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Ce vendredi, dernier jour pour les candidats aux élections législatives pour déposer leur candidature, sera procédé, en cette fin d’après-midi,  au tirage au sort des panneaux d’affichage électoraux. Autrement-dit, l’ordre dans lequel apparaîtront les affiches sur ces derniers. Rappelons que électeurs sont appelés à élire leurs députés les 12 et 19 juin prochains. Le département du Doubs compte cinq circonscriptions. Il y en a trois dans le département du Jura.

Dans le cadre de la  campagne des législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, Philippe Alpy, le candidat de la majorité présidentielle, et sa suppléante Dominique Inglada, soutenus par Edouard Philippe, inaugureront leur permanence de campagne ce samedi matin à Pontarlier. Elle se situe 2 rue de Morteau. Les deux candidats animeront leurs premières réunions de campagne le 24 mai prochain à Amancey à  18h, et à Levier à 20h.

Le parti de Florian Philippot, « Les Patriotes Â»,  que « Debout la France Â» de Nicolas Dupont-Aignan a rejoint, aura au moins deux candidats aux législatives de juin prochain dans le département du Doubs. Jim Prenel ( 29 ans – veilleur de nuit), ancien militant de Marine Le Pen et du Rassemblement National, et sa suppléante Sylvie Carbonel ( 69 ans – retraitée) se présentent dans la 2è circonscription.  François Perrier ( 34 ans – maçon) et Alexandra Kadijevic (19 ans – étudiante) sont en lice dans la 5è circonscription. Excepté Jim Prenel, qui s’était présenté en 2017, sous les couleurs du Rassemblement National , en tant que suppléant de Jérémy Navion, aucun d’entre eux n’ont d’attaches dans le département.

« Marine a retourné sa veste Â»

C’est en octobre 2017, que Jim Prenel a claqué la porte du Front National. Le jeune homme n’a pas apprécié ‘le retournement de veste Â» de Marine Le Pen sur la question européenne. C’est la raison pour laquelle il a franchi le pas et a rejoint Florian Philippot. L’absence de ce dernier à la présidentielle- il n’avait pas obtenu ses 500 signatures – n’est pas un problème pour Jim Prenel qui, avec son groupe, veut « rendre  la liberté aux Français Â». Selon le candidat, cet objectif passe par « l’abrogation du pass sanitaire et l’interdiction constitutionnelle des confinements Â». Le parti veut également « soutenir le Frexit, faire sortir le pays de l’OTAN et mettre en place le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne, si cher aux gilets jaunes.

« Une vraie alternative Â»

Donner du pouvoir d’achat aux Français, en baissant les prix de l’énergie, en réduisant les taxes, la revalorisation du minimum vieillesse, l’augmentation des pensions de retraite,  la lutte contre les déserts médicaux, avec notamment la réhabilitation « des 15.000 soignants suspendus car ils refusent de se faire vacciner Â», la lutte contre l’immigration massive, le soutien à l’agriculture, et notamment à l’installation de ses professionnels, la protection animale ou la santé, avec la gratuité des produits d’hygiène par exemple, … sont au cÅ“ur du projet politique de l’ancien bras de Marine Le Pen et de ses amis.   

L'interview de la rédaction

Laurent Croizier sera le candidat de la majorité présidentielle dans la 1ère circonscription du Doubs. Sa suppléante est Laurence Cornier, élue à la ville de Saint-Vit, qui a quitté depuis peu Les Républicains.

Laurent Croizier, 47 ans   n’est plus à présenter. Il est un habitué des campagnes électorales et des combats politiques. Marié et père de deux enfants, le Bisontin est élu au conseil municipal de Besançon et à Grand Besançon Métropole depuis 2014. Il occupe également les responsabilités de président du MODEM du Doubs et du groupe des élus LREM et MODEM au conseil municipal de Besançon. C’est en raison de cette expérience d’élu local qu’il se présente pour une deuxième fois à ce scrutin. Il avait déjà tenté sa chance en 2017.

Une expérience d’élu local

Laurent Croizier veut poursuivre l’engagement qui est le sien aux côtés de la population locale. Le candidat veut « porter au plus haut les dossiers importants du territoire Â». Il dit vouloir être « un véritable ambassadeur Â» et travailler au contact de la population, des entreprises et des associations « avec transparence et rigueur Â». Selon lui, le département du Doubs doit s’affirmer davantage pour ne pas se faire oublier. L’écriture d’un blog et son dynamisme au sein des collectivités pour lesquels il est élu en font un élu très investi. « Depuis juin 2020, j’ai formulé plus de 120 propositions Â» rappelle M. Croizier.

