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Les eurodéputés ont voté, ce mercredi, contre l’obligation d’un examen médical pour renouveler son permis de conduire. En revanche, ils ont approuvé la création d’une période probatoire de deux ans pour les automobilistes débutants, avec des  sanctions plus strictes, en cas de conduite inadaptée.

Selon une dernière enquête de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, plus de 52% des médecins libéraux ont appliqué des dépassements d’honoraires en 2021, contre près de 46% en 2020. Une situation qui n’est pas sans poser problème sur la santé des plus modestes. Selon cette étude, la gynécologie est la spécialité qui pratique le plus de dépassements. Viennent ensuite les ophtalmologues et les anesthésistes. C’est Paris qui arrive très largement en tête toutes catégories confondues, parmi les huit spécialités prises en compte.

Selon une étude réalisée par Générations futures, rendue public jeudi, des traces de pesticide dans près des 2/3 des fruits et quasiment la moitié des légumes non-bio ont été constatées, entre 2017 et 2021. Ce résultat apparaît moins d’un mois après l’annonce de la suspension du plan Ecophyto en France.  

Dans cette étude, on apprend que près de 94 % des échantillons de cerises comportent la trace d’au moins un pesticide. 91% des pamplemousses, 90% des nectarines et des pêches,  88% des raisins et 87% des oranges présentent des traces de plusieurs pesticides.

L’épidémie de grippe s’est poursuivie la semaine dernière dans l’Hexagone, mais « avec une forte diminution de l’ensemble des indicateurs en ville et à l’hôpital » a estimé Santé publique France dans son dernier bulletin, paru hier. Toujours selon l’organisme, la majorité des indicateurs du Covid-19 s’inscrivent à la baisse et se situent « à des niveaux bas ».

Le décret sur le doublement de la franchise médicale, le reste à charge du patient, passant de 50 centimes à 1 euro sur chaque boîte de médicaments, a été publié au journal officiel samedi. Son entrée en vigueur est actée pour le 31 mars prochain. Précisons que, depuis ce dimanche, la participation forfaitaire sur les consultations et les actes médicaux ( hors hospitalisation) et sur les actes de biologie médicale passe de 1 euro à 2 euros. Des mesures qui devraient rapporter 800 millions d’euros d’économies.

La Ville de Besançon définit une nouvelle organisation à son service « hygiène et santé » et lui donne également une nouvelle identité. Désormais, appelez-le « service de santé publique ». A travers cette perspective, Anne Vignot et son équipe s’engagent dans une démarche « une seule santé ». Pour faire simple, la majorité municipale veut s’inscrire dans une évolution plus large, répondant aux enjeux sanitaires et environnementaux d’aujourd’hui. L’objectif est de faire savoir et d’appliquer des actions reconnaissant que la santé va au-delà de l’hygiène individuelle, mais englobe d’autres composantes que sont la santé humaine, animale et environnementale dans un ensemble interconnecté. « Ce service fait un travail de coordination de toutes les actions qui peuvent être menées dans toutes nos politiques » explique Anne Vignot.

Engagement des différents services de la Ville

Ainsi, cette nouvelle démarche prend forme dans une approche globale, impliquant différents services de la ville de Besançon. Anne Vignot veut  une réponse coordonnée face aux défis croissants en matière de santé publique tels que le changement climatique, les enjeux liés à l’alimentation, la nécessité d’une vaccination étendue, la lutte contre la sédentarité et la gestion des maladies vectorielles. Des actions qui s’organisent également avec Grand Besançon Métropole, via le Contrat Local de Santé.

Trois grands champs

Le service santé publique s’articule ainsi autour de trois grands champs que sont : la salubrité publique santé environnement, la prévention et la promotion de la santé et la vaccination. C’est dans ce cadre-là que de nombreuses actions sont mises en œuvre, avec différents autres partenaires et experts,  comme : la lutte contre les îlots de chaleur, la présence du moustique tigre et  les piqûres de tique, la qualité de l’air, … . Précurseur dans ce domaine, en se dotant d’un service spécifique depuis 1890, la Ville de Besançon continue d’exister dans ce domaine. Elle organisera, en 2024, les états généraux de la santé en région, et, en 2025, le colloque national du réseau français Villes-Santé.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Les infirmiers libéraux ont mené plusieurs opérations escargots ce lundi. Elles se sont tenues dans plusieurs grandes villes de France, dont à Dijon. Les manifestants dénoncent « la paupérisation de leur profession ». Ils réclament notamment une revalorisation de leurs actes. Une nouvelle action est prévue ce samedi. Le collectif appelle tous les infirmiers libéraux à se mobiliser.

