Cette semaine, Pontarlier accueille la deuxième édition de Couleur Urbaine, consacrée à un thème essentiel : la santé mentale des jeunes. La thématique se poursuit ce mercredi, au théâtre Bernard Blier, à 20h, avec un stand-up engagé pour aborder la santé mentale autrement : humour, pédagogie et sensibilité pour ouvrir la discussion avec les jeunes et le grand public. Vendredi 28 novembre, rendez-vous au Klab, à 20h, pour une soirée jeunes : open mic, concert et talents émergents de France et de Suisse.
Portée par le CHU Minjoz, l’étude INFLAMA révèle que les implants mammaires en silicone, même intacts, peuvent déclencher une inflammation chronique des tissus. Menée auprès de 43 patientes opérées dans le service de chirurgie plastique, l’analyse montre une activation immunitaire marquée et une dérégulation de gènes liés à des maladies inflammatoires comme le lupus.
Ces travaux, publiés dans la revue Biomaterials, associent le CHU de Besançon, l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M/CNRS/UHA) et la Tumorothèque régionale. Ils soulignent la nécessité d’un suivi rigoureux des porteuses d’implants et d’une réglementation renforcée.
Dans le cadre du fonds hospitalier Phisalix, dédié au mécénat en santé, le CHU de Besançon présente ce vendredi deux casques de réalité virtuelle pour le projet VIRAGES (VIrtual Réalité Accompagnement GEstion du Stress). Cette technologie d’hypnoanalgésie permet de réduire stress et anxiété chez les patients, tout en limitant le recours aux traitements médicamenteux. Les casques seront déployés en néphrologie, grâce au soutien de France Rein, et en gastro-entérologie, avec l’appui de la Ligue contre le cancer du Doubs-Comité de Besançon. Ils bénéficieront aux patients souffrant d’insuffisance rénale et de cancers digestifs.
Le Festival Couleur Urbaine revient à Pontarlier du 26 au 28 novembre 2025 avec une édition recentrée sur la santé mentale des jeunes. Spectacles, ateliers, rencontres et soirées musicales rythmeront ces trois jours dans un esprit bienveillant et accessible. Le mercredi 26 novembre, une journée d’échanges franco-suisses réunira étudiants, professionnels et associations autour de dispositifs innovants. Le jeudi soir, place à l’humour avec Vivien Pianet, Mademoiselle Serge et Basclo pour aborder la santé mentale autrement. Le vendredi, le KLAB accueillera une soirée rap, slam et DJ set mettant en lumière des artistes locaux et franco-suisses. Les lycéens seront également conviés à une représentation théâtrale de la Compagnie Les Griottes. Entrée libre sur tous les événements. Toutes les informations sont à retrouver sur le siye internet de la ville.
Les cabinets de radiologie du centre-ville de Besançon, Baume-les-Dames, Valdahon, Pontarlier et Morteau seront fermés lundi. Les radiologues rejoignent le mouvement national de grève pour dénoncer une baisse injustifiée des tarifs de remboursement prévue par la Loi de Finances de la Sécurité sociale 2026. Selon eux, cette réforme menace l’accès à l’imagerie médicale, notamment en zone rurale, et fera payer davantage les patients. Les examens prévus seront reprogrammés. Réouverture des cabinets prévue mercredi 12 novembre.
Un mouvement mondial pour briser les tabous
Né en Australie en 2003, le mouvement « Movember » – contraction de moustache et november – a fait du mois de novembre un temps fort de sensibilisation à la santé masculine. L’idée est née d’un simple défi entre amis : se laisser pousser la moustache pendant trente jours pour attirer l’attention sur des sujets souvent tus chez les hommes. Mais au fil des années, « Movember » est devenu une véritable campagne mondiale en faveur de la prévention et du dialogue autour de la santé des hommes. « Au-delà du symbole, c’est un moyen de libérer la parole et d’aborder des thèmes tabous comme le cancer ou la dépression », explique le docteur Morgan Goujon, oncologue médical au CHU de Besançon, spécialisé dans les cancers urologiques.