Trouver une solution à la crise

Laurent Croizier ne le nie pas, « les Français connaissent une grave crise Â». Et de poursuivre : « Nous devons nous mobiliser pour répondre aux défis qui nous attendent Â». La hausse des prix de l’énergie, des matières premières et des produits de première nécessité, le pouvoir d’achat des Français, les retraites, avec une réflexion sur la possibilité de « relever l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans Â», l’emploi des jeunes, l’écologie, la réindustrialisation du pays … sont quelques-unes des problématiques sur lesquelles M. Croizier veut, avec la majorité présidentielle, travailler et appliquer des mesures pertinentes. Plus localement, il se battra notamment pour que le siège de l’Université de Bourgogne Franche-Comté soit à Besançon, la défense du CHU, ses filières et ses plateaux de haute technicité, sans oublier le soutien aux entreprises locales pour qu’elles puissent se développer et créer de l’emploi et l’aménagement de la RN57, entre Besançon et Micropolis.

Mélenchon : un danger colossal

Laurent Croizier ne peut envisager l’arrivée à Matignon de Jean-Luc Mélenchon. « Le risque est énorme s’il venait à obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale Â» lance-t-il. Selon lui, les propositions formulées par l’homme de gauche ne sont pas « finançables Â». C’est la raison pour laquelle, Laurent Croizier et son équipe iront défendre leurs idées auprès des habitants de leur territoire d’action. « Il faudra convaincre Â» explique-t-il. La tâche s’annonces des plus difficiles. D’autant plus qu’Emmanuel Macron n’a pas vraiment encore montré son désir de changement. C’est donc en organisant des réunions publiques, en visitant les quartiers et en faisant du porte-à-porte que le candidat de la majorité présidentielle espère rassembler un maximum de suffrages.

L'interview de la rédaction

C’est déterminée qu’Annie Genevard s’est entretenue avec la presse ce mardi soir à Pontarlier. Dans un contexte peu favorable à la droite républicaine, la députée sortante de la cinquième circonscription du Doubs a montré sa détermination pour décrocher son troisième mandat consécutif en juin prochain.

Depuis plusieurs semaines, la parlementaire sillonne le territoire à la rencontre des élus et de ses habitants. En cinq semaines, elle aura visité les 167 communes de son territoire. Il est vrai que les élus locaux lui confèrent majoritairement  un réel soutien. « Plus de cent d’entre eux ( maires,  présidents de communauté de communes et conseillers régionaux et départementaux et le Sénateur Grosperrin) Â» sont à ses côtés. Mme Genevard peut compter sur l’indéfectible soutien du Maire de Pontarlier, Patrick Genre, qui, aux côtés de l’élue valdahonnaise Patricia Lime-Vieille, est le chef de file de son comité de soutien. On notera légalement la présence du Maire de Morteau Cédric Bole (président de la campagne), Denis Leroux ( vice-président du conseil général du Doubs), Gérard Dèque (maire de Métabief), Sébastien Populaire ( maire de Touillon et Loutelet) ou encore Manuela Rambaud (Maire du Russey). Précisons que pour cette mandature, Eric Liégeon, maire de Courvières et agriculteur de profession, conserve sa responsabilité de suppléant.

Expérience, proximité, confiance

Ces trois mots définissent le slogan de campagne de l’élue. Mme Genevard se définit comme « une fervente défenseur de son territoire Â». Elle rappelle que sa mission lui attribue des responsabilités nationales, mais qu’elle reste constamment en lien avec les élus locaux « pour faire avancer les dossiers et les projets Â». Pour Annie Genevard, sa place dans l’opposition n’a jamais été un problème. « J’ai travaillé avec les membres du gouvernement. Mes collègues députés ont salué mon impartialité lorsque j’ai officié au perchoir Â» déclare-t-elle. A ceux qui lui feraient craindre, la possibilité d’un vote utile les 12 et 19 juin prochains, elle leur rétorque  â€˜qu’un contre-pouvoir est utile en démocratie Â» et que la droite républicaine et le centre doivent être un de ses rouages.

Cinq priorités nationales

Ramener le prix à la pompe à 1,5 euro le litre par la baisse des taxes sur les carburants, instaurer des peines minimales exemplaires, défendre la laïcité et lutter contre l’islamisme, revaloriser les retraites, envoyer 4.000 jeunes médecins dans les déserts médicaux et dépenser moins pour taxer moins sont les grands combats nationaux que la députée sortante entend défendre si elle conserve son siège à l’assemblée nationale. A ces enjeux s’ajoutent un projet plus local comme la disponibilité pour les élus et leurs habitants, la défense de la ruralité, l’amélioration des retraites, l’agriculture , l’attractivité du territoire, le développement des liaisons routières et ferroviaires ou encore la santé, la jeunesse et la préservation du patrimoine culturel, gastronomique et paysager.

Dans les prochains jours, tous les habitants de la 5è circonscription du Doubs recevront dans les boîtes aux lettres le document de campagne de la candidate.

