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Ce lundi à 18h10, les effectifs de police sont intervenus pour un vol à l’étalage aux Galeries Lafayette à Besançon. Un homme de 22 ans était retenu par les agents de sécurité du magasin. L’individu était en possession d’un porte carte de marque « Le Tanneur » d’une valeur de 69€. Interpellé, il a été placé en garde à vue.

Ce lundi aux alentours de 17h20, les motards de la police constataient un véhicule circulant avec le phare avant gauche brisé au niveau du boulevard Allende à Besançon. Après avoir suivi le véhicule qui franchissait un feu rouge, les policiers actionnaient leur avertisseur sonore mais le conducteur refusait de s’arrêter. Le conducteur de 20 ans, sans permis de conduire, interpellé quelques mètres plus loin indiquait avoir eu peur. Son véhicule n’était pas assuré. Il a été placé en garde à vue.

Dans le cadre de la journée nationale d’action du 4 décembre à l’initiative des collectifs d’usagers de la santé, relayée par l’appel unitaire des organisations de la santé signataires, le syndicat SUD Santé Sociaux du Doubs organise et convie tous les professionnels de la santé et les usagers du Département, à un “débat public“ qui aura lieu ce samedi de 12h30 à 14h place des Droits de l’Homme à Besançon.

 

Un appel local devenu national

D’abord initié par un collectif d’usagers de la santé basé en Mayenne qui se rendait compte que la santé et l’hôpital étaient en difficulté, cet appel local s’est transformé en un appel national. Petit à petit, des organisations syndicales et des collectifs de santé se sont rassemblés pour devenir un appel unitaire national d’action, qui a vocation de défendre le système de santé et l’hôpital public. Le point central se déroulera à 13h à Paris, mais au niveau local des choses se sont rapidement mises en place. « Sud Santé Sociaux, avec d’autres organisations syndicales, a décidé d’appeler les gens et les professionnels de santé à venir ce samedi 4 décembre de 12h30 à 14h, place des Droits de l’Homme. Nous allons organiser un débat public sur la santé, sur les conditions de travail à l’hôpital public, et sur notre capacité à avoir accès aux soins. On sait qu’aujourd’hui c’est de plus en plus difficile d’avoir un accès correct et d’être pris en charge correctement dans l’hôpital public. Les exemples ne manquent pas pour se rendre compte que la situation est délicate » souligne Marc Paulin, infirmier au CHU Minjoz et délégué syndical à Sud Santé Sociaux.

 

Quelles en sont les attentes ?

« On est assez raisonnables » confie Marc Paulin. « On attend que les gens prennent conscience que si vous êtes malade, si par exemple vous faites un infarctus ou un AVC, à l’hôpital on va vous trimballer de chambre en chambre, et on aura du mal à vous prendre en charge correctement. On baisse le pourcentage de chance de s’en sortir, de se guérir. C’est ce qu’il se passe à Paris aujourd’hui avec la prise en charge des AVC, et c’est ce qu’il se passe en France en pédiatrie avec les enfants qui ont des bronchiolites. Il est fort possible, des médecins le disent, des grandes pontes, que bientôt le système va s’effondrer. C’est-à-dire qu’on ne pourra plus faire face à l’afflux de patients à l’hôpital public. On en est là. On aimerait que les gens en prennent conscience, et qu’ensemble, on fasse pression sur notre gouvernement pour un plan d’urgence pour l’hôpital public ».  

Une enquête de gendarmerie a abouti, il y a quelques jours, à une nouvelle saisie massive de drogue à Besançon. 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide ont été saisis dans une voiture qui venait de s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon. Le montant de la marchandise dépasse le million d'euros à la revente. Deux femmes et deux hommes ont été mis en examen.

L’enquête a démarré il y a plus d’un an, lors d’une transaction douteuse qui a mis la puce à l’oreille aux gendarmes. Une enquête de fond avait alors débuté afin de rechercher et de réunir de nombreuses preuves dans cette affaire. C’est dans la nuit du 25 au 26 novembre que celle-ci a abouti. Un véhicule sous surveillance, qui venait s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon, est remonté à Besançon, précédé d’une voiture ouvreuse. Le véhicule transportant la cargaison a été intercepté dès son arrivée dans la capitale bisontine. Les gendarmes ont découvert 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide. Deux hommes, de 33 et 25 ans déjà bien connus par la justice (respectivement 6 et 11 condamnations) ont été interpellés. Des perquisitions menées à leurs domiciles ont permis de saisir des meubles, des vêtements de marque, et quatre véhicules dont deux Audi. D’autres saisies patrimoniales sont également à venir. Les deux hommes ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants et placés en détention provisoire. Ils seront présentés lundi à un magistrat instructeur. Deux femmes de 19 et 23 ans, leurs compagnes, ont aussi été interpellées. Sans antécédents judiciaires, ces dernières ont été placées sous contrôle judiciaire.

Ce coup de filet intervient quelques semaines après une première saisie d’envergure, le 5 novembre dernier, à Mazerolles-le-Salin. Les policiers de la brigade anti-stups de Besançon avaient saisi 282 kilos de cannabis, 3,6 kilos de cocaïne et 60 000 € dans une maison.  

La statue d’Henriette de Cran qui a été inaugurée il y a quelques jours à Chamars à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, a été vandalisée cette nuit, à Besançon. Sur un arbre à côté a également été gravée une croix gammée. La ville de Besançon, représentée par Anne Vignot, a porté plainte ce mardi après-midi au commissariat de la gare d’eau. « Aucune tolérance ne peut être admise quant à ces symboles de haine » précise-t-elle. Déjà au mois de juin, elle avait porté plainte après la découverte d'une croix gammée sur un passage piéton aux couleurs LGBT, rue Mégevand en centre-ville.

 

Anne Vignot : 

L’opération « Laisse Parler Ton Cœur », collecte annuelle de jouets d’occasion organisée par l’éco-organisme ecosystem, revient pour une douzième édition du 20 novembre au 05 décembre 2021, lors de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD). Le SYBERT s’associe une nouvelle fois à cette initiative en proposant un point de collecte sur la déchetterie de Besançon-Tilleroyes. 

 

Une démarche doublement vertueuse 

L’opération « Laisse Parler Ton Cœur » constitue d’abord un moyen de réaliser un acte solidaire en donnant des jeux et jouets qui ne servent plus pour que d’autres enfants puissent en bénéficier. C’est aussi un engagement concret en faveur de l’environnement en permettant aux jouets inutilisés de connaître une seconde vie et d’ainsi éviter de finir à la poubelle. Tous les jouets sont acceptés : électriques et électroniques, de premier âge, de société, en bois, poupées, puzzles, peluches, déguisements … à condition d’être en bon état et complets. Le SYBERT les donnera ensuite à l’association Emmaüs France qui les triera, les nettoiera, les désinfectera et les réparera si nécessaire. Ils seront ensuite revendus à prix solidaires dans la boutique de l’association ou offerts aux familles les plus modestes pour la période de Noël.

 

Le SYBERT partenaire de l’opération 

Cette année encore, le SYBERT participera à cette opération ; le point de collecte sera la déchetterie de Besançon-Tilleroyes, située 4 rue Thomas Edison. En 2020, l’opération Laisse Parler ton cœur avait permis de collecter l’équivalent de 42 hottes sur Besançon. Au niveau national, c’est plus de 120.000 jouets qui ont pu être collectés l’an dernier, un record malgré la crise sanitaire et les restrictions de déplacement en vigueur à l’époque. 

Plus d’informations sur l’opération sur www.laisseparlertoncoeur.org 

La statue d’Henriette de Crans qui a été inaugurée il y a quelques jours à Chamars à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, a été vandalisée cette nuit, à Besançon. Sur un arbre à côté a également été gravée une croix gammée. La ville de Besançon indique qu’elle va porter plainte. « Aucune tolérance ne peut être admise quant à ces symboles de haine » précise-t-elle.

La 8ème manche de la Coupe du monde de cyclo-cross est organisée dans le Doubs, ce dimanche 28 novembre, sur le site du complexe sportif Michel Vautrot à Besançon. Les meilleurs coureurs de la discipline vont s’affronter sur un circuit qui s’annonce spectaculaire grâce aux conditions météorologiques.

 

Une première dans la cité comtoise

Pour la toute première fois la Coupe du Monde Cyclo-cross UCI vient à Besançon. Le site du complexe sportif Michel Vautrot est reconnu pour être un circuit des plus exigeants, c’est le terrain de jeu idéal (escaliers, buttes et dévers…) pour cette discipline particulièrement spectaculaire qu’est le cyclo-cross. Les meilleurs spécialistes de la discipline sont attendus ce dimanche 28 novembre, avec deux épreuves destinées aux Juniors le matin, puis la course Élite Femmes (13h40), avant la catégorie Élite Hommes (15h05).

 

Une météo propice au spectacle

Selon les dirigeants de l’AC Bisontine, structure organisatrice de cette manche de cyclo-cross, « pour un beau spectacle, il faut de la pluie ». La Malcombe, réputée pour être souvent gorgée d’eau, devrait proposer un spectacle d’envergure, avec des émotions et des rebondissements au vu des conditions météorologiques annoncées ce week-end. « On a une météo humide, ça va glisser, on va avoir des chutes, ça va être très spectaculaire ! » confie Romuald Lefèvre, coordinateur général. Les spectateurs situés au milieu du site auront une vue d’ensemble sur ce parcours de 3km, à condition d’être équipés du pass sanitaire. Toute personne présente de plus de 12 ans à l'événement devra être en possession d'un pass sanitaire valide pour assister à l’événement.

 

Parmi les grands noms ayant marqué cette discipline :

Peter Sagan : vice-champion du monde Juniors 2008
Julian Alaphilippe : 2 fois champion de France, et vainqueur de deux manches de Coupe du Monde (Juniors et Hommes)
Wout Van Aert : triple champion du monde en 2016, 2017 et 2018.
Mathieu van der Poel : quadruple champion du monde en 2015, 2019, 2020 et 2021

Le 18 octobre 2021, le président de la République a lancé les Etats généraux de la justice. La démarche répond à la demande de la première présidente et du procureur général de la Cour de cassation, préoccupés par les attaques répétées contre la justice. Les citoyens, partenaires et professionnels de la justice sont invités à participer à ces Etats généraux pour débattre des questions essentielles en matière de justice, de sa place au sein de notre société, de son fonctionnement et de la qualité du service qu’elle apporte.

La Cour d’appel de Besançon invite aux réflexions et propositions : « La justice est l’affaire de tous et n’intéresse pas seulement les professionnels qui lui permettent d’être rendue ». Au terme de ces échanges menés dans toute la France, un comité des Etats généraux de la justice présentera ses propositions au président de la République en février 2022.

 

Nathalie Depley-Corbeaux, première présidente de la Cour d’appel de Besançon, et Christophe Barret, procureur général près la Cour d’appel :

Le 31 décembre 2019, la fourrière municipale a été incendiée par un commando armé, causant la destruction de 168 véhicules et endommageant sérieusement les bâtiments environnants. Moins de deux ans après cet acte criminel, le procès s’est tenu ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Besançon. Sept hommes ont été appelés à comparaître à la barre, mais seulement six se sont présentés. Le juge a prononcé des peines allant de la relaxe à 8 ans de prison ferme. Cinq des prévenus ont écopé de peines d'emprisonnement. Les deux hommes suspectés d’avoir acheté l’arme et participé au commando ont été relaxés de l’ensemble des faits. L’un d’eux, mis en examen dans une autre affaire, reste en détention. Le parquet a annoncé qu’il fera appel de cette décision.

 

De la relaxe à 8 ans de prison ferme

 

Mohamed Mordjane (absent au procès) : 8 ans de prison et une interdiction de paraître en Franche-Comté durant 5 ans.


Samy Khaldi : 5 ans de prison dont 24 mois avec sursis probatoire et une interdiction de paraître en Franche-Comté durant 3 ans.


Oualid Ait Ali Ouhaddou  : 3 ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis probatoire et une interdiction de paraître dans le Doubs durant 2 ans.

 

Yacine Bibes : 2 ans de prison dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire.

 

Un autre ayant joué un rôle secondaire a été condamné à 18 mois dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire.

 

Les deux hommes suspectés d’avoir acheté l’arme et participé au commando ont été relaxés de l’ensemble des faits. L’un d’eux, mis en examen dans une autre affaire, reste en détention.