L’affiche officielle des Jeux Olympiques à Paris suscite des réactions à droite et à l’extrême droite. Il est reproché à son auteur, le dessinateur Ugo Gattoni, l’absence de croix chrétienne et de drapeau tricolore sur le dôme des Invalides. Ce dernier nie toute intention religieuse ou politique. Marion Marechal, François Xavier Bellamy, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Eric Ciotti et Jordan Bardella sont montés au créneau.
L’inscription de l’IVG dans la Constitution a été adoptée ce lundi soir avec 780 voix des parlementaires, réunis au Château de Versailles. 72 ont voté contre. En Franche-Comté, Laurent Croizier, le Député du Doubs, explique que ce vote « protège la loi portée par Simone Veil, 50 ans après son adoption ». Et de terminer : « Le combat pour le droit des femmes est un combat universaliste. Soyons fiers que la France devienne le premier pays du monde à faire figurer l’interruption volontaire de grossesse dans sa Constitution ».
L’arrêté incluant le secteur de production dans la liste des métiers en tension pour recourir plus facilement à la main d’œuvre hors Union européenne a été publié samedi au journal officiel. En pleine crise agricole, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, s’était dernièrement engagé à publier cet arrêté d’ici le 2 mars. Le secteur agricole et certaines de ces activités figurent désormais dans la liste des métiers en tension. Quatre familles professionnelles y apparaissent : agriculteurs salariés, éleveurs salariés, maraîchers et horticulteurs salariés et arboriculteurs salariés ».
Ce lundi, à 15h30, députés et sénateurs vont se retrouver au Château de Versailles pour le Congrès qui permettra d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Le texte devrait être voté au-delà de la majorité requise des 3/5 du Congrès. Cette démarche confirme l’engagement pris par Emanuel Macron d’inscrire, dans la Constitution française, en mars 2023, la liberté des femmes à recourir à l’IVG.
Dans le cadre des élections européennes, Florian Philippot, tête de liste Les Patriotes, est attendu dans le Jura « pour aller à la rencontre de la population et exposer son projet, fondé sur le rétablissement complet de notre souveraineté, hors de l’Union européenne (Frexit) et de l’Otan ». L’ancien bras droit de Marine Le Pen tiendra une réunion publique ce mercredi 6 mars à Lons-le-Saunier. Le rendez-vous est fixé, à 19h30, à Juraparc.
218 millions, c’est le montant du budget que s’apprêtent à voter les élus bisontins pour l’année 2024. Il s’agit déjà du 4è exercice comptable mis en œuvre par la Maire Anne Vignot et sa majorité. Malgré le désengagement de l’état, notamment au niveau du fond vert, et les dépenses liées au coût de l’énergie, la majorité écologiste et de gauche au Conseil Municipal « veut garder le cap ». Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, évoque « un budget robuste et solidaire, tourné également vers la transition écologique ».
Ce budget de 218 millions d’euros, présentant une hausse de 6 millions d’euros, par rapport à 2023, annonce 45 millions d’euros d’investissement pour cette nouvelle année. Le renforcement des moyens pour l’action sociale, notamment en direction des plus vulnérables, via le Centre Communal d’Action Sociale, fait partie des grands engagements. 11 millions d’euros y sont accordés. Soit une hausse de 1 million d’euros par rapport à 2023. La cité entend également agir « pour le maintien de la qualité des services publics ». Par ailleurs dans le cadre du dialogue social annuel, les élus ont prévu de consacrer 1,5 million d’euros pour le pouvoir d’achat et l’attractivité des emplois des agents de la collectivité.
