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Les états généraux de l’information ont été lancés ce mardi en France. Il s’agit d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dans un univers médiatique contesté, bouleversé, en pleine crise de la liberté de la presse, du secret des sources et de l’intelligence artificielle, ce temps de réflexion devrait déboucher sur de nouvelles propositions  d’ici l’été prochain. « Un comité indépendant » a été mis en place pour mener les débats. Plusieurs groupes d’experts ont été mandatés, mais les citoyens peuvent, eux aussi, participer à cette réflexion en formulant des propositions en ligne, jusqu’au 12 novembre, via états-generaux-information.fr

On se dirige vers la fin des tickets restaurants en papier. Leur disparition est prévue en 2026. L’information provient d’Olivia Grégoire, la ministre du commerce et des PME. "Les commissions sont trop élevées et les démarches sont beaucoup trop lourdes pour les restaurateurs", a-t-elle indiqué sur France Info. Dans le même temps, elle a également annoncé un plan d’aide pour inciter les entreprises à dématérialiser ce moyen de paiement.

Ce n’est pas vraiment une surprise. Gérard Larcher, âgé de 74 ans,  a été réélu pour un cinquième mandat à la tête du Sénat ce lundi. Huit jours après les élections sénatoriales, les élus de la Chambre haute devaient élire leur président.

Avec une assemblée très largement acquise à la droite, le sénateur des Yvelines a obtenu 218 voix, sur les 161 nécessaires au 1er tour. Rappelons qu’en Franche-Comté, seul les grands électeurs jurassiens étaient appelés aux urnes cette fois-ci. Les 998 votants ont apporté majoritairement leur soutien à Sylvie Vermeillet et Clément Pernot.

Emmanuel Macron est attendu ce lundi dans le Lot-et-Garonne. Le Président de la République devrait annoncer la création de près de 200 brigades de gendarmerie. Ces nouvelles structures  devraient être progressivement mises en service d’ici 2027. L’ouverture des premiers sites est prévue à compter du mois de novembre prochain.

Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la fonction publique, en déplacement en Haute-Savoie, ce jeudi, a annoncé le versement d’une indemnité de résidence pour les fonctionnaires qui vivent dans les zones frontalières de Haute-Savoie et du Pays de Gex. Et ce, dans un contexte de vie chère et de proximité avec la Suisse. 62 communes sont concernées. 29.000 agents contractuels et titulaires toucheront une indemnité qui correspond à 3% de la rémunération indiciaire. Soit un gain moyen d’environ 650 euros nets de plus par an. Cette prime devrait apparaître sur les bulletins de salaire de décembre.

Vendredi, le ministère de la santé a présenté un plan pour prévenir les violences contre les professionnels de santé et protéger les victimes. Il se décline en 42 mesures. Les agressions contre les blouses blanches sont en augmentation depuis plusieurs années. Parmi ces mesures : la sécurisation des bâtiments et la création d’un « délit d’outrage » sur ces professionnels. Près de 20.000 signalements sont effectués chaque année.

Si le projet de construction d’un bâtiment à usage numérique à Planoise a été acté par les élus de Grand Besançon Métropole, ils vont devoir ce soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, se positionner sur l’augmentation drastique des coûts concernant cet établissement. Soit un surcoût de 2,5 millions d’euros, passant de 8,1 millions d’euros à 10,6 millions d’euros. L’augmentation est de 800.000 euros pour Grand Besançon Métropole. On fait le point sur ce projet avec Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie à Grand Besançon Métropole.

Rappelons tout d’abord que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier de Planoise, dont le montant s’établit à 230 millions d’euros. l’objectif pour les élus grands bisontins est de faire  de Planoise, un quartier d’excellence numérique. Le chantier suit sont court. La déconstruction du bâtiment où siégera la nouvelle structure a débuté. Si tout va pour le mieux son inauguration est prévue pour l’automne 2025. Rappelons qu’il verra le jour à l’angle des rues du Piémont et du Luxembourg, sur une parcelle d’environ 2700 m2.

Trois missions

Ce nouveau projet, tourné vers le numérique, s’articule autour de trois missions : la structuration de la filière et des 425 entreprises qui la composent sur Grand Besançon Métropole, la formation aux métiers du numérique et la lutte contre la fracture numérique. Pour mener à bien ces missions, les lieux se déclineront en des salles immersives, le Fablab et des cellules de travail, pour des séances de coworking, à destination d’industriels et autres développeurs.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

 

C’est une véritable difficulté qui ne touche pas que Grand Besançon Métropole. Le marché de l’assurance des collectivités locales, qui ne représente que 1% du chiffre d’affaires global annuel des assureurs français, est devenu extrêmement contraint depuis trois ans, et plus particulièrement celle concernant les dommages aux biens. Cette situation a été amplifiée par les récents coûts liés aux  violences urbaines. Elle ne peut que s’aggraver avec les différentes crises climatiques qui se multiplient.

Dans ces conditions,  de nombreuses collectivités et organismes peinent à s’assurer. Ils voient les coûts liés à ces dépenses augmenter considérablement. Concernant le Grand Besançon, la Maif, assureur des collectivités depuis 2021, a décidé de résilier de façon anticipée ces contrats à échéance du 31 décembre 2023. Un nouvel appel d’offres a été lancé, mais seul la Maif y a répondu, avec une proposition en hausse de 60%, uniquement sur deux des quatre lots présentés.

Une remise en cause des contrats et des primes qui interpellent et inquiètent. Certaines collectivités sont dans l’incapacité de payer leur assurance. Cette situation avait d’ailleurs été évoquée lors de la dernière assemblée générale des maires de France. Si les collectivités peuvent être leur propre assureur, en finançant elles-mêmes les réparations à effectuer, en procédant ainsi, elles ne peuvent bénéficier du statut de catastrophe naturelle. « Les modèles d’assurance ne sont plus dimensionnées pour répondre à ces besoins » conclut Anne Vignot.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

L’élection de Clément Pernot aux sénatoriales de ce dimanche va engendrer des modifications dans la vie politique locale. La loi sur le non-cumul des mandats oblige le nouveau parlementaire à laisser certaines de ses responsabilités locales. Ainsi, Clément Pernot ne pourra plus occuper son fauteuil de président du Conseil Départemental du Jura. Il en sera de même au sein de la communauté de communes de Champagnole-Nozeroy.

Selon nos confrères du journal « Le Progrès », le successeur de l’élu LR est prévu le 9 novembre prochain au sein de la structure départementale. Il devrait redevenir simple conseiller. L’élection du nouveau président de la Communauté de Communes devrait avoir lieu en octobre prochain.

La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale,  évoque « un véritable fiasco ».

Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation,  qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.