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Concernant le féminicide qui s’est produit le 29 décembre 2021 rue de Dole, où une femme a été poignardée à mort par son mari de 61 ans, ce dernier qui n’avait pas encore pu être entendu à cause de son état de santé, a été auditionné hier après-midi. Il a indiqué aux enquêteurs qu’il avait mal pris le fait que sa femme veuille le quitter.

C’est après 40 ans de vie commune que le drame s’est produit. Lors de cette soirée du 29 décembre 2021, le sexagénaire a révélé aux forces de l’ordre que sa femme lui aurait dit « je te quitte Â». Une phrase qui déclenche la colère de ce dernier. « J’étais sous le choc, j’ai très mal réagi Â», « c’est parti comme une balle Â» a-t-il déclaré. Un violent conflit aurait alors opposé le couple, et l’homme de 61 ans admet avoir porté des coups à sa femme avec plusieurs objets tranchants. Il a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint, un crime qui est passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Il a été transféré à l’unité hospitalière spécialement aménagée à Lyon (UHSA). Il réintégrera ensuite une maison d’arrêt classique lorsqu’il sera totalement guéri de ses blessures.

Lors d’un simple contrôle, les douaniers ont interpellé un homme le 1er janvier dernier, sur l’A36, à Pelousey. Selon une source proche du dossier, il s'agirait du frère de Sofiane Hambli, le baron français de la drogue, considéré comme l’un des plus gros importateurs de haschisch en Europe. Le suspect était en cavale depuis plus de 20 ans.

 

Des faux papiers et une somme qui interroge

Une plaque d’immatriculation espagnole, des papiers d’identité suisse, et une somme de 10.700€ en liquide ; des éléments qui ont mis la puce à l’oreille des douaniers. D’autant plus qu’une loi impose, dès le transport d’une somme supérieure à 10.000€, son signalement auprès des autorités. Ce n’était pas le cas pour cet individu. Très vite, les douaniers procèdent à un contrôle d’identité plus poussé, en transmettant ces informations au centre de coopération policière et douanière (CCPD), basé à Genève. Ce qui n’était qu’un simple contrôle devient alors une affaire plus nébuleuse pour les douaniers, la CCPD l’affirme : les documents de l’homme sont falsifiés. Placé en garde à vue et auditionné, l’individu de 43 ans refuse de révéler sa véritable identité, n’explique en aucun cas la provenance de cet argent et sa destination, et reste très vague sur les raisons de son déplacement. Une information judiciaire est ensuite ouverte à son encontre pour « détention de faux documents administratifs Â». Il est placé en maison d’arrêt.

 

En cavale depuis 20 ans, frère d’un baron de la drogue français

C’est alors que les enquêteurs diffusent des photographies de cet homme à différents services d’investigations. Cette méthode porte ses fruits puisque son visage est reconnu : il s’agirait de Hakim Hambli, un trafiquant de drogue en cavale depuis plus de 20 ans. Il serait le frère de Sofiane Hambli, l’un des plus gros barons de la drogue en France. Ce dernier est le personnage central du scandale de l’importation en France de 7 tonnes de cannabis en 2015. Une affaire qui avait abouti à l’éviction de l'ex-patron de la lutte antidrogue. Hakim Hambli est en cavale depuis 2002. Il avait été condamné à 8 ans de prison ferme par défaut par le tribunal de Mulhouse pour importation de stupéfiants avec des membres de sa famille, mais il ne s’était jamais rendu à son jugement. Il s’est avéré qu’il séjournait en Espagne, à Marbella, dans la province de Malaga, une zone connue pour être un haut lieu du trafic de stupéfiants.  

En novembre dernier, des mosquées et des centres culturels de Besançon, Montlebon et Pontarlier ont été tagués. Un ex-candidat du Rassemblement national a été interpellé dans cette affaire ce matin. Il a reconnu les faits sera jugé le 9 février et encourt jusqu'à 7 années d'emprisonnement pour dégradations - avec motifs religieux - de lieux cultuels.

Un ancien candidat du Rassemblement national aux élections départementales de La-Cluse-et-Mijoux dans le Haut Doubs a reconnu avoir tagué des lieux de culte musulmans à Besançon, Pontarlier et Montlebon en novembre dernier. Il dessinait des croix de Lorraine sur les édifices religieux. Ce mercredi, il a été interpellé chez lui à 6h. Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé un exemplaire du livre d'Adolf Hitler " Mein Kampf "Cependant le détenteur affirme ne pas partager les thèses, et assure posséder cet ouvrage pour le côté « historique Â». L'individu travaille en Suisse, dans le secteur de la plomberie. A l'issue de son interpellation, il a été présenté au parquet de Besançon et placé sous contrôle judiciaire, avec l'obligation de respecter un couvre-feu et de pointer une fois par semaine au commissariat de Pontarlier. Son casier judiciaire fait état de violences conjugales et de détentions d'armes de catégorie D. Il sera jugé le 9 février et encourt jusqu'à 7 années d'emprisonnement pour dégradations - avec motifs religieux - de lieux cultuels. 

