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Dans un écrit adressé aux rédactions, Jean-Baptiste Gagnoux dissipe tout malentendu quant à la candidature de Justine Gruet aux législative de juin prochain sur la 3è circonscription du Jura, après le choix du député LR Jean-Marie Sermier de ne pas se représenter. Jean-Baptiste Gagnoux salue l’engagement politique du parlementaire jurassien après ses 20 années aux responsabilités et apporte « tout son soutien » à son adjointe à la santé.

« La question d’être candidat à la députation s’est posée. J’ai fait le choix de rester le Maire des Doloises et des Dolois afin de poursuivre mon engagement à leur service et de travailler pour mener à bien les projets indispensables à notre Ville, tout comme au Conseil Départemental » écrit-il .

Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, le président du groupe des élus La République en Marche -Modem à la ville de Besançon, exprime son mécontentement après le refus d’Anne Vignot, la Maire de Besançon, d’organiser le prochain conseil municipal à la CCI du Doubs, « afin de permettre à tous les élus de pouvoir siéger dans le respect des règles sanitaires », préférant de le maintenir à l’Hôtel de Ville.

Laurent Croizier et ses amis pointent « un manque de considération révélateur pour le bon fonctionnement démocratique du Conseil Municipal de Besançon et réaffirment leur demande publiquement ». Et de poursuivre : « nous sommes attachés à la bonne gestion de l'argent public. il y aurait bien d’autres mesures d’économies budgétaires à réaliser. Les économies ne se font pas sur la démocratie ». Précisons que le prochain conseil municipal bisontin se déroulera le 27 janvier prochain.

Ce samedi, devant le bureau des Républicains, rue Victor Hugo, à Besançon, rebaptisé à l’occasion de la campagne de la présidentielle, permanence Valérie Pécresse, une grande partie des soutiens politiques doubistes de la candidate étaient présents. A l’appel de la députée du Doubs Annie Genevard, qui fait partie de la garde rapprochée de Mme Pécresse, un collectif, intitulé « l’appel des 100 élus »,  a vu le jour.  Pour Mme Genevard, il est important que l’union des composantes de la droite et du centre se décline également au niveau départemental.

122 élus ont d’ores et déjà apporté leur soutien et adhèrent à ce collectif, qui sera co-présidé par un trio d’élus nationaux et départemental  - Annie Genevard (Vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée du Doubs), Christine Bouquin (présidente du conseil départemental du Doubs) et le sénateur Jacques Grosperrin - et trois vice-présidents - Cédric Bole (maire de Morteau), Maxime Pignard ( conseiller municipal bisontin)  et Fabien Pelletier (adjoint au maire de Châtillon-le-Duc). Tous sont déterminés à faire gagner leur candidate. « Valérie Pécresse représente une véritable espérance à droite. C’est une femme d’ordre » explique Fabien Pelletier. « Elle s’impose de plus en plus chez les jeunes » a confirmé le jeune élu bisontin Maxime Pignard.

VALERIE PECRESSE SOUTIEN DOUBS BOLE

Qui sont les élus qui soutiennent Valérie Pécresse ?

Lucien Benméhal (maire de Montbenoît). Marie Noëlle Biguenet ( maire de Montbéliard). Cédric Bôle (maire de Morteau). Christine Bouquin (Présidente du Conseil Départemental du Doubs). Francis Bourdin (maire de Maisons-du-Bois-Lièvremont). Jean-Marc Bousset ( maire de Pouilley-les-Vignes). Eric Clémence (maire des Fontenelles). Yves Cuinet (Maire de Silley). Gérard Dèque (maire de Métabief). Marcel Felt (maire de Miserey-Salines). Fabien Henriet (maire d’Arçon). Bernard Jacquet (maire des Gras). Bernard Louis (maire de Novillars). Philippe Marechal (maire d’Amancey). Adrien Pellegrini (maire de la Longeville). Sébastien Populaire ( Maire de Touillon Loutelet). Manuela Rambaud (maire du Russey). Catherine Rognon (maire de Montlebon). Ludovic Fagaut (Vice-président du département du Doubs), … .

L'interview de la rédaction / Annie Genevard

Alors que la France préside pendant six mois l’union européenne, un collectif composé de partis politiques et de fédérations, issus de la majorité présidentielle ou qui lui apportent son soutien, a mené une opération de tractage et de sensibilisation « pour changer l’Europe et faire avancer la France » ce samedi matin à Besançon.  Les militants le promettent, il ne s’agit pas d’un début de campagne et de soutien à la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, mais d’une réelle ambition de faire mieux vivre l’institution européenne afin qu’elle réponde aux attentes et aux besoins des Français. « Nous ne sommes pas dans une campagne française. Nous sommes dans une campagne européenne. Nous ne parlons que de l’Europe » explique Philippe Gonon, ancien élu bisontin et militant mobilisé.

