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Tout au long de cette semaine, les travailleurs et les salariés de l’UNAP de Pontarlier participent à l’opération « Octobre Rose Â», organisée localement par le service médico-social de la structure pontissalienne. L’objectif est de sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Cette année, pour donner encore plus d’ampleur à cette opération, d’autres publics, venus du  lycée Professionnel Toussaint Louverture, de la Maison Familiale et Rurale et l’IME de Pontarlier, sont associés.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation à la santé que la structure mène. C’est donc dans un esprit festif que l’événement se déroule. Tout d’abord, en un même lieu, tous les participants, quel que soit leur situation, reçoivent la même information. L’approche pédagogique est unique et concernante. Les interventions portent notamment sur l’autopalpation et l’apparition de certains signes qui peuvent alerter et inviter à consulter. Puis, une marche est proposée dans l’enceinte de l’ESAT. Chacun évolue à son rythme et prend le temps de répondre aux questions qui jalonnent le parcours. Ce qui permet de vérifier les connaissances précédemment acquises. L’objectif est de réaliser plusieurs tours et d’accrocher à la fin de chaque boucle un ruban rose sur le kiosque installé pour l’occasion. Une action symbolique pour montrer son soutien à la cause et aux malades.

S’ouvrir sur l’extérieur

C’est toute la mission de l’équipe de professionnelles du centre médicosocial de l’UNAP de Pontarlier. Plusieurs initiatives sont menées en ce sens. Elles ont pour vocation d’impliquer ces adultes dans la vie de la cité et de les rendre acteurs. Durant la période préparatoire à Octobre Rose, les travailleurs de l’UNAP  se sont  affairés à fabriquer des bougies roses, dont les bénéfices récoltés  seront reversés à l’association OncoDoubs.

Le reportage de la rédaction : Maurice Droz Barthelet ( travailleur à l'UNAP) et Wacylla Mahemdi ( monitrice à la MFR de Pontarlier)

Pour la 4è année consécutive, l’EFS et le Lions Club de Besançon organisent la collecte Sang Pour Sang Campus. Jusqu’à jeudi, un chapiteau de 50 m2 s’est installé sur le campus de la Bouloie. 200 jeunes y sont quotidiennement attendus Pour certains, il s’agit d’une première démarche. Un acte de générosité gratuit qui permet à ces jeunes adultes de s’inscrire dans une démarche de partage et de solidarité, dont certains bénéficient dans un autre contexte social.

SANG LIONS CLUB 2

Pour cette nouvelle édition, plus de 700 créneaux sont ouverts. Les étudiants bisontins sont attendus en nombre. Les équipes de l’EFS sont présentes pour assurer toute la partie liée au prélèvement. Quant aux bénévoles du Lions Club, ils sont mobilisés pour chouchouter les visiteurs. Ils assurent la distribution des collations d’avant et après don. Une démarche bienveillante à laquelle Anne Cupillard, la présidente du Lions Club de Besançon, tient.

Des besoins importants

Chaque année, il est important de renouveler les effectifs de donneurs sur un territoire. D’où l’importance de s’adresser directement à la jeunesse. Le campus de la Bouloie à Besançon est un endroit tout trouvé. En moyenne, entre 30 et 40 minutes sont suffisantes pour donner son sang. Comme le rappelle Mme Cupillard à ses étudiants, « un don permet de sauver trois vies Â».

SANG LIONS CLUB CUPILLARD

Le reportage de la rédaction / Annie Cupillard et le Dr Pierre Meillier

« Octobre Rose Â», l’opération de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, se déroule partout en France actuellement. A Valdahon, ce mardi, un stand d’auto palpation mammaire est proposé au centre d’imagerie. Mercredi, Cinépax diffusera, à 20h30, le film « De son vivant Â» avec Catherine Deneuve et Benoit Magimel.

Jeudi, dans un salon de coiffure de la commune,  les tarifs pratiqués par Aurélie sur les brushing et coupe-brushings seront reversés au profit des associations de lutte contre le cancer du sein. Enfin, vendredi, ouverture « du village rose Â», place du Général de Gaule, à partir de 18h30. Une marche urbaine sera proposée à 19h. La participation est de 5 euros. C’est gratuit pour les moins de 16 ans.

