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Alors que l’on évoque peu à peu une nouvelle vague de Covid-19, la situation paraît critique dans les hôpitaux français. Les professionnels de santé sont confrontés à de nombreuses difficultés : manque de personnel, fermeture des lits, absentéisme, conditions de travail dégradées, contrecoup de la crise Covid, pression sociale. Un secteur affaibli qui a de plus en plus de mal à attirer et à pérenniser ses professionnels. Focus sur le CHRU Minjoz de Besançon avec Marc Paulin, infirmier au service pneumologie et délégué syndical à Sud Santé Sociaux.

 

20% des lits fermés

 

Pour l’heure, difficile de faire un état des lieux précis de l’établissement bisontin, parce que peu d’informations sont données par la direction du CHRU. « Et ce n’est pas faute de les demander » déplore Marc Paulin. Selon lui, il suffit de se balader dans les services en allant à la rencontre des professionnels, pour se rendre compte des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, un lit sur cinq est fermé en France. Un chiffre qui est d’ailleurs corroboré par des documents internes à l’AP-HP, mais contesté par Olivier Véran. « Au CHRU de Besançon, on pense qu’on fait partie de ces établissements qui ont beaucoup de lits fermés, faute de personnel » souligne Marc Paulin, qui pour autant ne jette pas la pierre à la direction. « Je pense qu’elle est en difficulté, parce que les services sont en difficultés. Le système est très fragile en ce moment. C’est difficile pour la direction de dire que l’hôpital est moins attractif que ce qu’on voudrait, qu’on a du mal à opérer tout le monde, qu’on est obligé de faire des choix de fermeture de lit, et qu’on a des problèmes pour utiliser notre personnel à bon escient. L’absentéisme explose, les départs s’accentuent, et les recrutements ne sont pas là. La direction est coincée entre une réalité qu’elle a du mal à admettre, et la pression des personnels qui n’en peuvent plus ».

 

Un secteur qui rebute de plus en plus

 

« Ces quinze derniers jours une étude est ressortie, montrant que 1000 infirmiers qui avaient voulu faire ce métier ont abandonné durant leur cursus universitaire » regrette Marc Paulin. Une abdication qui est la conséquence des conditions de travail dégradées, et d’un état d’esprit qui a changé depuis quelques années. « C’est un travail qui est excessivement difficile physiquement et psychologiquement. Et on a une grande différence entre les anciens diplômés, et les nouveaux diplômés. Quand ça ne leur plait pas, ils s’en vont. Et finalement, ils ont peut-être bien raison. C’est une réalité. Quand ça ne leur correspond pas, ils changent de voix, et n'hésitent pas à démissionner. Nous, les anciens, on avait peut-être une autre manière de voir les choses, de voir notre carrière. On restait dans la fonction publique, à l’hôpital, on changeait de service. Il est difficile pour les équipes d’avoir un noyau dur aujourd’hui. Avant, les conditions n’étaient pas très glorieuses. Et aujourd’hui, elles sont de plus en plus détériorées ».

 

« On y a cru »

 

Par ailleurs, le contrecoup vécu par les professionnels de santé à l'issue de la première vague de la crise de Covid-19 a été difficilement encaissable. Ces derniers qui étaient soutenus par le gouvernement, par la nation tout entière, qui recueillaient chaque soir un tonnerre d’applaudissements s’envolant des balcons, à qui on chantait les louanges, ont finalement vite été oubliés. « On y a cru. On y a tous cru à ce renouveau de la santé » expose gravement Marc Paulin. « On était presque dans une période d’euphorie, juste après la première vague. On pensait que tout le monde avait pris conscience que l’hôpital et la santé, c’était quelque chose d’essentiel pour la société, et que ça allait changer. Et puis, on en a pris une belle derrière la tête. Quelques revalorisations, quelques centaines d’euros seulement. Et puis on s’aperçoit qu’on est un, deux en moins, avec une charge de travail qui ne désemplit pas. Finalement c’est le contrecoup, on s’aperçoit aujourd’hui que rien n’a changé, que la situation est même bien pire qu’avant. Malgré tout ce qu’il s’est passé, les morts que l’on a mis dans les housses, les conditions de travail épouvantables pendant le Covid, et bien la situation ne change pas, au contraire. C’est même plus de la résignation. On est dépités. On est absolument abattus ».