M. Gonon  reconnaît que l’Europe n’est pas un sujet fédérateur, mais que c’est bien en expliquant la répercussion des politiques européennes sur le quotidien des Français et des Doubistes que l’intérêt et les discussions grandiront. « Nous entendons donner un certain nombre d’orientations à cette Europe que nous voulons. Par le passé, elle  a eu quelques petites dérives que nous voudrions corriger » ajoute-t-il. « La Covid nous a permis de prendre conscience d’un certain nombre de facteurs aggravants pour le sort de l’Europe. Nous avons besoin de plus de solidarité, de souveraineté, d’industries et de santé, …  ».  conclut M. Gonon.

L'interview de la rédaction / Philippe Gonon

Claude Guéant, l’ancien préfet du Doubs, proche de Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison, dont huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour « favoritisme » dans le cadre du procès des « sondages de l’Elysée ». Parmi les autres prévenus : Patrick Buisson a écopé de deux ans de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et l’ex-sondeur Pierre Giacometti s’est vu délivrer six mois de prison avec sursis et 70.000 euros d’amende. Précisons que Claude Guéant, déjà incarcéré pour une autre affaire, n’a pas souhaité être extrait de sa cellule pour entendre sa condamnation.

Jusqu’au premier tour de l'élection présidentielle, en avril prochain, Plein Air a décidé de donner la parole aux jeunes francs-comtois. En compagnie des étudiants en licence 3 Info’Com  de la faculté des lettres de Besançon, nous allons à la rencontre des 18-25 ans pour savoir ce qu’ils attendent du prochain Président de la République.

Cette semaine, c’est Chloé qui s’y est collée. Elle a échangé avec quatre étudiants en master d’histoire géographie. La santé et une véritable politique pour la recherche dans la lutte contre le cancer, la protection de l’environnement, le soutien au numérique, la  jeunesse, et notamment la condition étudiante, l’intégration des étrangers dans la société, la réduction des inégalités et le maintien des services de l’état partout en France sont évoqués. On écoute Pierrick (23 ans), Steven (22 ans) et Kevin et Nathan (21 ans).

Le reportage de Chloé et de la rédaction

Le Premier Ministre Jean Castex et son ministre de la santé Olivier Véran ont tenu une conférence de presse ce jeudi soir pour présenter un calendrier de levée progressive des restrictions. Parmi les mesures annoncées :

A partir du 24 janvier : la mise en place du pass vaccinal pour les 16 ans et plus, sauf pour aller dans les hôpitaux, les ehpad et les établissements médico-sociaux. Il sera activé dès la 1ère injection.

A partir du 2 février : l’exécutif a annoncé la fin des jauges dans les établissements accueillant du public assis. Le télétravail ne sera plus obligatoire. Il restera néanmoins fortement conseillé. Le port du masque restera obligatoire. On assistera à la fin du port du masque obligatoire en extérieur.

A partir du 16 février : il est prévu la réouverture des discothèques, la reprise des concerts débout, la consommation possible dans les stades, cinémas et transports et la consommation débout dans les bars.

Le gouvernement évoque la possibilité d’un allégement du protocole sanitaire à l’école après les vacances de février.

Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que le Premier Ministre Jean Castex tiendra une conférence de presse ce jeudi, à 19h, pour présenter un calendrier précis de levée progressive des dernières restrictions pour lutter contre la propagation du virus. L’exécutif fera le point sur les dernières décisions qui ont été prises lors du conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce matin.

Claude Guéant (77 ans), l’ancien préfet du Doubs et très proche de Nicolas Sarkozy, est toujours en détention à la prison de la santé. Il est incarcéré depuis le 13 décembre dernier. L’ex-ministre de l’Intérieur devra attendre le 7 février prochain pour savoir si sa demande de remise en liberté sera acceptée.

C’est à cette date que la décision du juge d’application des peines sera connue. En janvier 2017, Claude Guéant avait notamment été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme,  dans le dossier des primes en liquide du ministère de l’Intérieur. Il lui est reproché de ne « pas respecter les décisions de justice ». Son incarcération fait suite au retard de paiement des sommes auxquelles il avait été définitivement condamné en 2019.

Ce mercredi, alors qu’Emmanuel Macron prenait la présidence de l’Union Européenne,  le collectif ANV-COP21 Besançon a mené une action pour « dresser le bilan calamiteux de son quinquennat face à l’urgence climatique et aux besoins de justice sociale ».

Dans ce contexte, des activistes ont souillé des portraits officiels du président.  Ils ont ensuite été abandonnés devant la Maison de l'Europe, « tout comme le Président Macron a abandonné toute ambition dans les mesures à prendre au niveau social et environnemental » expliquent les militants dans leur communiqué de presse.