L'interview de la rédaction : Docteur Morgan Goujon
Une mobilisation forte au CHU de Besançon
Le CHU de Besançon, en partenariat avec l'institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté, participe activement à cette initiative. Cette année, une journée de discussion et de prévention a réuni soignants, associations de patients et partenaires autour de plusieurs thématiques : cancer de la prostate, cancer du testicule, santé mentale masculine. Des associations locales comme Oncodoubs ou Sérum Santé Masculine ont contribué à rendre ces échanges plus accessibles et moins formels. Le docteur Goujon insiste sur l’importance de ce type de rencontres : « Ces moments permettent aux patients d’échanger autrement, de parler sans gêne et de comprendre que la prévention, c’est déjà se soigner. »
Une pièce de théâtre pour sensibiliser autrement
En marge des conférences, le CHU a proposé la pièce « Radicale », proposée par la compagnie « la Clé des Planches ». Cette création raconte, de manière originale et émotive, le parcours d’un patient atteint d’un cancer de la prostate, à travers la voix… de sa propre prostate. « C’est une façon décalée, mais percutante, de faire passer un message de prévention », commente le docteur Goujon.
Cancers urologiques : l’importance du dépistage précoce
Le cancer de la prostate est aujourd’hui le plus fréquent chez l’homme, avec un diagnostic souvent posé après 70 ans. Pour le spécialiste, la prévention reste la meilleure arme : « Plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes ». Certains signes doivent alerter : des difficultés à uriner, la présence de sang dans les urines, ou des mictions trop fréquentes. « Ces symptômes ne sont pas toujours graves, mais ils méritent d’être vérifiés. Il ne faut pas attendre ni se dire que ça passera tout seul », insiste-t-il.
L'interview de la rédaction : Docteur Morgan Goujon
Libérer la parole pour sauver des vies
Le médecin le reconnaît : la culture du silence reste tenace chez les hommes. Les femmes parlent plus facilement de leur santé. « Chez les hommes, il y a encore cette idée qu’en ne regardant pas le problème, il n’existe pas », déplore-t-il. Movember cherche justement à renverser cette mentalité, en associant humour, solidarité et prévention. Le mot d’ordre : porter la moustache, mais surtout porter le message.
Le jeudi 13 novembre, le lycée agricole Lasalle de Levier accueillera un forum santé, organisé par un groupe d’élèves de première et terminale STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant). Sous la houlette de leurs enseignants et avec le soutien du Contrat Local de Santé et sa responsable Sophie Giradet et de nombreux partenaires, ces lycéens se mobilisent pour sensibiliser leurs camarades aux grands enjeux de santé et de sécurité du quotidien.
Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis
Informer, prévenir et échanger autrement
Le forum a pour ambition de sensibiliser les jeunes à plusieurs thématiques de santé publique : alimentation, sexualité, risques solaires, et surtout sécurité routière, un sujet crucial pour de nombreux lycéens en âge de passer le code ou le permis de conduire. « Notre objectif, c’est d’agir avant qu’un accident ou un problème survienne. On veut que nos camarades comprennent les risques, mais de façon concrète et positive » explique Lucille, élève de 1ère STAV. Pour cela, les jeunes organisateurs ont misé sur des animations ludiques : jeux, ateliers interactifs et même un escape game. « C’est plus vivant qu’une conférence. On apprend mieux quand on participe et qu’on échange entre nous » ajoute Louis, lycéen en classe de première
Un projet collectif et soutenu par le territoire
Ce forum est l’aboutissement d’une volonté ancienne de l’établissement, soucieux de proposer un espace de réflexion et de prévention autour de la santé. L’initiative a pu voir le jour grâce notamment à l’implication de Sophie Girardet, chargée de mission du Contrat local de santé, qui a permis de mobiliser les partenaires et financeurs nécessaires.