Ce jeudi 13 janvier 2022 sera synonyme de grève générale dans l’Education Nationale. A Besançon une mobilisation est prévue à 14h sur la place de la Révolution. De nombreux syndicats appellent l’ensemble des personnels à se mettre en grève et l’ensemble de la communauté éducative à se mobiliser pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.


Parmi leurs revendications, les enseignants souhaitent que les établissements soient équipés en détecteur de CO2 et en purificateur d’air, car beaucoup de salles ne peuvent être aérées correctement. Ils réclament également que les personnels et les élèves fassent l’objet d’un politique de test cohérente et pas seulement après coup. « On n’arrête pas de courir après les cas, une fois que c’est trop tard » déplore Nathalie Faivre, représentant du SNES-FSU au niveau académique. De meilleurs masques sont aussi souhaités, car jusqu’à présent ils ne bénéficient que de « masques en tissu, inefficaces contre la propagation du virus ». Enfin, un protocole sanitaire clair est souhaité. « Cette semaine on en est à la cinquantième variante du protocole sanitaire Education Nationale. On ne s’y retrouve absolument pas, tout le monde est perdu, et ça n’empêche pas les contaminations. On aimerait quelque chose qui tienne la route, qui soit vraiment protecteur pour les élèves, leurs familles, et les personnels » souligne Nathalie Faivre.

Plusieurs rendez-vous sont prévus dans l’académie. A Besançon, le rassemblement se tiendra à 14h sur la place de la Révolution. « Nous pensons que les collègues seront très nombreux, car l’exaspération est au comble en ce moment, et les personnels se fatiguent à appliquer un protocole qui n’a pas de sens, et ils ne sont jamais entendus dans leurs revendications » regrette la représentante du SNES-FSU.

A l’appel du collectif intersyndical action sociale et médico-social, CGT, SUD, FO, FSU, un rassemblement des travailleurs du secteur social et médico-social se tenait ce mardi à 11h00 devant la gare Viotte de Besançon, afin de réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.

Après une journée d’action qui avait eu lieu le 7 décembre, ils sont à nouveau en grève et dans la rue. Parmi leurs revendications, les syndicats demandent une augmentation de 300 euros de tous les salariés de l’ensemble des professionnels du social et médico-social, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur et sans contrepartie. Ils souhaitent aussi que leurs droits soient garantis par les conventions collectives et statut. Cette grève était également l’occasion de se mobiliser pour les acquis sociaux et l’amélioration des conditions de travail pour permettre un accueil et un accompagnement de qualité.

Dans la région, d’autres actions étaient prévues ce 11 janvier, comme à Trévenans dans le Territoire de Belfort ou les professionnels médico-sociaux devaient se rassembler.

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent être intervenus ce matin aux alentours de 7h pour repêcher un corps flottant dans le Doubs, au niveau du rond-point de la Citadelle. Ce corps dérivant a été repéré par un policier effectuant son jogging. Il a été extrait de la rivière par une équipe de sauveteurs aquatiques et de plongeurs. La victime, une femme de 70 ans est décédée.  

Ce jeudi, Etienne Manteaux, le procureur de la République, est revenu sur le drame qui s’est déroulé au soir du 29 décembre rue de Dole à Besançon, au domicile d’un couple. C’est une riveraine qui a alerté les forces de l’ordre en rapportant qu’une violente rixe venait d’éclater chez ses voisins. Ã€ leur arrivée, les forces de l’ordre ont aperçu une femme ensanglantée sur son balcon, situé au premier étage et donnant sur la chaussée. À la vue de la police, son mari s’est retranché dans l’appartement, et lorsque les policiers ont pénétré dans le domicile de force, il se serait alors infligé de lui-même des violents coups de couteau au niveau du cou, des poignets et du ventre. Les pompiers et le Samu, appelés en urgence sur l'intervention, ont pris en charge l’agresseur présumé, dont le pronostic vital était engagé. La quinquagénaire n’a pas survécu à ses blessures. L’homme, âgé de 61 ans, a été médicalisé puis transporté en ambulance au CHRU Minjoz. Pour l’heure il n’a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs à cause de son état de santé préoccupant. Non pas à cause des coups qu’il s’est portés, mais parce qu’il souffre de plusieurs infections dues à son surpoids. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire sur conjoint.    

