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Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon. A la date de vendredi après-midi, deux écoles sont fermées en raison de la crise sanitaire et de la diffusion du virus. In n’y a pas de collège ou de lycée fermés. 201 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Près de 5.900 élèves et 220 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

Selon le dernier bilan hebdomadaire de l’ARS, ces 7 derniers jours, la circulation épidémique en Bourgogne-Franche-Comté a atteint des niveaux encore inégalés depuis le début de la crise sanitaire, il y a près de 2 ans. L’incidence en population générale dépasse les 2 200 cas pour 100 000 habitants. A ce jour, le cap du millier de personnes prises en charge en établissements de santé a été franchi, 160 patients atteints de formes graves de la pathologie étant admis en soins critiques.

La Préfecture du Doubs indique qu’à compter du 17 janvier, le numéro de prise de rendez-vous de la plateforme téléphonique consacrée à la vaccination change. Il s’agit désormais du 09.74.13.46.10. Désormais, le contact se situe au 10 rue Résal à Besançon, et non plus à Micropolis. Précisons que la prise de rendez-vous, via l’application Doctolib, est toujours possible.

Ce jeudi, environ un millier de personnes ont participé à la manifestation qui s’est tenue à Besançon sur la place de la Révolution.  Pour les enseignants, soutenus notamment par la FCPE, l’association des parents d’élèves, la coupe est pleine. Ils dénoncent les protocoles sanitaires à répétition mis en place par le gouvernement pour lutter contre la diffusion du virus.

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Les tâches administratives sont devenues tellement imposantes dans le quotidien, que les enseignants disent « ne plus avoir l’impression de faire classe, mais garderie Â». Ils exigent la démission de Jean-Michel Blanquer et des moyens matériels et humains à la hauteur de la situation.

Interview de la rédaction : Karine Laurent (SNES-FSU)

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Dans un communiqué de presse, Anne vignot, la maire bisontine fait savoir qu’elle apporte son soutien au mouvement de grève des enseignants de ce jeudi 13 janvier. L’édile bisontine indique qu’elle sera au rassemblement prévu, en début d’après-midi, sur la place de la Révolution.  A Besançon, 19 écoles sur 63 seront fermées. 47 sont impactées et 13 accueils périscolaires seront fermés.

Une grande journée de mobilisation et d’action est prévue ce jeudi 13 janvier à l’éducation nationale. La contestation porte sur le protocole sanitaire mis en place dans les établissements scolaires en pleine épidémie de Covid-19. Dans la région des rassemblements sont programmés à 14h sur la place de la révolution à Besançon, à Montbéliard, 3 rue Brossolette, devant les locaux des circonscriptions et à Lons-le-Saunier, à 15h. Concernant cette dernière mobilisation, le départ sera donné à 15h de la préfecture.

 

Alors qu’un appel à la grève est lancé par les syndicats enseignants, pour ce jeudi, pour dénoncer le protocole sanitaire, imposé par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, on a appris que la FCPE appelle les parents d’élèves à ne pas envoyer leurs enfants à l’école le 13 janvier. Il semble que les derniers ajustements annoncés lundi soir par Jean Castex n’aient pas calmé la colère des différents acteurs de l’éducation.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé que les entreprises qui éprouveraient des difficultés pour rembourser leur prêt garanti par l’Etat peuvent obtenir un délai supplémentaire pour décaler leur remboursement.

Possibilité de décaler de 6 mois le remboursement de la première échéance et d’étaler les paiements sur une période qui peut atteindre 10 ans. Pour bénéficier de cette mesure, les entreprises sont invitées à contacter le médiateur du crédit : https://mediateur-credit.banque-france.fr/saisir-la-mediation/vous-allez-saisir-la-mediation-du-credit


Ce samedi après-midi, un nouveau rassemblement de personnes s’est tenu au centre-ville bisontin. Elles sont venues dire leur opposition à la politique sanitaire menée par le gouvernement. Ces manifestants dénoncent des propositions « liberticides Â». Les derniers propos d’Emmanuel Macron, qui voulait « continuer à emmerder les non-vaccinés Â», ne sont pas passés inaperçus. Chacun à ses arguments.

manif covid macron

 Pour certains, le gouvernement « manipule Â» les chiffres. « On arrive à faire dire ce que l’on veut aux statistiques Â» explique cette manifestante. Beaucoup veulent conserver leur « liberté Â» et craignent un basculement « vers un régime autoritaire Â». D’autres réfutent le terme de « vaccin Â» et préfèrent parler « d’un traitement Â». « Je ne suis pas anti-vaccin. Le jour où il y aura un vaccin qui permettra d’éradiquer la maladie, j’irai, mais pas avant Â» ajoute cette militante.

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 Ces personnes refusent d’être mises au ban de la société. Elles dénoncent la façon dont on les oblige à se faire vacciner. Enfin, quelques-uns s’interrogent sur d’éventuelles prises d’intérêts des grands groupes industriels. La position de Pfizer par exemple est contestée. « Il faudrait se faire vacciner pour qu’eux encaissent les sous. Il n’en est pas question Â» conclut cet homme.

Le reportage de la rédaction :

L’épidémie de Covid-19 continue de battre des records. La Bourgogne-Franche-Comté n’est pas épargnée. Actuellement, tous les départements sont concernés par des taux d’incidence à 4 chiffres. Sous l’effet de la double vague delta et omicron, la pression hospitalière s’accroît elle-aussi : plus de 900 personnes sont désormais prises en charge, dont 160 en soins critiques et l’ARS a demandé aux établissements de prolonger le plan blanc de 4 semaines.