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La droite populiste suisse est arrivée en tête des élections législatives, qui se sont tenues ce dimanche. Le parti recueille 29,2% des voix. Dans un contexte de crise migratoire et de risques d’attentats en Europe, la campagne du parti sur « l’immigration de masse » a payé. Les socialistes se classent en deuxième position, avec plus de 17% des voix. On remarque également le recul des partis écologiques.

Sur fond de conflit au Proche-Orient, une crise politique majeure s’installe à gauche.  Les positions ambiguës de Jean-Luc Mélenchon et de certains députés de la France-Insoumise sur le Hamas n’ont fait que révéler une discorde qui ne demandait qu’à éclater. Le 17 octobre dernier, le conseil national du PS votait ‘un moratoire sur sa participation » aux travaux de la NUPES. Rencontre avec Nicolas Bodin, l’élu socialiste bisontin, qui  connaît mieux que quiconque la vie politique locale et nationale.

Est-ce que la NUPES, c’est terminée, selon vous ?

C’est vraisemblable. En quelque jours, le Parti Communiste a proposé de ne pas continuer sous la forme actuelle. Le Parti Socialiste a proposé un moratoire. Yannick Jadot a dit qu’elle était « morte ». Je pense que la NUPES,  telle qu’on la connaît depuis le début de cette mandature,  risque de ne plus exister. En revanche, je crois que l’union de la gauche est particulièrement nécessaire. Une gauche qui pourrait aller de François Ruffin à Bernard Cazeneuve.

J’ai l’impression que vous ne vous êtes jamais inscrit dans cette démarche-là ?

Dès le départ, j’ai eu des doutes. Je connaissais la radicalité de la France Insoumise et surtout de Jean-Luc Mélenchon. Les faits ont démontré au cours de ces deux années, malheureusement, que cela se traduisait. Je trouve que dans un certain nombre de positions, Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas prononcé. Je l’ai trouvé très discret sur le rôle de la Russie dans  l’invasion de l’Ukraine. Je l’ai trouvé extrêmement timide lors des manifestations sur les violences policières, dans lesquelles le mot d’ordre parlait de racisme d’état et de racisme institutionnel. Nous avons des points de désaccord majeur avec lui sur les prochaines élections européennes.  Cette semaine encore, sur le conflit israélo-palestinien, il n’a pas réussi à dénoncer le fait que le Hamas était une organisation terroriste.

C’est la prise de position de trop ?

Oui. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et ce, même si on sentait, depuis quelques semaines, qu’il y avait des différends entre nous sur le fond et sur la forme. Je crois que Jean-Luc Mélenchon est un obstacle à l’union de la gauche dans notre pays.

Jean-Luc Mélenchon est donc le responsable de cette situation politique ?

En partie oui. Effectivement.

Avez-vous également des griefs à l’encontre d’Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti Socialiste ?

Peut-être qu’au moment où il y a eu cet accord, c’était peut-être la bonne décision. Electoralement parlant, c’était une bonne décision puisque beaucoup de députés ont été élus ou réélus à gauche à l’Assemblée nationale. En même temps, sur le fond, il aurait dû être beaucoup plus précautionneux parce que l’on savait qu’il y aurait des points de divergence. Ce que je regrette quand même, c’est qu’au sein du PS, tous ces points de divergence, que ce soient l’Europe, le rôle de la police, le budget de l’armée,… n’ont jamais été abordés, en interne, après cet accord législatif. Je regrette que notre parti soit désormais divisé en deux. Autrement dit, ceux qui veulent arrêter tout de suite et ceux qui veulent faire un moratoire.  Sauf qu’un moratoire a une fin et je pense que c’est la fin de la NUPES.

La Parti Socialiste peut-il exister sans la NUPES ?

Bien sûr. Nous le verrons lors des élections européennes. En résumé, il faut une union de la gauche pour que la gauche existe dans ce pays. Aujourd’hui, je constate que les idées extrémistes prennent de plus en plus le pas sur les idées démocratiques. Le Parti Socialiste doit absolument exister à l’intérieur de cette alliance de gauche. L’union de la gauche a toujours été un combat. Cela dure depuis des décennies. Mais sans cette union de la gauche, il n’y a pas de victoire.

Quelle suite attendez-vous maintenant ?

Une clarification encore plus importante des différents partis. A la fois, du PC, du PS et des Verts. Nous-mêmes, nous parlons d’un moratoire. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que localement nous ne participons plus à aucune réunion  dans le cadre de la NUPES ? Est-ce que Jean-Luc Mélenchon accepte de se mettre en retrait de la NUPES ? Ce sont des choses qui vont s’éclaircir. Ces derniers jours ne montrent pas que nous sommes dans cette séquence-là. Cela va être très intéressant de voir ce qui va se passer d’ici Noël pour faire apparaître des positions  claires en début d’année 2024.  

