Alors qu’une petite tension a été constatée en début de cortège entre les composantes de l’intersyndicale – la CGT ayant décidé de prendre le départ plus tôt que les autres – environ 600 personnes se sont rassemblées ce matin à Besançon pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études.
Plusieurs syndicats sont présents. Ils représentent majoritairement la fonction publique. Dans le cortège, les domaines de la santé et de l’éducation sont majoritairement représentés. Les retraités ont également fait le déplacement. Les banderoles déployées appellent majoritairement « à une augmentation des salaires et des retraites ». « La première violence, c’est la pauvreté. Les casseurs sont à l’Elysée » pouvait-on lire également. Les manifestants se sont rendus devant la préfecture.
Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).
Comme elle le fut vendredi dernier, la CGT énergie sera de nouveau mobilisée ce mardi. Le syndicat dénonce « la hausse constante des tarifs de l’énergie, qui a des répercussions sur le pouvoir d’achat des Français et met davantage en difficulté les familles les plus précaires ». Pour Pascal Jeanmougin, le secrétaire général du syndicat CGT Energie Franche-Comté, le gouvernement doit prendre les mesures qui s’imposent pour faite cesser cette augmentation. Cela passe notamment par l’application d’une TVA à 5,5%. Mr Jeanmougin regrette que cette hausse annoncée profite une nouvelle fois « aux actionnaires », au détriment des personnes les plus en difficulté.
L'interview de la rédaction / Pascal Jeanmougin
Ce dimanche, la Préfecture du Doubs indique « l’interdiction de manifester sur les emprises des péages autoroutiers du Doubs et de leurs abords ce lundi 4 octobre ». Cette décision fait suite à l’appel national lancé pour dénoncer l’application du passe sanitaire. Il est rappelé que toute infraction constatée sera réprimée par six mois d’emprisonnement et une amende d’un montant de 7500 euros.
Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).
Les salariés de la société SKF, basée à Lons-le-Saunier, sont appelés à faire grève ce mercredi 29 septembre. La CGT et les salariés s’inquiètent quant aux transferts de nombreuses références vers la Chine et la venue programmée de quatre salariés chinois sur les sites lédonien, de Valence et de Valenciennes. Par ailleurs, les départs de salariés remplacés par des intérimaires ou des prestataires de service, sans rappeler les salariés licenciés, et le recours aux heures supplémentaires ne rassurent pas le personnel.
Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.
Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à-dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.
Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».
Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.
Afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le maintien du droit d'aménager leur temps de travail hebdomadaire, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole seront en grève ce mardi 28 septembre. Ils manifesteront à 8h30 devant l’entrée du Kursaal pour accueillir avec les honneurs leur Présidente-Maire Anne Vignot et leur Direction Générale en ouverture du séminaire annuel des cadres où « on a « oublié » de les convier » précis le communiqué de presse.
Dans le cadre d’un appel national, et dans la continuité de la mobilisation du 10 juin dernier, les psychologues se réuniront ce mardi 28 septembre, à 13h, sur le parvis du CHU Jean Minjoz à Besançon. Ces professionnels exigent « une nouvelle politique de santé ». Ils pointent des salaires non revalorisés depuis 1985, des emplois précaires et leur exclusion des négociations du Ségur de la santé.
A travers son plan de relance, l’Etat apporte un important soutien aux entreprises. L’objectif étant de permettre de relancer l’activité économique en pleine crise sanitaire. Ce soutien passe notamment par la mise en place de dispositifs : un jeune, une solution , le fonds de solidarité, les Prêts Garantis par l’Etat et l’activité partielle. Dans le Doubs, dans le cadre de France Relance, ce sont 52 millions d’euros de soutien qui ont été consentis aux entreprises du département pour 187 lauréats. Autres exemples, 174 millions d’euros ont été mobilisés dans le Doubs au titre du fonds de solidarité et 709 millions d’euros pour environ 4800 entreprises concernant les Prêts Garantis par l’Etat (PGE).
Un jeune une solution
Rappelons que ce dispositif permet aux entreprises d’embaucher des jeunes et de bénéficier d’un accompagnement de l’état à hauteur de 60% du coût du travail. Depuis son lancement, 200 jeunes ont bénéficié d’un contrat initiative emploi. Selon Jean-François Colombet, préfet du Doubs, d’ici la fin de l’année, entre 100 et 150 emplois pourraient être pourvus dans le département. Les jeunes de moins de 26 ans en sont les bénéficiaires.
En début de semaine, les chefs d’entreprise du département ont été reçus en préfecture pour faire le point sur les dispositifs et l’accompagnement assuré. Une action identique sera réalisée à Montbéliard et Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet ( préfet du Doubs)