En milieu rural, où les services de santé et de prévention peuvent être éloignés, cette proximité est essentielle.
Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis
Le lycée, un lieu privilégié pour la prévention
Le choix du lycée comme cadre d’action n’est pas anodin. Tous les élèves sont concernés, et les échanges entre pairs permettent une diffusion naturelle des messages de prévention.
Au total, plus de 250 élèves, de la 4e à la terminale, participeront à cet après-midi d’animations. Les ateliers seront adaptés selon les âges, afin de parler à chacun, du préadolescent au jeune adulte.
Des risques bien réels, une vigilance à renforcer
Les jeunes de 17 à 20 ans sont souvent en pleine construction de leur autonomie, avec une maturité encore en développement. « À cet âge, on se sent invincible » reconnaît Louis. « On ne se rend pas toujours compte du danger, surtout en soirée ou entre amis ». Les jeunes ont souhaité aborder la prévention des conduites à risque, notamment celles liées à l’alcool et à la route, dans un cadre convivial mais conscient des réalités.
Apprendre à agir pour soi et pour les autres
Au-delà des messages de prévention, le forum vise à transmettre des compétences pratiques : gestion du stress, compréhension des effets de l’alimentation, ou encore impact de l’alcool sur la conduite. Ces ateliers permettront aux élèves de mieux connaître leur corps et leurs réactions, mais aussi de trouver des solutions concrètes face à certaines difficultés.
Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis
Un événement porteur d’avenir
Ce Forum santé du 13 novembre symbolise un engagement collectif et citoyen, mené par des jeunes pour les jeunes. Grâce à une approche participative et des partenaires impliqués, le lycée agricole de Levier démontre qu’en milieu rural aussi, la prévention et la santé peuvent rimer avec innovation et dynamisme.
Le CHU de Besançon lance une étude de faisabilité sur les effets des jeux vidéo sur le sommeil des adultes, une population encore peu étudiée malgré sa forte représentation parmi les joueurs. Menée par le service d’addictologie et le centre du sommeil, cette recherche vise à comparer la qualité du sommeil entre deux groupes : les joueurs réguliers et les joueurs occasionnels ou non-joueurs, âgés de 18 à 40 ans.
Les participants rencontreront un médecin addictologue et un spécialiste du sommeil, tiendront un agenda du sommeil et des écrans pendant 14 jours, porteront un bracelet actimètre et fourniront des prélèvements urinaires pour analyser la mélatonine. Chaque participant recevra un retour personnalisé sur son sommeil et, si nécessaire, une proposition de prise en charge.
Pour participer, contactez le Dr Galli, responsable du projet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Une indemnisation est prévue.
Alors que ce mardi, l’Assemblée nationale entame l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, après avoir suspendu les débats sur le budget général de l’État, la députée jurassienne centriste Danielle Brulebois réaffirme, sur ses réseaux sociaux, « son engagement à bâtir un budget responsable, équilibrant maîtrise des dépenses publiques et soutien à l’économie, sans alourdir la pression fiscale ». Objectif : « réduire la dette tout en préservant le modèle social français ».
La 10e édition de Mois sans tabac a débuté ce 1er novembre, avec une campagne résolument tournée vers les ex-fumeurs. Depuis 2014, le tabagisme quotidien a chuté de plus de 10 points, soit 4 millions de fumeurs en moins en France.
« Une victoire majeure pour la santé publique » souligne l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté, qui invite tout un chacun à s’inscrire dans cette action collective, qui invite les fumeurs à relever le défi d’arrêter pendant 30 jours. Dans la région, lors de cette nouvelle saison, 3 000 Bourguignons et francs-comtois ont déjà franchi le pas. Il est rappelé que 30 jours sans tabac multiplient par 5 les chances d’arrêt définitif. Des outils d’accompagnement sont disponibles sur le site officiel, via l’application Tabac info service et le numéro 39 89.