10% des élèves de cinquième ont reçu une première dose de vaccin contre le papillomavirus, selon les derniers chiffres du ministère de la santé. Ce score est largement inférieur aux objectifs qui avaient été fixés début septembre, et qui prévoyaient un taux de vaccination de 30% sur cette classe d’âge. Rappelons que la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains a été lancée en octobre dernier dans tous les établissements publics et privés volontaires.

En début de semaine, la Mutualité Française Comtoise et ses partenaires ont posé la première pierre d’un nouvel EHPAD. Ce nouvel établissement verra le jour à Saint-Vit, rue de la Combe du Four, à proximité du futur groupe scolaire. Son ouverture est prévue dans le courant de l’année de 2025. Il s’agit d’une plateforme de services gérontologiques avec un EHPAD de 88 places , auquel sera associée ultérieurement une résidence autonomie de 40 logements. Le budget d’un tel chantier s’élève à 17 millions d’euros.

C’est un ambition projet immobilier, répondant à plusieurs enjeux qui est sur le point de voir le jour à Pontarlier. Les objectifs sont multiples : répondre à une forte tension locative sur le territoire, renforcer l’attractivité de l’hôpital pontissalien et vendre un bien inoccupé, permettant d’engendrer des recettes, indispensables pour l’avenir.

Inoccupés et représentant une charge financière, les locaux de l’ancien hôpital de Pontarlier  vont subir une cure de jouvence. Les 2.500 m2 de surfaces habitables seront transformés en 52 logements sociaux. 24 logements sont prévus pour accueillir des locataires de plus de 65 ans, quand 28 autres seront destinés aux jeunes actifs de moins de 30 ans, dont la moitié pour le personnel de l’hôpital. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient être lancés à la fin de l’année 2025. L’accueil des premiers résidents est programmé pour 2027. « Nous aboutissons à un projet gagnant/gagnant » explique Patrick Genre, le Maire de Pontarlier. Et de poursuivre : « L’hôpital va se libérer de charges de fonctionnement importantes. La vente de ce bien assurera également une recette à l’hôpital, qui sera en capacité de proposer une offre de logements pour une partie de ses actifs. C’est un élément d’attractivité pour l’hôpital ». Enfin, ce projet est intéressant pour la Ville de Pontarlier, qui se dote d’une offre de logements supplémentaires. « Cela va permettre à la ville d’équilibrer son offre de logements en direction des seniors » complète l’édile. Rappelons qu’un projet identique s’est développé au sein de l’îlot Saint-Pierre.  

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

Extinction de l’offre médicale sur Pontarlier

En parallèle de ce projet, l’hôpital pontissalien va également se restructurer. « Si l’établissement veut tirer son épingle du jeu, il faut qu’il accroisse son activité. Autrement dit, qu’il dispose de mètres carrés supplémentaires » explique M. Genre. Ainsi, il est prévu une extension des urgences, avec la construction d’un nouveau bâtiment, au-dessus de la rampe actuelle d’accès aux urgences. Une autre opération va consister « à sortir certains pôles logistiques et  activités » du site historique du centre-ville pour les externaliser vers  l’Ehpad de Doubs. « Ces projets ont été retenus dans le Ségur de l’investissement. Dans les dix ans qui viennent, ces trois projets devraient se construire. Ils devraient permettre de donner un nouveau souffle dans l’attractivité de l’hôpital et le développement de ses offres » conclut M. Le Maire.

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

L’hôpital de Pontarlier : une colonne vertébrale indispensable

En déplacement dans la capitale du Haut-Doubs, et notamment au centre hospitalier, Rémi bastille, le préfet du Doubs, s’est dit « très vigilant » sur le fonctionnement de cet hôpital et sa capacité à répondre aux besoins et attentes de la population. « C’est le pôle majeur sur le Haut-Doubs. On ne peut pas envisager de s’en passer. Sa pérennité est essentielle à l’attractivité du territoire. C’est un gros établissement qui concentre une centaine de médecins » conclut le représentant de l’état.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs