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Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, arrêtés à la date de ce jeudi 6 janvier, aucune structure scolaire et aucune classe ne sont fermées à ce jour. En cumul sur les quatre jours, 770 cas confirmés d’élèves et 72 cas de personnels ont été déclarés. Le communiqué de presse précise que l’éducation nationale a commandé 55 millions de masques chirurgicaux afin d’équiper les personnels des écoles et des établissements scolaires, avec des premières livraisons dès la mi-janvier

 

Après des séances très mouvementées en début de semaine, les députés ont finalement adopté le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Le texte a finalement été validé tôt ce jeudi matin par 214 voix, 93 contre et 27 abstentions. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur au 15 janvier, tel que le gouvernement le souhaite.

Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé indique que la circulation du virus liée à la Covid-19 a atteint ces derniers jours dans la région « un niveau inédit Â», s’élevant à 1300 cas pour 100.000 habitants. Ce chiffre s’explique par l’hyper-contagiosité du virus Omicron, qui est désormais majoritaire.

A la demande de notre rédaction, Eric Alauzet, le député doubiste de la République-en-Marche a réagi aux propos d’Emmanuel Macron. Mr Alauzet nous indique qu’il partage ‘les propos tenus par Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres de ce jour Â». Pour l’élu bisontin, il est important de « tout faire pour pousser à la vaccination celles et ceux qui s’y refusent et font planer une menace sur les personnes fragiles et eux-mêmes, les soignants, l’hôpital, notre vie sociale et économique Â».

La France vit actuellement sa cinquième vague épidémique. Les variants Delta et Omicron sont les conséquences des nombreuses contaminations que nous connaissons actuellement. Cette situation épidémique se constate depuis plusieurs jours dans les centres de dépistage bisontins. Celui situé à Planoise bat des records d’affluence. Présentant des symptômes ou tout simplement à la recherche d’un pass sanitaire pour pouvoir continuer à travailler, les visiteurs sont nombreux. Certains ne sont pas encore vaccinés, mais d’autres, même si leur schéma vaccinal est incomplet, semble avoir de nouveau contracté le virus.  

Longues heures d’attente

Les conditions d’accueil du public sont précaires. Les attentes sont longues et il n’est pas possible de pouvoir s’asseoir convenablement en attendant son tour. La ville de Besançon a bien conscience de cette situation. Gilles Spicher, l’élu en charge de la santé, a pu le constater. Il assure qu’une réflexion est menée sur ce point. D’autant plus que le nouveau protocole mis en place dans les écoles devrait encore aggraver la situation. A la ville de Besançon, on rappelle que la gestion de ces structures est assurée par l’Agence Régionale de Santé et deux laboratoires bisontins.

prelevement covid

D’autres solutions

Précisons également que ces tests PCR ne sont plus gratuits pour les personnes qui ne sont pas encore vaccinées. Pour désengorger un peu ces structures, il est rappelé que les pharmacies et les laboratoires assurent également des tests.

 

Le reportage de la rédaction

 

Enorme surprise à l’Assemblée Nationale. L’examen du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal a fait l’objet d’une suspension hier. Une majorité de parlementaires ont refusé la poursuite des débats hier soir. C’est désormais la conférence des présidents de groupes parlementaires du Palais Bourbon d’inscrire la suite de l’examen de ce texte à l’agenda de l’assemblée. L’adoption est donc repoussée.

En pleine cinquième vague épidémique, alors que le nombre des contaminations dues aux variants Delta et Omicron bat des records, les députés examinent ce lundi le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Au cours de son intervention, Olivier Veran, le ministre de la santé, a indiqué qu’il ne s’agissait pas de « restreindre les libertés Â» mais de « protéger Â». 

Le député jurassien LR Jean-Marie Sermier regrette que la politique sanitaire menée par le gouvernement Â« divise Â» le pays.  Le parlementaire, issu de la circonscription du pays de Louis Pasteur, pense que la possession d’un schéma vaccinal complet assure une bonne protection, dans le sens où il protège des formes les plus graves du coronavirus. Le parti Les Républicains a déposé plusieurs amendements sur le texte discuté. Ils portaient notamment sur la vaccination des mineurs, la vérification par les restaurateurs des cartes d’identité de leurs clients et la stratégie vaccinale dans les écoles de la nation.

L'interview de la rédaction

 

La Ville de Besançon a décidé de réduire la jauge des séances publiques à la patinoire de Besançon à 500 personnes maximum. Il est rappelé que cette nouvelle mesure s’ajoute à l’obligation du port du masque dans l’intégralité de la patinoire. Les personnes âgées de 6 ans et plus sont concernées par cette mesure.

En ce début d’année 2022, la ville de Besançon s’active pour accélérer la campagne de vaccination. Marqué par la recrudescence spectaculaire des contaminations de COVID-19, ce début d’année sera encore une fois synonyme de lutte contre l’épidémie. Pour pallier la fermeture du centre de vaccination de Micropolis, la ville de Besançon va ouvrir deux nouveaux sites. La polyclinique de Franche-Comté accueillera les personnes désirant se faire vacciner dès le 10 janvier, tandis que le gymnase Résal accueillera le public à partir du 17 janvier. L’objectif est de vacciner 4 000 à 5 000 personnes par semaine à Besançon.  

 

 

Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur en cette rentrée scolaire, le syndicat SNUIPP-FSU monte au créneau et dénonce une nouvelle fois encore la méthode de communication du gouvernement, et notamment du ministère de l’éducation nationale, et les décisions prises. Ces enseignants dénoncent « des mesures qui vont à l’encontre de la sécurité sanitaire des enfants, des adultes et des familles, pour préserver l’économie nationale Â».

Le syndicat rappelle que le maintien de l’ouverture des écoles nécessite : le recrutement d’enseignants « pour permettre les remplacements et diminuer les effectifs, la fermeture des classes pour une semaine dès le premier cas positif, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, la mise en place de tests de façon régulière et la distribution de masques réellement protecteurs aux personnels Â».  Pour Amélie Lapprand, co-secrétaire du SNUipp-FSU du Doubs, les crises s’enchaînent et « aucune leçon n’est tirée Â».

L'interview de la rédaction : Amélie Lapprand