elysée » pouvait-on lire également. Les manifestants se sont rendus devant la préfecture.
Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).
Comme elle le fut vendredi dernier, la CGT énergie sera de nouveau mobilisée ce mardi. Le syndicat dénonce « la hausse constante des tarifs de l’énergie, qui a des répercussions sur le pouvoir d’achat des Français et met davantage en difficulté les familles les plus précaires ». Pour Pascal Jeanmougin, le secrétaire général du syndicat CGT Energie Franche-Comté, le gouvernement doit prendre les mesures qui s’imposent pour faite cesser cette augmentation. Cela passe notamment par l’application d’une TVA à 5,5%. Mr Jeanmougin regrette que cette hausse annoncée profite une nouvelle fois « aux actionnaires », au détriment des personnes les plus en difficulté.
L'interview de la rédaction / Pascal Jeanmougin
Ce dimanche, la Préfecture du Doubs indique « l’interdiction de manifester sur les emprises des péages autoroutiers du Doubs et de leurs abords ce lundi 4 octobre ». Cette décision fait suite à l’appel national lancé pour dénoncer l’application du passe sanitaire. Il est rappelé que toute infraction constatée sera réprimée par six mois d’emprisonnement et une amende d’un montant de 7500 euros.
Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).
Les salariés de la société SKF, basée à Lons-le-Saunier, sont appelés à faire grève ce mercredi 29 septembre. La CGT et les salariés s’inquiètent quant aux transferts de nombreuses références vers la Chine et la venue programmée de quatre salariés chinois sur les sites lédonien, de Valence et de Valenciennes. Par ailleurs, les départs de salariés remplacés par des intérimaires ou des prestataires de service, sans rappeler les salariés licenciés, et le recours aux heures supplémentaires ne rassurent pas le personnel.
Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.
Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à -dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.
Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».
Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.