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Ce vendredi 4 février à 21h, au gymnase de Clénay, au nord de Dijon, le Besançon Académie Futsal disputera son 32ème de finale de Coupe de France de Futsal face au club du FC Dijon-Clénay. Pour le Besançon Académie Futsal, ce match historique est l’occasion de marquer un peu plus l'histoire du club en se qualifiant pour un 16ème de finale, de confirmer son très bon début de saison, et d'ancrer l'essor du futsal dans le paysage sportif bisontin. La rédaction a rencontré Paul Rochefort, directeur technique du Besançon Académie Futsal et entraîneur de l’équipe 1ère.

 

Dans quel état d’esprit êtes-vous, à l’approche de ce match ?

Bien, très bien. On est content d’avoir fait ce parcours, et de pouvoir le continuer. On s’est bien préparé pour ça, donc on se sent bien !

 

Vous êtes satisfaits de votre parcours jusqu’à présent ?

Très satisfait oui, ça faisait partie des objectifs qu’on s’était fixé, donc on est toujours content quand ils sont atteints. Donc maintenant on révise, on va voir nos ambitions à la hausse, et on va essayer d’aller le plus loin possible.

 

Cela vient appuyer tout le travail effectué au sein du club ?

Exactement. C’est une grosse satisfaction puisque ça récompense le travail mis en place au club depuis quelques années, ainsi que les bonnes performances de la saison. Que ce soit sur l’ensemble du club et sur l’accès aux compétitions. Parce que concernant le travail du club, il y a plusieurs axes de développement. Aujourd’hui on parle de la compétition, mais dans toutes les équipes il y a de bonnes performances. Notre équipe réserve monte en régionale 2, on a aussi une équipe 3 qui va jouer en départementale 1. Et puis nos féminines tournent fort aussi, puisqu’elles sont qualifiées en coupe pour la finale départementale, elles accèdent à la finale régionale, et tout ça en étant premières de leur championnat. Tout fonctionne bien, on est très satisfait, et le 32ème vient mettre en lumière tout ce travail.

 

Vous affrontez Dijon-Clénay, ancien pensionnaire de D2 Futsal au niveau national. Cette équipe va être difficile à battre ?

Oui c’est clair. C’est une équipe très forte. On joue à l’extérieur, mais ce sont nos voisins, on les connaît bien, et puis j’ai des relations particulières parce que j’ai aussi entraîné là-bas. C’est une équipe que j’apprécie. Les deux clubs se connaissent et s’entendent bien, donc ça va être un bon match dans sa globalité.

 

Ce match est important, peut-il servir de référence pour ancrer le futsal dans le paysage sportif bisontin ?

Complètement oui. C’est clair que si on arrive à passer ce tour, on va marquer un gros coup. C’est comme ça qu’on l’appréhende. Un 16ème de finale ça ne se refuse pas, donc on va y aller à fond. On va tout donner pour l’emporter.

 

Cette rencontre sera donc le reflet de tout le travail accompli en amont au sein du Besançon Académie Futsal ?

Oui, et en tant que directeur technique du club, je ne peux pas m’empêcher de parler de l’ensemble de ce qu’on fait en interne, et de mettre en valeur le travail de l’ensemble des dirigeants du comité directeur. On parle de la compétition, mais il y a aussi tout le travail autour de la formation. On peut même dire que les performances en compétition sont le fruit du travail de formation, parce que dans l’équipe actuelle, il y a des joueurs qu’on a formés en U18, qui sont désormais au club depuis quelques années. Nous sommes aussi labellisés aujourd’hui, donc il y a tout un travail de fond derrière tout ça. Ainsi que tous les autres aspects, l’accès aux loisirs du club, avec l’officialisation de la section loisir cette saison. La section handisport qui continue son développement aussi, ça fait partie de nos valeurs, et on essaye de mettre tout ça en lumière.  

L’ESBF affrontera les Croates du Lokomitiv Zagreb dans le cadre de la 4ème journée de Coupe d’Europe ce samedi. Les handballeuses bisontines se positionnent 3ème du groupe, derrière les norvégiennes de Sola, et les hongroises de Mosonmagyaróvár.

 

Aller chercher la qualification

Après leur déconvenue mercredi en championnat face à Metz, leader du championnat, Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin est apparu miné ce jeudi en conférence de presse. Il n’explique pas ce manque de réaction de ses joueuses, et regrette leur manque de mordant. Il faudra rebondir ce week-end en Croatie afin d’aller chercher cette qualification qui remotiverait les troupes. Pour l’heure, le bilan est mitigé en ce début d’European League pour les Engagées. Les handballeuses bisontines comptent deux défaites pour une victoire, et se positionnent 3èmes du groupe, derrière les norvégiennes de Sola, et les hongroises de Mosonmagyaróvár. Ces deux formations, en tête de la poule avec 4 points, s’affronteront d’ailleurs à deux reprises : ce soir et dimanche. L’opportunité pour l’ESBF, en cas de victoire à Zagreb, vaincu sur le fil 28-27 lors du match aller, de se rapprocher des deux premières places qualificatives pour la suite de la compétition.

 

Des lacunes défensives à travailler

Cependant, si l’on veut encore croire à cette épopée européenne du côté de la capitale comtoise, de nombreux points sont à améliorer côté ESBF. Car même si les Engagées marquent beaucoup (3ème meilleure attaque de la compétition), elles encaissent beaucoup. Avec 104 buts pris, la formation de Sébastien Mizoule se classe, à un but près, avant-dernière défense de l’European League. Mais les handballeuses bisontines en sont capables. « Ces jeunes joueuses, souvent trop gentilles sur le terrain » comme l’indique leur coach, devront prouver que le rêve et encore permis, que la phase finale de cette coupe d’Europe est accessible, et que pour leur plus grand bonheur, celui du staff et des fans, la compétition est loin d’être terminée.  

Ce lundi après-midi, un protocole de transaction entre la ville de Besançon et le parquet du tribunal judiciaire de Besançon a été signé, dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Tags, dégradations, dépôt sauvage, toutes ces infractions constatées par des policiers municipaux pourront dès maintenant faire l’objet d’une transaction proposée par la mairie, sous réserve d’être ensuite validées par le parquet.

 

Réparer sa faute tout en étant utile

Le parquet de Besançon et la Ville viennent de signer une convention qui formalise désormais la transaction. Cette alternative aux poursuites, prévue par la loi, s’applique aux contraventions et petits délits commis par des individus majeurs au préjudice de la Ville et constatés par les policiers municipaux. Dorénavant, lorsque des agents de police constatent des infractions, la mairie peut alors proposer au contrevenant deux solutions : la première consiste à réparer financièrement ce préjudice, alors que la deuxième est d’effectuer un travail non rémunéré pendant une durée maximale de trente heures.

 

Une dimension pédagogique

Cette transaction à but pédagogique est une alternative au travail d’intérêt général, et résulte d’une confiance établie entre la mairie et le parquet. « Il s’agit d’une alternative aux poursuites », explique Étienne Manteaux, le procureur de la République. « Cela évite le passage en audience publique et c’est moins stigmatisant ». L’objectif général étant de développer le travail non rémunéré qui a « une dimension pédagogique évidente » selon le magistrat. Et si le justiciable n’accepte pas la proposition qui lui est faite, son dossier est alors transmis au parquet en vue de poursuites pénales. Au total 40 à 50 TIG ou TNR (travail d’intérêt général ou travail non rémunéré) sont actuellement réalisés chaque année au sein des services de la Ville. La Justice souhaiterait gonfler ce chiffre et atteindre une centaine de TIG et TNR tous les ans.

Dans l’objectif de faciliter la mobilité sur son territoire, Grand Besançon Métropole, en collaboration avec Keolis, lance le 31 janvier un service "d’open payment". C’est-à-dire la validation par carte bancaire à bord des bus et des trams Ginko. Ce nouveau dispositif propose une expérience de mobilité plus fluide et totalement sécurisée.

 

De quoi s'agit-il ?

