La campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) et les méningites reprend pour la troisième année consécutive dans plus de 330 collèges de Bourgogne-Franche-Comté. Près de 100 000 élèves de 5e, 4e et 3e peuvent se faire vacciner directement dans leur établissement.
Organisée par l’ARS en lien avec les académies de Besançon et Dijon, l’opération se déroulera au 1er semestre 2026 avec des équipes mobiles de soignants. Les familles doivent compléter l’autorisation parentale en ligne avant le 31 décembre.
Gratuite et financée par l’Assurance maladie, cette campagne vise à protéger les adolescents contre des infections pouvant entraîner cancers ou méningites graves, tout en réduisant les inégalités d’accès à la prévention.
Les étapes à suivre
1. Se rendre sur le site régional : https://vaccination-college-bourgognefranchecomte.fr/
2. Accéder, à partir de ce site, à la plateforme sécurisée d’autorisation parentale https://colleges.campagnedevaccination.fr/bfc/?utm_source=chatgpt.com
3. Compléter le formulaire en ligne, en se munissant des éléments transmis par le collège (identification de l’établissement, classe, etc.).
La CGT du Centre Hospitalier de Novillars a saisi le préfet du Doubs au sujet de deux mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, maintenus depuis plusieurs mois dans une unité psychiatrique « alors que leur état ne justifie plus une hospitalisation complète ».
Faute de solution de lieu de vie, l’un attend depuis six mois, l’autre depuis trois, avec des séjours prolongés respectivement à quatorze mois et quatre mois. Le syndicat dénonce les risques encourus – isolement, déscolarisation, hospitalisme – et les conséquences pour l’unité, privée de lits pour accueillir d’autres adolescents en crise. La CGT demande au préfet d’intervenir rapidement, rappelant que « l’État doit assurer la protection des mineurs en cas de carence du département ».
L’abattage des 82 bovins, lié à un foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine aura bien lieu ce mardi 2 décembre dans la commune de Pouilley-Français. Le foyer a été déclaré ce vendredi 28 novembre. La préfecture du Doubs rappelle que « ces mesures visent à réduire le risque de propagation du virus et à protéger la filière bovine ».
Tout en assurant son soutien à l’éleveur concerné, le préfet appelle « chacun à respecter strictement les consignes : interdiction de manifester aux abords de l’exploitation, interdiction de circulation et de stationnement des tracteurs dans les communes de Pouilley-Français, Saint-Vit et Ferrières-les-Bois ». Le communiqué préfectoral souligne que : « les déplacements non autorisés autour de l’exploitation favorisent la diffusion du virus. Toute entrave à l’opération sera sanctionnée ».
Les tensions montent à Pouilley-Français, où une mobilisation est annoncée ce mardi matin, en soutien à une exploitation agricole menacée par l’abattage de l’intégralité de son cheptel, après la découverte d'un cas de dermatose nodumaire bovine. Deux syndicats, Coordination rurale et Confédération paysanne, déjà sur place, appellent citoyens et paysans à se rassembler pour tenter d’empêcher la mise à mort de 82 bovins.
L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90
Un abattage ordonné malgré la vaccination
Selon les organisations syndicales, les animaux concernés avaient pourtant été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois. « Les bêtes sont vaccinées depuis 36, bientôt 37 jours. Elles ont aujourd’hui une immunité acquise », affirme Nicolas Bongay, président de la Coordination Rurale du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Le collectif dénonce également un arrêté préfectoral pris dès le lendemain du signalement, sans qu’une seconde analyse ait été demandée. Une décision jugée « démesurée » et « injustifiée » compte tenu du contexte sanitaire local.
Un risque jugé “très limité” par les syndicats
Sur place, les représentants agricoles pointent l’incohérence de la mesure : « L’abattage total, en temps normal déjà, on trouve cela inutile. Il existe d’autres moyens de lutter contre cette maladie, dont la vaccination ». Le syndicat estime que l’environnement autour de l’exploitation renforce encore la sécurité sanitaire : « L’ensemble du secteur est vacciné, peut-être pas totalement mais très fortement, dans un rayon d’au moins 30 kilomètres. On est à proximité de l’ancien foyer d’Ecleux, donc une immunité collective existe déjà. Le risque de contamination aux voisins est extrêmement limité. »
Face à l’administration, des réponses qui ne convainquent pas
Une délégation syndicale s’est rendue dans la matinée à la préfecture pour obtenir des explications. « On a été reçus par des experts nationaux en épidémiologie. Leur position est la même : tant que le risque n’est pas de zéro, ils ne peuvent pas affirmer qu’il est nul. L’administration s’accroche à cela pour justifier l’abattage », rapporte le porte-parole. Une approche jugée trop théorique par les syndicats, qui rappellent que les vétérinaires de terrain n’observent aucun signe alarmant.
Objectif : gagner du temps pour déposer un recours
Sur l’exploitation, les militants se sont installés dès les premières heures pour tenter de bloquer l’arrivée des services chargés de l’abattage, prévu ce mardi. « Notre présence vise à empêcher l’opération le temps que le recours contre l’arrêté soit déposé devant le tribunal », explique M. Bongay. Les syndicats appellent donc à une large participation ce mardi pour soutenir l’éleveur et contester une mesure qu’ils jugent disproportionnée et préjudiciable.
L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90
Jeudi 4 décembre, de 16h à 20h, le Palais des Sports Ghani-Yalouz accueillera la 11ᵉ édition du Challenge sportif pour le don de sang, organisée par l’EFS en partenariat avec l’Office Municipal des Sports. Les clubs et associations bisontines sont invités à participer en équipe et à défier leur solidarité… sur le terrain du don. La collecte est également ouverte au public.
Parrain de l’événement, le club BMX Besançon sera présent pour encourager et remercier les donneurs. L’objectif est d’atteindre 180 dons lors de cette soirée conviviale et citoyenne. Prise de rendez-vous en ligne : don de sang
Lancé le 26 novembre 2024 par le CHU de Besançon avec Abéo, le Crédit Agricole Franche-Comté et Micronora, le fonds Phisalix fête son premier anniversaire. En un an, plus de 200 000 € ont été mobilisés, permettant de financer neuf projets portés par les équipes hospitalières, de la pédiatrie à la psychiatrie. Au total, 23 initiatives ont été retenues lors des deux appels à projets. Une première soirée caritative, organisée en octobre, a permis de récolter 12 300 € pour la création d’un jardin thérapeutique en soins palliatifs. Le fonds poursuit sa mobilisation auprès des mécènes et du grand public.
Mardi, en séance au Sénat, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a dénoncé le projet gouvernemental visant à réduire drastiquement la prise en charge des cures thermales, passant de 100 % à 65 % pour les patients en affection de longue durée et de 65 % à seulement 15 % pour les autres. « Une mesure qui menacerait directement les cités thermales de Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier, en imposant un reste à charge de plusieurs centaines d’euros » explique-t-elle.
Mme Vermeillet rappelle que le thermalisme, « bien que marginal dans le budget de la Sécurité sociale, génère 4,8 milliards d’euros de retombées économiques et fiscales ». Elle appelle le gouvernement à renoncer à cette orientation et à engager un dialogue avec la filière « pour préserver ce modèle de soin et de développement territorial ».
Le décès d’un jeune de 19 ans, percuté le 1er novembre à Lille par un chauffard sous l’emprise du protoxyde d’azote, a provoqué une vive émotion et relancé le débat sur l’usage détourné de ce gaz. Face à ce drame, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, Marie‑Pierre Vedrenne, a réuni le 19 novembre un groupe de parlementaires et d’élus locaux pour évaluer la situation et proposer des solutions.
À cette occasion, le député bisontin Laurent Croizier a alerté sur l’ampleur du phénomène, rappelant ses conséquences sanitaires, sociales et environnementales. À Besançon, entre 100 et 150 bonbonnes sont ramassées chaque mois sur la voie publique. Il plaide « pour un cadre législatif strict, combinant prévention, répression et responsabilisation, afin que le drame de Lille devienne un point de bascule vers des actions rapides et durables ».
À l’occasion du 14e Forum du Cancéropôle Est, une conférence grand public se tiendra ce mercredi 26 novembre à 18 h 30 à la Maison des sciences humaines et environnementales, 1 rue Charles Nodier à Besançon. Elle aura pour thème « Cancer et société : entre environnement et précarité » et proposera deux interventions. Vincent Bessonneau, enseignant‑chercheur à l’EHESP de Rennes, expliquera l’exposome et le lien entre environnement et cancer, tandis que Gwenn Menvielle, chercheur à l’Inserm, à Gustave Roussy et à l’Université Paris‑Saclay, abordera la question du double fardeau que représente le cancer et la précarité. L’entrée est libre et gratuite.
L’Amicale des personnels du centre hospitalier universitaire de Besançon organise ce vendredi 28 novembre, de 10 h à 18 h, la 5e édition de l’exposition des œuvres et créations des agents du CHU, dans le hall de l’hôpital Jean Minjoz. Une vingtaine d’exposants présenteront leurs réalisations, témoignant de la créativité et de l’originalité du personnel hospitalier dans des domaines variés : peintures, couture, bijoux, broderie, tapisserie ou encore artisanat. Un rendez‑vous incontournable pour découvrir les talents cachés du CHU de Besançon.