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Dans le cadre de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé du Pays Horloger, l’hôpital et la ville de Morteau proposent un programme d’activités physiques et Sportives sur leur territoire. A compter du 8 avril, et jusqu’au 9 septembre, l’établissement invite celles et ceux qui le souhaitent à venir marcher. A travers cette opération, gratuite, les organisateurs veulent sensibiliser au bienfait d’une pratique sportive régulière, lutter contre la sédentarité et créer du lien entre les habitants d’un même territoire.

Il n’est pas utile de s’inscrire. Pour la première date, le rendez-vous est fixé sur le parking du stade de Morteau à 14h. Un parcours de 4 kilomètres attend les participant qui, quelque soit leur âge, sont les bienvenus. Un professeur en port santé et une diététicienne seront présentes et accompagneront le groupe.

Six autres dates à retenir

Outre le 8 avril, cinq autres dates sont d’ores et déjà programmées. Des initiatives identiques se tiendront le 13 mai au Luhier, le 10 juin à Morteau, le 8 juillet à Maîche, le 12 août à Morteau et le 9 septembre au Russey.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à joindre l’hôpital de Morteau.  

L'interview de la rédaction : Jean-Marie Chanudet, coordinateur des soins à l'hôpital de Morteau

 

Ce vendredi 29 mars, de 20h à 22h, la Mutualité Sociale Agricole de Franche-Comté organise une conférence sur les cancers  à la salle des fêtes de Houtaud.  Elle sera animée par Jean-François Bosset, Président de la Ligue contre le cancer dans le Doubs.  La réunion se déroulera en deux temps : une partie prévention et une autre partie soin/accompagnement. L’entrée est gratuite. Possibilité de faire des dons, sur place, au profit de l’association.

Dans un communiqué de presse, l’Etablissement français du sang de Bourgogne-Franche-Comté souhaite profiter de ce début de printemps pour rappeler l’importance d’une mobilisation régulière pour le don de sang, de plasma et de plaquettes. Afin d’assurer une quantité toujours suffisante de produits sanguins, elle appelle les Francs-Comtois à faire au moins un don par saison. Avec le printemps, arrivent de nombreux jours fériés qui auront un impact certain sur les réserves de produits sanguins. Chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté, 600 dons sont attendus pour répondre aux besoins des patients.

Hier, à Pontarlier, une convention tri-partite, relative à la sécurité des établissements de santé dans la capitale du Haut-Doubs, a été signée au Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. L’objectif est d’assurer la sécurité des personnels  de santé des sites hospitaliers des « Rives du Doubs Â», du Grandvalliers et de l’EHPAD du Larmont. Elle implique la préfecture, la police nationale et l’établissement de santé du Haut-Doubs.

A l’appel de plusieurs organisations, les infirmiers libéraux se mobilisent ce jour. Beaucoup devraient rejoindre les rassemblements de ce mardi dans la fonction publique. Il est réclamé la reconnaissance de la pénibilité du métier et la revalorisation du tarif de base des actes infirmiers.

Les bienfaits de l’activité sportive ne sont plus à démontrer. Maylis Sposito-Tourier en a davantage pris conscience lorsque, pendant un an à la suite d’une intervention chirurgicale préventive, liée à des maladies chroniques familiales, elle en a été privée. Lorsqu’elle a pu retrouver les rings de boxe et remettre les gants de combat, elle s’est aperçue des apports physiques et mentaux que lui apportaient son sport de prédilection. 

C’est dans ce contexte, qu’avec son club bisontin, elle a souhaité partager ses compétences et son expérience et programmer des interventions en direction de personnes souffrant de pathologies chroniques. Chaque semaine, tous les lundis soir, des entraînements sont dispensés. « Les intérêts physiques sont indéniables. La boxe française mobilise l’intégralité du corps. On va toucher avec ses poings et ses pieds. Cela implique également un travail sur la coordination et sur la souplesse. Cela apporte surtout un moment où l’on peut se défouler, tout lâcher. Quand on est en traitement cela fait du bien. Cela permet d’oublier les tracas de la vie Â» indique la trentenaire.

Une pratique collective

Ce cours d’1h15 accueille des personnes malades et d’autres en meilleure santé. Après un gros échauffement et un réveil musculaire, la séance se divise en trois blocs qui enchaînent une séquence technique, cardio et, pour ceux qui le souhaitent, des oppositions à deux, avant d’opérer à un retour au calme, avec des étirements. Maylis l’assure ces séances sont ouvertes à toutes les personnes, quel que soit leur niveau. L’intervenante sait aussi s’adapter aux besoins et attentes de son public.

Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter Maylis Sposito-Tourier au 06.51.90.12.25. Les séances se tiennent tous les lundis soir de 19h à 20h15, rue Jouchoux à Besançon.

L'interview de la rédaction / Maylis Sposito-Tourier

 

La consommation de drogue est un véritable fléau que les seules actions répressives ne sont pas en mesure de faire cesser. La Ville de Besançon en sait quelque chose. Ces dernières années, les violences se sont installées, notamment dans le quartier Planoise, au grand dam de sa population, engendrant des meurtres et de nombreux dégâts. La drogue tue et fait des ravages d’un point de vue sanitaire et mental. D’où l’importance de mettre en action tous les leviers qui permettront de faire baisser la consommation.

C’est dans ce contexte-là que la ville et ses partenaires réfléchissent à la création d’une Halte Soins Addictions ( HSA). Dans le cadre de la FAR, la Force d’Action Républicaine, Anne Vignot veut expérimenter ce dispositif. Il permet,  grâce à une équipe pluridisciplinaire, d’accueillir, accompagner et réinsérer les publics les plus accros. Pour l’heure, ni le lieu, le financement et l’organisation précise ne sont clairement définis, mais la cité y travaille. « C’est un problème de santé publique. Nous sommes constamment interpellés quant à la présence de seringues sur la voie publique, avec tous les dangers que cela représente. Nous avons toute la communauté médicale, paramédicale et associative engagée à nos côtés Â» explique la Maire de Besançon.

Selon Mme Vignot, ce dispositif a fait ses preuves dans des grandes villes françaises et à l’étranger, comme en Belgique, en Espagne ou au Portugal. Des échanges sont menés avec l’ARS pour organiser et dimensionner au mieux le site au contexte local. Les chiffres méritent d’être encore peaufinés, mais plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées. Anne Vignot y croit et veut expérimenter cet outil au plus vite.


 

Dans la lutte contre le trafic de drogue, la Ville multiplie les actions dans de nombreux domaines. Pour être efficaces  et  plus proches des réalités du terrain, Anne Vignot et son équipe travaillent avec de nombreux interlocuteurs et partenaires dans des registres aussi variés que le médical, l’éducation, le social et bien entendu le judiciaire. C’est ainsi que des relations et des projets se sont créés avec le parquet, les polices nationale et municipale, l’ARS, le CHU, …. .

Concernant les actions de prévention, elle vient de donner naissance à un livret d’information et de sensibilisation à destination des familles et des proches de consommateurs. En une trentaine de pages, qu’un QR Code rend accessible également à distance, ce guide donne un ensemble d’informations sur les dangers de la consommation de drogue,  l’addiction et sur les produits, qu’il s’agisse de drogues dures ou soft ou de produits licites ou illicites. Construit avec le monde médical ou associatif local, il distille également des informations utiles, comme des conseils en direction de l’entourage. Son objectif est également d’orienter les consommateurs vers des dispositifs spécialisés. Un annuaire les référencie. Deux autres livrets sortiront prochainement. L’un d’eux s’adressera aux consommateurs mineurs. Le troisième sera destiné à des personnes plus âgées.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la direction santé publique au 03.81.87.80.90 ou la direction sécurité et tranquillité publique au 03.81.87.82.34

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Dans le cadre de Mars Bleu, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, la Ligue contre le cancer du Doubs/ Besançon organise une marche au départ de l’aérodrome de Thise ce samedi 9 mars. Deux parcours seront proposés : 5,5 kilomètres et 6,5 kilomètres. Inscription sur place dès 13h30. Départ à 14h.

Les 5 euros demandés seront reversés à la Ligue contre le cancer. L’an dernier, près de 1800 euros ont été récoltés.  Un stand d’information sera également proposé pour informer le public sur l’importance du dépistage.

C’est un bel anniversaire qui a été célébré ce vendredi après-midi au service de cardiologie du CHU Minjoz à Besançon. Le personnel soignant, en présence du chirurgien et Professeur Sidney Chocron, a reçu Mme Evelyne Goyet, âgée de 77 ans, qui a bénéficié d’une opération du cœur, qui lui a permis d’améliorer grandement sa santé et de prolonger une vie qui semblait bien fragile. Il y a dix ans, cette Jurassienne, en grande insuffisance cardiaque, acceptait l’implantation d’un cœur artificiel. Une intervention qu’elle redoutait, mais qu’elle ne regrette pas. En France, elle est la troisième patiente à fêter ses dix ans d’assistance cardiaque.

L'interview de la rédaction / Mme Goyet

Reconnaissante, Mme Goyet explique que cet appareillage, « un peu contraignant Â», lui a sauvé la vie. « La vie s’était drôlement ralentie. J’allais vraiment vers la fin Â» explique-t-elle. Et de continuer : « Chapeau à eux. Ce fut difficile à l’accepter, mais mon existence a grandement changé depuis Â». Dix années se sont désormais écoulées et la patiente profite du quotidien et de ses proches. Depuis l’intervention, deux petits enfants sont venus agrandir la famille.

COEUR CHU 2

 

Une grande insuffisance cardiaque

Le Professeur Sidney Chocron explique que cette technologie s’adresse à des personnes « qui n’arrivent plus Ã  respirer correctement ». « Elle était maigre. Elle était dénutrie. Aujourd’hui, elle est en pleine forme. Elle fait même du ski Â» ajoute le Professeur. Pour faire simple, dans le cas de cette patiente, le ventricule gauche est défaillant. Ainsi la technologie mise en Å“uvre a pour mission principale de le court-circuiter, via un système, composé d’une turbine, qui assure le transfert du sang, du ventricule gauche à l’aorte. La technologie d’il y a 10 ans a déjà évolué. Une décennie plus tard, elle n’est déjà plus la même. Elle se perfectionne et améliore le confort de vie des patients. Le  CHU de Besançon a réalisé  une cinquantaine d’interventions de ce type depuis 2011.

L'interview de la rédaction / Professeur Chocron