L’ARS Bourgogne-Franche-Comté, en lien avec les académies de Besançon et Dijon, organise une seconde campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) dans les collèges de la région. Lancée, le 20 janvier, elle se terminera le 24 février. Rappelons que cette grande action de prévention vise un taux de couverture vaccinale de 80% chez les filles et les garçons de 11 à 14 ans à horizon 2030. 32.000 élèves ont été ciblés dans 330 collèges de la région. Les parents des élèves de cinquième des collèges de Bourgogne-Franche-Comté, qui ne l’auraient pas fait à la rentrée 2024, ont encore la possibilité de compléter un formulaire d’autorisation parentale.
Ouvert depuis la dernière rentrée universitaire, le centre d’enseignement et de soins dentaires du CHU de Besançon est une réalité. Il a fallu beaucoup d’abnégation et d’engagement des locaux pour que ce projet se concrétise. Pourtant son utilité pour le territoire, en manque de praticiens, ne fait aucun doute. Lancé en 2017, l’établissement a fini par enfin sortir de terre.
L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard
18 millions d’euros
Si les demandes administratives et de financements, qui se poursuivent d’ailleurs, ont été longs et fastidieux, il n’aura fallu qu’une année pour que le bâtiment sorte de terre. Le coût global des travaux s’élève à 18 millions d’euros. Trois millions d’euros ont été investis pour les équipements.
L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard
40 salles de soins
Actuellement, une vingtaine d’étudiants, en quatrième année, sont accueillis. Lors de la prochaine rentrée universitaire, ils seront une centaine, issus des quatrième et cinquième années, à investir les lieux. Rappelons que la formation se déroule en six années d’études. Ce n’est qu’à partir de la quatrième année que les futurs praticiens accèdent à une pratique plus approfondie et se retrouvent en face de patients. D’où l’utilité de ce nouvel espace et de ses 40 salles équipées pour l’acquisition des savoir-faire.
Une nouvelle offre
L’établissement n’est pas qu’un lieu de formation, il permet aussi de prodiguer de soins. Des créneaux sont ouverts à destination des personnes qui ne parviennent pas à obtenir de rendez-vous ou en situation de précarité. Sous la responsabilité des professionnels, des prises en charge sont effectuées.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
L'interview de la rédaction : Thierry Moulin, professeur de neurologie et directeur de l'UFR santé à l'université de Franvhe-Comté
L’hôpital de Lons-le-Saunier fait savoir que l’établissement prolonge le Plan Blanc qu’il avait déclenché le 6 janvier dernier. Néanmoins, il se veut rassurant et pourrait procéder à une levée du dispositif dans les jours à venir. Il est rappelé « qu’un flux soutenu de patients depuis la période de Noël a conduit a une saturation du service de réanimation et au besoin de devoir mobiliser la salle de réveil ne pouvant par ailleurs transférer ces patients ».
Dans le contexte épidémique que nous connaissons, le centre hospitalier Jean Minjoz indique que le port du masque est obligatoire au sein de l’établissement. Rappelons que ce dernier n’a pas déclenché le Plan Blanc, mais qu’il s’est déclaré « en tension » le 30 décembre dernier. Le CHU Minjoz s’inscrit également dans les recommandations formulées par l’Agence Régionale de Santé.
Jean-David Pillot, le directeur général du CHIHC de Pontarlier, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté, ne retrouvera pas son poste. Suspendu à titre conservatoire en avril dernier, il a été poussé vers la sortie. Il se retrouve désormais à la retraite. L’enquête administrative diligentée a mis un terme à ses fonctions, qu’il n’aura occupé que six mois. Son management était contesté. « Des comportements inappropriés » sont venus compléter ce triste palmarès.
A Besançon, le CHU Minjoz n’a toujours pas déclenché le Plan Blanc. Et ce, même si la situation s’avère tendue, en raison des épidémies hivernales, qui sévissent sur les territoires franc-comtois et national. La mobilisation des équipes du centre hospitalier bisontin permet, une nouvelle fois encore, de faire face à la situation actuelle. Plus de 4.000 dossiers ont été enregistrés sur un week-end aux urgences bisontines. Le retour des médecins généralistes, après les congés de Noël, devrait permettre d’améliorer la situation. Néanmoins, le CHU, via son directeur, entend bien à l’avenir repositionner le contexte pour éviter de tels problèmes.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
Alors que le pic de la grippe n’a pas encore été atteint, Thierry Gamond-Rius, le directeur du CHU, appelle la population à ne pas surcharger inutilement le 15 et à s’adresser, en premier lieu, aux médecins de ville lorsque sa santé le nécessite.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
Dans un communiqué de presse, l’hôpital de Pontarlier indique qu’il se déclare en « tension capacitaire confirmée », ultime étape avant le déclenchement du Plan Blanc. Pour l’établissement, cette situation résulte d'une forte activité aux urgences, liée aux facteurs épidémiques saisonniers, tels que la grippe et le Covid. L’établissement en appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous "pour limiter l’accès aux services des urgences qu’aux situations nécessitant l’intervention de professionnels hospitaliers ». Enfin, le port du masque reste un impératif lors des visites au centre hospitalier.
L’Agence Régionale de Santé indique que notre région est fortement touchée par l’épidémie de grippe et les infections respiratoires aigües. Ce qui créent des tensions importantes et continues sur le système de santé. Dans ces conditions, elle recommande à tous les établissements de santé et médico-sociaux de son territoire de rendre le port du masque obligatoire sur leurs sites.
L’ARS préconise le port du masque et l’application des gestes barrières : se laver les mains le plus fréquemment possible ou encore l’aération des espaces clos. Enfin, chacun est invité à « une utilisation raisonnée des urgences des hôpitaux ».
L’info est relatée par le journal « Le Progrès », confirmée par l’Agence régionale de santé, le plan blanc a été déclenché à l’hôpital de Lons-le-Saunier. Cette situation résulterait d’un nombre grandissant de prises en charge liés aux épidémies hivernales. Dans l’Hexagone, plusieurs établissements ont pris cette décision, liée également à leur capacité d’accueil, avec la fermeture de nombreux lits. A Besançon, la direction du CHU Minjoz avait tiré la sonnette d’alarme durant les vacances scolaires, avec plus de 4.000 dossiers enregistrés sur un week-end, contre plus de 1.500 dossiers quotidiens en moyenne.
A compter du 6 janvier prochain, le secteur de Morteau sera doté d’un nouveau cabinet de radiologie/échographie. Il est situé dans les locaux du centre hospitalier Paul Nappez. La cérémonie d'inauguration s’est tenue le 16 décembre dernier.
Trois ans auront été nécessaires pour donner naissance à ce bel outil. Il a mobilisé plusieurs acteurs que sont : le cabinet DIMEO, l’Agence Régionale de Santé et les élus locaux. L’établissement mortuacien indique qu’il communiquera prochainement les modalités pratiques.