 

Une potentielle cinquième vague

 

Tout le continent européen est à nouveau soumis à une forte reprise épidémique, sous la pression du variant delta, beaucoup plus contagieux. Une résurgence surtout forte dans l'est du continent, nettement moins vacciné que l'ouest. La France, à ce titre, reste pour l'heure plutôt épargnée, comme ses voisins latins (Espagne, Portugal, Italie). Les autorités sanitaires françaises redoutent surtout la conjonction du Covid-19, en forte hausse, et des autres épidémies hivernales : grippe, gastro-entérite, bronchiolite. Certaines d'entre elles ont des symptômes proches de ceux du Covid-19, quand d'autres peuvent infecter conjointement des patients déjà fragilisés. « On est un des pays les plus vaccinés au monde, avec des taux de vaccination qui frôlent les 90% des personnes vaccinables. Donc ça veut dire, si on croit à l’efficacité du vaccin, ce que je crois, qu’on est plus protégés qu’aucune autre population du monde. Là on nous parle de micro-évolution du virus, qui augmente dans la population. Je dirais tant mieux qu’il évolue dans la population, puisqu’on est protégés, et qu’on va s’immuniser collectivement contre ce virus. Il n’y a pas de répercussion sur le CHU de Besançon, on a une dizaine de covid régulièrement, au CHRU, dont à peu près la moitié en réanimation. Mais ce sont des gens soit non vaccinés, soit des personnes à risques multiples. Le virus est là, mais il faut garder raison. Nous avons tous les éléments pour penser qu’on va traverser cette petite vague. Et si on ne la traverse pas ça remet en cause toute la stratégie vaccinale qui a été mise. En tout cas, de mon modeste point de vue, je pense qu’il faut garder raison par rapport à une hypothétique future vague » souligne Marc Paulin.

 

La couverture vaccinale au CHRU

 

Au centre hospitalier régional universitaire Minjoz de Besançon, le personnel soignant est ultra majoritairement vacciné. Ce sont à peu près une cinquantaine d'agents qui ont choisi de ne pas se faire vacciner, et qui sont actuellement suspendus. D’autres sont en arrêt de travail. Cela représente environ 90 personnes dont on ne connaît pas vraiment l’état de leur passe sanitaire. « Cela reste en tout cas une minorité, mais on serait bien heureux de les avoir. En plus on sait très bien que ce sont des collègues parfaitement compétents, qui ont toute l’éthique possible pour bien soigner les gens, et toutes les compétences. Ils nous manquent et à l’heure actuelle, c’est assez terrible pour eux, c’est assez terrible pour nous aussi, et c’est assez terrible pour la population » explique Marc Paulin.

Après un déplacement victorieux du coté de Brest mercredi soir (34-35), les Engagées se déplaceront à Nice pour la huitième journée de championnat, avec l’objectif de continuer cette série de victoire.

 

Une grande victoire à Brest

L’ESBF a réalisé un gros coup en allant s’imposer à Brest mercredi soir. Pourtant handicapé par quelques blessures à des postes clés, les bisontines ne se sont pas laissés abattre. Face aux championnes de France en titre, les Engagées ont réalisé un grand match pour finalement s’imposer 35 à 34. De quoi laisser présager de bonnes choses pour la suite.

 

« On va à Nice pour gagner le match » Sébastien Mizoule.

« Un match piège »

Sûr de leurs forces, le coach de l’ESBF Sébastien Mizoule et ses troupes se déplaceront du côté de Nice avec l’envie de ramener les trois points. « On va à Nice pour gagner le match, je pense que c’est clair pour tout le monde ». Cependant, l’entraineur bisontin ne s’attend pas à un match facile face à une équipe très difficile à manœuvrer. « Ça ressemble à un match piège, elles accrochent tout le monde dans ce championnat ». Les Niçoises viennent de remporter leur premier match face à Paris, elles seront donc en confiance et pourraient poser des problèmes aux joueuses bisontines. « Elles ont de très bonnes joueuses qui sont capable de faire la différence, je me méfie beaucoup de cette équipe ». Les bisontines se déplaceront donc à Nice avec un brin de méfiance, mais surtout avec beaucoup de confiance pour aborder cette rencontre, l’objectif étant de poursuivre la série de victoires.

 

Interview de la rédaction, Sébastien Mizoule (Coach de l'ESBF) :

Le 2 juillet dernier à Besançon, Mohammed Boumaaza avait renversé et grièvement blessé un policier de la brigade anticriminalité en scooter. Ce dernier est resté plus d’un an en convalescence, et se déplace aujourd’hui encore en fauteuil roulant. En premier instance, le prévenu avait écopé de 5 ans de prison ferme devant le tribunal de Besançon. Il avait alors interjeté appel. Ce jeudi 4 novembre, devant la cour d’appel du tribunal de Besançon, sa peine a été confirmée. Une réponse jugée « satisfaisante » pour le commandant Christophe Touris, à la tête de la sûreté départementale.

Jusqu'au 14 novembre, les cours au centre de formation universitaire d'orthophonie de Besançon sont suspendus. Cette décision a été prise par la présidente de l'Université de Franche-Comté, qui a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Il invite les étudiants qui estiment avoir été victimes de harcèlement moral de la part de l'équipe pédagogique à se manifester, et prendre contact avec le commissariat de police de Besançon par téléphone.

 

Ce sont les maîtres de stage qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Le 14 octobre dernier, ils sont une cinquantaine à avoir signé un appel, qui a été transmis à la présidente de l’Université de Franche-Comté, mais aussi à des députés, à la direction de l’école et au président du syndicat national des orthophonistes, et à l’Agence Régionale de Santé. Ils racontent l’enfer vécu par ces étudiants, pour la plupart des femmes. Vomissements, crainte d’aller en cours, boule au ventre, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, troubles dépressifs, prise d’anxiolytiques et d'antidépresseurs, la liste est très longue.

Après la suspension des cours, trois membres de l'équipe pédagogique ont démissionné de leurs fonctions au sein de l'école d'orthophonie. Le directeur en fait partie. La présidente de l'Université, Macha Woronoff, a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Seulement, pour voir ces signalements aboutir, il invite les victimes à se manifester par téléphone au commissariat de Besançon, afin de permettre des poursuites pénales. Une dizaine de signalements ont été reçus, mais certains sont anonymes et d’autres prescrits, car ils datent de plus de dix ans. Pour l’heure, une enquête administrative va être diligentée afin de faire le point sur l’organisation au sein de l’école d’orthophonie.  

Depuis le 23 octobre, 80 réservistes participent à la préparation militaire gendarmerie (PMG) à Besançon. L’objectif est de pourvoir au recrutement de la réserve. Un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste d’exécutant sous la responsabilité d’un gendarme d’active. Il peut ensuite, en suivant une formation continue, accéder aux grades supérieurs. La formation est centrée sur l’apprentissage des missions élémentaires des agents de la force publique et la maîtrise de l’arme de dotation.

 

Un engagement fort

 

Ce sont 900 réservistes qui sont répartis sur toute la Franche-Comté, et 360 au niveau du Doubs, qui œuvrent jour et nuit aux côtés de la gendarmerie. Le rythme est soutenu, ils sont mobilisables toute l’année, en fonction des disponibilités. Cela peut concerner jusqu’à 120 jours chaque année, la nuit tout comme le week-end. « Des gens prennent même des vacances spécialement pour s’engager avec la réserve opérationnelle » souligne le lieutenant-colonel Petit, en charge de la réserve opérationnelle du Doubs. Il s’agit d’un engagement républicain fort, une démarche citoyenne déterminée, qui a convaincu Quentin, 24 ans, étudiant en droit. « C’est ce qui fait notre fierté. C’est donner du temps pour les autres. Il faut qu’il y ait des gens qui puissent être présents pour la nation, pour le pays, et pour les concitoyens. C’est un sacrifice, mais pour moi c’est très important ». Des propos partagés et soutenus par Romane, 19 ans. « On a vu avec la crise Covid que c’était hyper important de s’engager. Pouvoir porter l’uniforme bleu c’est une fierté et un honneur. La PMG, une fois qu’on est dedans, on est un peu mordu ! ».

 

Une formation complète et exigeante

 

« On ne vient pas là par hasard, on a une formation exigeante. On leur demande des comportements et des réactions exemplaires, qu’ils doivent mener à travers cette formation, et ensuite sur le terrain » précise le lieutenant-colonel Petit. « Ils ont une formation continue, avec un stage de 15 jours. Et ensuite une autre formation continue sur une année, avec des recyclages permanents, de manière à pouvoir œuvrer de manière efficiente sur le terrain » poursuit-il. Pour pouvoir intégrer la PMG, il faut être volontaire. Mais aussi de nationalité française, âgé de 17 à 40 ans, avoir effectué la JAPD, la JDC ou la phase 1 du SNU, être apte physiquement et avoir « une bonne moralité ». Ensuite il faut suivre une formation théorique en enseignement à distance pendant plusieurs mois, passer des examens intellectuels et physiques, ainsi que des entretiens. Si ces étapes ont été concluantes, alors vous êtes invités à passer cette PMG. Il s’agit de 15 jours complets au sein de la caserne, en internat, avec des cours théoriques et pratiques.

 

« La réserve opérationnelle est là pour compléter le dispositif de la gendarmerie en matière de lutte contre la délinquance, mais pas seulement. Ça peut être l’assurance de proximité, tout comme des interventions routières, ou encore la lutte contre les violences familiales » Lieutenant-colonel Petit

 

« Extenué… mais heureux »

 

La formation a débuté le 23 octobre et s’achèvera le 6 novembre. Deux semaines intenses au cours desquelles ces réservistes ont appris à se connaître, à vivre ensemble, et former un groupe homogène. Une cohésion de groupe puissante est née, et des liens se sont tissés entre tous les réservistes. C’est d’ailleurs ce qui a plu et motivé les troupes à de nombreuses reprises. « J’ai adoré ces deux semaines. Il y a un vrai esprit de corps qu’on retrouve dans peu d’endroits. Il y a cette forme de discipline, mais on sait aussi rigoler quand il faut » confie Romane sans cacher une certaine émotion. « Je suis très fier d’être allé au bout de ces 15 jours, c’est un stage assez éprouvant. Il faut être solide, ce n’est pas une colonie de vacances. Mais on est très heureux d’avoir acquis toutes ces connaissances » révèle Quentin à son tour. Même si la formation s’achève au-delà de ces quinze jours, d’autres petites formations, avec des enseignements à distance et de examens en physique se prolongeront pour les réservistes. « L’objectif, c’est de leur donner le plus d’outils et de clés possibles. Qu’ils aient un bagage intellectuel et physique pour mieux aborder les situations auxquelles ils seront confrontés » conclut le lieutenant-colonel Petit.

La ville de Besançon s’apprête à recevoir la coupe du monde de cyclocross le 28 novembre prochain, sur le site de la Malcombe, complexe Michel Vautrot. Un évènement d’envergure qui réjouit Pascal Orlandi, président de l’AC Bisontine.

 

Mettre en avant la discipline

Dérivé du cyclisme, le cyclocross est une discipline qui a le vent en poupe. Pratiqué surtout en hiver, lorsque les terrains sont gras et boueux, le cyclocross a un coté spectaculaire qui plait de plus en plus au public. Le club de l’AC Bisontine, qui compte 140 adhérents, espère bien profiter de ce moment pour mettre en avant tout le travail effectué au sein de la structure, et peut-être même attirer un nouveau public autour du club. Le président Pascal Orlandi et ses collègues sont sur le qui-vive depuis des semaines pour l’organisation de cet événement qui s’annonce spectaculaire. C’est une opportunité unique pour la ville de Besançon et pour tout le bassin franc-comtois.

 

"On sait que le cyclocross commence à plaire" Pascal Orlandi.

 

Une compétition de haut niveau

Après avoir organisé des épreuves nationales à plusieurs reprises, Besançon sera cette année le théâtre d’un événement avec une renommée internationale. Tous les spécialistes de la discipline seront présents, et les spectateurs pourront observer ce qui se fait de mieux au niveau mondial, tant lors de la compétition masculine que féminine. C’est la première fois qu’une telle épreuve sera organisée sur le site de la Malcombe Michel Vautrot, de quoi ravir les organisateurs ainsi que les curieux, qui seront sans doute nombreux le 28 novembre prochain.

 

Interview de la rédaction, Pascal Orlandi (Président de l'AC Bisontine) :

 

Ce jeudi à 17h aura lieu le conseil municipal de Besançon dans lequel deux grandes thématiques sociales seront abordées, dans un contexte où la violence intra-familiale reste très élevée dans le Doubs. La première concernera la question des réfugiés. La deuxième sera axée sur le renouvellement du label de l’Unicef « Ville amie des enfants ».

 

Intégrer les réfugiés

Du coté du conseil municipal, la vision est claire, il faut aider les réfugiés à s’intégrer au sein de la ville de Besançon. Pour cela, la ville de Besançon met en place le Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés aussi appelé CTAIR. Par le biais de ce contrat, la municipalité s’investit autour de cinq grands axes, à savoir la prise en charge de la santé mentale des réfugiés, la jeunesse, le logement, l’accès à la culture ainsi que l’insertion professionnelle. Les réfugiés bénéficieront également de cours d’apprentissage à la langue française grâce à ce contrat.

 

Un label à renouveler

Un autre point important qui sera abordé lors de ce conseil municipal concerne le renouvellement du label « Ville amie des enfants ». Depuis 2005, la ville de Besançon dispose de ce titre et elle souhaite le renouveler à nouveau pour la période 2020/2026. La candidature a été acceptée et il reste désormais à valider le plan d’action lors du conseil municipal de ce jeudi. Ce label permet entre autres à la municipalité de bénéficier de l’expertise de l’UNICEF afin de développer les actions envers les enfants et la jeunesse. La commune souhaite également intégrer la question de la violence intra-familiale dans son plan d'action, afin d'aider les enfants confontés à ce genre de situation. 

 

Interview de la rédaction, Pascale BILLEREY (Conseillère municipale déléguée au projet éducatif du territoire) :

Après avoir vu sa capacité réduite de moitié à la suite des incidents qui étaient survenus en décembre 2019, l’Intermarché du quartier de Planoise réouvrira totalement ses portes demain après une longue période de travaux.

L’Intermarché de planoise avait été le théâtre d’incidents le 31 décembre 2019. Des voitures avaient été incendiés dans le parking souterrain situé sous le magasin. Les fumées avaient alors atteint le magasin et causées des dégâts. La chaleur dégagée par les flammes avait laissé craindre une baisse de la stabilité des fondations, ce qui avait engendré la fermeture du magasin avant sa réouverture partielle.

 

Une clientèle pressée mais soulagée

L’enseigne va enfin pouvoir accueillir de nouveaux les clients, qui sont d’ores et déjà impatients à l’idée de pouvoir retourner faire leurs courses au sein du magasin. Les habitants de Planoise et d’autres habitués de l’Intermarché ont souffert de cette fermeture, qui les obligeait à effectuer leurs achats dans des commerces parfois très éloignés de leurs logements. La fin de la galère donc, pour de nombreuses personnes qui pourront profiter à nouveau de ce commerce qui agit comme un véritable lieu de rassemblement au sein du quartier.

 

Le reportage de la rédaction :

Après avoir regoûté à la victoire face à Nantes samedi en s’imposant 34-30 au palais des sports Ghani Yalouz, l’ESBF s’en va défier une équipe de Brest en grande forme. Le long déplacement chez le troisème du championnat, qui reste sur cinq victoires de rang dans cette Ligue Butagaz Energie s’annonce périlleux.

 

Une victoire face à Nantes qui a laissé des traces

C’est avec un goût amer que Sébastien Mizoule quittait le palais des sports ce samedi. Malgré la victoire éclatante (34-30) de ses joueuses face à une redoutable équipe de Nantes, le coach bisontin déplorait la perte de deux joueuses sur blessure, en l’occurrence Clarisse MAIROT et Natalia NOSEK. Victimes de gestes très dangereux, les joueuses ne seront pas disponibles pour le déplacement à Brest, ce qui n’arrange pas les affaires de Sébastien Mizoule qui va devoir innover au niveau de la composition d’équipe.