Les Sénateurs du Doubs, Jean-François Longeot et Annick Jacquemet ont saisi François Braun,  le ministre de la santé et de la prévention concernant « la problématique de la prise en charge des patients en cas de mouvement de grève au bloc opératoire ainsi que du manque de services d’urgences dentaires constaté dans le Doubs Â».

Cette décision fait suite à l’interpellation d’un Bisontin qui a connu deux expériences malencontreuses. Les deux parlementaires demandent « la mise en place d’une politique de financement des services d’urgences hospitalières pérenne et durable qui garantisse un accès aux soins à tous les citoyens Â».

Concernant l’épidémie de Covid-19, l’augmentation de la circulation du virus s’observe de nouveau à l’échelle de tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté, où le taux d’incidence en population générale approche les 500 cas pour 100 000 habitants,  avec un taux de positivité des tests supérieur à 27%. Les hospitalisations repartent par ailleurs légèrement à la hausse, tendance qui n’avait pas été observée depuis l’été.

Alors que les trois quarts des 16-25 ans disent avoir été affectés au niveau psychique, affectif et physique par la crise sanitaire, que 36% d’entre eux ont déclaré avoir renoncé à des soins, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Doubs organisait un forum de la santé ce jeudi à Besançon.

L’objectif principal est d’allé à la rencontre des jeunes. Leur donner des informations. Il est apparu qu’il est difficile d’entrer en contact avec les 16-25 ans, de leur faire connaître leurs droits et de les sensibiliser aux enjeux relatifs à leur santé. Beaucoup d’entre eux ne considèrent pas les questions liées à la santé comme prioritaires et s’impliquent peu dans leurs démarches administratives car ils n’en perçoivent pas immédiatement les bénéfices.

 

FORUM SANTE 1

Photo : Frédérick Tarrapey et Anaïs Joffrain de la CPAM du Doubs

 

Ainsi, pour répondre à toutes ces interrogations et problématiques, quinze organismes et structures ont répondu présent à l’espace Grammont à Besançon. Sous la forme d’échanges et d’animations à la fois ludiques et pédagogiques ces structures ont animé différents ateliers pour parler santé mentale, santé nutritionnelle et hygiène bucco-dentaire, santé physique, vie affective et sexuelle, mais aussi accès aux droits et aux soins .

L'interview de la rédaction / Frédérick Tarrapey (CPAM du Doubs) 

Ce jeudi 29 septembre, de 10h à 17h, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, avec le soutien du CCAS de la Ville de Besançon et le conseil local de la santé mentale du Grand Besançon, organise un forum santé dédié aux 16-25 ans. Le rendez-vous est fixé à l’espace Grammont, rue Mégevand. Une quinzaine d’organismes sont présents. On y parlera santé mentale, santé nutritionnelle et hygiène bucco-dentaire, vie affective et sexuelle, … Des animations à la fois ludiques et pédagogiques seront proposées. Elles permettront aux jeunes de mieux appréhender les démarches pour leur santé et rencontrer les acteurs locaux pour les accompagner.

Ce mercredi 28 septembre, l’organisation syndicale SUD Santé Sociaux du CHU de Besançon se mobilisait. Elle organisait une action originale visuelle et symbolique de consolidation et d’habillage de la statue « La mère et l’Enfant Â» devant l’établissement Minjoz. En soutien à l’hôpital public "qui s’effondre", le syndicat alerte sur les conditions de travail et la situation au sein de l’établissement.

Une action originale et symbolique était menée ce mercredi en fin de matinée, autour de la statue de "La mère et l’enfant" sur le parvis de l’hôpital Minjoz. Les représentants syndicaux de Sud Santé du CHRU de Besançon ont consolidé la statue à l’aide de bambous. « Quand quelque chose s’effondre, les soignants sont là pour l’aider à se relever. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui, en créant une structure solide qui vient soutenir notre hôpital, parce qu’il est en grave danger, il tombe, il est à la rupture, et il faut faire quelque chose Â» explique Marc Paulin, représentant syndical à Sud Santé du CHRU de Besançon.

Le syndicat dénonce les sous-effectifs chroniques et la culpabilisation des professionnels. SUD Santé réclame une politique ambitieuse de formation de professionnels ainsi qu'une revue complète des ratios soignants-soignés dans tous les services. Mais aussi une augmentation massive des salaires de 400 euros net par mois pour stopper l'hémorragie des départs. Au total, plus de 21 000 lits ont été supprimés entre fin 2016 et fin 2021, sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.

 

Marc Paulin et Laurence Mathioly, représentants syndicaux de Sud Santé Sociaux CHRU 25 : 

 

 

 

 

Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement de ce mercredi 28 septembre, un rassemblement se tiendra à 17h30 sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte où le droit donné aux femmes de disposer de leur corps est bafoué. La situation aux Etats Unis sur ce point nous le rappelle. En Europe aussi, le droit et l’accès à l’avortement est dénié en Pologne, Malte, Andorre et Monaco. Une femme meurt toutes les neuf minutes des suites d’un avortement clandestin, faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.

Pour une meilleure prise en charge des patients, ainsi que pour le confort et la qualité de travail du personnel, le Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté envisage certains projets pour les années à venir. Il s’agit de l’installation d’un deuxième scanner et de la réalisation de deux projets immobiliers : plus d’espace aux urgences et un projet d’unité d’hébergement renforcé à l’EHPAD du Larmont.

 

Un deuxième scanner

Cela devait se réaliser avant l’été prochain : l’installation d’un deuxième scanner, et le remplacement de l’ancien. Les deux seront dans les murs de l’hôpital de Pontarlier, l’un sera dédié aux consultations externes et mis en Å“uvre par le privé, et l’autre surtout dédié à l’activité interne de l’hôpital. « C’est vraiment utile pour tous les malades hospitalisés, et c’est très important pour les urgences. Aujourd’hui, le scanner c’est vraiment l’activité d’imagerie de référence la plus prescrite par les urgentistes, par les sociétés savantes, c’est quelque chose de très important. Actuellement, on n’a que très peu de plages, mal placées, comme entre midi et deux et après 17h. Donc ça occasionne beaucoup de retard dans les décisions, sur les urgences relatives, des dysfonctionnements à tous les niveaux pour les agents. A partir du moment où on aura un deuxième scanner, on va pouvoir bénéficier d’une fluidité bien meilleure Â» souligne Olivier Volle, le directeur du CHI. Un équipement essentiel qui va aider la médecine, la chirurgie et les urgences, en termes d’amélioration pour la prise en charge des patients, pour leur confort et les qualités de travail du personnel.

 

Deux projets immobiliers phares

Dans les années à venir, le CHI projette également de faire évoluer ses espaces de travail, par la réalisation de certains projets immobiliers. L’un d’entre eux consiste à « donner de l’espace aux urgences, trop étriqués, et permettra le regroupement de l’unité de soins continus avec l’unité d’hospitalisation des urgences de courte durée Â» comme l’explique Olivier Volle. « On a 5 à 6 lits qu’on va regrouper, et on va créer deux lits de plus. On va avoir un potentiel de 13-14 lits à faire tourner en symbiose en joignant deux équipes. Cela ne verra pas le jour avant 3-4 ans, mais on travaille déjà sur ce plan. C’est d’ailleurs un effet du Ségur investissement Â» poursuit le directeur. L’autre projet immobilier concerne les personnes âgées. C’est un projet d’unité d’hébergement renforcé à l’EHPAD du Larmont. « On va pouvoir le mettre en Å“uvre partiellement très bientôt, mais il sera concrétisé dans 3 ans. On ne crée pas de lit, mais l’intérêt du projet et de faire en sorte que dans l’unité Ambre, qui se trouve au rez-de-chaussée du Larmont, avec les patients type Alzheimer ou apparenté, au lieu de les regrouper à 42 dans une seule unité, on va pouvoir isoler une aile de 14 lits, avec une équipe renforcée qui va pouvoir effectuer des prises en charge plus personnalisées Â» explique Olivier Volle. Ce devrait permettre moins d’interactions et de perturbations entre les résidents. Ce projet sera aussi financé dans le cadre du Ségur.  

 

Olivier Volle, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté :