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La Mission Locale du bassin d'emploi de Besançon est au cœur du plan « #1jeune1solution ». Ce plan de relance économique, officiellement lancé le 23 juillet 2020 par Jean Castex à Besançon, a pour but de lutter contre le chômage des jeunes et leur insertion dans la vie sociale et professionnelle. Un plan d'autant plus nécessaire en raison de la crise sanitaire qui a précarisé la jeunesse française.

Quel objectif ?

L'objectif est d'aller chercher les jeunes déscolarisés, sans emploi et sans formation, de leur redonner confiance en eux et les accompagner sur le chemin de la vie professionnelle. Ce dispositif est accessible dès 16 ans et permet un parcours et des conseils individualisés selon la situation. A Besançon, on s'attend aussi à voir arriver de nombreux jeunes diplômés ou n'ayant pas poursuivi leur cursus universitaire. Des étudiants isolés, sans ressources financières ou connaissant des difficultés psychologiques après ces longs mois de cours en distanciel, éloignés de toute vie sociale et familiale.

Des moyens supplémentaires

Si la mise en place du dispositif a balbutié, désormais son contour est mieux défini et les missions locales ont pu poser des jalons pertinents, semblant répondre aux besoins des jeuens et des entreprises. Trois dispositifs ont vu leurs moyens prendre de l'importance : Le PACEA (Parcours d'Accompagnement Contractualisé vers l'Emploi et l'Autonomie), le Dispositif de la Garantie Jeunes et les contrats aidés. Ce soutien financier supplémentaire a également permis l'acquisition de nouveaux locaux et le recrutement de nouveaux conseillers en insertuion. Car, oui l'enjeu, est bien d'accueillir et d'accompagner davantage de jeunes. Pour atteindre les ambitieux objectifs gouvernementaux, il va falloir aller chercher les jeunes les plus éloignés de ces dispositifs et informer au mieux les entreprises. C'est tout le travail qui attend les professionnels de la mission locale du bassin d'emploi de Besançon. « Dans les tous prochains jours des opération de terrain vont être déployées » promet Thierry Grandmottet le directeur de la structure.

Didier Paineaud, Maire de Byans-sur-Doubs et président de la mission locale du bassin d'emploi de Besançon

Le CCAS (centre communal d'action sociale) propose jusqu'au 10 juin une exposition réalisée par le public qu'il accueille.  Elle est à découvrir au Kursaal. « Renc'arts » met en scène des Å“uvres imaginées et conçues par des bisontins de la maison des séniors, des résidences autonomie ou encore de la direction des solidarités. Un véritable projet pour retisser du lien social par l'art en ces temps de pandémie.

Retrouver la vie en société

La rupture sociale et l'isolement sont des problématiques encore existantes, particulièrement depuis le confinement. Le CCAS et ses différents services ont donc souhaité continuer de créer du lien avec leur public. Grâce à l'art, tous ces bisontins en situation précaire, de handicap ou les personnes âgées ont reçu du matériel et des tutoriels pour réaliser une œuvre artistique à leur domicile. A la levée des restrictions, ils ont pu échanger et montrer leurs productions au parc de la Gare d'Eau lors d'un moment de convivialité, masqué et distancié.

Se découvrir un talent

La directrice du service culturel du CCAS tenait absolument à réaliser cette exposition, malgré la crise. « On va la faire cette expo, de toute façon on la fera ». Elle est accessible jusqu'au 10 juin, et montre ces œuvres réalisées en collaboration avec des artistes professionnels. L'objectif est de mobiliser ces publics beaucoup trop sujets à l'isolement, et de leur insuffler de la confiance en soi. Les néo-artistes sont fiers de présenter leurs œuvres.

La politique publique suit le mouvement

Anne Vignot, maire de Besançon, exprime son admiration vis-à-vis de cette exposition. Selon elle, la mairie accompagne tous les bisontins tout au long de leur vie. Elle doit donner la possibilité à tout le monde de créer, d'exprimer leurs émotions. Elle y découvre des personnes qui se sont trouvées un talent pour l'art, parfois même tard dans leurs vies. « On a la chance d'avoir beaucoup d'associations à Besançon pour l'accompagnement des habitants. On se doit d'être facilitateur pour multiplier les activités des uns et des autres » conclut-elle.

Lors de sa commission permanente, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté vient de voter 233 millions d'euros d'aides régionales.

On notera par exemple, l'attribution de 600.000 euros pour le rachat des bâtiments de l'entreprise jurassienne Jacob Delafon à Damparis par le Kramer. 850.000 euros sont également attribués au titre du fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonée. Cette somme est accordée à la société Kramer pour l'acquisition de l'outil de production. Par ailleurs, concernant l'autre société jurassienne en difficulté, MBF Aluminium à Saint-Claude, une enveloppe de 200.000 euros a été votée pour les missions d'expertise et les diligences à mener en vue de l'entrée de la région au capital de la société MBF.

Concernant l'enseignement supérieur, la collectivité prévoit 2,4 millions d'euros pour la rénovation énergétique du bâtiment Descartes de l'ENSMM, 1,1 million pour la création d'un « lieu de vie étudiant » sur le campus Bouloie Temis, 1,4 million pour la rénovation énergétique de la tranche 2 de l'UFR droit et 540.000 euros pour la construction de l'ISIFC, l'école d'ingénieurs en génie biomédical.

Une journée d'action dans la fonction publique se tiendra ce lundi 15 juin. A Besançon, un rendez-vous est prévu à 17h devant la préfecture du Doubs.

Les manifestants exigent « une revalorisation salariale décente et des créations de postes suffisantes afin de rendre le secteur de la fonction publique attractif et en capacité de répondre aux besoins des usagers »

Les salariés de MBF Aluminium ne sont toujours pas fixés sur leur sort. Ce mardi, le tribunal de commerce de Dijon n'a pas rendu sa décision. Ce dernier devrait se prononcer ce vendredi.

Rappelons qu'un seul repreneur s'est fait connaître. Il s'agit de Mikaël Azoulay. 210 emplois pourraient être conservés sur les 272 que compte actuellement le site jurassien.