Dès lundi 31 janvier, les voyageurs souhaitant utiliser les lignes de bus et de tram bénéficieront d’un nouveau service sur les lignes du réseau Ginko : la validation de leur voyage avec leur carte bancaire se fera directement sur le valideur. Il s’agit d’une première phase de déploiement de l’open payment sur les lignes urbaines. Une seconde phase interviendra avec le déploiement de cette solution sur les lignes périurbaines en septembre 2022.

 

Comment ça marche ?

Tout comme avec la carte Voyages Ginko, la multivalidation est possible jusqu’à 9 accompagnants et le voyageur doit valider en correspondance. Le calcul des trajets se fait sous quelques heures de façon centralisée et l’usager voit son compte bancaire débité de trajets effectués, généralement à l’issue de la journée. De plus, une plate-forme dédiée au service, accessible depuis le site ginko.voyage, permet le suivi de la consommation après création d’un compte personnel ou du numéro de carte bancaire. En cas de contrôle, le voyageur aura simplement à présenter sa carte bancaire au contrôleur Ginko.

C’est une histoire sordide que l’on commence malheureusement à entendre bien trop souvent à Besançon depuis le début d’année. Le 17 janvier à 19h30, dans son appartement situé rue Battant, Céline Jardon, une jeune femme de 20 ans, est décédée sous les coups d’un homme de 34 ans, connu pour être son compagnon.  

 

C’est une amie de Céline qui a donné l’alerte. Les deux femmes avaient prévu de sortir ensemble ce soir-là, mais peu avant leur rendez-vous, la jeune femme de 20 ans avait appelé son amie, visiblement très effrayée, en lui demandant de contacter la police. Céline avait alors laissé son téléphone allumé, et son amie, témoin auditif, déclare par la suite aux enquêteurs avoir entendu des coups, et une scène de violence.

Quand elle arrive à son appartement, il est malheureusement déjà trop tard. Malgré l’intervention rapide des secours, la jeune femme décède. L’autopsie révélera peu de temps après les causes de la mort : des coups de couteau, 18 au total, portés au niveau du cou, et du dos, touchant mortellement les poumons et l’aorte. Cette dernière, la plus grosse artère du corps humain, sectionnée, a entraîné le décès.

Selon Christine de Curraize, vice-procureure, l’enquête a permis de détailler que le couple se connaissait depuis environ 3 ans, et que des séparations avaient déjà émaillé leur relation. Les proches de la victime ont fait état de tensions dans le couple, de disputes sur fond de jalousie, et de plusieurs épisodes de violences conjugales. Par ailleurs, cette jeune femme avait déjà appelé la police en avril 2021 à la suite d’une altercation avec son « ex-conjoint », comme elle l’avait qualifié à l’époque. Elle avait expliqué avoir été victime de violences, et de dégradations à son domicile. Les policiers avaient constaté un hématome au niveau du creux de son coude, et lui avaient suggéré de se rendre au commissariat pour déposer plainte, ce qu’elle n’avait malheureusement jamais fait.

Un homme de 34 ans couvert de sang a très vite été interpellé le soir du drame. Cet individu a tout de suite reconnu les faits en avouant aux policiers « avoir commis l’irréparable ». Il s’est dit dans l’incapacité de préciser les circonstances de son acte. Il avait déjà été condamné pour avoir commis des infractions de type « atteintes à des biens ». Une information judiciaire a été ouverte. Il a été mis en examen pour homicide et violence sur conjoint, et placé en détention provisoire.  

Après le mouvement massif des enseignants jeudi dernier, le Snes-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées, et plusieurs autres syndicats appellent à nouveau à la grève ce jeudi 20 janvier. Dans les écoles, des mouvements locaux pourront aussi avoir lieu. Tous demandent des mesures plus précises et un véritable plan d'urgence pour les aider à faire face à la pandémie du Covid-19 à l'école et aux protocoles sanitaires. A Besançon, Karine Laurent, co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU, explique que son syndicat n’appelle pas à une manifestation ce jeudi-là, même si celles et ceux qui souhaiteront se mettront en grève le pourront. Cette fois, ce mouvement servira à rassembler « toutes les raisons qui ont fait que leurs collègues se sont retrouvés dans la rue le 13 janvier dernier, et pourquoi ils reviendront le 27 », afin de les communiquer ensuite aux médias. Une large collecte de doléances qui sera donc transmise aux médias ce jeudi 20 janvier. Avant une autre journée de mobilisation interprofessionnelle le 27 janvier, qui se tiendra cette fois bien dans la rue.

L’ESBF annonce qu’Aleksandra Rosiak ne continuera pas l’aventure ESBF l’année prochaine. En contrat jusqu’à la fin de cette saison, la joueuse avait une année en option qu’elle n’a pas souhaité activer. L’internationale Polonaise, arrière gauche, arrivée en juillet 2021 du club de MKS Lublin, ne fera plus partie du prochain effectif de Sébastien Mizoule. Le club souligne être fier d’avoir pu compter Aleksandra dans ses rangs cette saison, et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière professionnelle, même si elle porte aujourd’hui encore, et jusqu’à la fin de la saison, le maillot de l’ESBF, et continuera d’apporter le maximum sur et en dehors du terrain.

 

« Aujourd’hui on ne peut pas lutter avec des clubs qui jouent la Ligue des Champions et qui ont une capacité financière beaucoup plus importante que celle de l’ESBF. J’ai eu du nez à recruter cette joueuse en provenance de Lublin, j’avais vu en elle de vraies belles qualités de joueuse de handball. Je suis content pour elle qu’elle puisse évoluer dans un grand club sur la scène européenne au plus haut-niveau. J’espère qu’elle contribuera à atteindre nos objectifs, c’est-à-dire, de se requalifier pour la prochaine EHF European League et terminer dans les cinq premiers du championnat de France » Sébastien Mizoule, entraineur de l’ESBF

 

« Je suis heureuse d’avoir eu la chance de jouer dans le championnat français, à l’ESBF. Il s’agit sans aucun doute d’une équipe jeune et pleine d’avenir. D’ici à la fin de la saison, je ferai de mon mieux pour aider l’équipe à obtenir les meilleurs résultats. Je crois en cette équipe, et je sais que nous allons créer des surprises. » Aleksandra Rosiak

Vendredi 14 janvier, l'Unité de Valorisation Énergétique de Besançon a fermé l'un de ses deux fours, servant à incinérer les poubelles grises d'une grande partie du Doubs. Il s’agissait d’un four datant de 1976. L'incinérateur du Sybert, ne fonctionne désormais qu’avec un seul four, une performance rendue possible grâce à la réduction des déchets, passées de 53.054 tonnes annuelles à 30.701 désormais.

 

Une installation cinquantenaire

L’UVE de Besançon permet d’incinérer les déchets collectés par le Sybert dans le Grand Besançon, mais c’est aussi là que sont brûlées les poubelles grises des communautés de commune du Val Marnaysien et Loue Lison. Ce sont donc les ordures ménagères de 163 communes et 225.000 habitants qui y sont, chaque année, valorisées. La construction de l’UVE a débuté en 1969 par la ville de Besançon. Sa mise en service date de 1971 avec deux fours d’incinération. Chacun disposait d’une capacité d’incinération de déchets de 2,1 tonnes par heure (t/h), et était équipé d’un système de récupération thermique. La chaleur créée permettait alors d’alimenter le réseau de chauffage urbain de Planoise. L’énergie récupérée sur la combustion des déchets représente environ 30% des besoins annuels du réseau du chauffage urbain placés sous la maîtrise d’ouvrage de la ville de Besançon, puis la Communauté urbaine de Grand Besançon Métropole.