L'interview de la rédaction

 

Laurent Croizier, candidat sur la 1ère circonscription du Doubs aux législatives de juin prochain, soutenu par le parti d' Emmanuel Macron, a réagi à la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon. Il se félicite que «  trente ans après Edith Cresson, le Président de la République ait nommé une femme première ministre, démontrant ainsi notre engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes Â». M. Croizier salue également « l’efficacité de son action en faveur de l’emploi en tant que ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Â».

Dans le cadre des élections législatives dans le Jura, Justine Gruet, candidate de la droite, du centre et des indépendants dans la 3è circonscription du Jura,  tiendra deux réunions publiques cette semaine. La première est prévue ce mercredi 18 mai, à 20h, à la salle Royet à Mont-sous-Vaudrey.

La seconde est programmée, à 20h, au gymnase de Mouchard. Ces réunions se dérouleront en présence du député sortant Jean-Marie Sermier, également Président du comité de soutien de la candidate, de Gérôme Fassenet, son suppléant, et de nombreux élus locaux.

Dans le cadre de l'élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), le Syndicat Mixte du Pays du Haut-Doubs organise des réunions publiques dans les différentes communautés de communes du territoire. La présentation concernant la Communauté de Communes du Grand Pontarlier se tiendra le mardi 24 mai à 18h à la Salle Espaces Rives du Doubs à Doubs.  Elle est ouverte à tous.

Rappelons que l’objectif du SCoT est de prévoir l’aménagement du territoire pour les années à venir. Concernant le Pays du Haut-Doubs, il s’agit de préparer le territoire à l’accueil de 15.000 nouveaux habitants d’ici 20 ans. C'est également l’occasion de se positionner sur le développement touristique pour le Haut Doubs mais également sur l’avenir de l’activité agricole et forestière au regard de l’urbanisation.

 

Ce dimanche, Stéphane Ravacley a officiellement lancé sa campagne collective avec l’ensemble des composantes de la gauche pour les législatives de juin prochain. Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise, le Parti Socialiste et le Parti Communiste étaient présents. Le boulanger bisontin portera les couleurs de l’union de la gauche, la NUPES, dans la 2è circonscription du Doubs.  C’est au parc de la Gare d’Eau, à Besançon, que le rassemblement s’est déroulé. Assises sur des chaises ou des couvertures, une trentaine de personnes avaient fait le déplacement.

RAVACLEY 1

« Un candidat pas comme les autres Â»

Stéphane Ravacley  se présente comme un candidat de la société civile, sans étiquette, éloigné des appareils politiques. C’est suite à sa mobilisation pour éviter qu’un de ses apprentis soit renvoyé de France que l’artisan a constaté que s’il voulait « faire changer les choses Â», qu’il lui fallait rentrer dans les institutions Â» lance-t-il.

RAVACLEY 2

 

« Aidez moi à aider Â»

Reprenant une phrase tenue par l’Abbé Pierre, Stéphane Ravacley a motivé sa candidature et appelé à le soutenir dans sa démarche. « Aidez-moi à aider Â» a-t-il lancé.  La jeunesse, la jeunesse issue des minorités, l’écologie pratique, le soutien au monde paysan et au petit commerce sont les axes principaux que le candidat entend décliner s’il obtient les suffrages nécessaires pour siéger au Palais Bourbon.

L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley

Séverine Véziès (48 ans – enseignante – mère de deux enfants)  et son suppléant Sami Fhima (38 ans – gérant de société et conseiller municipal à Serre-les-Sapins) ont officiellement lancé leur campagne pour les législatives de juin prochain dans la 1er circonscription du Doubs. C’est dans le quartier Planoise, place Cassin, devant la permanence du collectif, que le rendez-vous s’est tenu. Les deux candidats porteront les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Social (NUPES).

VEZIES RAVACLEY PAULIN

Pour Sévérine Véziès, cet emplacement à Planoise est tout un symbole. Il démontre la volonté du parti «  de ne pas oublier les quartiers populaires Â». « Nous voulons faire entendre cette voix. La porter au sein de l’Assemblée Nationale Â» explique-t-elle.  S’opposant aux propos d’Emmanuel Macron, prononcés en 2017,   affirmant « qu’il y a en France  des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien Â», Séverine Véziès a conclu son intervention en lançant « ceux qui n’ont rien, sont tout pour nous Â».

VEZIES 2

« Faire Barrage à Macron Â»

 

Sévérine Véziès a appelé le plus grand nombre à se mobiliser et aller à la rencontre des habitants de cette circonscription. « Le 3è tour de l’élection présidentielle s’annonce. Ensemble, on va construire un autre monde car un autre monde est possible Â» a-t-elle affirmé. Le blocage des prix pour les produits de première nécessité, ( nourriture, carburant, énergie), le SMIC à 1400 euros, la retraite à 60 ans, la mise en place d’une allocation jeune à 1.363 euros, … sont quelques-unes des grandes mesures qui seront défendues et mises en place par son groupe, s’il obtient la majorité au palais Bourbon. « Un programme de rupture sociale, écologique et démocratique Â».