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On l’a appris ce jeudi matin, l’arrêté interdisant de manifester a été retiré par la Préfecture du Doubs. Trois recours en référé avaient été déposés devant le tribunal. Dans son arrêté, le préfet du Doubs avait fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état avait interdit  tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.

Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif de Besançon contre l’arrêté du préfet du Doubs, qui fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état interdit tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.

La visite d’Emmanuel Macron au Château de Joux ce jeudi pose quelques interrogations sur la manière dont la démocratie peut s’exprimer en marge de ce déplacement. L’image du président de la République souhaitant renouer le contact avec les territoires semble écornée. Arrêté préfectoral d’interdiction de tout rassemblement, interdiction des « dispositifs sonores portatifs », périmètre de protection avec filtrage dès mercredi soir, … . Toutes ces décisions suscitent la réaction du monde syndical et politique et de citoyens qui se voient empêcher de pouvoir exprimer démocratiquement leur colère et leur opposition aux initiatives gouvernementales mises en place.

Certains dénoncent « une censure, jamais imposée sur le sol français ». Pour l’heure, à Pontarlier, les syndicats maintiennent leur rassemblement prévu sur le rond-point Malraux à 17h. Affaire à suivre…

C’est désormais officiellement confirmé par la Préfecture du Doubs. Emmanuel Macron sera présent ce jeudi au Château de Joux en hommage à Toussaint Louverture et à l’occasion du 175è anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Son arrivée est prévue à 12h au Fort de Joux. Un dépôt de gerbe est prévu à 12h20 devant le buste de Toussaint Louverture dans la cellule où il était détenu et décéda. Le Président de la République fera ensuite un discours vers 12h45.

A quelques jours de la grande journée de mobilisation du 1er mai, jour de fête du travail, les opposants à la réforme des retraites continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Ce matin, ils se rassemblent sur le rond-point de Larnod. Une mobilisation qui s’est tenue le lendemain  d’un appel à la mobilisation pour « non fêter » la réélection d’Emmanuel Macron à la tête de la présidence de la république française, il y a un an. 200 personnes avaient répondu à l’invitation au centre-ville de Besançon.

D’ores et déjà, les manifestants ont clairement fait savoir qu’il fallait compter sur eux pour recevoir Emmanuel Macron ce jeudi au Château de Joux. Les messages, sur les réseaux sociaux, sont nombreux à ce sujet. Toute la question repose désormais sur les moyens de locomotion que le chef de l’Etat choisira pour accéder au Fort de Joux. Compte tenu de la situation, les moyens aériens pourraient être privilégiés. Habituellement, les déplacements présidentiels dans le Doubs s’organisent par un atterrissage à la Vèze, avant de rejoindre les lieux choisis en voiture. Affaire à suivre…

Selon nos informations, le Président de la République, Emmanuel Macron, est attendu ce jeudi au Château de Joux à la Cluse-et-Mijoux. Un déplacement qui devrait se dérouler dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture. Dans le contexte socio-économique du moment, le Chef de l’Etat se rendra au Fort de Joux, dans cette prison d’état, où l’homme politique franco-haïtien, général en Chef des armées françaises de Saint-Domingue,  est décédé.

Ce lundi soir, à Besançon, l’intersyndicale organise un rassemblement « pour non-fêter » le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place Pasteur au centre-ville. Chacun est invité à participer à cette action, « en venant faire du bruit ».

Alors que le gouvernement aimerait passer à autre chose, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Hier, à Besançon et Lons-le-Saunier, les ministres en déplacement ont été accueillis par des manifestants en colère. Dans la capitale comtoise, une centaine de manifestants a été tenue à distance de la visite de Sébastien Lecorrnu, le ministre des Armées, au 19è régiment du génie.

A Pontarlier, l’intersyndicale annonce un rassemblement le jeudi 27 avril prochain. Le rendez-vous est fixé à 17h sur la place d’Arçon. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre au rond-point de la gare, pour organiser un blocage jusqu’à 18h30. Ainsi, l’objectif est de dénoncer le déni de démocratie gouvernementale en déambulant doucement, en mode doux, sur le territoire pontissalien.

Dans le cadre de la territorialisation de la loi de programmation militaire dans les départements, le ministre des Armées,  Sébastien Lecornu, est dans le Grand Est depuis hier. Après la Moselle, les Vosges et le Territoire-de-Belfort, M. Lecornu est dans le Haut-Rhin et le Doubs aujourd’hui. La future loi de programmation 2024/2030 prévoit 413 milliards d’euros dans la défense. Le projet de loi sera présenté mi-mai à l’Assemblée nationale puis au Sénat mi-juin, dans l’espoir d’une promulgation « autour du 14 juillet » a précisé le ministre.

Hier lors du piquet de grève qui s’est tenu à la gare Viotte à Besançon, les manifestants ont envahi les voies ferrées. Une action de plus, à l’initiative des cheminots,  pour exprimer leur colère face à la réforme des retraites. Banderoles et fumigènes ont été brandis, alors que les rails étaient occupés. La circulation des trains a été perturbée, accusant environ une heure de retard.