 

Une politique de réduction des déchets

Au fil des années, la ville de Besançon et le Sybert, via ses adhérents, ont choisi de mettre en œuvre une politique de réduction de la production des déchets de leurs habitants. Ainsi, grâce aux actions de prévention, à la sensibilisation au tri des déchets, à la mise en place de la redevance incitative et à l’entrée en vigueur des extensions des consignes de tri dès 2016, le tonnage des ordures ménagères résiduelles a progressivement baissé. Il est ainsi passé de 53.054 tonnes en 2004 à 30.701 en 2020. C’est pourquoi en fin d’année 2016, suite à un diagnostic et à l’analyse de différentes solutions quant au devenir de l’UVE, les élus du Sybert ont pris la décision de fermer la ligne de 1976. D’importants travaux de restructuration seront alors menés afin de fiabiliser la ligne de 2002 et d’assurer son fonctionnement pour les années à venir.  

Concernant le féminicide qui s’est produit le 29 décembre 2021 rue de Dole, où une femme a été poignardée à mort par son mari de 61 ans, ce dernier qui n’avait pas encore pu être entendu à cause de son état de santé, a été auditionné hier après-midi. Il a indiqué aux enquêteurs qu’il avait mal pris le fait que sa femme veuille le quitter.

C’est après 40 ans de vie commune que le drame s’est produit. Lors de cette soirée du 29 décembre 2021, le sexagénaire a révélé aux forces de l’ordre que sa femme lui aurait dit « je te quitte ». Une phrase qui déclenche la colère de ce dernier. « J’étais sous le choc, j’ai très mal réagi », « c’est parti comme une balle » a-t-il déclaré. Un violent conflit aurait alors opposé le couple, et l’homme de 61 ans admet avoir porté des coups à sa femme avec plusieurs objets tranchants. Il a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint, un crime qui est passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Il a été transféré à l’unité hospitalière spécialement aménagée à Lyon (UHSA). Il réintégrera ensuite une maison d’arrêt classique lorsqu’il sera totalement guéri de ses blessures.

Lors d’un simple contrôle, les douaniers ont interpellé un homme le 1er janvier dernier, sur l’A36, à Pelousey. Selon une source proche du dossier, il s'agirait du frère de Sofiane Hambli, le baron français de la drogue, considéré comme l’un des plus gros importateurs de haschisch en Europe. Le suspect était en cavale depuis plus de 20 ans.

 

Des faux papiers et une somme qui interroge

Une plaque d’immatriculation espagnole, des papiers d’identité suisse, et une somme de 10.700€ en liquide ; des éléments qui ont mis la puce à l’oreille des douaniers. D’autant plus qu’une loi impose, dès le transport d’une somme supérieure à 10.000€, son signalement auprès des autorités. Ce n’était pas le cas pour cet individu. Très vite, les douaniers procèdent à un contrôle d’identité plus poussé, en transmettant ces informations au centre de coopération policière et douanière (CCPD), basé à Genève. Ce qui n’était qu’un simple contrôle devient alors une affaire plus nébuleuse pour les douaniers, la CCPD l’affirme : les documents de l’homme sont falsifiés. Placé en garde à vue et auditionné, l’individu de 43 ans refuse de révéler sa véritable identité, n’explique en aucun cas la provenance de cet argent et sa destination, et reste très vague sur les raisons de son déplacement. Une information judiciaire est ensuite ouverte à son encontre pour « détention de faux documents administratifs ». Il est placé en maison d’arrêt.

 

En cavale depuis 20 ans, frère d’un baron de la drogue français

C’est alors que les enquêteurs diffusent des photographies de cet homme à différents services d’investigations. Cette méthode porte ses fruits puisque son visage est reconnu : il s’agirait de Hakim Hambli, un trafiquant de drogue en cavale depuis plus de 20 ans. Il serait le frère de Sofiane Hambli, l’un des plus gros barons de la drogue en France. Ce dernier est le personnage central du scandale de l’importation en France de 7 tonnes de cannabis en 2015. Une affaire qui avait abouti à l’éviction de l'ex-patron de la lutte antidrogue. Hakim Hambli est en cavale depuis 2002. Il avait été condamné à 8 ans de prison ferme par défaut par le tribunal de Mulhouse pour importation de stupéfiants avec des membres de sa famille, mais il ne s’était jamais rendu à son jugement. Il s’est avéré qu’il séjournait en Espagne, à Marbella, dans la province de Malaga, une zone connue pour être un haut lieu du trafic de stupéfiants.