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

Coup de théâtre au conseil départemental du Jura vendredi. Sous le coup d’un recours, après le résultat des sénatoriales de septembre dernier, Clément Pernot va devoir prolonger sa présidence de la collectivité,  le temps de la confirmation ou pas de son élection par le Conseil Constitutionnel. Comme l’explique nos confrères du journal « Le Progrès », c’est le conseiller départemental macroniste Jean-Daniel Maire, qui veut vérifier que l’écart de 64 voix qui le sépare de son adversaire politique est juste, qui est à l’origine de cette contestation. Les deux candidats apparaissaient en tête du 2è tour de ce scrutin. Une élection brillamment remportée par la sénatrice centriste sortante Sylvie Vermeillet dès le 1er tour.

Hier soir, sur France 2, Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale,  a déclaré vouloir « sortir (des) établissements scolaires » les élèves signalés pour des faits de radicalisation. Il a expliqué vouloir travailler avec ses collègues de l’Intérieur et de la Justice sur ce point. Tout en précisant que « probablement une dizaine d’élèves de moins de 18 ans étaient actuellemebt concernés. Gérald Darmanin avait évoqué le chiffre de plus de 1000 mineurs avec des fiches actives pour islamisme.

Vient, ne vient plus, et puis finalement vient. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur sera  présent ce vendredi matin dans le Doubs. Il se rendra, sans Karim Benzema, à l’école nationale de police de Montbéliard pour assister à la cérémonie de sortie de la 268è promotion d’élèves gardiens de la paix.

En cette fin de semaine, le Jurassien Clément Pernot, récemment élu sénateur, préside son dernier conseil départemental. Cette responsabilité prendra fin ce vendredi. La loi de 2014 sur le cumul des mandats interdit à tout sénateur d’exercer une fonction exécutive locale. Le nouveau parlementaire ne peut cumuler son mandat qu’avec un seul titre de conseiller municipal, départemental ou régional sans fonction exécutive. Une redistribution des responsabilités politiques jurassiennes est en cours avec,  principalement, l’élection du nouveau Président de la collectivité locale. La date butoir réglementaire est fixée au 24 novembre soit deux mois après l’élection sénatoriale.

Hier, le Conseil d’Etat s’est opposé à l’interdiction systématique des manifestations pro Palestinienne en France. L’instance explique  qu’il revient aux préfets d’apprécier « au cas par cas » si le risque de troubles à l’ordre public justifie une interdiction. Seul problème, ces derniers prendront-ils le risque de s’opposer à Gérald Darmanin, qui avaient demandé de toutes les interdire ?

Hier, sans aucune surprise, Elisabeth Borne a dégainé une nouvelle fois de plus le 49.3. C’est la 13è fois qu’elle a recours à ce dispositif. Cela concerne la partie « recettes » du budget 2024. « Aucun groupe d’opposition n’est prêt à voter ce projet de loi de finances. Or, notre pays a besoin de ce budget » a-t-elle déclaré.

Selon un nouveau bilan, confirmé par Elisabeth Borne devant l’Assemblée nationale ce jour, 24 français ont perdu la vie dans le conflit Israël-Hamas. Par ailleurs, à la date de ce mercredi après-midi, sept Français sont toujours portés disparus. La Première Ministre a également indiqué que 3500 Français ont été rapatriés d’Israël ces derniers jours.


Depuis le 14 octobre, et jusqu’au 17 décembre, la Ville de Besançon organise la 1ère étape de la deuxième édition de son budget participatif. Ainsi, la population a jusqu’au 17 décembre prochain pour déposer ses idées de projets, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr

A travers cette deuxième édition en terre bisontine, Kevin Bertagnoli, l’élu en charge de la Démocratie Participative et à la Participation citoyenne, entend intéresser la population à la vie publique et aller chercher celles et ceux qui ont déserté les bureaux de vote. Le premier budget participatif a répondu en partie à ces objectifs, qui devront encore être travaillées pour l’édition 2024. Il n’empêche que, selon les chiffres donnés par la Ville de Besançon, « 10% des votants de la 1ère saison n’avaient jamais participé à une élection traditionnelle ». Autres signes de satisfaction : « 77% des votants n’avaient jamais précédemment participé à une démarche participative sur la ville. Pour 68% des participants, il s’agissait de leur premier engagement collectif ».

 Elargir le public

La première édition aura enregistré 119 projets. 24 ont été retenus pour le vote citoyen final. Sept ont été labellisés. Pour ce nouveau rendez-vous, l’enveloppe reste la même. Soit 250.000 euros, avec un seuil de 100.000 euros par projet. Cette année, la Ville va tenter d’intéresser davantage les personnes en situation de handicap et les 16-25 ans. C’est la raison pour laquelle des démarches ont été entreprises avec l’association « Pari », l’école de la deuxième chance, la commission jeunesse de la ville de Besançon, l’université de Franche-Comté et l’inspection académique.

Les personnes désireuses de prendre part à cette aventure collective peuvent obtenir des informations et déposer leur initiative, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr. Il est également possible de la transmettre en version papier et de la déposer dans un accueil mairie, une maison de quartier municipale ou associative ou directement auprès du service Démocratie participative, rue Alfred Sancey à Besançon.

L'interview de la rédaction : Kevin Bertagnoli

 

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