 

« On ne va pas à Brest pour faire du tourisme ». Sébastien Mizoule

 

« Mettre des choses en place »

Pour le déplacement à Brest, le coach va donc essayer de mettre en place de nouvelles choses afin de contrecarrer les plans de l’adversaire. « On y va pour regarder Brest dans les yeux ». Il faudra être au niveau face à une redoutable équipe Brestoise qui enchaine les bons résultats. « Brest c’est Brest, avec la pléiade d’internationales françaises ou étrangères, qui depuis le faux pas de la première journée à Bourg de Péage, font un sans-faute en championnat de France ».  Malgré les absentes et la fatigue qui commencent à s’installer dans les organismes, les bisontines se déplaceront sans peur et avec de l’ambition. « On va essayer de mettre en place une stratégie qui sort un peu de ce que l’on fait habituellement ». Sébastien Mizoule et ses troupes abordent donc ce match avec envie et détermination, face à un cador du championnat de France.

Interview de la rédaction, Sébastien Mizoule (Coach de l'ESBF) : 

Pour le compte de la sixième journée de Ligue Butagaz Énergie, les Engagées reçoivent les Nantaises ce samedi, au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les bisontines restent sur un bilan mitigé avec 2 victoires et 3 défaites en ce début de saison. Des résultats qui ne reflètent pas tellement la physionomie des confrontations, leurs deux derniers matchs se jouant à un but seulement.

 

Des regrets laissé dans le Vercors

 

« A Bourg-de-Péage, on doit gagner le match douze fois » déplore le coach des Engagées, Sébastien Mizoule. « Je dis douze fois, parce qu’on a beau tourner le mal dans tous les sens, on a douze possessions à 6 contre 5, et on met malheureusement moins de 50% des buts. Et surtout, on en prend. C’est embêtant, parce que si on finit bien la première mi-temps, on est à +3, et si on entame bien la supériorité numérique en 2ème mi-temps, je pense qu’à la 35ème minute on peut même être à +5 ou +6 » regrette l’entraîneur. La rencontre s’était soldée par une défaite 28 à 27, dans un complexe Vercors plein à craquer, transcendant les joueuses drômoises. Une ferveur peut-être à la limite de l’acceptable à l’encontre des Engagées, subissant des invectives parfois trop excessives.

 

« Il faudra être capable d’être bien meilleur sur le surnombre. Il y a quelques échecs à 6m qui font mal. Quelques penaltys où l’on doit être bien meilleur. On a été un peu naïfs sur certains ballons. Il y en a marre de faire des bons matchs, et de mauvais résultats. Maintenant il nous faut des résultats. Peu importe le contenu contre Nantes, il faut qu’au bout des 60min, on ait les 3 points » Sébastien Mizoule.

 

« Nantes, une équipe qui nous ressemble »

 

Pour affronter la formation Nantaise, le groupe sera le même que celui qui a fait face à Bourg-de-Péage. « En ce début de championnat, on ne rencontre que des équipes de haut de tableau. Il faut en gagner. Nantes fait partie des équipes qu’il faut battre à domicile » souligne Sébastien Mizoule. « Nantes a fait un recrutement de très bonnes joueuses, mais sort d’une saison avec un jeu tourné autour de Bruna De Paula qui est partie. Elle était pour moi le détonateur de l’équipe de Nantes. Ils sont encore en recherche de projet, de choses à mettre en place, sans cette ‘’De Paula – dépendance’’ de laquelle ils étaient un peu tributaires. Maintenant c’est un effectif très homogène, avec des joueuses internationales, du gabarit, et des gardiennes performantes » poursuit l’entraîneur. Nantes, c’est une équipe qui ressemble à l’ESBF, en reconstruction, qui vit des matchs accrochés, avec un profil un peu similaire. La rencontre risque d’être disputée, et très serrée. « C’est chez nous, il y aura du monde, du public, et on sait l’importance que ça peut avoir dans ces matchs-là. On l’a vu à Bourg de Péage. Il faut aussi s’appuyer et se nourrir de l’énergie que peut nous procurer un Palais des Sports rempli » souligne Sébastien Mizoule.