Le procureur de la République a apporté des précisions concernant le suicide de ce policier retraité de 61 ans au commissariat de Besançon ce mardi 4 janvier. Ce policier bisontin réserviste depuis 5 ans qui effectuait des vacations au commissariat s'est donné la mort en actionnant son arme de service contre sa tempe droite, dans les parties communes des toilettes de l'hôtel de police. Des investigations ont très vite été menées. Les auditions ont permis d’établir que ce sexagénaire basculait depuis deux mois dans une dépression. Il traversait une phase de perte de confiance en lui à de nombreux propos, notamment tout ce qui concernait les démarches administratives. Il avait consulté un spécialiste fin décembre 2021, et les anxiolytiques qui lui avaient été prescrits ont été retrouvés sur lui. « Rien ne laissait présager qu’il sombrait peu à peu dans cette phase dépressive, ce qui fait qu’il ait conservé son arme de service. Personne dans son entourage ne soupçonnait qu’il puisse agir de la sorte Â» a précisé Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.  

PleinAir a décidé de consacrer cette semaine aux grands rendez-vous de 2022 dans la région. Aujourd’hui nous avons choisi de faire un focus sur le monde de la justice. La rédaction fait le point sur les affaires qui devraient se poursuivre ou aboutir en 2022. 

 

Affaire Kurosaki / Zepeda : Un procès d'ampleur 

Le voile sera-t-il enfin levé sur l’affaire Narumi Kurosaki, cette jeune étudiante japonaise portée disparue depuis décembre 2016, et dont le corps n’a jamais été retrouvé ? Le principal suspect, Nicolas Zepeda, son ex petit-ami a été renvoyé devant la cour d’assises du Doubs pour assassinat. S’il clame haut et fort son innocence, le parquet dispose de multiples éléments de preuve assemblées à son encontre. Extradé du Chili puis incarcéré à titre provisoire depuis un an et demi, Nicolas Zepeda sera jugé le 28 mars à Besançon. Ce procès suivi par de très nombreux médias japonais et chiliens devrait durer deux semaines. Le verdict devrait être connu mi-avril.

 

Affaire Frédéric Péchier : Une nouvelle contre-expertise bientôt révélée 

Le 6 octobre 2021, le procureur de la République annonçait qu'une 25ème victime présumée de l'anesthésiste Frédéric Péchier avait été découverte. Le médecin bisontin est déjà mis en examen pour 24 empoisonnements à Besançon, dont 9 mortels. Ce nouveau cas suspect concernerait un patient décédé en 2015, lors d'une opération à la clinique Saint-Vincent. Son corps avait été exhumé, mais les analyses n'avaient pas permis d'établir un empoisonnement. Seulement, de nouvelles analyses toxicologiques effectuées sur les prélèvements ont permis d'identifier un nouveau cas hautement suspect, à la suite de la découverte de « mépivacaïne Â», un produit anesthésiant potentiellement mortel s'il est surdosé. Et s’agissant d'un produit « qui n'avait pas à être utilisé dans le protocole d'anesthésie de ce patient Â», avait précisé le procureur de la République. Il avait a également affirmé qu'une nouvelle contre-expertise était en cours sur l'ensemble du dossier. Les résultats devraient être connus avant la mi-2022.

 

Affaire Daval : Le bras de fer financier se poursuit

Le 5 novembre 2021, une nouvelle audience devant la cour d’assises de Besançon s’est tenue, afin d’examiner les demandes en appel de la famille d’Alexia Daval. Les proches de la victime avaient estimé que le montant des préjudices (165.000€) acté par la justice en mai dernier lors d’une première décision étaient largement insuffisant. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia réclamaient 150.000€ de préjudice d’affection chacun contre 50.000€ alloués en première instance. Stéphanie Fouillot, la sÅ“ur d’Alexia et son mari demandent quant à eux 100.000€ chacun, contre 18.000€ et 8000€ obtenus en mai dernier. Le préjudice de médiatisation était encore au cÅ“ur de ce bras de fer juridique et financier il y a quelques mois. Combien Jonathann Daval devra-t-il finalement verser aux proches d’Alexia ? Réponse le 11 mars 2022, où le jugement en appel de la cour d’assises sera rendu.  

En ce début d’année 2022, la ville de Besançon s’active pour accélérer la campagne de vaccination. Marqué par la recrudescence spectaculaire des contaminations de COVID-19, ce début d’année sera encore une fois synonyme de lutte contre l’épidémie. Pour pallier la fermeture du centre de vaccination de Micropolis, la ville de Besançon va ouvrir deux nouveaux sites. La polyclinique de Franche-Comté accueillera les personnes désirant se faire vacciner dès le 10 janvier, tandis que le gymnase Résal accueillera le public à partir du 17 janvier. L’objectif est de vacciner 4 000 à 5 000 personnes par semaine à Besançon.