Les projets phares
La continuité du plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville, la revitalisation de la place des Lumières aux Clairs Soleils, avec la création d’un lieu hybride dédié à l’enfance et la parentalité, la création d’une nouvelle maison des femmes (rue Jean Wyrsch), le jardin des sciences, le programme de renouvellement urbain de Planoise, le nouveau pôle sportif à Diderot, la réhabilitation du hangar aux manœuvres à la Citadelle ou encore le lancement du quartier Saint-Jacques Arsenal, l’extension du cimetière Saint-Claude et l’achat de nouveaux matériels de communication à la police nationale font partie des investissements programmés
L’austérité de l’état
Anthony Poulin et Anne Vignot dénoncent « la politique d’austérité de l’état ». La suppression de la taxe d’habitation, de l’ISF et du fond vert sont autant de moyens financiers que l’état n’a plus à sa disposition « Ce sont au moins 24 millions d’euros qui ne rentrent plus dans les caisses de l’état » pointent les élus. « L’état a également annoncé un milliard d’euros de baisse de crédits aux agences qui accompagnent les collectivités. La crainte est forte. Néanmoins, nous continuerons à déposer des dossiers et entrer dans cette logique de contractualisation avec l’Etat. C’est comme cela qui nous réussirions ensemble » conclut M. Poulin.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Les sénateurs ont approuvé hier le texte sur l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Après l’Assemblée Nationale fin janvier, le Sénat a voté à 267 voix pour et 50 contre. Le Parlement, réuni en Congrès, sera convoqué ce lundi 4 mars pour l’inscrire dans la Constitution.
Marie Guite Dufay, la Présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a réagi au décès du Bourguignon Jean-Pierre Soisson, ancien président de la Bourgogne, député de l’Yonne et ministre. La présidente socialiste évoque la disparition « d’une figure singulière de la vie politique française et le symbole de l’ouverture souhaitée par François Mitterrand, lors de sa réélection en 1988 ».
Un nouveau décret, publié ce mardi, précise que les noms steak, escalope ou jambon sont interdits pour les produits végétaux. Le gouvernement insiste sur le fait que ces dénominations sont réservées aux produits d’origine animale. Selon les acteurs de la filière animale, les termes « jambon végétal », « saucisse végan » ou « bacon végétarien » peuvent semer la confusion.
Ce mardi matin, en préfecture du Doubs, en présence de Gilles Clavreul, préfet coordonnateur de la Force d’Action Républicaine (FAR), Rémi Bastille, préfet du Doubs, Anne Vignot, maire de Besançon, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon et Yves Cellier, directeur interdépartemental de la Police Nationale du Doubs, ont été présentés les objectifs de cette FAR. Rappelons que Besançon, avec Maubeuge et Valence, fait partie des trois villes dans lesquelles ce dispositif est mis en place.
A travers cette démarche, l’état entend apporter une réponse globale aux difficultés que rencontrent ces territoires, dans les domaines éducatifs, judiciaires et sociaux. Dans un premier temps, un diagnostic sera réalisé avec les populations et les acteurs locaux. Une expertise des différents services de l’inspection générale complétera le travail mené, qui se déclinera sous la forme de projets. Un délai de 6 mois a été donné pour faire bouger les lignes.
L'interview de la rédaction / Gilles Clavreul
Avec quels moyens ?
De nombreuses questions sont encore en suspens. Elles portent notamment sur la pérennisation des actions envisagées et les moyens financiers disponibles pour les déployer sur le terrain. « Le Président de la République a souhaité que les pouvoirs publics et le gouvernement se dotent d’une nouvelle démarche dans ces territoires, qui présentent un certain nombre de difficultés. C’est un continuum d’actions qu’il s’agit de mettre en place » explique le représentant de l’Etat. Anne Vignot y voit un moyen « d’associer la population », et notamment celle la plus éloignée des actions publiques. Dans le domaine du régalien, le Procureur de la République veut inscrire quatre piliers forts que sont « la lutte contre les addictions, la fraude, et notamment au niveau de certains commerces planoisiens, le décrochage scolaire, avec ses répercussions sur l’engagement des mineurs dans le trafic de drogue, et l’aide à la réinsertion des détenus ».
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux